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VIDEO / Le projet de budget 2025 adopté sans débat à l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale a adopté ce samedi en procédure spéciale la loi de finances 2025. Le budget est arrêté à un peu plus de 5014 milliards de francs CFA, contre 4915 milliards pour l’exercice 2024, soit une hausse de 99,1 milliards.Il a été voté sans débat, le Premier ministre, Ousmane Sonko, par lettre adressée au président de l’Assemblée nationale, ayant engagé la responsabilité du gouvernement en vertu de l’article L. 86-6 de la Constitution. -
SENEGAL-INSTITUTIONS / Les membres de la Haute cour de justice installés
Dakar, 28 déc (APS) – L’Assemblée nationale a procédé samedi à l’élection et à l’installation des seize membres titulaires et suppléants de la Haute Cour de justice.
A la suite de leur désignation par les députés à une écrasante majorité (140 votes favorables et 4 abstentions et deux votes négatifs), les nouveaux membres de cette juridiction ont comme il est d’usage prêté serment.
Selon la loi organique l’instituant, les membres de la Haute cour de justice sont désignés un mois après l’installation de chaque législature.La Haute cour de justice, régie par la Constitution et la loi organique n° 2002-10 du 22 février 2002. Elle est composée de membres titulaires et et autant de suppléants élus par l’Assemblée nationale.La juridiction est présidée par le Premier président de la Cour suprême et assisté du Président suppléant, le président de la Chambre pénale de la Cour suprême.Le Ministère public est représenté par le Procureur général près la Cour suprême, avec le Premier avocat général comme suppléant.La liste des députés membres de la Haute cour de justice
Alioune Ndao
Ramatoulaye Bodian
Yougar Dione
Amadou Ba no 2
Rokhy Ndiaye
Mohamed Ayib Daffe
Daba Wagne
Abdou Mbow
Samba Dang
Oulimata Sidibé
EL Hadji Tambédou
Fatou Diop Cissé
Mouramani Diakité
Marie Hélène Diouf
Mayaba Mbaye
Fatou Sow
CS/AKS
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SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Dagana : 10 GIE de Mbane financés à hauteur d’un million de francs CFA
Thiago ( Mbane) – Le Mouvement national »Yaatal a octroyé, samedi, un financement d’un million de francs CFA à 10 groupements d’intérêt économique (GIE) de la commune de Mbane, en vue d’accompagner les femmes et les jeunes dans l’entreprenariat et les activités génératrices de revenus.
‘’Comme chaque année, nous avons décidé de donner un million francs CFA à 10 groupements d’intérêt économique, soit 100 mille francs à chacun’’, a déclaré Madiaw Khor Mbengue, le coordonnateur national du mouvement Yaatal.
Il s’exprimait lors de la cérémonie de remise des financements, en présence des chefs religieux et coutumiers. Celle-ci a eu lieu à Thiago, un village de la commune de Mbane.
Selon lui, ce financement alloué aux jeunes et aux femmes regroupés autour des associations et des structures reconnues est une ‘’façon de les accompagner dans l’entrepreneuriat et dans des activités génératrices de revenus et lutter contre le chômage au niveau local’’.
M. Mbengue précise que cette initiative va se poursuivre dans les autres villages de la commune pour accompagner des jeunes et des femmes évoluant dans d’autres secteurs.
»Notre ambition est d’aider ces couches à avoir accès à des emplois, les orienter et les motiver à rester au pays et y réussir », a-t-il lancé.
Madiaw Khor Diaw Mbengue préconise la tenue des assises de l’entrepreneuriat au niveau local, en présence de leaders d’opinion et d’entrepreneurs pour mettre en place des mécanismes, en vue d’exploiter davantage les potentialités dont regorge la zone nord.
OG/AT/ASG
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SENEGAL-FINANCES / Loi de finances initiale : des députés protestent contre le recours à l’article 86 de la Constitution
Dakar, 28 déc (APS) – Des députés non-inscrits et certains de leurs collègues du groupe Takku Wallu Sénégal ont protesté, samedi, contre le recours à l’article 86 de la Constitution autorisant l’adoption sans débat de la loi de finances initiale (LFI).
Réunis en séance plénière, les députés ont adopté le projet de loi de finances initiale de l’année prochaine, sans discuter du texte.
Cette procédure est autorisée par l’article 86 de la Constitution.
Le gouvernement étant tenu de faire adopter le projet de loi de finances initiale 2025 avant la fin de l’année en cours, il a estimé qu’il n’était plus possible de tenir le traditionnel ‘’marathon budgétaire’’ dans le nombre de jours qui en restent.
Les séances plénières consacrées à l’examen des budgets alloués aux ministères et aux institutions durent en moyenne deux semaines.
La dissolution de la 14e législature et l’organisation des élections législatives anticipées du 17 novembre ont retardé le ‘’marathon budgétaire’’ de cette année.
‘’Les conditions dans lesquelles on a voté ce budget sont inacceptables. C’est une violation grave de notre Constitution’’, a jugé Abdou Mbow, un député du groupe Takku Wallu.
L’article 86 de la Constitution ‘’dit clairement que le Premier ministre peut engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale pour faire adopter une loi des finances, sauf s’il y a une motion de censure dans les vingt-quatre heures’’, a dit M. Mbow lors de l’examen de la LFI 2025.
Il estime que seul le Premier ministre devait se présenter devant les députés pour engager la responsabilité du gouvernement en cas de recours à l’article 86.
‘’Ils ont fait du dilatoire’’
‘’Le ministre des Finances et du Budget ne peut pas engager le gouvernement. La Constitution parle du Premier ministre, pas d’un représentant’’, a précisé Abdou Mbow.
Il pense que ce gouvernement est en train de ‘’violer la Constitution’’.
Le député non-inscrit Thierno Alassane Sall abonde dans le même sens. Selon lui, le gouvernement ‘’a fait du dilatoire’’ pour retarder l’examen de la loi de finances initiale.
‘’Ils ont fait du dilatoire [sur] la suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental en reportant l’examen de la loi de finances initiale, jusqu’à ce qu’on en arrive au 27 décembre sans tenir les séances plénières’’, a-t-il souligné.
Selon Thierno Alassane Sall, le gouvernement avait assez de temps pour faire voter la loi avec débat.
Comme Abdou Mbow, il soutient que c’est la première fois dans l’histoire du Sénégal qu’une loi de finances est votée sans débat.
Le ministre chargé des Relations avec les institutions, Abass Fall, a signalé les ‘’conditions extrêmement difficiles’’ dans lesquelles le projet de loi de finances initiale est arrivé à l’hémicycle.
‘’Le projet de budget est venu en commission technique dans des conditions extrêmement difficiles. On a dû accélérer son examen pour être à jour. Au préalable, on avait même établi un calendrier qui pouvait nous permettre de passer en commission et de revenir en plénière’’, a-t-il dit en défendant le recours à l’article 86.
‘’Vous savez tous que ce n’est pas possible de tenir des séances plénière en vue de l’examen du budget de l’État, d’ici au 31 décembre prochain’’, a dit le Premier ministre, Ousmane Sonko, en répondant aux questions des députés, lors de sa déclaration de politique générale, vendredi 27 décembre.
Dans le budget 2025 de l’État, les recettes sont arrêtées à 5.014,3 milliards de francs CFA, contre 4.915,2 milliards pour la LFI 2024. Quant aux dépenses, elles sont évaluées à 6.614,8 milliards, contre 5.755,4 milliards en 2024, indique un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Le budget 2025 connaît une hausse des recettes de 99,1 milliards, soit 2,0 %, selon ce document élaboré avec des données fournies par le ministère des Finances et du Budget. Les dépenses ont augmenté de 859,4 milliards, l’équivalent de 14,9 %.
Le budget 2025 est bâti sur une prévision de croissance de 8,8 %, contre 6,7 % en 2024, et un déficit budgétaire attendu à 7,08 %, contre 11,6 % en 2024, ‘’avec l’objectif d’aller vers la consolidation budgétaire en 2027 et d’atteindre un déficit de 3 % du PIB, en respect des critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine’’.
Les recettes du budget général sont arrêtées en 2025 à 4.794,6 milliards. La pression fiscale est projetée à 19,3 % du PIB pour 2025, contre 19,4 % au titre de la LFI 2024.
Les recettes des comptes spéciaux du Trésor sont arrêtées à 219,7 milliards pour 2025. Les dépenses du budget général sont programmées à 6.395,1 milliards pour l’année 2025, soit une progression de 861,2 milliards, soit 15,6 % par rapport à la LFI de 2024.
Une croissance largement tirée par les secteurs secondaire et primaire
Les charges financières de la dette publique et la masse salariale devraient progresser respectivement de 13,1 % et 3 % pour s’établir à 932,1 milliards et 1.485,5 milliards en 2025.
Les dépenses d’investissement du budget 2025 sont estimées à 2.047 milliards, contre 1.836,3 milliards dans la LFI de 2024. Les dépenses des comptes spéciaux du Trésor sont programmées à 219,7 milliards pour 2025, contre 221,5 milliards en 2024.
S’agissant des moyens dévolus aux institutions constitutionnelles, le budget de la présidence de la République est arrêté à 78.609.617.404, contre 80.129.718.244 en 2024, celui de la Primature est fixé à 25.006.817.345 , contre 25.723.322.360 en 2024.Le budget de l’Assemblée nationale s’élève à 22.474.015.137 francs, contre 20.158.015.137 en 2024. Pour le Conseil constitutionnel, le budget est arrêté à 1.453.826.065 francs pour 2025, contre 1.755.705.000 en 2024, celui de la Cour suprême est fixé à 5.089.993.426, contre 6.979.625. 379 en 2024. Le budget de la Cour des comptes est programmé à 14.512.706.792 francs, contre 13.199.273.000 en 2024.
‘’Au titre des perspectives pour 2025, l’économie nationale devrait bénéficier d’une conjoncture internationale plus favorable, caractérisée par la détente anticipée des cours des produits de base, notamment le pétrole dont les cours mondiaux pourraient baisser de 10,4 %, entraînant un prix de 72,8 dollars US (environ 50.000 francs CFA) le baril’’, indique le rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
‘’Le taux de croissance du PIB réel est projeté à 8,8 % en 2025, contre […] 6,7 % en 2024. Cette croissance serait largement tirée par le secondaire (21,5 %) et, dans une moindre mesure, par les secteurs primaire (5,2%) et tertiaire (4,5%)’’, ajoute le même document.
CS/ASG/ESF
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VIDEO / Assemblée nationale : le Premier ministre Ousmane Sonko dévoile un projet de rupture dans sa DPG
Le Premier ministre Ousmane SONKO a fait face vendredi, aux députés dans le cadre de sa déclaration de politique générale. Il a promis entre autres le lancement d’un vaste programme de réformes économiques pour redresser le pays et l’abrogation de la loi d’amnistie. -
VIDEO / Un pays se transforme d’abord au mental ( Premier ministre)
« Un pays se transforme d’abord au mental » a déclaré vendredi au cours de sa déclaration de politique générale (DPG) le premier ministre Ousmane SONKO. Pour le chef du gouvernement, il faut un bon référentiel et un bon leadership pour développer un pays. Il a également annoncé la production d’un livre blanc sur la DPG. -
VIDEO / 7 sur 5
L’actualité de cette semaine est marquée par la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane SONKO après huit mois à la tête du gouvernement du Sénégal. 7/5 ouvre une large fenêtre sur cette actualité avant de revenir sur l’agenda de la semaine du président de la République Bassirou Diomaye Faye et sur d’autres faits marquants de la semaine.