Auteur/autrice : Assane Deme

  • SENEGAL-UNIVERSITES / USSEIN : fin des journées portes ouvertes sur la vie et l’œuvre d’El Hadji Ibrahima Niass

    SENEGAL-UNIVERSITES / USSEIN : fin des journées portes ouvertes sur la vie et l’œuvre d’El Hadji Ibrahima Niass

    Kaolack, 23 fév (APS) – Les journées portes ouvertes, organisées par le Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUS-SS), pour faire découvrir aux étudiants et au public la vie et l’œuvre du parrain de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), fondateur de la ‘’Faydatou Tidjania’’, ont pris fin, aujourd’hui, a constaté l’APS.

    Ces activités de deux jours ont eu pour thème : ‘’Analyse des écrits de Cheikh Ibrahima Niass sur le civisme : enseignements et perspectives pour une société universitaire responsable’’.

    ‘’Il était important de sensibiliser les étudiants et le public sur l’importance du civisme dans le milieu universitaire’’, a précisé le service de communication du département des systèmes d’information du CROUS-SS.

    Le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass a pris part à l’évènement et a prié pour les étudiants, le président de la République, les autorités de l’enseignement supérieur pour le Sénégal.

    ‘’Nous travaillons pour que cette université soit le grenier de l’enseignement supérieur du Sénégal. Avec la bénédiction des chefs religieux et le soutien de l’ensemble de nos collaborateurs nous envisageons de créer des fermes intégrées en droite ligne de l’ambition du président de la République d’atteindre la souveraineté alimentaire, mais aussi animale et végétale’’, a indiqué le directeur du CROUS-SS, Dr Jean Birane Gning.

    Le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, assistant aux journées portes organisées par le CROUS-SS

    Ces fermes intégrées, qui seront installées à l’intérieur et en dehors de l’université, seront des cadres d’apprentissage et des champs d’école, qui permettront à l’administration de générer des ressources additionnelles, mais également aux populations des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick de s’adonner à des activités génératrices de revenus.

    ‘’L’université fonctionne à partir des ressources dont elle dispose, mais nous avons besoin de ressources additionnelles’’, a déclaré Dr Jean Birane Gning.
    Il a en en ce sens préconisé un changement de paradigme, qui permette d‘avoir des ressources supplémentaires, afin de soulager le budget du CROUS-SS, de l’USSEIN.

    ‘’Il y a véritablement un paradoxe à l’USSEIN, car la taille du personnel dépasse largement nos capacités financières’’, a fait savoir le directeur du CROUS-SS.
    C’est pourquoi, il a estimé que la rationalisation et l’optimisation ‘’du peu de ressources’’ s’imposent à lui et à ses collaborateurs.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-ELEVAGE-DECLARATION / Les éleveurs veulent contribuer ‘’fortement’’ à la disponibilité des produits d’origine animale

    SENEGAL-ELEVAGE-DECLARATION / Les éleveurs veulent contribuer ‘’fortement’’ à la disponibilité des produits d’origine animale

    Kaolack, 23 fév (APS) – Les acteurs de l’élevage ont émis des ‘’propositions fortes’’ visant à améliorer la disponibilité des produits d’origine animale, leur transformation et leur commercialisation, pour une plus grande contribution au développement socioéconomique du Sénégal, a déclaré, samedi, Matar Bâ, un des responsables d’une association d’éleveurs.

     ‘’Les acteurs de l’élevage ont émis des propositions fortes aux fins d’améliorer la disponibilité des produits animaux, leur transformation et leur commercialisation pour une plus grande contribution du sous-secteur de l’élevage au développement socioéconomique du Sénégal’’, a-t-il notamment dit.

    Matar Bâ s’exprimait ainsi dans une déclaration prononcée, samedi, à l’occasion de la cérémonie officielle de la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage, présidée, samedi, à Kaolack (centre), par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Cet évènement a été placée sous le thème : ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

    ‘’L’économie des principales recommandations fait ressortir les points saillants déclinés ainsi qu’il suit : l’adoption du décret portant l’application du code pastoral pour sa mise en œuvre effective, le parachèvement de l’érection du Ranch Djibo Leity Kâ de Dolly en établissement public à caractère industriel et commercial par l’adoption du projet de décret en instance de signature’’, a souligné Matar Bâ dans la déclaration dite de Kaolack.

    Le renforcement de l’appui institutionnel pour asseoir les bases d’une professionnalisation durable des acteurs de l’élevage, le renforcement des mécanismes et instruments de financements des activités du sous-secteur font également partie desdites recommandations.

    Selon Matar Bâ, les éleveurs ont plaidé pour la création de coopératives agricoles communautaires, pour moderniser le sous-secteur, particulièrement dans les corridors de transhumance.

     ‘’La mobilisation du financement nécessaire à la réalisation des coopératives agricoles communautaires à orientation élevage est évaluée à 300 milliards de francs CFA pour la période 2025-2029’’, a-t-il déclaré.

     Les doléances des éleveurs

    Les organisations d’éleveurs du Sénégal souhaitent le renforcement de la lutte contre les feux de brousse, l’application stricte des textes relatifs au vol de bétail, la prise en compte des cultures fourragères par les collectivités territoriales, avec l’affectation du foncier dédié, l’audit et le renforcement du fonds revolving de l’opération pour la sauvegarde du bétail, afin d’améliorer les conditions d’accès des éleveurs à l’alimentation du bétail.

    ‘’Les recommandations suggèrent l’installation d’usines de fabrique d’aliment de bétail dans les grands pôles d’élevage, la réalisation de fourrages pastoraux équipés de kits solaires et la mise en place de mécanismes de gestion efficace, la couverture des zones de transhumance par les réseaux de télécommunication mobile, en particulier au Ranch de Dolly’’, a énuméré le porte-parole des éleveurs du Sénégal.

    Le recours à l’assurance agricole en tant qu’intrant de sécurisation des investissements en élevage fait également partie de leurs doléances.

    Les éleveurs du Sénégal souhaitent en outre l’élaboration d’un plan national d’amélioration génétique, le renforcement du potentiel génétique du cheptel à travers l’insémination artificielle et l’amélioration des races locales, le renforcement du Centre national d’amélioration génétique de Dahra, au nord du Sénégal, en infrastructures et en équipements modernes.

    En ce qui concerne la valorisation des produits d’origine animale, Matar Bâ a déclaré que les acteurs des différentes filières recommandent le renforcement des infrastructures de collecte, de transformation, de conservation et de commercialisation des produits animaux, la lutte contre l’abattage clandestin, la mise en place d’un programme d’équipement et de modernisation des filières animales.

     Les éleveurs plaident en outre pour l’accès à l’eau, à l’électricité, aux emballages à des prix compétitifs, à un financement adapté aux différents maillons des chaines de valeur animales, une meilleure protection des filières par l’adoption de mesures fiscales incitatives, une meilleure intégration des produits locaux par les industries de transformation agroalimentaires, la formation des acteurs aux technologies de transformation des produits animaux et le renforcement des capacités des acteurs en gestion technique et financière des entreprises.

    Une des priorités du nouveau référentiel des politiques publiques est de bâtir des moteurs de croissances à partir des chaines de valeur dans les pôles territoires grâce à l’exploitation des opportunités du pays notamment celles végétales et animales en soutien aux filières existantes, a rappelé M. Bâ.

     ‘’A la suite de nombreuses consultations des éleveurs du Sénégal, à travers les différentes filières animales, les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces ont été bien identifiées’’, a-t-il souligné.

     ADE/ABB

  • SENEGAL-ELEVAGE-PLAIDOYER / Bassirou Diomaye Faye : le vol de bétail est un fléau qu’il convient d’éradiquer urgemment

    SENEGAL-ELEVAGE-PLAIDOYER / Bassirou Diomaye Faye : le vol de bétail est un fléau qu’il convient d’éradiquer urgemment

    Kaolack, 22 fév (APS) – Le vol de bétail est un fléau qu’il faut d’éradiquer ‘’urgemment’’, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui présidait samedi, à Kaolack (centre), la cérémonie officielle de la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage.

    ‘’Le vol de bétail est un fléau qu’il convient d’éradiquer urgemment. C’est pourquoi, j’ai instruit le Premier ministre d’organiser, dans les meilleurs délais, en relation avec le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et tous les acteurs concernés, une concertation nationale aux fins de s’accorder sur une feuille de route consensuelle, qui tiendra compte de la dimension holistique de la lutte contre ce désastre’’, a-t-il martelé.

    Alors que le Sénégal s’apprête à lancer, lundi, sa nouvelle stratégie numérique dénommée ‘’New deal technologique’’, le chef de l’Etat a engagé et encouragé tous les acteurs de l’élevage à intégrer davantage les outils digitaux dans la prévention et la gestion des risques, afin de tirer profit de toutes les potentialités offertes par le numérique pour renforcer l’efficacité des politiques publiques en faveur du secteur primaire.

    ‘’Il faudra, en particulier, systématiser la digitalisation du sous-secteur notamment pour l’identification du cheptel, la lutte contre le vol de bétail, le suivi sanitaire, l’amélioration génétique et tant d’autres aspects’’, a-t-il préconisé.

    Selon lui, le secteur privé est appelé à jouer un ‘’rôle central’’ pour rendre ‘’compétitifs’’ les produits locaux, en veillant à la durabilité du système productif et la prise en compte des besoins des consommateurs.

    ‘’Ma ferme volonté et de soutenir et de sécuriser l’élevage, secteur stratégique de notre économie, afin d’en faire un vecteur de redressement productif et un moteur de croissance qui concourt à la compétitivité et à la viabilité de nos territoires, contribuant in fine à la souveraineté alimentaire’’, a assuré Bassirou Diomaye Faye.

    Selon lui, la politique du gouvernement sera ‘’résolument’’ orientée vers la diversification des filières soutenue par des interventions axées sur l’innovation, la qualité et la création de valeur.

    Il a ainsi appelé à la mise en œuvre de toute une dynamique ancrée au niveau des pôles territoires qui seront mis en valeur à travers des opérations d’origine contrôlée et la promotion du +made in Sénégal+.

    Pour cela, a-t-il dit, ‘’nous devons veiller à la gestion optimale de nos ressources naturelles, à la préservation de la biodiversité et à la protection de notre agriculture’’.

    Le président Faye estime que la sanctuarisation des terres agricoles et pastorales fera l’objet d’une attention particulière avec, au besoin, le recours aux moyens appropriés notamment juridiques, et les dispositions seront prises pour un ‘’soutien accru’’ aux initiatives, contribuant à la maitrise des coûts de production et à la mise en place d’industries performantes.

    ‘’C’est là le fondement de la stratégie de souveraineté alimentaire élaborée par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, visant à fédérer tous les acteurs, agriculteurs, éleveurs, transformateurs, distributeurs de produits animaux et d’intrants ainsi que les banques et les pouvoirs publics, pour une action coordonnée et efficace’’, a-t-il insisté.

    Le développement durable des productions animales constitue, d’après lui, un enjeu de taille pour le Sénégal.

    ‘’Cette ambition est à notre portée, au regard de tous les atouts dont nous disposons : matières premières locales exploitables, savoir-faire des éleveurs, compétences dans le domaine de la génétique, de la transformation, de la recherche, de l’innovation et en lien fort avec les territoires’’, a indiqué le chef de l’Etat.

    Dans cet élan collectif, il estime que la recherche pour ‘’faire émerger des solutions innovantes’’, la formation des acteurs en seront les clés de voûte.
    ‘’C’est le lieu de réitérer le rôle crucial des organisations professionnelles, du secteur privé et de la société civile’’, a dit Bassirou Diomaye Faye.

    Il a dans le même adressé ses ‘’vifs remerciements’’ aux partenaires techniques et financiers du Sénégal qui ont accepté de soutenir les nouvelles orientations définies pour le redressement de l’économie sénégalaise, la création d’emplois, l’amélioration de la performance des secteurs productifs, un développement territorial équilibré et une gouvernance vertueuse.

    ‘’Je voudrais réaffirmer qu’en unissant nos forces, nous pouvons transformer l’élevage en un véritable modèle de réussite et contribuer ainsi à l’édification d’un Sénégal prospère, pleinement conscient de ses capacités et de ses responsabilités’’, a lancé le chef de l’Etat.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-ELEVAGE / Bassirou Diomaye Faye : les projets du secteur primaire parmi les priorités de la Vision Sénégal 2050

    SENEGAL-ELEVAGE / Bassirou Diomaye Faye : les projets du secteur primaire parmi les priorités de la Vision Sénégal 2050

    Kaolack, 22 fév (APS) – Les projets du secteur primaire figurent parmi les priorités du plan quinquennal 2024-2029 inscrit dans la Vision Sénégal 2050, et tous les facteurs de vulnérabilité de l’élevage feront l’objet de plans d’actions spécifiques, a souligné le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, samedi, à Kaolack (centre), lors de la cérémonie officielle de lancement de la neuvième édition journée nationale de l’élevage.

    ‘’C’est dans cette perspective que j’ai donné des instructions au ministre [de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage] pour l’évaluation de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique et la préparation des décrets d’application du code pastoral’’, a-t-il dit.

    Cette neuvième édition de la Journée nationale de l’Elevage est placée sous le thème : ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

    Le chef de l’Etat a en outre déclaré que l’une des ‘’mesures phares’’, en vue de l’amélioration de l’écosystème de l’élevage, porte sur la sécurisation des facteurs de production, notamment l’alimentation du cheptel, avec la mise en place de coopératives agricoles communautaires, contribuant ainsi à fixer les jeunes dans leurs terroirs et à lutter contre le chômage et la migration irrégulière.

    Concernant l’amélioration génétique, il a assuré que les opérations d’importation d’animaux seront poursuivies, aussi bien pour le système extensif que celui intensif, en y intégrant les cultures fourragères et tout l’accompagnement nécessaire en termes de conduite de l’élevage et de santé animale.

    ‘’Pour autant, la préservation de la rusticité des races locales demeure un pilier essentiel’’, a-t-il ajouté.

    Le chef de l’Etat a également rappelé que l’édition de cette année de la journée nationale de l’élevage se tient dans un contexte d’opérationnalisation de la première phase quinquennale de la vision ‘’Sénégal 2050’’,

    ‘’Cette journée nationale de l’élevage se tient à un moment clé, coïncidant avec le lancement de la première phase quinquennale d’opérationnalisation de l’Agenda national de transformation +Sénégal 2050+’’, a-t-il fait remarquer.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE-DIAGNOSTIC / Journée nationale de l’élevage : le chef de l’Etat liste les difficultés du secteur au Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE-DIAGNOSTIC / Journée nationale de l’élevage : le chef de l’Etat liste les difficultés du secteur au Sénégal

    Kaolack, 22 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a listé, samedi, à Kaolack (centre), les difficultés auxquelles fait face le secteur de l’élevage au Sénégal, citant, entre autres, l’insuffisance des infrastructures pastorales et le défaut de valorisation des produits de l’élevage, la persistance et la recrudescence de certaines maladies.

     ‘’Notre élevage fait face à des difficultés parmi lesquelles on peut citer l’insuffisance des infrastructures pastorales et la valorisation des produits de l’élevage, la persistance et la recrudescence de certaines maladies, la difficulté d’accès un foncier sécurisé pour les activités d’élevage’’, a-t-il notamment énuméré.

     Le vol de bétail, la faiblesse du potentiel laitier des races locales, la concurrence des produits importés, les difficultés d’accès à un financement adapté aux activités des chaines de valeur de l’élevage font également partie de ces difficultés, selon lui.

     ‘’A cela s’ajoute l’effet des changements climatiques, les défis relatifs à la création d’emplois décents et l’accès des populations à des produits locaux adaptés à leurs besoins et surtout, moins coûteux’’, a-t-il le chef de l’Etat lors de la cérémonie officielle de la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage.

    Cette année, l’évènement est placé sous le thème :  ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’. 

    ‘’Ce diagnostic peu reluisant ne doit pas freiner notre ardeur. Au contraire, il doit être transformé en une réelle opportunité, compte tenu, par ailleurs, de la diversité agroécologique de notre pays et de nos ressources naturelles riches et variées’’, a dit le président Faye.

    Il a en outre salué la ‘’réflexion approfondie’’ qui a été menée sur les problématiques du secteur de l’élevage, qui aura permis de cerner, avec plus de clarté, les forces, faiblesses, opportunités et menaces et d’ouvrir la voie à des recommandations concrètes.

    ‘’Il nous faut produire davantage, intensifier la transformation et assurer une meilleure mise en marché des produits locaux’’, a lancé le chef de l’Etat en direction des acteurs.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Journée nationale de l’élevage : la souveraineté alimentaire est au cœur des politiques publiques (Bassirou Diomaye Faye)

    SENEGAL-ECONOMIE / Journée nationale de l’élevage : la souveraineté alimentaire est au cœur des politiques publiques (Bassirou Diomaye Faye)

    Kaolack, 22 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré, samedi, à Kaolack (centre), que la souveraineté alimentaire est au cœur des politiques publiques, ajoutant que le secteur de l’élevage y occupe une place prépondérante.

    ‘’La souveraineté alimentaire est au cœur des politiques publiques et votre secteur [celui de l’élevage] occupe une place prépondérante. C’est pourquoi, je me réjouis du choix du thème de la présente édition’’, a-t-il notamment soutenu en lançant la Journée nationale de l’élevage.

    Cette neuvième édition est placée sous le thème : ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

    ‘’Choix ne pouvait être plus indiqué pour célébrer la neuvième édition de cette journée que cette belle région du Sine-Saloum, grande zone d’élevage au cœur du bassin arachidier. Et j’ai tenu à être présent ici pour renouveler mon attachement personnel à l’élevage, une des mamelles nourricières de notre pays’’, a déclaré le chef de l’Etat.

    Selon Bassirou Diomaye Faye, la filière des produits d’origine animale englobe de ‘’réelle potentialités’’, si toute la chaine de valeur qui s’y rapporte est bien exploitée.

    ‘’C’est dans cet esprit que j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les interventions des représentants des organisations d’éleveurs qui se sont succédés. Elles soulèvent à la fois des préoccupations légitimes, lancent des enjeux et défis et proposent également des recommandations pertinentes’’, a-t-il apprécié.

    ‘’Je vous ai entendus, je vous ai bien compris’’, a rassuré le président de la République, rappelant qu’’’en tant que natif du monde rural, (il est) au fait des défis et enjeux du secteur primaire’’.

    Les acteurs de l’élevage peuvent être rassurés de sa sensibilité toute particulière sur ces questions, leur a-t-il lancé.

    ‘’La production animale a généré dans notre pays, durant l’année 2023, près de 847 milliards de francs CFA, témoignant ainsi de la vitalité de ce sous-secteur, où des résultats importants ont été obtenus grâce aux efforts consentis’’, a encore dit le chef de l’Etat.

    Toutefois, le déficit commercial du Sénégal en produits d’origine animale demeure ‘’considérable’’, a-t-il noté, précisant que ‘’rien que pour le lait et les produits laitiers, les importations sont évaluées à 126 milliards de francs CFA’’.

    ‘’Vous conviendrez avec moi que ce système d’approvisionnement en produits alimentaires basé sur les importations n’est pas soutenable. Il nous expose aux chocs exogènes et nous contraint à des subventions qui, non seulement, grèvent notre balance commerciale mais bénéficient plus aux acteurs de la filière des pays exportateurs’’, a fait remarquer Diomaye Faye.

    Cela traduit, à l’en croire, une perte de part de marché pour les produits locaux d’origine animale.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaolack : le maire lance trois jours d’activités d’investissement humain

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaolack : le maire lance trois jours d’activités d’investissement humain

    Kaolack, 21 fév (APS) – Le maire de Kaolack (centre), Serigne Mboup, a lancé, vendredi, le VSD (vendredi, samedi et dimanche) de sa commune par des activités d’investissement humain, un tournoi de football, des activités socioculturelles, entre autres, a constaté l’APS.

    Des consultations médicales gratuites sur l’hypertension artérielle, le diabète, au poste de santé de Ndorong, sont inclues dans ce programme de trois jours initié en partenariat avec la zone militaire numéro 3, les associations sportives et culturelles (ASC), les organisations communautaires de base (OCB), les délégués et conseils de quartiers de la commune.

    Le premier jour de cet évènement a été marqué par la circoncision de deux-cents talibés (élèves d’écoles coraniques) issus de différents ‘’daaras’’ (écoles coraniques) du quartier Ndorong, à Kaolack.

    ‘’Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a appelé les populations sénégalaises à s’investir dans des activités de nettoiement de leurs localités à travers des journées de mobilisation citoyenne. Mais, dernièrement, il a donné d’autres orientations qui consistent à s’ouvrir aux ASC et autres OCB’’, a indiqué M. Mboup pour justifier son initiative.

    L’édile de Kaolack veut créer une synergie entre les différentes ASC de sa commune pour en faire de véritables actrices du développement au service exclusif de la communauté.

    ‘’Désormais, nous allons, chaque mois, organiser un VSD dans des quartiers de la commune. Et nous allons en profiter pour rapprocher les services de l’état-civil des populations locales’’, a-t-il assuré.

    Le sergent Ibrahima Khalil Cissokho du bataillon de génie de la zone militaire numéro 3, qui a été mis à contribution pour enseigner aux élèves les valeurs républicaines et la sacralité du drapeau national, a invité les populations à poser, dans leurs démarches, des actes de civisme, dont le respect de l’environnement et du cadre de vie.

    El Hadji Abdoul Aziz Sy, secrétaire exécutif du poste de santé de Ndorong a magnifié l’initiative du maire Serigne Mboup.

    ‘’Au nom de la population de Ndorong, nous tenons à remercier Serigne Mboup, notre maire, pour son soutien, sa contribution et son accompagnement’’, a-t-il dit.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE-CELEBRATION / Le chef de l’Etat est arrivé à Kaolack pour présider la Journée nationale de l’élevage

    SENEGAL-ECONOMIE-CELEBRATION / Le chef de l’Etat est arrivé à Kaolack pour présider la Journée nationale de l’élevage

    Kaolack, 22 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Kaolack (centre), à 10 heures 30 pour y présider la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage, a constaté l’APS.

    Le chef a été accueilli par les autorités administratives territoriales, militaires et paramilitaires ainsi que par des personnalités religieuses et coutumières.

    A son arrivée, Bassirou Diomaye Faye, accompagné du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, de ministres, notamment celui de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a visité les stands du salon d’exposition ouvert jeudi.

    Cette neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage est placée sous le thème : ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

    Cet événement, qui constitue un moment clé pour le secteur, mettra en lumière les potentialités et les défis de ce secteur important de l’économie sénégalaise.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-FORMATION-RELIGION / Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass : ‘’l’université est un cadre d’incubation des futurs dirigeants du pays’’

    SENEGAL-FORMATION-RELIGION / Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass : ‘’l’université est un cadre d’incubation des futurs dirigeants du pays’’

    Kaolack, 22 fév (APS) – L’université, par essence, est un cadre d’incubation des futurs leaders et dirigeants du Sénégal, a affirmé, vendredi, le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    ‘’De par ses enseignements, l’université, par essence, est un cadre d’apprentissage, de formation et de préparation des futurs leaders et dirigeants de leur pays, en faisant des étudiants des citoyens modèles dans le patriotisme et le don de soi’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le khalife s’exprimait au cours du démarrage des activités des journées portes ouvertes de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), prévues aujourd’hui et demain, consacrées à la vie et l’œuvre du parrain.

    Ces activités sont organisées par le Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUS-SS).

    ‘’Les actions citoyennes incombent à tous les citoyens de ce pays, pas seulement au président de la République. Chaque citoyen doit se demander, qu’est-ce qu’il peut faire pour son pays pour contribuer à son développement durable et non ce que son pays doit faire pour lui’’, a insisté le guide religieux.

    Le développement du pays doit reposer sur la connaissance, l’agriculture, le social et bien d’autres leviers sur lesquels le citoyen doit s’adosser pour apporter sa contribution l’essor socioéconomique, a-t-il ajouté.

    ‘’Pour acquérir des connaissances, il faut faire preuve de souplesse, d’intelligence et de concertations permanentes avec les différentes parties prenantes. Pour participer au développement de son pays et à l’émergence d’une nation prospère, l’étudiant doit se consacrer exclusivement à ses études’’, a dit le khalife de Médina Baye à l’endroit des apprenants.

    ‘’Cela doit se faire dans le calme, la sérénité, le respect mutuel, l’amour de son prochain, la connaissance dans un esprit éclairé’’, a-t-il indiqué.

    Selon Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, le développement n’est pas impossible à atteindre, mais le plus difficile est d’avoir des ressources humaines de qualité.

    Le religieux musulman est également revenu largement sur la vie et l’œuvre de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, dont les enseignements profitent, selon lui, à l’Afrique et au reste du monde.

    ‘’Dans un contexte de développement des technologies de l’information et de la communication, et quelles que soient nos appartenances religieuses, nous devons cultiver la paix, la concorde et la cohésion sociale’’, a exhorté le khalife de Médina Baye.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Mabouba Diagne inaugure deux marchés à bétail à Diouroup et Thiawando

    SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Mabouba Diagne inaugure deux marchés à bétail à Diouroup et Thiawando

    Thiawando (Kaolack), 21 fév (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a inauguré, vendredi, deux marchés à bétail à Diouroup, dans la région de Fatick, ainsi qu’à Thiawando, dans la commune de Latmingué, dans la région de Kaolack (centre).

    Ces deux infrastructures ont été réalisées par le gouvernement du Sénégal, à travers le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines de valeur (PROVAL-CV), pour un coût global de 150 millions de francs CFA, a précisé le ministre, en présence des autorités administratives et territoriales, des éleveurs et de chefs de services régionaux.

    Selon le chef d’antenne du PROVAL-CV de Kaolack, Mamadou Camara, la réalisation de ces infrastructures répond à de  »vieilles doléances’’ des éleveurs et entre dans le cadre de la structuration et la modernisation des filières animales initiées par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    Il s’agit d’infrastructures modernes présentant toutes les fonctionnalités et comprenant un quai de débarquement et d’embarquement des animaux, un parc de gardiennage et d’amener des bovins, un hangar de repos pour les éleveurs et un magasin de stockage d’aliment de bétail d’une capacité de 50 tonnes.

    Ces marchés à bétail disposent également d’un bloc administratif constitué de bureaux pour les organisations d’éleveurs bénéficiaires et pour le docteur vétérinaire, d’un local pour gardien, d’un bloc d’hygiène à quatre box, d’une alimentation en eau avec des abreuvoirs et d’un branchement sur le réseau électrique.

    Le marché à bétail intercommunal de Thiawando à vocation sous-régionale porte le nom d’Amadou Sow, un responsable d’une organisation locale d’éleveurs, décédé récemment.

    Le PROVAL-CV est financé grâce à l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), du Fonds international pour le développement (OPEC) et du Fonds fiduciaire de l’Aapravasi Ghat (AGTF), pour un montant de 80 milliards de francs CFA.

    Il intervient dans le développement des chaines de valeur agrosylvopastorale, la promotion de l’entrepreneuriat et la création d’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a annoncé la tenue d’une réunion interministérielle sous la présidence du Premier ministre Ousmane Sonko.

    La date, a-t-il indiqué, sera fixée après la tenue de trois réunions entre la tutelle et les acteurs, pour discuter des problèmes du secteur de l’élevage et trouver des solutions structurelles.

     »Sur les vingt problèmes qui caractérisent l’élevage sénégalais, il faut en résoudre cinq principalement pour permettre à ce secteur de jouer son véritable rôle de moteur de croissance économique », a ainsi relevé le ministre.

    Pour ce faire, il estime qu’il faut, dans le cadre de la mise en place des coopératives communautaires agricoles, s’adonner au développement de la culture fourragère, travailler à la maîtrise de l’eau, à la vaccination du cheptel, surtout contre la peste des petits ruminants et lutter contre la divagation des animaux qui créent souvent des conflits entre agriculteurs et éleveurs.

    Fort de ce constat, Mabouba Diagne promet la mise en place d’un protocole de sensibilisation et la création d’une commission nationale de médiation pour pacifier les relations entre agriculteurs et éleveurs.

     »Pour développer le secteur de l’élevage, il faut davantage former les jeunes et les femmes dans le domaine de l’élevage moderne, les formaliser en vue de leur professionnalisation pour ensuite leur permettre d’avoir accès à des financements », a-t-il insisté.

    ADE/MK/OID