Auteur/autrice : Assane Deme

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kaolack : deux morts dans un accident de la route à l’entrée de Gandiaye

    SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kaolack : deux morts dans un accident de la route à l’entrée de Gandiaye

    Kaolack, 11 fév (APS) – Deux personnes ont perdu la vie dans un accident, survenu, lundi soir, à l’entrée de Gandiaye, sur la route nationale numéro 1, a appris l’APS du capitaine Mamadou Yahya Mané, commandant la 31ième compagnie d’incendie et de secours de Kaolack (centre).

     »Les sapeurs-pompiers de Kaolack ont été alertés ce lundi, à 22 heures 41 minutes, suite à un accident. Sur place, les éléments ont enregistré un bilan de huit victimes dont deux corps sans vie, cinq blessés graves et un léger », a-t-il fait savoir, précisant qu’il s’agit d’un véhicule de transport en commun de type  »Sept place » qui a heurté un camion en stationnement à hauteur du lycée de Gandiaye.

    Les blessés et les corps sans vie ont été acheminés au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack, selon lui

    Le capitaine Mamadou Yahya Mané appelle par ailleurs les automobilistes à la prudence sur les routes.

    ADE/MK/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Arachide : ses dirigeants entament une campagne d’information sur la ‘’restructuration’’ du CNIA

    SENEGAL-AGRICULTURE / Arachide : ses dirigeants entament une campagne d’information sur la ‘’restructuration’’ du CNIA

    Kaolack, 10 fév (APS) – Les dirigeants du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) ont entamé, lundi, à Kaolack (centre), une campagne nationale d’information sur la ‘’restructuration’’ de ladite organisation paysanne.

    La campagne sera surtout menée dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack (centre), Kolda (sud), Louga, Matam, Saint-Louis (nord), Sédhiou (sud), Tambacounda (est) et Ziguinchor (sud), selon les dirigeants du CNIA, une organisation créée depuis deux ou trois décennies.

    Un comité chargé de diriger la restructuration du CNIA a été créé dans le but de rendre la structure plus ‘’inclusive’’, selon son président, Hamidou Diop.

    ‘’Il est urgent d’aller vers la restructuration du CNIA. Le besoin se fait sentir. Beaucoup d’agriculteurs souhaitent intégrer cette structure’’, a-t-il dit, faisant part du souhait des dirigeants de l’organisation paysanne d’y faire adhérer massivement des acteurs de la filière arachide.

    Le CNIA doit être restructuré pour faciliter l’exécution du Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage au Sénégal (PCAE).

    Hamidou Diop, le président du Cadre de concertations des producteurs agricoles (CCPA)

    Le PCAE bénéficie d’un financement de 150 millions de dollars américains (95 milliards de francs CFA) de la Banque mondiale et de 26,5 millions de dollars américains (16,8 milliards de francs CFA) du Fonds international de développement agricole, selon Hamidou Diop.

    L’objectif de ce programme est d’améliorer la productivité et l’accès des produits agricoles aux marchés, indique un document consulté par l’APS lors du lancement de la campagne de restructuration du CNIA.

    ‘’Le Comité national interprofessionnel de l’arachide doit être restructuré pour avoir une légitimité et des capacités managériales lui permettant de prendre en charge les besoins de ses membres’’, affirment ces derniers dans le document.

    Selon eux, les producteurs, les exportateurs, les transformateurs artisanaux et les autres acteurs de la filière doivent être mieux représentés.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-RELIGION-APPEL / Ziara de Koutal : un religieux invite les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation

    SENEGAL-RELIGION-APPEL / Ziara de Koutal : un religieux invite les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation

    Koutal (Kaolack), 9 fév (APS) – Mouhamadoul Amine Dramé, le porte-parole de la famille d’El Hadji Mouhamad Dramé de Koutal, dans la région de Kaolack (centre), a invité, samedi, les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation et à retourner aux enseignements islamiques des érudits sénégalais.

    ‘’Si on veut construire un pays, une société, il faut s’appuyer sur la connaissance. Ce qui, malheureusement, tend à disparaitre dans ce pays, le Sénégal. C’est pourquoi j’exhorte les jeunes à s’éduquer et à se faire former, que ce soit dans l’enseignement islamo-religieux que dans l’enseignement classique hérité de l’occident’’, a-t-il lancé.

    Le guide religieux, s’exprimant lors de la cérémonie officielle de la 44e édition de la Ziara (pèlerinage) annuelle de la famille Dramé de Koutal, a rappelé qu’’’il est bon de chercher à avoir des richesses, mais le plus important, selon lui, c’est d’avoir des connaissances qui permettent de comprendre l’importance de la richesse pour pouvoir la préserver.

    ‘’Nous sommes dans un monde où les jeunes semblent délaisser l’éducation à travers une quête du savoir et des enseignements des érudits de l’islam. Leurs comportements laissent à désirer pour des gens’’, a-t-il notamment relevé.

    Mouhamadoul Amine Dramé soutient que le processus de tout développement doit s’appuyer sur une éducation de base ‘’très solide’’.

    Par ailleurs, il a salué l’initiative des nouvelles autorités sénégalaises consistant à créer une direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe.

    ‘’La création de cette direction est une grande avancée pour le Sénégal, pour les foyers religieux mais aussi pour les sortants des écoles coraniques (daaras). Et les échos que nous avons eus dans le cadre du programme de modernisation des cités religieuses sont rassurants’’, a-t-il fait savoir.

    M. Dramé magnifie le fait que 600 ‘’daaras’’ soient pris en compte dans le cadre du programme de modernisation des écoles coraniques du pays, renforçant ainsi notre espoir quant à la volonté des nouvelles autorités de donner une ‘’place primordiale’’ aux enseignements islamo-religieux.

    Profitant de la célébration de l’édition 2025 de cette Ziara annuelle, Mouhamadoul Amine Dramé a invité les sénégalais à s’inspirer de la vie et de l’œuvre d’El Hadji Mouhamad Dramé qui, toute sa vie durant, avait comme activité l’enseignement du coran et les travaux champêtres pour être autonome.

    Il a, en outre, souligné que les héritiers de la famille Dramé de Koutal, ont entamé le processus de modernisation des ‘’daaras’’ bien avant même les pouvoirs publics.

    ‘’Ici, en plus de l’enseignement islamo-religieux, nous avons également mis en place un programme de formation professionnelle et un jardin qui permet de former les apprenants aux techniques de pratiques agricoles (…) », a dit M. Dramé, invitant l’Etat à encourager de telles initiatives.

    Il soutient que si une telle activité est mise à l’échelle, les écoles coraniques pourront ‘’considérablement’’ contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Sénégal, au grand bonheur des ‘’daaras’’ mais aussi des sénégalais et des autorités du pays.

    ADE/FKS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le projet « Gunge Mbay » a installé 367 champs écoles paysannes dans les régions de Kaffrine, Fatick et Kaolack

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le projet « Gunge Mbay » a installé 367 champs écoles paysannes dans les régions de Kaffrine, Fatick et Kaolack

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le projet ‘’Gunge Mbay’’ (Accompagner l’agriculture) a installé 367 champs écoles paysannes dans les départements de Koungheul, Foundiougne et Nioro du Rip (centre) lors de la première campagne, a appris l’APS d’un de ses responsables.

    Ce projet prévoit d’accompagner les producteurs en techniques de production des cultures d’arachides, de sésame, de mil, de sorgho et du maïs, mais également dans des activités de maraîchage.

     »Pour la première campagne agricole, 367 champs écoles paysannes ont été installées dans les trois départements d’intervention du projet. De plus, 367 relais producteurs et 8207 producteurs satellites ont bénéficié des interventions du projet’’, a notamment indiqué Assane Diouf, chef de projet ‘’Gunge Mbaye’’ grandes cultures et Gouvernance des organisations de producteurs (OP).

    Ces deux projets sont financés par le Fonds national de développement agrosylvopastoral (FNDASP). Ils sont mis en œuvre par le consortium Symbiose, Eclosio et RESOPP dans les départements de Koungheul, Foundiougne et Nioro du Rip, pour une durée de deux ans (2024-2026), dans 25 communes.

    Son objectif général est d’améliorer la production et la productivité des cultures oléagineuses (arachide et sésame) et céréalières (mil, maïs et sorgho) ainsi que le développement et la promotion du maraichage dans ses zones d’intervention, a précisé Assane Diouf.

    Quelque 91,75 hectares de terres ont été emblavés dans le cadre de ce projet qui vulgarise les techniques de production agroécologiques.

     »Le projet a donné gratuitement aux 367 relais producteurs 2,4 tonnes de semences certifiées d’arachides, 25kg de semences certifiées de sésame, 150kg de semences certifiées de mil, 308kg de semences certifiées de maïs, 55,2 tonnes de compost amélioré (Tossal), 7,88 tonnes d’inoculum et 11,2 tonnes de terra calko’’, a signalé Assane Diouf.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, samedi, dans le cadre d’un forum organisé en marge de la neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA), il a expliqué qu’’’à travers cette activité, nous avons voulu accompagner nos producteurs à exposer et à montrer ce qu’ils produisent dans leurs zones d’intervention’’.

    ‘’Nous les accompagner dans l’agroécologie en les formant aux techniques agroécologiques et aux techniques liées au respect de l’environnement et à une agriculture respectueuse de l’environnement’’, a expliqué M. Diouf.

    L’objectif de l’activité est de faire participer les ‘’producteurs champions’’, bénéficiaires du projet, à la FIKA pour qu’ils puissent faire la promotion de leur production mais aussi découvrir d’autres innovations qui pourraient les intéresser.

    En 2025, le projet compte installer 372 champs écoles paysannes, former 372 relais producteurs et 10 050 producteurs satellites, installer 15 parcelles vitrines, acheter 18 kits testeurs pour la pédologie et contractualiser avec l’initiative ‘’JOKOLANTÉ’’ pour faire accéder l’information climatique à 372 relais producteurs.

    ADE/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Port autonome de Dakar : vers le lancement d’un plan de repositionnement

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Port autonome de Dakar : vers le lancement d’un plan de repositionnement

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le Port autonome de Dakar (PAD) va lancer son plan de repositionnement pour être en cohérence avec le nouveau référentiel des politiques publiques, a t-on appris du directeur de la stratégie et du suivi des concessions dudit port, Momar Ngary Ba.

    ‘’Le directeur général du PAD va lancer cette semaine un plan de repositionnement pour mettre en adéquation nos stratégies par rapport au nouveau référentiel des politiques publiques. Mais, nous faisons tout de façon inclusive avec les opérateurs pour que les besoins de nos investissements et de nos programmes puissent refléter des attentes et des investissements qui sont attendus’’, a-t-il notamment dit, vendredi.

    M. Ba s’exprimait lors d’un point de presse au terme d’une visite de prise de contact du Directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Bécaye Diop, avec le personnel de la Circonscription maritime (CIRCAM) de la zone centre.

    Le DG de l’ANAM était à la tête d’une forte délégation composée de ses collaborateurs et de responsables du Port autonome de Dakar.

    Ainsi, pendant son périple, il a rencontré les autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et Kaolack, entre autres acteurs maritimes et portuaires.

    ‘’Nous sommes dans un secteur où il ne faut pas juste construire des ports et des infrastructures pour les besoins de l’affaire ; c’est pour soutenir une activité, un commerce et développer les industries’’, a souligné Momar Ngary Ba, estimant que le maillage du pays en infrastructures portuaires est important.

    En créant ce maillage national entre les différents ports régionaux, cela va ‘’forcément permettre de faire des économies d’échelle et des leviers pour le développement », a soutenu M. Ba.

    ‘’Nous avons vu l’état de dégradation et les accidents causés sur nos routes. Nous devons forcément développer ce maillage national et créer de la complémentarité entre le Port autonome de Dakar, ceux de Ndayane, de Bargny-Sendou et les ports régionaux’’, a dit Momar Ngary Ba.

    L’idée, d’après lui, ce n’est pas de se substituer ou de faire baisser les revenus des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture dont celle de Kaolack, mais plutôt d’être un émulateur et d’emmener les conditions de développement de ces infrastructures portuaires.

    ‘’Nous sommes dans un secteur où l’intensité capitaliste est énorme, il faut beaucoup de moyens pour faire ces investissements. Nous avons, mine de rien, le savoir-faire au niveau du PAD et avons aujourd’hui enclenché le projet de construction du port de Ndayane sur 1200 hectares avec une première vague d’investissements d’environ 700 milliards de francs CFA’’, a-t-il relevé.

    Pour y arriver, le PAD doit nécessairement avoir des ‘’pôles d’appui’’, pense-t-il.

    Le port autonome de Dakar ne compte pas seulement se limiter sur l’infrastructure portuaire, mais surtout créer les conditions favorable pour que les zones économiques et le tissu industriel, obéissant à la politique de ‘’pôles territoires’’ fixés dans le nouveau référentiel des politiques publiques puissent se développer, a-t-il souligné.

    ‘’Nous pouvons avoir des navires après avoir créé des voies d’accès, mais si derrière, nous n’avons pas l’activité et le trafic, ce qu’on appelle dans le secteur +l’aliment+, les bateaux ne viendront pas’’, a-t-il signalé.

    ‘’C’est un secteur holistique, une vue d’ensemble que nous comptons développer et nous saluons le fort engagement de l’ANAM aux côtés du PAD avec toutes les composantes des autres secteurs de notre écosystème pour pouvoir ensemble mener vers cet objectif’’, a indiqué le directeur de la stratégie et du suivi des concessions du PAD.

    ADE/ASB/FKS/OID

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SECURITE / Protection du domaine public maritime : la création d’un corps de surveillants du littoral en gestation

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SECURITE / Protection du domaine public maritime : la création d’un corps de surveillants du littoral en gestation

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le Directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Bécaye Diop, a annoncé un ‘’ambitieux projet’’ de création d’un corps de surveillants du littoral pour, dit-il, ‘’protéger le domaine public maritime contre des activités illégales ».

    ‘’Vous conviendrez avec moi qu’avec plus de 700 km de côtes, il peut y avoir des actes de banditisme qui peuvent avoir lieu de part et d’autres du littoral, avec des activités illicites dans le domaine maritime qui ne devaient pas être faites. Tout ceci nous laisse à penser à devoir mettre des agents pour surveiller le littoral, comme cela se fait dans les grandes nations’’, a-t-il notamment dit, vendredi lors d’un point de presse.

    M. Diop, qui estime qu’il est temps que l’ANAM structure son fonctionnement, a déclaré que  »cette idée est en gestation et va être mise en place très bientôt ».  »Ce qui permettra de recruter du personnel pour contribuer à faire baisser le chômage, mais aussi d’assurer la sécurité des côtés sénégalaises », a-t-il dit.

    ‘’C’est un grand projet qui nous tient à cœur, qui sera porteur de quelque chose de grand pour les jeunes en quête d’emplois’’, a-t-il insisté au terme d’une visite de prise de contact qu’il a effectuée mercredi, jeudi et vendredi, avec le personnel de la Circonscription maritime (CIRCAM) de la zone centre, particulièrement dans les régions de Fatick et Kaolack.

    Le Sénégal étant peuplé ‘’majoritairement’’ de jeunes avec 75% de la population national, Bécaye Diop, qui promet de prendre, chaque année, six étudiants de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) pour des positions de stage à l’ANAM, soutient que c’est une ‘’obligation’’ pour sa société d’accueillir ces jeunes, de les former et de les mettre sur une rampe de lancement.

    ADE/FKS/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Sécurité transfrontalière: forces armées sénégalaises et gambiennes préparent une patrouille mixte

    SENEGAL-GAMBIE-SECURITE / Sécurité transfrontalière: forces armées sénégalaises et gambiennes préparent une patrouille mixte

    Kaolack, 8 fév (APS) – Une réunion de planification de la première patrouille mixte entre la zone militaire n°3 et le 2e bataillon d’infanterie gambien s’est tenue, vendredi, au 1er bataillon du génie au camp Sémou Djimith Diouf de Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    La réunion a enregistré la présence d’une forte délégation de l’Armée gambienne conduite par le lieutenant-colonel Abdou Diatta, chef de corps du 2e bataillon d’infanterie basé à Farafénié.

     »Du 21 au 25 janvier 2025, s’était tenue à l’Etat-major général des Armées, à Dakar, la troisième réunion du comité bipartite de défense et de sécurité entre le Sénégal et la Gambie’’, a fait savoir le colonel Diouma Sow, commandant la zone militaire n°3 qui couvre les régions administratives de Kaolack, Kaffrine et Fatick.

    Après cette réunion, le départ a été donné pour les activités zonales qui ont commencé par la zone militaire numéro 3 avec une réunion de planification pour toutes les forces de défense et de sécurité des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, d’une part, et celles qui sont dans la zone de responsabilité du 2e bataillon d’infanterie de la Gambie, a-t-il expliqué.

    ‘’L’objectif, c’est de discuter et de voir les voies et moyens pouvant, d’ici la fin du mois de février, conduire des activités opérationnelles le long de la franche frontalière, de manière efficace, dans une atmosphère fraternelle, teintée de confiance et de cohésion’’, a indiqué le colonel Diouma Sow.

    Pour ces activités, en plus des patrouilles terrestres sur 120 km de la frontière terrestre, il est également prévu des activités fluvio-maritime avec les unités de la marine des deux pays.

    Selon lui, ces activités vont être une occasion d’assister les populations à travers des activités civilo-militaires. L’idée, c’est de mettre les populations en confiance afin qu’elles puissent fournir des informations aux forces de défense et de sécurité.

    ‘’Nous allons en profiter pour faire des activités de consultations médicales gratuites, de don de médicaments aux populations de la zone frontalière. Cette année, on a même prévu d’aller plus loin, avec des tests des maladies telles que le Crimée-Congo qui est apparue dans notre zone’’, a-t-il annoncé.

    Pour ce faire, les éléments de la brigade d’hygiène vont être mis à contribution pour faire des tests afin de s’assurer que la maladie n’a pas atteint les populations qui sont dans la zone transfrontalière mais également de voir la qualité de l’eau qu’elles boivent.

    Le lieutenant-colonel Abdou Diatta, chef de corps du 2eme bataillon d’infanterie gambien, a salué cette initiative émanant des plus hautes autorités sénégalaises et gambiennes pour la sécurité de la zone transfrontalière entre les deux pays.

     »A travers ces patrouilles, nous voulons rassurer les populations de nos deux pays qu’elles sont prises en compte dans nos stratégies de sécurité (…)’’, a expliqué l’officier de l’Armée gambienne.

    Selon le lieutenant-colonel Diatta, les zones transfrontalières sont, souvent, des lieux de prédilections de délinquants et bandits de grands chemins qui, après un forfait dans un pays, vont se cacher dans l’autre.

     »Nos deux pays, à travers leurs Armées, doivent travailler en parfaite synergie pour que les criminels qui pensent pouvoir être à l’abri, après des infractions dans un des pays, sachent qu’ils sont traqués par les forces de défense et de sécurité des deux pays qui travaillent en parfaite intelligence’’, a-t-il insisté.

    ADE/OID

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Kaffrine : des élus territoriaux s’engagent à mobiliser des ressources pour le financement de la santé maternelle et infantile

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / Kaffrine : des élus territoriaux s’engagent à mobiliser des ressources pour le financement de la santé maternelle et infantile

    Kaffrine, 7 fév (APS) – Des élus territoriaux de la région de Kaffrine (centre) se sont engagés, vendredi, à mobiliser des ressources pour assurer le financement de la santé de la mère et de l’enfant, a constaté l’APS.

    ‘’Nous avons décidé de nous engager davantage pour la mobilisation de ressources domestiques pour assurer le financement de la santé, surtout celle relative à la mère et à l’enfant’’, a déclaré Abdoulaye Wilane, président du Conseil départemental de Kaffrine.

    Pour ce faire, ces élus territoriaux souhaitent mettre en place un programme de sensibilisation des citoyens, afin de faciliter la mobilisation des ressources domestiques et locales, a indiqué M. Wilane.

    Il s’exprimait au terme d’un atelier régional de plaidoyer avec les collectivités territoriales pour un engagement au financement de la planification familiale, la santé maternelle néonatale infantile et des adolescents.

    L’activité a été présidée par le gouverneur de la région, Moustapha Diaw, en présence du secrétaire général du Cadre de concertation, de coordination et d’actions (3 CAP Santé), Dr Karim Diop, et de plusieurs acteurs territoriaux.

    Le secrétaire général de 3 Cap Santé, pour sa part, a souligné que cette rencontre, organisée en partenariat avec l’Union des associations d’élus locaux (UAEL) du Sénégal, vise à renforcer l’accès aux soins de santé maternelle, néonatale, infantile et de la planification familiale (PF/SRMNIA) et à améliorer la qualité de vie des populations.

    ‘’Au moment où nous faisons face à l’arrêt des programmes de l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le développement international -USAID, le Sénégal a fait des progrès significatifs en matière de santé maternelle et infantile, mais ces avancées sont menacées par la dépendance excessive aux financements externes’’, a relevé Dr Diop.

    Il estime ‘’crucial’’ que les collectivités territoriales prennent les devants, en allouant des budgets spécifiques à la santé de la mère et de l’enfant.

    Dans cette perspective, il a encouragé les collectivités territoriales à inscrire un ‘’budget significatif’’ pour la planification familiale et la santé maternelle et infantile dans leurs plans de développement locaux.

    CTS/ADE/SKS/ASB/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Mortalité infantile : 317 décès enregistrés dans la région de Kaffrine en 2024 (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Mortalité infantile : 317 décès enregistrés dans la région de Kaffrine en 2024 (officiel)

    Kaffrine, 7 fév (APS) – La région de Kaffrine (centre) a enregistré 317 décès chez les nouveaux-nés en 2024, a-t-on appris du directeur régional de la santé (DRS), le docteur Mbaye Thiam.

    Le directeur régional de la santé s’exprimait, jeudi, au terme du lancement de la semaine nationale de la mère et de l’enfant, couplée à la campagne gratuite d’offres de services de planification familiale. La rencontre s’est tenue au district sanitaire de Niahène, dans le département de Malem Hodar.

      »27 décès maternels ont été enregistrés dans la même période », a-t-il précisé lors de cette rencontre présidée par le gouverneur de la région, Moustapha Diaw, en présence de différentes personnalités et de la communauté.

    Le docteur Mbaye Thiam a signalé que  »la santé de la mère et de l’enfant est inscrite en priorité par les nouvelles autorités ».

     »Donc, nous allons offrir des services surtout de planification familiale qui a été identifiée comme une stratégie, une intervention à fort impact de réduction de la mortalité de la mère et de l’enfant’’, a-t-il assuré.

    Selon lui, l’objectif de cette journée, c’est de sensibiliser davantage les populations et de faire la promotion de l’offre de services.

    ‘’Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile de l’adolescent et de la nutrition’’, est le thème de cette année.

    CTS/ADE/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-NAVIGATION-PERSPECTIVES / Les opportunités d’emploi du secteur maritime présentées à des étudiants de l’USSEIN

    SENEGAL-NAVIGATION-PERSPECTIVES / Les opportunités d’emploi du secteur maritime présentées à des étudiants de l’USSEIN

    Fatick, 7 fèv (APS) – Le directeur de l’Agence nationale des affaires maritimes, Bécaye Diop, a présenté, jeudi, les opportunités d’emploi du secteur maritime et portuaire à des étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass, soulignant que l’ANAM a un « besoin pressant » d’une vingtaine d’inspecteurs à la navigation qu’elle peine à trouver sur le marché.

    ‘’L’idée, dans cette étape, c’est de discuter des opportunités dans le domaine maritime et portuaire. C’est vrai que le milieu maritime est un peu méconnu du grand public. Heureusement qu’on a des étudiants qui se forment dans ce domaine’’, a-t-il notamment dit, en s’adressant à des étudiants de la filière des affaires maritimes de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass.

    Cette visite à l’université s’est déroulée en marge d’une tournée de prise de contact du DG de l’ANAM avec la circonscription maritime centre (CIRCAM Centre) à Fatick.

    Il s’est également rendu au port de Ndakhonga, dans le département de Foundiougne, dont les travaux de construction sont en cours.

    Selon lui, cette infrastructure portuaire est en mesure de créer « beaucoup d’emplois et énormément de ressources ». Il a insisté sur les « aspects sécuritaires » permettant de répondre aux normes et standards.

    Devant des étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, Bécaye Diop a indiqué que l’ANAM avait un « besoin de vingt inspecteurs à la navigation, mais elle n’arrive pas en trouver ». C’est une offre ‘’très pressante’’, a-t-il dit.

    ‘’L’idée, pour nous, c’est de les (étudiants) orienter, le mieux possible, dans le domaine maritime qui est un véritable pourvoyeur d’emplois qui paient bien.. Il est de notre devoir, donc, de discuter avec les étudiants, de discuter avec eux sur l’employabilité qu’offre le secteur maritime’’, a-t-il poursuivi.

     Le DG de l’ANAM va boucler sa tournée par un de point de presse prévu vendredi à 17 heures et destiné à évaluer sa visite dans la zone centre du pays.

    ADE/SMD/ADL/ASG