Auteur/autrice : Assane Deme

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Le PROMOREN va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire’’

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Le PROMOREN va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire’’

    Koungheul, 21 fév (APS) – Le Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN), lancé vendredi à Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire nationale, avec la mise en valeur de 12 000 hectares par an, a déclaré le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’A terme d’importantes ressources en eau mobilisées permettront la mise en valeur de 6000 hectares par campagne, soit 12 000 hectares par an contribuant ainsi à l’atteinte de la souveraineté alimentaire nationale’’, a-t-il dit.

    Le président Faye s’exprimait ainsi lors du lancement officiel des travaux du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN).

    Le ministre  de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, la directrice de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Diarra Sow, le directeur du bureau de la Banque islamique de Développement (BID) à Dakar, Nabil Galem, a participé à la rencontre, les autorités administratives et territoriales, ainsi que les partenaires techniques et financiers, ont pris part à la cérémonie.

    ‘’Au regard des bénéficiaires directs notamment les agriculteurs, éleveurs, pécheurs, promoteurs touristiques et industriels, le PROMOREN permettra de contribuer significativement au développement des territoires du bassin arachidier’’, a-t-il ajouté.

    ‘’En outre, il s’agit d’un levier stratégique de sécurisation de la productivité́ de l’Agropole centre et d’insertion sociale professionnelle avec des perspectives de création d’au minimum 30. 000 emplois, sans compter les opportunités d’emplois indirects’’, a fait valoir le chef de l’Etat.

    Selon lui, ce projet va permettre ‘’un net recul de la pauvreté́’’ dans la zone d’intervention grâce à̀ la création de richesses et de croissance. ‘’Ce qui constituera également un dispositif efficace pour fixer les jeunes dans leur terroir et juguler le phénomène migratoire’’, a salué Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’De plus conformément à la mutualisation et à la mise en cohérence des programmes de l’Etat, le PROMOREN, sera articulé à d’autres projets majeurs et structurants »,  a-t-il encore souligné, citant en exemple, ‘’le barrage de Samba Ngallu, en cours de construction sous l’égide de l’OMVG et qui permettra d’irriguer et d’aménager plus de 40000 hectares pour le Sénégal’’.

    Il a insisté sur le fait que la prise en charge de ce projet intersectoriel nécessitera une démarche de mise en cohérence avec les politiques, comme la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, la transition écologique et les politiques d’emplois, de pêche et d’élevage, avec tous les acteurs susceptibles d’être concernés.

    ‘’Par ailleurs, le PROMOREN permettra un nivellement social en augmentant considérablement, les revenus des travailleurs et entrepreneurs en milieu rural notamment les agriculteurs, éleveurs aquaculteurs, du fait de la diversification des revenus et de la productivité de leurs activités’’, a dit le chef de l’Etat.

    ‘’De garantir également l’équité territoriale à travers le développement des pôles économiques pour sortir progressivement, de la macrocéphalie de la région de Dakar qui concentre depuis plusieurs décennies les plus grandes opportunités d’emplois pour le pays’’, a-t-il indiqué.

    Le PROMOREN est financé à hauteur de 36 milliards FCFA par le Groupe de la  Banque islamique de développement (BID).

    CTS/ADE/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Journée nationale de l’élevage : une officielle décline les attentes des éleveurs de Kaolack

    SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Journée nationale de l’élevage : une officielle décline les attentes des éleveurs de Kaolack

    Kaolack, 21 fév (APS) – La cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack, Khady Ndiaye, a décliné les attentes des éleveurs de cette région, en perspective de la 9ème édition de la Journée nationale de l’élevage prévue ce samedi, dans la capitale du Saloum.

    ‘’Compte tenu de l’importance que le chef de l’Etat accorde à la communauté pastorale au Sénégal, les éleveurs s’attendent à ce que des mesures soient prises et qu’elles puissent améliorer les conditions d’existence des éleveurs, mais aussi permettre le développement de l’élevage et sa compétitivité’’, a-t-elle indiqué dans un entretien avec l’APS.

    Plusieurs activités sont au programme de la journée nationale de l’élevage prévue à Kaolack, sous la présidence  du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    Une randonnée pédestre s’est tenue dimanche dernier en prélude à cet évènement qui, cette année, connaîtra des innovations de taille avec l’organisation de courses hippiques et de sauts d’obstacles. Des panels sur des thématiques majeures liées à l’élevage sont également prévus.

    Le thème de cette année est ‘’La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal’’.

    Khady Ndiaye pense qu’au sortir de cette journée, « les éleveurs vont aller plus vers la valorisation et la transformation des produits animaux, parce que nous voulons atteindre la souveraineté alimentaire’’.

    ‘’Aujourd’hui, tout ce qui est produit animal valorisé est importé tels que les yaourts, les fromages, les beurres, la charcuterie, etc… Au sortir de cette journée de l’élevage, nous nous attendons à ce qu’il y ait plus des produits d’origine sénégalaise valorisés’’, a insisté la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack.

    Pour atteindre cet objectif, elle soutient que la région de Kaolack, zone agrosylvopastorale par excellence, a un rôle ‘’prépondérant’’ à jouer, du fait de ses nombreuses potentialités dans le domaine de l’élevage.

    En atteste l’importance de son cheptel composé de 256 697 bovins, de 265 585 ovins, de 416 576 caprins, de 85 408 équins et de 836 572 volailles, a expliqué Dr Khady Ndiaye. A la date du 14 février 2024, 169 072 petits ruminants ont été vaccinés contre la peste des petits ruminants, a-t-elle fait savoir.

    Elle souligne, par ailleurs, que 19 243 chevaux ont été vaccinés contre la peste équine, 110 194 bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB) et 108 840 bovins contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB).

    Selon elle, le secteur de l’élevage peut, dans la région de Kaolack, compter sur le dynamisme des organisations faitières ‘’très bien structurées’’ au niveau de toutes les collectivités territoriales, de la base au sommet, avec des ‘’Maisons des éleveurs’’, l’Association régionale des producteurs de bétail/viande, le Directoire des femmes en élevage (DIRFEL), l’Association régionale de lutte contre le vol de bétail.

    ADE/HK/HB/ASB/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Le président Faye est arrivé à Koungheul pour le lancement du PROMOREN

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Le président Faye est arrivé à Koungheul pour le lancement du PROMOREN

    Koungheul, 21 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé, vendredi en fin de matinée, à Koungheul (région de Kaffrine, centre),  où il doit procéder au lancement du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN), a constaté l’APS.

    Evalué à près de 36 milliards de francs CFA, sur financement de la Banque islamique de développement (BID), en partenariat avec l’Etat du Sénégal, ce projet va contribuer au renforcement de capacité du pays dans la production d’eau potable et favoriser les initiatives économiques, a-t-on appris sur place.

    Prévu sur une période de cinq ans (2025-2030), le projet prévoit la réalisation de travaux d’aménagement et de construction de barrages à Koungheul, renseigne la même source.

    CTS/ADE/SMD/HK/MT

  • SENEGAL-SANTE-POINT / « Il n’y a plus de cas Crimée Congo à Kaffrine », selon le DRS

    SENEGAL-SANTE-POINT / « Il n’y a plus de cas Crimée Congo à Kaffrine », selon le DRS

    Kaffrine, 18 fév (APS) – La région de Kaffrine ne compte plus de cas de fièvre de Crimée Congo, après la guérison des malades qui y ont été enregistrés, a assuré son directeur régional de la santé (DRS), le docteur Mbaye Thiam.

    « Il n’y a plus de cas de fièvre Crimée Congo dans la région de Kaffrine. Tous les malades sont guéris et sortis de l’hôpital. C’est fini maintenant pour cette maladie », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Le docteur Thiam a salué la « forte implication » des acteurs de la santé et des autorités administratives en vue de l’éradication de cette maladie dans la région de Kaffrine.

    Deux cas de fièvre hémorragique de Crimée Congo, dont un décès, avaient été enregistrés dans le district sanitaire de Birkilane. Une cinquantaine de cas contacts identifiés étaient également suivis dans cette région du centre du pays.

    La fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme à travers une piqûre de tiques du genre Hyalomma, avait rappelé le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, après l’apparition du premier cas, fin avril dernier.

    Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. Sa transmission à l’homme se fait par contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés.

    CTS/ADE/HB/BK/SMD

  • SENEGAL-SANTE / VIH/Sida : le taux de prévalence estimé à 0,3% (officiel)

    SENEGAL-SANTE / VIH/Sida : le taux de prévalence estimé à 0,3% (officiel)

    Kaolack, 17 fév (APS) – La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam révèle que le taux de prévalence du VIH/Sida au Sénégal s’élève à 0,3% et que 70% des personnes vivant avec la maladie ont accès aux antirétroviraux (ARV).

    ‘’Les résultats prometteurs obtenus par le Sénégal dans la lutte contre le VIH/Sida ont permis d’atteindre une faible prévalence de 0,3% et un accès aux ARV pour 70% des personnes porteuses de la maladie’’, a-t-elle indiqué.

    La secrétaire exécutive du CNLS s’exprimait ainsi à Kaolack (centre), lors de la cérémonie de lancement officiel, samedi, de la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida, qui se déroule du 15 au 21 février 2025.

    La cérémonie a eu lieu en présence de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, de l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, entre autres personnalités.

    Ces ‘’résultats prometteurs’’ sont, de l’avis du Dr Thiam, le fruit de l’engagement collectif, des efforts du gouvernement du Sénégal, mais aussi et surtout, de l’engagement de la jeunesse sénégalaise.

    Elle a toutefois noté qu’ils cachent des disparités, puisque chez les jeunes, ‘’nous observons de plus en plus de nouvelles infections dans la tranche d’âge 15-24 ans’’.

    Une vue de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de mobilisation des jeunes contre le Sida, à Kaolack

    La secrétaire exécutive du CNLS a dans le même temps relevé qu’au Sénégal, ‘’sept sur dix nouvelles infections sont survenues chez des jeunes de moins de 35 ans’’.

    Safiatou Thiam a, en outre, pointé ‘’plusieurs vulnérabilités’’ détectées chez les jeunes filles et garçons, et qui les exposent au VIH, notamment le silence qui entoure la santé sexuelle des jeunes filles vivant avec cette épidémie mondiale.

    ‘’L’étude de la vulnérabilité des jeunes et adolescents, réalisée il y a quelques années par le ministère de la Jeunesse, avait montré une faible utilisation de préservatifs, surtout chez les jeunes filles’’, a-t-elle signalé, soulignant que la même étude montre que les jeunes hommes sont de plus en plus victimes de violences sexuelles.

    La secrétaire exécutive du CNLS a également fait savoir que les populations jeunes vivant avec le VIH restent encore stigmatisées, marginalisées et leur accès aux services de santé est limité. Elle plaide par ailleurs pour que la ‘’Semaine jeunes-sida’’ soit un moment qui nécessite la mobilisation de toutes les franges de la jeunesse face à la maladie.

    ‘’La semaine de mobilisation des jeunes contre le VIH/Sida offre, une fois de plus, l’occasion de faire le point sur la situation de l’épidémie, de sensibiliser et de promouvoir les dépistages volontaires auprès des jeunes en particulier, mais également de promouvoir l’adoption de comportements responsables afin de les protéger du Sida’’, s’est en outre réjouie l’ancienne ministre de la Santé et de la Prévention.

    ADE/MT/ABB/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-AMBITION / Production laitière : « le Sénégal peut bien atteindre son autosuffisance’’ (Mabouba Diagne)

    SENEGAL-ELEVAGE-AMBITION / Production laitière : « le Sénégal peut bien atteindre son autosuffisance’’ (Mabouba Diagne)

    Kaolack, 16 fév (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, s’est dit convaincu que le Sénégal est bien en mesure d’atteindre sa souveraineté alimentaire en matière de production laitière, insistant sur l’importance de ce secteur dans la mise en œuvre du référentiel de politique publique  »Sénégal 2050 ».

    ‘’Quand je vois que nous importons 300 millions de litres de lait, l’équivalent de 100 millions d’euros (65.595.700.000 FCFA) par an, selon les experts. C’est 55 mille vaches laitières à raison de 15 litres de lait par jour et par vache. J’ai l’intime conviction que le défi est certes difficile, mais bel et bien réalisable’’, a-t-il notamment déclaré à Kaolack, cette région du centre du pays qui va accueillir le 22 février prochain la journée nationale de l’élevage.

    Plus de 10 000 participants sont attendus à cet évènement qui sera présidé par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, a annoncé le ministre au terme d’une randonnée pédestre organisée en prélude à cette neuvième édition de la journée nationale de l’élevage.

    Cette journée sera une occasion de révéler les mesures prises pour que ce secteur « joue son véritable rôle de moteur de croissance », a-t-il ajouté.

    Mabouba Diagne a évoqué le déploiement des Coopératives agricoles communautaires (CAC), qui vont impliquer la disponibilité de forages, des bassins d’eau, des cultures fourragères et des usines de production d’aliment.

    Ces entités vont travailler en partenariat direct avec les éleveurs pour faire de l’amélioration génétique, pour accompagner les jeunes, les femmes et faire de l’élevage un des piliers majeurs de l’agenda transformationnel, a-t-il expliqué.

    Le ministre a réaffirmé sa disponibilité à travailler avec l’ensemble des éleveurs du pays pour relever le défi de la souveraineté alimentaire,

    ‘’Si je prends l’exemple des moutons de Tabaski (Aïd-el-Kebir), il nous faut 2,1 millions de têtes pour être autosuffisants en moutons. Mais, aujourd’hui, nous importons entre 210 mille et 250 mille têtes de moutons pour la fête de Tabaski. Au vu de l’excellent travail des éleveurs du +Ladum+ et une amélioration génétique de notre cheptel, on peut atteindre de très bons résultats’’, a-t-il estimé.

    ADE/SMD/ASB

  • SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Kaolack : une randonnée pédestre pour préparer la neuvième journée nationale de l’élevage

    SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Kaolack : une randonnée pédestre pour préparer la neuvième journée nationale de l’élevage

    Kaolack, 16 fév (APS) – Le comité régional préparatoire de la neuvième édition de la journée nationale de l’élevage a initié, dimanche, à Kaolack (centre), une randonnée pédestre en prélude de cet évènement socioéconomique prévu le samedi  prochain, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a constaté l’APS.

    Les randonneurs ont sillonné plusieurs artères de la capitale du Saloum, en présence du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, des membres des organisations faitières du secteur de l’élevage, des chefs de services déconcentrés de l’Etat, des collectivités territoriales et des différents clubs de randonneurs de la zone centre du Sénégal.

    Le thème retenu pour l’édition 2025 de cette journée nationale de l’élevage porte sur ‘’La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal’’, a rappelé le ministre, pour qui, la randonnée pédestre est une innovation apportée à l’agenda.

    En plus de cette randonnée pédestre, la journée nationale de l’élevage de cette année sera marquée par des activités variées avec des innovations dont l’organisation de courses hippiques et de sauts d’obstacles, de panels sur des thématiques majeures liées à l’élevage, a annoncé le ministre, évoquant également la décoration d’éleveurs méritants.

    ‘’Nous devons assurer une mobilisation exceptionnelle, pour dire merci au président de la République et au Premier Ministre, d’avoir placés l’agriculture et l’élevage au cœur des priorités de l’Agenda national de transformation +Sénégal 2050+’’, a-t-il indiqué.

    Au niveau de son département, a soutenu M. Diagne, le référentiel des politiques publiques sera opérationnalisé, à travers la stratégie de souveraineté alimentaire en cours de finalisation et par la mise en œuvre de programmes et projets dans les Coopératives agricoles communautaires (CAC).

    ‘’Les CAC vont constituer le cadre par excellence de mise en œuvre des politiques d’agriculture et d’élevage’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT-STRATEGIE / Un Forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement de Ndiédieng

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT-STRATEGIE / Un Forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement de Ndiédieng

    Ndiédieng, 16 fév (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a lancé, samedi, les travaux du forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement communal (PDC) de Ndiédieng, dans la région de Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    ‘’Ce plan, un document stratégique, fruit d’une démarche participative et inclusive, est un outil qui traduit la vision et les aspirations des populations en projets concrets visant à améliorer leurs conditions. Il répond à une bonne gouvernance territoriale, en assurant une gestion efficace, pragmatique et cohérente des affaires de la commune’’, a noté M. Fofana.

    Le forum de Ndédieng est une ‘’étape décisive’’ dans l’engagement de l’équipe municipale pour le développement de cette commune, a ajouté le ministre, en présence du sous-préfet, Abdoulaye Diop, du maire de la commune, Abdou Aziz Mbodj, des élus territoriaux et autres acteurs territoriaux.

    ‘’Cette plateforme d’échanges et de mobilisation va nous permettre de passer à une vision vers l’action. Il ne s’agit pas seulement de présenter un PDC, mais de créer un véritable élan de partenariats pour assurer sa mise en œuvre rapide et efficace’’, a-t-il fait valoir.

    Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires dit avoir besoin de partenaires, à la fois audacieux, prêts à investir dans des ‘’projets concrets’’, qui auront un ‘’impact significatif’’ sur la vie des populations locales.

    ‘’Ensemble, nous allons transformer les défis en opportunités et faire de cette commune un modèle de développement local’’, a-t-il assuré.

    ‘’J’ai l’absolue conviction que le développement d’un territoire ne peut se concrétiser sans une approche participative et inclusive, où chaque voix compte’’, a-t-il dit, ajoutant que la synergie entre l’Etat et les collectivités territoriales, les organisations de la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement est essentielle pour garantir le succès des actions.

    Il a rappelé que ce plan de développement communal de Ndédieng s’inscrit dans cette dynamique de décentralisation et de développement territorial durable et équitable que prône le gouvernement, constituant une feuille de route ambitieuse pour les prochaines années.

    ‘’Ce plan met l’accent sur quatre priorités étroitement articulées aux axes de la stratégie nationale de développement (SND) à l’horizon 2050. Ces axes prioritaires qui répondent aux défis spécifiques de nos collectivités territoriales sont la promotion d’une économie locale inclusive et compétitive basé sur le développement des secteurs porteurs’’, a-t-il indiqué.

    Le développement du capital humain, à travers l’offre d’un plateau de services sociaux adéquats, une urbanisation maitrisée dans un cadre de vie propice à un développement durable, la promotion d’une gouvernance territoriale équitable sont les autres axes stratégiques dudit plan.

    ‘’Ce PDC, à travers sa mise en œuvre concertée, pourra réaliser les objectifs fixés et atteindre ainsi les opportunités et les cibles de développement, à la fois économiques et sociales’’, a estimé Balla Moussa Fofana.

    Le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à accompagner les collectivités territoriales dans la mise en œuvre de leurs plans de développement et la correction des inégalités territoriales.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE-CONCOURS / Les académies de Rufisque et de Thiès lauréates de la finale nationale  de la dictée PGL

    SENEGAL-FRANCOPHONIE-CONCOURS / Les académies de Rufisque et de Thiès lauréates de la finale nationale de la dictée PGL

    Kaolack, 15 fév (APS) – Les élèves Mame Fatou Fall Seck et Oumou Khairy Cissé venant, respectivement, des académies de Rufisque et de Thiès ont remporté, samedi, à Kaolack la 34ᵉ édition de la finale nationale de la Dictée Paul Gérin-Lajoie (PGL), a constaté l’APS.

    Ce concours organisé depuis 1991 pour le cycle élémentaire est devenu une tradition qui a laissé ses marques sur le programme scolaire du Sénégal. Il vise à booster le niveau de langue et de communication des élèves sous forme de jeux mais utile pour le développement de leurs compétences, a-t-on appris lors de la cérémonie.

    Plusieurs partenaires et autres acteurs du système éducatif sénégalais ont pris part à cette activité organisée dans le contexte de la semaine nationale de l’éducation de base.

    Cette compétition organisée cette année à Kaolack (centre) a réuni quelque 32 participants venant des 16 académies du Sénégal.

    ‘’Ce concours de dictée fait partie des plus grands événements du ministère de l’Education nationale, que nous organisons chaque année, avec notamment des améliorations constantes’’, s’est félicitée sa secrétaire générale, Khady Diop Mbodji.

    Deux candidats se sont particulièrement distingués, avec des moyennes exceptionnelles de 18/20 pour la première et de 17/20 pour le deuxième lauréat, observe-t-elle.

     ‘’C’est un honneur pour moi de remporter ce concours, une distinction que je dédie à mes parents et surtout à mes encadreurs », a déclaré Mame Fatou Fall Seck, une des lauréates.

    L’édition 2025, placée sous le thème ; ‘’la formation professionnelle des métiers’’, a été parrainée par l’imam de la grande mosquée de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Alioune Cissé, porte-parole du Khalife général de Médina Baye.

    A cette occasion, il a remis des récompenses aux lauréates qui vont représenter le Sénégal à la finale internationale de la ‘’Dictée Paul Gérin-Lajoie’’ au Canada.

    ‘’Comme chaque année, nous obtenons de bons classements. Nous espérons que cette année, nous pourrons remporter la finale internationale’’, a indiqué la secrétaire générale ministère de l’Education nationale.

    ADE/SMD

  • SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Kaolack : Khady Diène Gaye lance officiellement la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida

    SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Kaolack : Khady Diène Gaye lance officiellement la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida

    Kaolack, 15 fév (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a officiellement lancé, samedi, à Kaolack (centre), la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida, qui se tient du 15 au 21 février 2025, a constaté l’APS.

    La cérémonie de lancement s’est tenue au Centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS) de Kaolack, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, de la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam, des autorités médicales et une forte mobilisation des jeunes de la région.

    ‘’Je magnifie la pertinence du thème retenu à savoir : ‘Suivons le chemin des droits’, qui est manifestement une invite pour approfondir durant une semaine, la réflexion nécessaire à une bonne appropriation des droits afférents au VHI/SIDA’’, a souligné Khady Diène Gaye.

    Elle ajoute que le sous-thème : ‘’les clubs de jeunes filles se mobilisent pour la promotion des droits…’’, va permettre de réaffirmer l’engagement des jeunes dans le cadre de la riposte, à travers des causeries, des séances de dépistage, des visites à domicile, des dialogues intergénérationnels, des sketchs didactiques et des vidéos de sensibilisation.

    ‘’Cette semaine constitue également une précieuse occasion, de se projeter dans l’avenir pour définir les voies et moyens d’éradiquer les nouvelles infections chez les jeunes à l’horizon 2030. L’édition de cette année se tient dans un contexte d’inquiétudes, malgré les efforts fournis par tous les acteurs étatiques, les partenaires qui nous accompagnent et les mouvements de jeunesse’’, a rappelé la ministre.

    Selon Khady Diène Gaye, le bilan des activités des centres et bureaux conseils pour adolescents et jeunes de l’année 2024 a permis de constater le nombre important de cas positifs recensés chez les jeunes et adolescents.

    ‘’Une telle situation nous interpelle tous et requiert de notre part une réaction rapide et concertée à l’effet d’éliminer le VIH/SIDA d’ici à l’horizon 2030’’, a-t-elle insisté.

    Elle soutient que la jeunesse a toujours apporté une ‘’contribution significative’’ dans cette lutte, à travers des actions de sensibilisation et de dépistage menées par les organisations de jeunesse, en sus des sessions de renforcement de capacités pour l’adoption de comportements responsables vis-à-vis de cette pandémie.

    ‘’Malgré tous ces efforts, la recrudescence de cas positifs chez les adolescents et jeunes demeure un défi à relever. Plusieurs facteurs ont favorisé cette situation, parmi lesquels on peut citer la pauvreté et la survenue de la COVID-19 qui a absorbé l’essentiel des ressources initialement destinées à la lutte contre cette pandémie du Sida’’, a-t-elle relevé.

    Fort heureusement, ‘’connaissant l’engagement des jeunes et leur détermination à relever les défis, je demeure convaincue que des efforts nécessaires seront consentis pour éviter de nouvelles infections’’, espère Mme Gaye.

    « Le combat de cet avenir sans Sida repose sur vos épaules »

    L’évolution de la science, la disponibilité des médicaments antirétroviraux (ARV) et l’accompagnement psycho-social constituent autant de raisons d’avoir confiance quant à l’issue de la riposte, a fait valoir Mme Gaye.

    Selon elle, l’élimination du SIDA à l’horizon 2030 est une ‘’responsabilité communément partagée’’ et exige une ‘’mobilisation exceptionnelle’’ de tous les acteurs

    ‘’Mais, il va sans dire que dans cette lutte, les jeunes porteurs d’espoirs et d’avenir d’un Sénégal que nous voulons juste et prospère, ont la responsabilité d’être des modèles de comportements et du sens du devoir. Vous avez les moyens et les solutions pour contribuer significativement à l’atteinte des objectifs sanitaires que nous nous sommes fixés pour l’éradication de cette pandémie.’’, a-t-elle lancé à l’endroit des jeunes.

    La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam a réaffirmé l’engagement du Sénégal allant dans le sens d’éliminer les nouvelles infections et à mettre fin au Sida d’ici 2030, en citant des initiatives comme le Projet de promotion des jeunes (PPJ) et les centres de conseils pour adolescents (CCA).

    « Cet objectif se concrétisera par un engagement fort de votre secteur’’, a-t-elle dit, en s’adressant à la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    Madame Thiam a aussi évoqué la nécessité d’assurer aux jeunes un ‘’accès équitable’’ à l’information, à l’éducation et aux services de santé adaptés, leur permettant de bénéficier, sans jugement, de soins médicaux, de dépistages et de conseils.

    En investissant dans la santé des jeunes, il y va l’opportunité de créer une ‘’génération informée et résiliente’’, à mesure de ‘’construire une société plus saine’’ , a fait savoir l’ancienne ministre de la Santé.

    ‘’Chers jeunes, votre contribution est déterminante dans cette lutte votre leadership, votre motivation et votre engagement sont essentiels pour mettre fin au Sida, a-t-elle martelé, ajoutant que le combat de cet avenir sans Sida repose sur les épaules des jeunes.

    ADE/ASB/SMD