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  • SENEGAL-EDUCATION-DIVERS / Diarry Sow explique les raisons de sa disparition volontaire en 2021

    SENEGAL-EDUCATION-DIVERS / Diarry Sow explique les raisons de sa disparition volontaire en 2021

    Wendou Bosséabé, 26 déc (APS) – Diarry Sow, élue deux fois « meilleure élève du Sénégal » en 2018 et 2019, est revenue sur sa disparition volontaire en 2021, alors qu’elle était inscrite en classes préparatoires aux grandes écoles en France, évoquant le racisme, la solitude, le manque d’accompagnement et de préparation à sa nouvelle vie.

    « Il y a eu une période assez compliquée pour moi. Un moment où j’étais trop dans l’interrogation, parce que, parfois, on nous jette un peu dans une société qui n’est pas la nôtre sans accompagnement, à laquelle on n’est pas préparés », a-t-elle raconté dans un entretien avec des journalistes.

    Séjournant actuellement à Wendou Bosséabé, dans la région de Matam (nord), Diarry Sow a expliqué qu’en quittant le Sénégal pour poursuivre ses études en France, elle n’avait pas bénéficié d’une bonne préparation, qui  »devait être mentale et psychologique ».

    En arrivant en France, « un pays différent » pour y continuer ses études, elle dit s’être rendue compte d’un « décalage culturel » avec le Sénégal, sans compter que « financièrement, les choses ont commencé à se compliquer ».

    « Il y a eu aussi des problèmes de racisme qui font que, même si tu réussis, on ne te prend pas au sérieux », a expliqué l’ancienne pensionnaire du lycée d’excellence scientifique de Diourbel entre 2016 et 2019, ajoutant que cette situation était à l’origine d’un « choc » qui l’a poussée à se recentrer sur elle-même.

    Elle a aussi invoqué la dureté et la cherté de la vie, qui lui ont fait prendre « une pause » pour réfléchir sur son avenir et ses projets.

    Diarry Sow dit avoir depuis repris le cours normal de sa vie, en poursuivant ses études d’ingénierie à l’Ecole centrale de Paris, où elle ambitionne de sortir avec un diplôme en Data Scientist et en Intelligence artificielle.

    Elle affirme que sa vie a changé, grâce à l’homme d’affaires sénégalais Harouna Dia, sur qui elle ambitionne de consacrer un livre, pour que les Sénégalais le connaissent davantage.

    « J’ai envie que les gens découvrent le côté visionnaire de cet homme. Il y a beaucoup de choses à prendre de lui, son parcours, sa générosité, sa foi en l’Afrique », a-t-elle fait savoir.

    AT/BK/ASB

  • SÉNÉGAL -EAU-GESTION / Gestion des ressources en eau:  un réseau des maires des Niayes lancé à Thiès

    SÉNÉGAL -EAU-GESTION / Gestion des ressources en eau: un réseau des maires des Niayes lancé à Thiès

    Thiès, 26 déc (APS) – L’ONG GRET, en collaboration avec la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE), a lancé à Thiès, le processus de mise en place d’un réseau des maires de la zone des Niayes pour l’opérationnalisation de la gestion intégrée des ressources en eau (la GIRE), a constaté l’APS.

    ‘’C’est un atelier pour mettre en place le réseau des maires des Niayes pour l’opérationnalisation de la gestion intégrée des ressources en eau », a indiqué le chef de projet à l’ONG GRET, Ahmet Diallo.

    Il a signalé que son organisation a démarré un projet de recherche action pour opérationnaliser la GIRE, avec l’accompagnement de la DGPRE.

    ‘’Pour mettre en œuvre la politique GIRE de l’État, à l’échelle communale, il faut impliquer les acteurs locaux, dans la gestion intégrée des ressources en eau’’, a affirmé M. Diallo.

    Ce qui, selon lui, explique le lancement d’un processus de mise en place de plateformes locales d’eau, consistant en « des comités au sein desquels se discutent toutes les questions liées à l’eau’’.

    De cinq communes concernées par la GIRE – à savoir Diender Kayar, Mont-Rolland, Darou Khoudoss et Mboro-, on est passé aujourd’hui à 19 communes, a renseigné Ahmet Diallo.

    Ces 19 communes concernées par la GIRE, dont quelques-unes de la région de Louga, doivent s’aligner sur la politique de l’État, à travers le nouveau code de l’eau, qui prévoit la mise en place de comités communaux de l’eau dans chaque commune », a-t-il dit, lundi, lors de la cérémonie de lancement.

    La DGPRE accompagne l’installation de ces comités communaux, qui doivent se présenter aux communes comme étant des outils à leur disposition, destinés à les aider à rendre opérationnelle la GIRE à l’échelle locale, a ajouté M. Diallo.

    La DGPRE est chargée de promouvoir et de coordonner la GIRE à l’échelle nationale, informe, pour sa part, son chef, Bakary Faty.

    BT/ADI/ASB/ASG

  • VIDEO / FONGIP et BNDE : 10 milliards pour accompagner la campagne agricole

    VIDEO / FONGIP et BNDE : 10 milliards pour accompagner la campagne agricole

    Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et la Banque nationale de développement économique (BNDE) ont signé, jeudi, un protocole d’accord pour le financement de la campagne agricole. D’un montant de 10 milliards de francs CFA, ce financement a pour objectif d’accompagner les acteurs agricoles pour une bonne réussite de la campagne.
  • VIDEO / DPG : le porte-parole du gouvernement appelle les Sénégalais à suivre attentivement le Premier Ministre

    VIDEO / DPG : le porte-parole du gouvernement appelle les Sénégalais à suivre attentivement le Premier Ministre

    Le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndiéck Sarré, a invité, jeudi, les Sénégalais à prêter une oreille attentive à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko, prévue vendredi, à partir de 10 heures. M. Sarré, qui est par ailleurs ministre de la Formation professionnelle, estime que l’intervention du chef du gouvernement devant les parlementaires, sera une opportunité pour lui de revenir  »clairement » sur les axes prioritaires du nouveau référentiel Sénégal 2050.

  • VIDEO / DPG du premier ministre : le porte-parole du gouvernement annonce des innovations significatives

    VIDEO / DPG du premier ministre : le porte-parole du gouvernement annonce des innovations significatives

    Le premier ministre Ousmane Sonko fera une Déclaration de politique générale (DPG) différente de celles que les Sénégalais sont généralement habitués, a annoncé, jeudi, le Porte-parole du gouvernement Amadou Moustapha Ndiéck Sarré. Il a avancé que le fond, la forme et les axes prioritaires  »feront nettement la différence ».

  • SENEGAL-FOOTBALL-DIVERS-REACTION / Le Syndicat des entraineurs condamne la violence subie par certains de ses membres

    SENEGAL-FOOTBALL-DIVERS-REACTION / Le Syndicat des entraineurs condamne la violence subie par certains de ses membres

    Dakar, 26 déc (APS) – Le Syndicat des entraineurs de football du Sénégal (SEFS), dénonçant « les violences verbales et physiques » que subissent certains de ses membres dans les stades, appelle à prendre « des mesures idoines » pour assurer la sécurité des acteurs concernés.

    Dans un communiqué signé de son président, Badara Sarr, le Syndicat des entraîneurs de football du Sénégal dit condamner « les violences verbales et physiques » dont sont victimes certains de ses membres de la part de spectateurs en marge des compétitions.

    Il demande aux président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LFSP) et de la Ligue de football amateur (LFA) de « prendre des mesures idoines pour assurer la sécurité des entraineurs et des pratiquants avant et après les matchs pour éviter que l’irréparable ne se produise ».

    Lundi soir, à la fin de la rencontre ayant opposé l’US Gorée au Jaraaf, dans le cadre de la 9e journée de la Ligue 1 de football, des supporters du Jaraaf, déçus par les choix tactiques de l’entraîneur de leur club, Malick Daff, ont jeté des pierres au technicien et proféré des insultes à son encontre. Ils ont ensuite envahi le stade, obligeant les forces de l’ordre à faire usage de grenades lacrymogènes.

    Cet incident est survenu dans un contexte marqué depuis quelques semaines par les menaces répétées dont certains techniciens font l’objet de la part de supporteurs frustrés par les résultats de leur équipe.

    L’entraîneur de l’US sportive de Gorée (Ligue 1), Aly Male, a été le premier à réagir à cette situation, estimant que la violence dont font ainsi preuve les supporters est en train d’impacter négativement le déroulement des compétitions nationales.

    Le président du Syndicat des entraineurs de football du Sénégal, Badara Sarr, en ce qui le concerne, dit condamner « avec énergie cette violence gratuite » envers les entraineurs, tout en leur réitérant son « soutien indéfectible ».

    BHC/BK/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIAL / Règlement des conflits : des comités des gestion des plaintes installés à Mbane

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SOCIAL / Règlement des conflits : des comités des gestion des plaintes installés à Mbane

    Mbane, 26 déc (APS) – La commune de Mbane, dans le département de Dagana (nord), vient de se doter de comités de gestion des plaintes dont l’objectif est de contribuer à une bonne gouvernance territoriale, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS).

    Ces comités de gestion des plaintes ont été officiellement installés mercredi, en présence d’élus locaux et d’autorités religieuses.

     »C’est un mécanisme qui consiste à renforcer la transparence, l’équité entre les bénéficiaires et les porteurs de projet », a expliqué Babacar Dia, expert en développement social de ce projet, au terme de la cérémonie d’installation des comités de gestion des plaintes.

    Selon Babacar Dia, l’objectif de ces comités est d’assurer « une bonne gouvernance territoriale » du PRDC-VFS dans la commune de Mbane.

    C’est aussi, selon lui, une façon de permettre aux personnes qui avaient traditionnellement l’habitude de régler des conflits au niveau des villages et des quartiers, de pouvoir apporter des solutions aux préoccupations éventuelles de la communauté et de régler définitivement les conflits à leur niveau.

     »En collaboration avec la mairie, nous avons décidé de prendre en compte, dans le cadre de la mise en œuvre du projet, du rôle crucial que les anciens jouaient dans le règlement de ces crises pour procéder à la formalisation des comités », a-t-il indiqué.

    Dans le cas où un problème n’arriverait pas à trouver une solution dans les villages ou quartiers, la mairie se chargera de convoquer le comité de gestion des conflits, afin de pouvoir saisir la question avec les différents responsables.

    Il pourra également remonter le dossier au niveau de la sous-préfecture, qui se chargera de le traiter avec les différents services concernés.

    OG/AT/BK/SMD

  • SÉNÉGAL-COMMERCE-SECURITE / Risques d’incendie : le préfet de Tivaouane veut amener les lieux publics à se mettre aux normes

    SÉNÉGAL-COMMERCE-SECURITE / Risques d’incendie : le préfet de Tivaouane veut amener les lieux publics à se mettre aux normes

    Tivaouane, 26 déc (APS) – Le préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye, a promis de prendre toutes les dispositions pour que les lieux publics comme les marchés, halls ou centres commerciaux se conforment aux normes requises en matière d’installations électriques en vue de prévenir incendies ou catastrophes.

    En cette fin d’année, alors que le marché de Tivaouane bouillonne de monde avec les préparatifs du réveillon, beaucoup de points de vente présentent des risques de court-circuit ou d’incendie, selon les services compétents concernés.

    Le préfet du département, en présidant une session du conseil municipal, a pris l’engagement ferme de remédier à cette situation, avec l’appui du comité départemental de développement (CDD).

    Mamadou Guèye a profité de ce cadre, pour informer le maire et les autres conseillers municipaux de la détermination de l’Etat à mettre fin aux installations souterraines, mises en place en toute illégalité, afin de sécuriser les investissements des commerçants.

    Une opération de sensibilisation des acteurs évoluant dans les marchés, halls ou centres commerciaux va être déroulée dans ce sens, pour amener ces acteurs à prendre des précautions destinées à prévenir les incendies.

    Il s’agit également de doter les marchés d’un système de sécurité incendie, mais aussi de se doter de moyens de secours adaptés en cas d’intervention.

    Tout ce dispositif appelle, selon lui, un contrôle du respect des normes de construction, d’occupation de l’espace, d’installation électrique, d’éclairage, d’hygiène, de salubrité, ainsi que de stockage et de manipulation des produits dangereux, comme le gaz butane et autres produits inflammables dans ces lieux d’échange.

    La volonté des autorités de mettre de l’ordre dans les marchés, après la série d’incendies constatés ces dernières années à travers le pays, suscite un grand espoir chez certains commerçants de Tivaouane interrogés par l’APS.

    « Nous croisons les doigts. Avant, il y avait beaucoup de branchements clandestins, mais aujourd’hui, il faut reconnaître que le système Woyofal attire de plus les acteurs du marché. Donc, il n’y a pratiquement plus de court-circuit venant des branchements clandestins », déclare Malick Ndiaye, commerçant au marché de Tivaouane.

    Mor Galass Diop, vendeur de friperie est du même avis. Il dit être en phase avec les pouvoirs publics concernant la nécessité d’une bonne organisation des différentes parties du marché.

    « Cet endroit est le lieu où nous gagnons notre vie. C’est à nous de l’organiser ou de soutenir ceux qui s’y attellent. J’entends encore, comme si c’était aujourd’hui, les complaintes des commerçants qui ont vu leurs centaines de millions de FCFA d’investissement partir en fumée à Thiès, à Ziguinchor etc. », dit-il.

    Il dit attendre de l’État une « tolérance zéro » vis-à-vis de l’encombrement des voies permettant une intervention rapide des sapeurs-pompiers, en cas d’incendie.

    Les commerçants souhaitent aussi bénéficier du soutien de l’État, pour souscrire à une police d’assurance incendie.

    Le maire de Tivaouane, Demba Diop Sy, s’est engagé à aller au-delà la volonté de l’Etat. « Rien que le statut de Tivaouane avec ses nombreuses manifestations, nous oblige à doter les endroits stratégiques de bouches d’incendie », dit-il.

    Sous l’impulsion du préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, la municipalité a démarré le recensement de tous les immeubles délabrés, pour prévenir les risques d’accidents, renseigne Demba Diop Sy.

    MKB/ADI/SKS/BK

  • SENEGAL-RELIGION-MESSAGE / Noël: à Mbour, les fidèles invités à  »être des artisans de paix et des témoins d’amour »

    SENEGAL-RELIGION-MESSAGE / Noël: à Mbour, les fidèles invités à  »être des artisans de paix et des témoins d’amour »

    Mbour, 25 déc (APS) – Le Père Juldas Manga qui présidait la messe de nativité, dans la nuit du mardi au mercredi, à la Paroisse Sainte-Marthe de Mbour (Ouest), a invité les fidèles à ‘’être des artisans de paix et des témoins d’amour’’, pour un monde de juste et de cohésion.

    ‘’Noël nous appelle à être des porteurs de cette lumière dans notre monde. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à être des artisans de paix et des témoins d’amour, à tendre la main à ceux qui sont dans le besoin, à écouter les cris des opprimés et à apporter un message d’espérance’’, a dit Le Père Juldas Manga dans son homélie.

    ‘’Nos vies, comme celles des Israélites, peuvent parfois être assombries par des luttes, des peurs et des doutes, les conflits armés qui déchirent des nations, des crises économiques qui plongent des familles dans la précarité, les corruptions et les injustices qui augmentent les inégalités sociales, la souffrance des migrants, des réfugiés et de ceux qui cherchent désespérément un avenir meilleur’’, a poursuivi l’homme d’église.

    Toutefois, a-t-il indiqué, ‘’la naissance de Jésus-Christ, nous rappelle que même dans les ténèbres les plus profondes, une lumière est donnée à tous’’.

    Plusieurs fidèles chrétiens ont pris part à cette messe de minuit, sous une fine pluie qui s’est abattue sur la Petite Côte, en cette soirée de Noël.

    Pour le Père Juldas Manga, quatre moyens importants peuvent guider la vie du croyant face à de tels obstacles. ‘’D’abord, prendre le temps de prier et de méditer, pour ouvrir notre cœur à la présence de Dieu dans notre vie quotidienne’’, indique-t-il.

    ‘’Ensuite, il faut pratiquer la bienveillance. C’est-à-dire, être attentif aux besoins des autres, en particulier, ceux qui sont dans le besoin. De plus, il faut servir les autres’’, a-t-il recommandé.

    Enfin, conclut-il, ‘’il faut créer un environnement d’amour et de paix. C’est-à-dire favoriser des relations harmonieuses dans nos familles, dans nos communautés et entre amis’’.

    « Car, a-t-il relevé encore, un foyer où règnent l’amour, la compréhension et le respect, est un lieu où Jésus peut se sentir le bienvenu’’.

    Le curé a, en outre, prié pour la paix, la cohésion sociale et le développement économique du Sénégal.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-CULTURE / Thilogne: 13ème édition des « 72 heures » à partir du 27 décembre

    SENEGAL-COLLECTIVITES-CULTURE / Thilogne: 13ème édition des « 72 heures » à partir du 27 décembre

    Thilogne (Matam), 25 déc (APS) – La 13ème édition des  »72 heures » de Thilogne se tiendra du vendredi 27 au dimanche 29 décembre sous le thème :  »Interdépendances entre sécurité alimentaire, culture et développement local : vers des stratégies durables et inclusives ».

    L’évènement sera marqué par des spectacles, des conférences, des expositions et une parade de moutons, selon un communiqué de presse des organisateurs.

    Les journées culturelles de Thilogne, communément appelées les  »72 heures » ont pour objectif de maintenir les liens avec les émigrés de cette localité de la région de Matam, en favorisant leur retour au bercail à l’occasion de cet événement, a indiqué Oumar Mamadou Bassoum, membre du Comité d’organisation.

     »L’idée d’organiser les journées culturelles de Thilogne, connues sous le nom de « 72h », est née en 1998 avec l’objectif de maintenir les liens entre les émigrés thilognois et leurs racines », a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.

    Cet évènement vise également à favoriser un retour périodique aux sources, tout en valorisant et vulgarisant le patrimoine matériel et immatériel local, a ajouté Bassoum.

    Un moyen, selon lui, de ‘’faire face aux risques d’aliénation culturelle liés à la modernisation et au déséquilibre des échanges culturels entre le nord et le sud’’.

    ‘’Après cinq éditions, en 2006, les journées ont évolué pour devenir festival international culture et développement. Une biennale de grande envergure qui rassemble des artistes et des milliers de festivaliers venant de divers horizons’’, a souligné Oumar Mamadou Bassoum.

    II a expliqué que cet événement, initié par Thilogne association développement (TAD), a fait naître des partenariats et des projets et a également favorisé des échanges. Depuis 26 ans, ces rencontres culturelles ont enregistré la participation d’autres communautés venues d’autres régions, de la sous-région et d’Europe, a t-il fait part.

    Grâce à ce festival, d’après Bassoum, TAD, une organisation qui fédère les associations regroupant des ressortissants de Thilogne basés à l’étranger, a pu réaliser de nombreux projets ayant impacté le développement économique et social de la communauté.

     »En 2022, le montant des investissements de Thilogne association développement (TAD) était estimé à près de deux milliards de francs CFA au profit des populations de Thilogne grâce aussi aux cotisations de ses membres et des partenaires’’, a-t-il fait savoir.

    Ces fonds ont été essentiellement orientés vers des secteurs comme la santé, l’éducation, l’accès à l’eau, la promotion féminine, l’emploi des jeunes, l’environnement et le transport fluvial.

    AT/SKS/OID