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  • VIDEO / Le président du groupe parlementaire Pastef-les Patriotes Ayib Daffé salue la profondeur de la DPG

    VIDEO / Le président du groupe parlementaire Pastef-les Patriotes Ayib Daffé salue la profondeur de la DPG

    Le président du groupe parlementaire Pastef les Patriotes (majorité présidentielle), Mouhamed Ayib Daffé, a salué, vendredi, la  »profondeur » de la déclaration de politique générale (DPG ) du Premier ministre Ousmane SONKO. Il s’est également félicité des sept ruptures annoncées par le chef du gouvernement devant l’institution parlementaire.
  • VIDEO / DPG du Premier ministre : une déclamation du projet Sénégal 2050, selon Aissata Tall Sall

    VIDEO / DPG du Premier ministre : une déclamation du projet Sénégal 2050, selon Aissata Tall Sall

    La présidente du groupe parlementaire « Takku Wallu Sénégal » (opposition), Aissata Tall Sall, a assimilé, vendredi, la déclaration de politique générale (DGP) du Premier ministre à une  »déclamation du projet Sénégal 2050 ». Pour elle, cette DGP présente deux dangers : sa simplification et l’ampleur des promesses.
  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis au rythme du fanal, un pan de son patrimoine culturel

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis au rythme du fanal, un pan de son patrimoine culturel

    Par Ahmad Mouslim Diba

    Saint-Louis, 28 déc (APS) – La ville de Saint-Louis vibre depuis lundi dernier au rythme du fanal, une tradition bien locale perpétuée au fil des années grâce au dévouement de l’artiste comédienne Marie Madeleine Diallo.

    A travers son agence d’organisation culturelle, de promotion de spectacles et d’arts  »Jaloré Production », créée en 2000, elle tente tant bien que mal, avec son équipe, de pérenniser la tradition en offrant chaque année un spectacle aux populations de la vieille ville.

    Le fanal est une œuvre d’art grandeur nature illuminée et dotée de roulettes pour se déplacer. Elle est conçue par des habitants d’un quartier qui la font défiler.

    La procession s’accompagne de chants fredonnés par une troupe de femmes. Ces dernières chantent les louanges d’un parrain ou d’une marraine choisie parmi les personnalités de la ville.

    Après avoir pris le départ dans un des quartiers de la vieille ville, la procession débouche sur la place Baya Ndar (ex-Faidherbe), son point de chute, où des activités culturelles sont organisées pour égayer la partie.

    A l’origine, informe Ameth Ndiaye, acteur culturel et coordonnateur du fanal, ce spectacle renvoyait aux signares accompagnées de leurs domestiques portant des lampions pour leur éclairer la voie sur le chemin de l’église, le dernier jour de l’an.

    Les signares, du mot portugais señora, est la désignation de jeunes femmes noires ou métisses de la Petite-Côte du Sénégal, des comptoirs de Rufisque (Rufisco) au XVIIe siècle, puis de Gorée (ouest) et finalement de Saint-Louis, jusqu’au milieu du XIXe siècle. Le bien paraître en société, commandé par une haute idée de l’élégance, rythmait la vie de ces signares vivant en concubinage avec des Européens influents et qui réussirent à acquérir au fil du temps un rôle économique et un rang social élevé

    Le spectacle que cela donnait a poussé les populations à parler de fanal qui renvoie au beau, souligne le coordonnateur de l’évènement. Ce dernier accompagne Marie Madeleine depuis 1999, année où elle décida de ressusciter cette tradition.

    En effet, cela faisait des années que le fanal n’était plus organisé à Saint-Louis et en bonne doomou ndar (fils de Saint-Louis), l’artiste et actrice culturelle a décidé de s’engager pour son maintien dans l’agenda culturel communal, voire national.

    Ainsi, dit son collaborateur, elle a mis en place cette structure pour organiser le fanal avec le soutien de certaines bonnes volontés.

    Selon Ameth Ndiaye, avant, ‘’on sollicitait l’appui d’une bonne volonté choisie comme parrain ou marraine et dont les louanges étaient chantées par les troupes de quartier’’.

    Marie Madeleine a ‘’pris sur elle de choisir des personnalités politiques, sportives, culturelle, etc. en les affectant à des quartiers qui avaient en retour la charge de confectionner un fanal et des chansons à sa gloire’’, explique-t-il.

    L’œuvre d’art grandeur nature n’était découverte que le jour du fanal et chaque quartier cachait son jeu et ne voulait pas que les autres lui dament le pion.

    En effet, il y avait une saine rivalité entre les quartiers de Sor, de l’Ile et de la Langue de Barbarie, qui voulaient chacun être l’auteur du spectacle le plus merveilleux.

    Aujourd’hui, dans beaucoup de quartiers de Saint-Louis, grâce à l’implication de la promotrice, des troupes de chant existent ainsi que des ouvriers capables de fabriquer le fanal.

    Ameth Ndiaye en déduit que ‘’pour longtemps encore, cette tradition va demeurer à Saint-Louis’’.

    Marie Madeleine Diallo, la gardienne du temple

    Marie Madeleine Diallo est célèbre à travers le pays pour avoir incarné la saint-louisienne type dans certaines pièces de la troupe Bara Yego aux côtés de feu Golbert et El hadj Mansour.

    Cependant, dans la vieille ville, elle est surtout connue pour avoir pris des initiatives, comme le fanal ou les festivités du 15 août à l’hydrobase, en vue de promouvoir le patrimoine culturel de l’ancienne capitale du Sénégal. 

     »Parler de Marie Madeleine m’est difficile », déclare son protégé Ameth Ndiaye, sollicité pour des témoignages sur sa  »maman ».

    Selon lui,  »Marie Madeleine est une icône de la culture de Saint-Louis. Toute sa vie, elle l’a consacrée à promouvoir cette culture’’.

    A sa retraite, elle pouvait aller se reposer auprès de ses enfants en France, où réside toute sa famille. Mais, elle a décidé de rester à Saint-Louis pour ressusciter le fanal qui était en voie d’extinction.

    Elle s’est sacrifiée pour cette ville en se consacrant chaque année à l’organisation du fanal, qui est un évènement déficitaire en gérant tout malgré son âge, selon le coordonnateur du fanal et non moins membre de Jaloré production.

    Seulement, il déplore qu’elle ne soit pas soutenue à la mesure de son engagement et se débrouille pour respecter ce rendez-vous avec les populations de Saint-Louis.

    Même si ce n’est pas aussi énorme, la tutelle accompagne l’évènement, reconnaît-il cependant. Il y a aussi la mairie dont les subventions arrivent tard (celle de l’année dernière est toujours attendue) et de rares hôteliers aussi s’impliquent dans cette activité de promotion de la destination Sénégal.

    Il se souvient également que l’ancienne animatrice à la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique) a été aussi à l’origine des festivités du 15 août, qui ont connu un grand moment.

    Cependant, comme pour le fanal, l’initiatrice a rencontré des difficultés pour le 15 août qui a tendance à ‘’mourir’’. Des mouvements religieux musulmans ont combattu l’évènement, arguant qu’il favorisait la débauche des jeunes. Il rappelle qu’en 1995, un des sponsors avait distribué des préservatifs pour sensibiliser sur les maladies sexuellement transmissibles (MST).

    Cela avait provoqué beaucoup de tension à Saint-Louis et poussé les autorités administratives à intervenir. Mais, Marie Madeleine avait tenu à organiser son événement pour respecter le contrat avec ses sponsors.

    Cette année-là, des policiers du Groupement mobile d’intervention (GMI) avait jalonné le chemin menant vers l’hydrobase. Ce déploiement devait permettre d’éviter que les populations de Guet Ndar ainsi que les membres de cette association musulmane ne s’en prennent aux personnes venues passer du bon temps à la plage le 15 août.

    Finalement, l’organisatrice avait fini par lâcher du lest, en dépit du fait qu’elle n’avait d’autre ambition que d’animer la ville qui, sans ces événements, risque de tomber dans la morosité, déplore Ameth Ndiaye.

    Avec son association Pêcheur d’Espoir, elle a contribué en son temps à la formation de beaucoup d’acteurs culturels dont M. Ndiaye.

    Un programme d’une semaine pour enterrer l’année

    Pour la 24 é édition du fanal organisée sans interruption depuis 1999, sauf durant les deux ans de la Covid 19, le thème choisi est  »Culture, vecteur de développement’ ».

    Une exposition est prévue à partir de ce mardi, début des festivités, au hall du syndicat d’initiative avec un artiste belge.

    Le programme prévoit une mini foire à la place Baya Ndar. Les produits de l’artisanat local seront au menu, indique le coordonnateur du fanal.

    Les femmes transformatrices de la commune animeront le lendemain les stands en exposant des produits locaux pour les faire découvrir aux jeunes, explique Ameth Ndiaye.

    Il y aura un podium musical chaque soir avec des groupes de jeunes qui vont assurer l’animation pendant une semaine.

    Un défilé de mode est prévu le 29 défilé avec la styliste Oumou Sy et Baye Bathly, un jeune styliste saint-louisien.

    La styliste Oumou Guissé, partenaire du fanal, entrera en jeu avec l’organisation du Takussanou Ndar mettant en valeur la tradition saint-louisienne.

    Le jour j, le 30 décembre, ce sera au tour du fanal à partir de 20 heures. Les participants viendront de Sor, de l’Ile et de la Langue de Barbarie juste pour faire ressortir la tradition.

    Pour chaque fanal, un thème sera au menu. Sor mettra en avant la souveraineté alimentaire en montrant les produits locaux pour inciter les populations à les consommer afin de booster l’économie nationale.

    Pour l’Ile, des tableaux sur le thème culture et développement seront mis en avant.

    La Langue de Barbarie va rendre hommage au boxeur Batling Siki, dont le centenaire de l’assassinat sera célébré l’année prochaine.

    Le fanal fredonnera des chants dédiés à son parcours, selon le coordonnateur de l’évènement.

    L’évènement sera aussi marqué par un défilé de mode mettant en exergue Saint-Louis à l’époque coloniale avec les signares.

    Un spectacle sons et lumières ainsi qu’une prestation de faux Lions égailleront le public avant la sortie du fanal.

    AMD/FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Thilogne : lever de rideau de la 13ème édition du Festival international culture et développement

    SENEGAL-CULTURE / Thilogne : lever de rideau de la 13ème édition du Festival international culture et développement

    Thilogne, 28 déc (APS) – Diverses prestations culturelles ont donné le coup d’envoi de la 13ème édition du Festival international culture et développement (FESCULD) de Thilogne, a constaté l’APS.

    « Interdépendances entre sécurité alimentaire, culture et développement local : vers des stratégies durables et inclusives » est le thème de cette manifestation culturelle, plus connue sous le nom de ‘’72 heures de Thilogne’’.

    Les différentes communautés vivant dans la commune de Thilogne ont offert des prestations culturelles, en présence du maire, Mamadou Elimane Kane, de l’adjoint au gouverneur de Matam, chargé du développement, Tafsir Baba Anne.

    Etaient également présents à la cérémonie, le président de Thilogne association développement (TAD) et de plusieurs autorités locales de la région de Matam.

    Habillées de tenues traditionnelles, une quinzaine de femmes se sont beaucoup illustrées en chantant et en tapant des mains lors d’une procession dite ‘’thiaydé’’. Elles ont entonné des chansons à la gloire des figures historiques.

    « Le thème nous rappelle l’importance capitale de maîtriser notre sécurité alimentaire, de nos communautés et de préserver notre patrimoine culturel, de même que notre environnement dans un contexte mondial où les défis liés à l’agriculture, aux changements climatiques et aux inégalités alimentaires sont de plus en plus pressants’’, a déclaré l’adjoint au gouverneur de Matam, en charge du développement.

    Selon lui, il est essentiel de réfléchir sur des solutions locales durables et inclusives, permettant à chaque individu de se  »nourrir dignement et de façon autonome ».

    Il est prévu pour cette biennale, des concerts d’artistes locaux, une foire, des expositions, un marathon, des conférences et une parade de moutons.

    AT/ASG/FKS

  • SENEGAL-ELEVAGE-CAMPAGNE / Vaccination du cheptel : 655.000 petits ruminants ciblés à Tambacounda

    SENEGAL-ELEVAGE-CAMPAGNE / Vaccination du cheptel : 655.000 petits ruminants ciblés à Tambacounda

    Tambacounda, 27 déc (APS) – Le service régional de l’élevage et des productions animales de Tambacounda (est) compte vacciner 655.000 petits ruminants dans le cadre de la campagne de vaccination du cheptel 2024-2025, a appris l’APS, vendredi, de son chef, Abdou Sané.

    ‘’L’objectif, c’est de vacciner 655.000 petits ruminants », a indiqué M. Sané, lors d’un comité régional de développement (CRD) consacré au bilan de la campagne de vaccination 2023-2024 et aux préparatifs de la campagne 2024-2025.

    Il a précisé que la présente campagne déjà lancée, a permis de vacciner 181.000 têtes de petits ruminants.

    Pour les bovins, sur un objectif de 410.000 têtes à vacciner, 95.000 têtes sont vaccinées, a-t-il indiqué.

    S’agissant de la lutte contre la peste équine, il a informé que 8000 sujets sont déjà vaccinés contre cette maladie sur une cible 35.000 têtes.

    ‘’Quant à la volaille, a-t-il signalé, les vaccins ne sont pas encore disponibles mais les acteurs se débrouillent avec les fournisseurs privés pour pouvoir procéder à la vaccination.’’

    Le chef de service régional de l’élevage a relevé en outre des difficultés au cours de cette campagne de vaccination du cheptel.

     »Nous sommes confrontés à une insuffisance de ressources humaines surtout dans le département de Goudiry où nous avons un problème de maillage. Dans ce département, nous n’avons que quatre agents répartis entre les 15 communes », a-t-il relevé.

     »Nous avons également un problème logistique pour assurer le transport de notre personnel dans le département de Tambacounda où nos véhicules sont vieillissants. Nous sommes aussi confrontés à une insuffisance de parcs à vaccination », a ajouté M. Sané.

    Revenant sur le bilan de la campagne 2023-2024 de vaccination du cheptel, Abdou Sané a rappelé que plus de 495.000 têtes avaient été vaccinées, sur un objectif fixé de 463.000 têtes.

     »Cela veut dire qu’on a pu vacciner au-delà de l’objectif assigné. Ce qui nous a permis d’avoir un taux de réalisation 107%’’ a-t-il salué.

     ABD/AB/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Hôpital régional de Kaolack : les travailleurs invités à avoir de l’empathie pour les patients

    SENEGAL-SANTE / Hôpital régional de Kaolack : les travailleurs invités à avoir de l’empathie pour les patients

    Kaolack, 27 déc (APS) – Le directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack (centre), Dr Ousmane Guèye, a exhorté les agents à être assidus et avoir de l’empathie pour les patients qui fréquentent cette structure sanitaire.

    ‘’Je demande aux travailleurs de comprendre ce qu’on nous a confié, la vie de nos concitoyens, d’être assidus, d’avoir de l’empathie pour sentir ce que le malade ressent. On doit se dire que nous sommes tous de futurs malades et de voir comment nous aurions voulu être traités’’, a-t-il notamment lancé.

    S’exprimant jeudi à l’occasion d’un arbre de Noël organisé par la direction de cet hôpital, en présence de l’ensemble des travailleurs et de leurs familles, Dr Guèye leur a demandé de continuer à préserver leur outil de travail.

    Il a signalé que depuis son arrivée à la tête du CHREIN, ses services sont en train d’évaluer les pratiques et toutes les difficultés inhérentes à son fonctionnement.

    ‘’Les hôpitaux ont d’énormes difficultés avec certains de nos personnels qui ont un statut précaire. Ce qui constitue un problème majeur pour nous’’, a indiqué Dr Ousmane Guèye, soulignant qu’après avoir rencontré tous les travailleurs, des commissions ont été mises en place en vue d’apporter des solutions à ces difficultés-là.

    Il promet de présenter, d’ici un à deux ans, ‘’un bilan beaucoup plus reluisant’’ dans la gestion de cet hôpital.

    ‘’Il y a de belles perspectives, parce que déjà, nous allons soumettre au Conseil d’administration des propositions de projets pour améliorer les contrats des travailleurs. Parce que certains d’entre eux n’avaient pas de contrats en bonne et due forme mais une cohorte de 23 agents va passer en CDI (Contrats à durée indéterminée)’’, a-t-il encore promis.

    Pour 2025, des stagiaires rémunérés vont bénéficier de contrats à durée déterminée (CDD), a assuré le directeur du CHREIN.

    Il s’engage à faire revenir l’équité, ‘’en donnant aux responsables qui, de par leurs actions et responsabilités, ne bénéficiaient pas d’un accompagnement.  »Nous travaillerons, cette année, à leur donner des avantages liés à leurs fonctions et ce que nous attendons d’eux’’, a-t-il rassuré.

    ADE/ASB/ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour l’introduction de l’enseignement technique et professionnel après le BFEM

    SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour l’introduction de l’enseignement technique et professionnel après le BFEM

    Dakar, 27 déc (APS) – La députée Marie Angélique Selbé Diouf a plaidé vendredi, pour l’introduction de l’enseignement technique et professionnel après l’obtention du Brevet de fin d’études élémentaires (BFEM).

    “Les enseignements sont trop longs avant d’entamer une formation professionnelle et technique. Il faut que cela soit corrigé”, a-t-elle plaidé, lors de sa prise de parole, après la Déclaration de politique générale (DPG du Premier ministre Ousmane Sonko.

    La députée estime qu’il est essentiel d’aider les apprenants à embrasser une formation technique et professionnelle pour des compétences et des qualifications certifiantes juste après l’obtention du BFEM.

    NSS/ADL/ASB/

  • SÉNÉGAL-PECHE-MATERIEL / L’Union nationale des mareyeurs récupère plus de 18. 000 bacs à poissons abandonnés

    SÉNÉGAL-PECHE-MATERIEL / L’Union nationale des mareyeurs récupère plus de 18. 000 bacs à poissons abandonnés

    Thiès, 27 déc (APS) – L’Union nationale des mareyeurs du Sénégal (UNAMS) a pu récupérer plus de 18.000 caisses à poisson abandonnées dans des marchés et autres lieux de commerce, à travers le pays, a révélé le Directeur de la pêche maritime (DPM) Ismaïla Ndiaye.

    ‘’L’Union nationale des mareyeurs du Sénégal a fait un travail remarquable, concernant le ramassage des caisses abandonnées », a dit jeudi Ismaïla Ndiaye, lors d’une rencontre avec les acteurs du secteur à Thiès.

    Selon le DPM, c’est la première fois qu’une opération de récupération de bacs à poissons vides est réalisée au Sénégal.

    ‘’Des milliers de caisses ont été perdues, mais grâce à leur abnégation, leur organisation et leur volonté de bien faire, ils sont parvenus à récupérer toutes les caisses du Sénégal, d’un nombre supérieur à 18. 000 unités, d’ une valeur supérieure à 255 millions de francs (CFA)’’.

    Le Directeur de la pêche maritime a saisi l’occasion pour manifester aux mareyeurs le soutien du ministère des Pêches à leur « travail très noble », consistant à « vendre du poisson et investir des millions de francs (CFA) partout au Sénégal, (pour ) satisfaire les besoins en poisson » des populations.

    ‘’L’État est prêt à vous accompagner par la construction de marchés aux poissons, la livraison de camions frigorifiques, d’usines de glace, et cela demande une parfaite organisation’’, a rassuré Ismaïla Ndiaye.

    Selon lui, la dynamique organisationnelle des mareyeurs de Thiès l’amène à considérer que les acteurs de tous les secteurs sont « unis pour travailler ensemble pour aller vers un avenir meilleur ».

    L’État, conscient de cette dynamique d’union, est prêt, selon lui, à aider davantage ces acteurs à aller de l’avant, a conclu le DPM.

    BT/ADI/AB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Système éducatif : un programme « trop lourd » et un « cursus long » (députée)

    SENEGAL-EDUCATION / Système éducatif : un programme « trop lourd » et un « cursus long » (députée)

    Dakar, 27 déc (APS) – Le programme d’enseignement en vigueur dans les écoles sénégalaises  est « trop lourd » pour les élèves avec un cursus long de 13 longues années, a déploré la députée Angélique Mame Selbé Diouf, vendredi, à l’occasion de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko, à l’Assemblée nationale.

    « Vous avez bien dit que l’éducation est au cœur du développement, annonçant des mesures pour la transformation systémique de l’éducation. Mais, vous n’avez pas évoqué la réforme nécessaire des programmes d’enseignement », a-t-elle regretté, en s’adressant au Premier ministre.

    La députée, élue sur la liste départementale de Pastef (mouvance présidentielle) à Keur Massar, juge que le cursus au cycle primaire est trop long et que le programme devrait être « allégé ».

    « Le  référentiel Sénégal 2050 doit refléter un peuple avec des compétences et des qualifications qui correspondent et contribuent au changement systémique », a dit Marie Angélique Mame Selbé Diouf.

    ADL/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-DPG / Un député prescrit ‘’des mesures phares’’ pour améliorer les performances scolaires

    SENEGAL-EDUCATION-DPG / Un député prescrit ‘’des mesures phares’’ pour améliorer les performances scolaires

    Dakar, 27 déc (APS) – Le député de Pastef Yoba Baldé, enseignant de formation, a proposé, vendredi, lors de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, des ‘’mesures phares’’ pour booster les performances scolaires.

     Prenant la parole juste après la pause, le député a recommandé de ‘’renforcer les infrastructures scolaires, de recruter et de former les enseignants, de lutter contre les abandons et l’inégalité dans le milieu scolaire, et d’améliorer la qualité de l’enseignement’’.

    Yoba Baldé, élu député du département à Kolda (sud) à l’issue des dernières législatives, estime qu’‘’il faut revoir la situation des enseignants qui ont des problèmes pour leur intégration dans la fonction publique’’. Leur avancement, les impôts sur les salaires et les rappels, posent également problème, a-t-il dit.

    ‘’L’éducation étant un facteur central du développement, il faut faire en sorte que la jeunesse soit au cœur de vos préoccupations’’,  a-t-il lancé au chef du gouvernement, venu présenter sa DPG devant les députés de la 15ème législature.

    Selon lui, cette jeunesse  »doit être formée et accompagnée pour étudier, travailler et réussir au pays pour mettre fin à l’émigration clandestine’’.

    En réponse, Ousmane Sonko  a annoncé  »un recrutement massif’ d’enseignants, l’obligation scolaire de 10 ans mais également, l’intégration des +daara+ (écoles coraniques)  dans le système éducatif ».

    ADL/SBS/SKS/ASB/ASG