Auteur/autrice : Charles SENGHOR

  • SENEGAL-RELIGION / La conférence épiscopale salue la nomination de Mgr André Guèye comme archevêque de Dakar

    SENEGAL-RELIGION / La conférence épiscopale salue la nomination de Mgr André Guèye comme archevêque de Dakar

    Dakar, 23 fev (APS) – Les évêques de la conférence épiscopale du Sénégal, de Mauritanie, du Cap Vert et de Guinée-Bissau saluent la nomination, samedi, de Monseigneur André Guèye comme archevêque de Dakar, par le pape François.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, ils disent se réjouir avec l’église diocésaine de Dakar et ‘’implorent la plénitude de la bénédiction divine sur Monseigneur André Guèye, pour une mission épiscopale féconde et sanctifiante’’.

    L’évêque de Thiès et administrateur apostolique de Saint-Louis du Sénégal, a été nommé samedi archevêque métropolitain de Dakar, en remplacement de Monseigneur Benjamin Ndiaye, qui a renoncé à la gouvernance pastorale, ‘’pour des raisons de santé’’, a déclaré à l’APS, Abbé Armand Ngamby Ndiaye, directeur de la communication du diocèse de Thiès.

    A son Excellence Mgr Benjamin Ndiaye, les évêques de la conférence épiscopale leur ‘’fraternelle reconnaissance pour tant d’année consacrées au service du peuple de Dieu comme pasteur infatigable, ouvert et attentif’’’, lit-on dans le communiqué.

    Le nouvel archevêque de Dakar, Monseigneur André Guèye, 57 ans, a été ordonné prêtre le 27 juin 1992 en la cathédrale de Thiès.

    Il est devenu évêque de cette même ville le 18 janvier 2013 et a été consacré le 25 mai de la même année.

    CS/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Congo : la SENELEC sera désormais en charge de la distribution de l’électricité (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Congo : la SENELEC sera désormais en charge de la distribution de l’électricité (officiel)

    Dakar, 21 fev (APS) – La Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) est désormais l’entreprise en charge de la distribution et la commercialisation de l’électricité en République du Congo, a-t-on appris de la télévision publique congolaise.

    Cette information confirmée par la cellule de communication de la SENELEC, fait état d’une convention d’affermage, d’une durée de dix ans, signée le 13 février dernier à Libreville entre le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique du Congo, Emile Ouosso, et le directeur général de la SENELEC, Pape Toby Gaye.

    ‘’Ce que nous venons de signer, effectivement, a une portée historique, et va raffermir les liens entre les deux Républiques sœurs. Nous pensons que dans les dix ans et même moins, on pourra effectivement redresser le secteur et après aller vers les performances’’, a déclaré le manager sénégalais.

    Le directeur général de la nouvelle société d’électricité du Congo, Pape Mamadou Diop, a, de son côté rappelé les engagements du Sénégal, conformément à la convention.

    ‘’Nous savons qu’il y a les ressources humaines locales qui sont très pertinentes, (…) très importantes dans le pays, (…) qui vont travailler avec nous et qui vont constituer d’ailleurs l’essentiel du personnel’’, a-t-il assuré.

    ‘’Nos ingénieurs sont venus plusieurs fois [au Congo], et ils savent ce qu’il faut faire. Avec l’appui des cadres qui constituent l’essentiel de la société d’électricité du Congo que nous avons bâtie, je crois qu’on va relever le défi et on va résoudre les problèmes en procédure d’urgence’’, a ajouté Pape Mamadou Diop.

    CS/ABB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIAL / Fermeture des bases françaises : Forum des métiers au profit des 162 employés sénégalais en mars

    SENEGAL-FRANCE-SOCIAL / Fermeture des bases françaises : Forum des métiers au profit des 162 employés sénégalais en mars

    Dakar, 21 fév (APS) – Le commandement des Eléments français au Sénégal (EFS) organise, le jeudi, 06 mars, un Forum des métiers dans le cadre du plan social accompagnant le licenciement de ses 162 employés sénégalais, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    Le but est de ce Forum, qui se tiendra de 9h à 14h, au quartier colonel Geille, à Ouakam, est de leur offrir ‘’des opportunités de reclassement au sein d’entreprises locales’’.

    Dans son communiqué, le commandement des Eléments français au Sénégal annonce qu’à cet effet, ‘’un appel à participation est lancé auprès des entreprises basées à Dakar et dans sa périphérie, qui souhaitent proposer des perspectives d’emploi ou de reconversion aux employés locaux des EFS’’.

    Les métiers proposés touchent le BTP, les infrastructures, la menuiserie, l’électricité et la plomberie, la sécurité et la prévention, le transport et logistique, la douane et mécanique automobile, l’administratif, la comptabilité et l’informatique.

    Le texte cite aussi les ‘’relations clients, le commerce et la grande distribution, tout comme l’hôtellerie et restauration, la cuisine, l’industrie agroalimentaire, l’accompagnement social, le médical et éducatif ».

    Le commandement explique que ‘’cette matinée permettra aux entreprises présentes de conduire des entretiens avec le personnel civil qualifié des Eléments français au Sénégal et d’envisager, avec lui, les opportunités de recrutement’’.

    Le Général de brigade commandant les Eléments français au Sénégal (EFS) a saisi l’Inspection régionale du travail pour l’informer du licenciement collectif, à compter du 1er juillet 2025, de l’ensemble du personnel sénégalais, 162 au total, pour ‘’fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré, le 31 décembre dernier, que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    CS/OID/ASB

  • SENEGAL-ENERGIE / Hydrocarbures : Birame Soulèye Diop dit être satisfait de la qualité des unités de stockage du Port de Dakar

    SENEGAL-ENERGIE / Hydrocarbures : Birame Soulèye Diop dit être satisfait de la qualité des unités de stockage du Port de Dakar

    Dakar, 21 fév (APS) – Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a assuré, jeudi, être satisfait de la qualité des unités de stockage d’hydrocarbures du Port de Dakar.

    ‘’Nous sommes satisfaits de la première partie de notre visite’’, a dit M. Diop après avoir visité ces unités de stockage.

    La semaine prochaine, il va visiter celles de la Société africaine de raffinage à Mbao et d’autres à Sendou, dans la région de Dakar.

    ‘’Notre visite consiste à faire un état des lieux et un diagnostic du sous-secteur des hydrocarbures’’, a-t-il affirmé, ajoutant qu’il s’agit aussi de ‘’renforcer les capacités du Sénégal’’ en matière de stockage et de distribution de produits pétroliers.

    Le stockage et la ‘’sécurisation’’ des approvisionnements sont ‘’une priorité’’ pour les autorités sénégalaises, a souligné Birame Souleye Diop.

    Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines assure que le pays va augmenter ses capacités dans ce domaine.

    Le Sénégal, un nouveau producteur de pétrole, aspire à distribuer des hydrocarbures à un coût abordable, selon M. Diop.

    CS/SBS/ASB/ESF/MT

  • SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Présidence de la BAD : cinq candidatures retenues, dont celle d’Amadou Hott

    SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Présidence de la BAD : cinq candidatures retenues, dont celle d’Amadou Hott

    Dakar, 21 fév (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) a publié, vendredi 21 février, une liste officielle comprenant les noms de cinq candidats à l’élection du président de ladite institution, dont ceux du Sénégalais Amadou Hott et du Mauritanien Sidi Ould Tah.

    Les noms du Zambien Maimbo Samuel Munzele, du Tchadien Abbas Mahamat Tolli et de la Sud-Africaine Tshabalala Bajabulile Swazi figurent également sur la liste publiée par le site Internet de la Banque africaine de développement.

    Les candidatures de ces cinq personnalités ont été examinées et retenues par le comité directeur du conseil des gouverneurs de la BAD.

    L’élection du président de la Banque africaine de développement aura lieu le 25 mai prochain à Abidjan, où se trouve le siège de l’institution dirigée depuis 2015 par le Nigérian Adesina Akinwumi.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-MINES / Fonds d’appui au développement local : le Comité national de suivi et d’évaluation des ressources démarre ses activités

    SENEGAL-MINES / Fonds d’appui au développement local : le Comité national de suivi et d’évaluation des ressources démarre ses activités

    Dakar, 20 fév (APS) – Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a procédé, jeudi, à Dakar, au lancement officiel des activités du Comité national de suivi et d’évaluation des ressources du Fonds d’appui au développement local (FADL).

    Le FADL, créé en 2023, est alimenté par les sociétés minières. Celles d’entre elles en phase de recherche doivent lui verser un montant négocié avec les conventions minières. Les sociétés minières en phase d’exploitation sont tenues de lui remettre 0,5 % de leur chiffre d’affaires hors taxe annuelle.

    ‘’L’importance, dans cet exercice de la mise en place du Comité national de suivi et d’évaluation des ressources du Fonds d’appui au développement local, se mesure à l’aune de sa mission principale, qui est de veiller à ce que les fonds alloués aux communes impactées au titre du FADL soient utilisés de manière efficiente, qu’ils produisent les résultats escomptés et participent ainsi au plein épanouissement des populations’’, a expliqué Birame Souleye Diop.

    L’instance dont les activités viennent de démarrer est chargée de veiller à ‘’un suivi rigoureux des projets financés et de garantir une gestion responsable, participative et transparente des ressources publiques’’.

    Des comités communaux et intercommunaux seront créés, qui vont prendre en charge les préoccupations des populations en mettant en œuvre ‘’des projets de développement pérennes’’ avec le FADL, selon M. Diop.

    ‘’La concrétisation de ce projet est aussi bien à l’avantage des sociétés minières que de l’État, car il permet d’avoir plus de visibilité sur […] les montants reçus par les communes en termes d’investissements’’, a dit le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    Il estime que le fonctionnement correct du FADL est ‘’un défi majeur pour l’administration minière et une nécessité pour les communes abritant les opérations minières’’.

    Il leur permettra, a ajouté Birame Souleye Diop, de ‘’tirer davantage profit des retombées des activités minières, en plus du Fonds d’appui et de péréquation des collectivités territoriales’’.

    ‘’Son opérationnalisation est déjà entamée, avec la signature de protocoles et d’avenants entre les titulaires de titres miniers en phase d’exploitation et le ministère des Mines, ainsi qu’un début de versement des montants dus par certaines sociétés auprès des [démembrements du] Trésor public auxquels ces sociétés sont rattachées’’, a poursuivi M. Diop.

    Il précise qu’‘’il ne s’agit pas seulement d’allouer des ressources financières aux communes impactées par l’exploitation, mais de s’assurer également de leur utilisation efficiente et responsable, de pouvoir faire le suivi et de mesurer l’impact des fonds injectés dans le développement économique et social des communes concernées’’.

    ‘’Alors que le monde célèbre aujourd’hui, 20 février, la Journée mondiale de la justice sociale, nous nous réjouissons que le gouvernement du Sénégal ait répondu favorablement à l’une des demandes principales de notre campagne’’, a réagi le réseau Citoyens actifs pour la justice sociale (CAJUST), qui réunit des organisations de jeunes de la société civile sénégalaise.

    Il salue aussi, dans un communiqué, la création du Comité national de suivi et d’évaluation des ressources du FADL.

    Le lancement des activités dudit comité est une ‘’avancée considérable de la promotion de la justice sociale au profit des citoyens, notamment les communautés affectées par les opérations minières’’, affirme le CAJUST.

    CS/OID/ASG

  • SENEGAL-FORMATION-TECHNOLOGIE / IA et Etat de droit : Dakar hôte d’un atelier régional du 25 au 27 février

    SENEGAL-FORMATION-TECHNOLOGIE / IA et Etat de droit : Dakar hôte d’un atelier régional du 25 au 27 février

    Dakar, 20 fév (APS) – Le Centre de formation judiciaire (CFJ), en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), annonce l’organisation, du 25 au 27 février 2025, à Dakar, d’un atelier régional axé sur le thème : ‘’Intelligence artificielle (IA) et Etat de droit en Afrique de l’Ouest’’.

    ‘’L’objectif principal est de contribuer au renforcement de capacités des magistrats et autres acteurs judiciaires ainsi que des formateurs et responsables des institutions de formation judiciaire sur l’utilisation de l’Intelligence artificielle dans le traitement des contentieux au niveau des systèmes judiciaires’’, indique son directeur général, Souleymane Téliko, dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte précise que ‘’les communications seront axées sur les mesures réglementaires et la jurisprudence relatives aux biais algorithmiques, à l’utilisation inappropriée des algorithmes dans la prise de décision, y compris en contravention de la loi, et aux boîtes noires’‘’.

    ‘’Cette approche permettra d’allier apports techniques et partages d’expériences afin de permettre aux participants de s’approprier les outils nécessaires pour une bonne compréhension de l’utilisation de l’IA dans les systèmes judiciaires’’, poursuit le communiqué.

    Cette conférence verra la participation ‘’des juges, procureurs, avocats, et autres acteurs du système judiciaire’’.

    Des responsables et des formateurs d’institutions de formation judiciaire en Afrique de l’Ouest y prendront également part, de même que le représentant de l’UNESCO.

    CS/ASG/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Promotion des investissements : l’APIX présente ses orientations aux investisseurs français

    SENEGAL-ECONOMIE / Promotion des investissements : l’APIX présente ses orientations aux investisseurs français

    Dakar, 20 fév (APS) – Le Sénégal, en plus de compter sur sa ‘’stabilité politique et institutionnelle’’, mise sur le secteur privé du pays et les partenariats, a déclaré le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily.

    Il recevait, mercredi, à Dakar, des dirigeants du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), pour leur présenter les opportunités d’investissement au Sénégal.

    ‘’Tout naturellement, quand un investisseur étranger vient au Sénégal, l’APIX est sa porte d’entrée. C’est dans ce cadre que nous les avons reçus pour les écouter et leur présenter les opportunités d’investissement au Sénégal’’, a-t-il dit en parlant des entrepreneurs français.

    ‘’En termes d’investissements privés, le Sénégal reste une terre d’opportunités parce que nous avons des atouts considérables, qui sont liés à la stabilité politique et institutionnelle du pays’’, a souligné M. Bathily à la fin de la rencontre de l’APIX avec le MEDEF.

    Il dit avoir rappelé à ses interlocuteurs que l’APIX compte ‘’véritablement sur le secteur privé sénégalais, le co-développement et le co-investissement avec ce secteur privé-là’’.

    Selon Bakary Séga Bathily, les dirigeants des entreprises membres du MEDEF sont sortis de cette rencontre avec ‘’des intentions d’investissement très fortes’’.

    Bruno Delaye, président d’ESL Rivington et vice-président exécutif du Pôle Influence de l’Agence pour la diffusion de l’information technologique, l’une des principales entreprises françaises du secteur de l’intelligence économique, s’est réjoui de cette rencontre.

    ‘’En raison du changement politique important au Sénégal, on est venu voir quelle était la disposition des nouvelles autorités vis-à-vis des investissements étrangers. Partout, on a reçu un message très positif’’, a dit l’homme d’affaires français.

    Samira Labidi, courtier en réassurance, en opérations de banque et en services de paiement au cabinet Labidi et Cie, s’est réjouie des retombées de la rencontre de l’APIX et du MEDEF.

    ‘’Je suis fortement surprise, ravie et enchantée de cette dynamique, de cette vision stratégique souveraine du Sénégal’’, a réagi cette membre du Mouvement des entreprises de France.

    Cette visite est la première du MEDEF au Sénégal depuis l’arrivée au pouvoir de Pastef, dont les dirigeants militent pour un rééquilibrage des relations avec la France, en tenant davantage compte des aspirations sénégalaises.

    CS/HB/BK/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Les entreprises françaises souhaitent continuer à investir au Sénégal, selon le chef du bureau économique de l’ambassade de France

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Les entreprises françaises souhaitent continuer à investir au Sénégal, selon le chef du bureau économique de l’ambassade de France

    Dakar, 19 fév (APS) – Les entreprises françaises souhaitent continuer à investir au Sénégal, dans des projets qu’elles vont réaliser conjointement avec des investisseurs locaux, a déclaré, mercredi, à Dakar, le chef du bureau économique de l’ambassade de France au Sénégal, Marc Legouy.

    ‘’Le message que nous souhaitons faire passer à travers cette mission, c’est que les entreprises françaises souhaitent continuer à investir au Sénégal, avec cette logique de co-investissement et de partenariat’’, a-t-il dit à la fin d’une rencontre du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) avec l’APIX, l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements au  Sénégal.

    ‘’Les entreprises françaises sont déjà très présentes au Sénégal et elles souhaitent y rester’’, a soutenu M. Legouy.

    La délégation du MEDEF s’est réjouie de l’accueil et de la qualité de ses échanges avec l’APIX. Elle est constituée des dirigeants de 26 entreprises.

    ‘’Quand nous avons une entreprise qui a un projet d’investissement ou un projet de partenariat au Sénégal, nous venons voir nos amis de l’APIX pour travailler ensemble et faire en sorte que ce projet connaisse un succès’’, a dit Marc Legouy.

    Il s’est réjoui de la visite effectuée au Sénégal par des entrepreneurs membres du MEDEF.

    Ces derniers ont rencontré les ministres du Commerce et de l’Industrie, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    Cette visite est la première du MEDEF au Sénégal depuis l’arrivée au pouvoir de Pastef, dont les dirigeants militent pour un rééquilibrage des relations avec la France, en tenant davantage compte des aspirations sénégalaises.

    CS/AB/HK/ESF/BK

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Financements de l’ADPME : le PM déplore le faible niveau des remboursements

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Financements de l’ADPME : le PM déplore le faible niveau des remboursements

    Dakar, 18 fév (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a déploré, mardi, le niveau de remboursement des financements de l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises (ADPME) avec un taux d’impayés de 38 %.

    ‘’J’ai interpellé la déléguée générale de l’ADPEME [Marie Rose Faye] pour voir et elle me dit qu’en juin 2024, on était à 46% de taux d’impayés. Aujourd’hui, on est à 38%’’.

    Le Premier ministre s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Forum de la petite et moyenne entreprise, placée sous le thème ‘’PME et innovation, leviers de souveraineté’’.

    ‘’Comment voulez-vous que le financement perdure et se perpétue si les crédits ne sont pas remboursés ?’’, s’est interrogé Ousmane Sonko, tout en appelant au patriotisme des Sénégalais.

    ‘’Autant au niveau du pouvoir politique il nous faut une gestion sérieuse, saine, vertueuse et rigoureuse et patriotique, autant dans tous les segments de la société et particulièrement celui [privé] que vous occupez, nous devrions tous faire notre introspection, et gérer les choses avec beaucoup plus de rigueur’’, a-t-il exhorté.

    Le Premier ministre estime qu’‘’il nous faut travailler à capter tous les investissements venant de partout mais qui impliquent fondamentalement notre secteur privé national’’.

    ‘’Le secteur privé ne doit pas être un secteur privé figurant. C’est pourquoi nous avons parlé de loi sur le patriotisme économique’’, a-t-il dit.

    Selon lui, ‘’le gouvernement, sous la direction et les orientations du président de la République, a déjà travaillé dans le volet d’un projet de loi sur le patriotisme économique, qui sera incessamment soumis à l’Assemblée nationale pour mieux protéger et pour mieux promouvoir notre économie’’.

    Il estime que secteur privé doit se hisser ‘’à la hauteur des attentes’’, tout en martelant que ‘’l’affairisme d’Etat c’est terminé dans ce pays’’.

    ‘’Nous soutiendrons tous les acteurs privés qui veulent travailler sérieusement. Nous combattrons et nous mettrons fin aux pratiques qu’on avait trouvées ici’’, a-t-il averti.

    ‘’Une bonne partie du secteur privé s’enrichissait à coup de surfacturations, de marchés grassement accordés […]’’, a-t-il accusé.

    Il a promis que ‘’le vrai secteur privé, celui qui sait entreprendre, qui veut entreprendre dans la rigueur du patriotisme aura tout le soutien, l’encadrement et la protection de l’Etat (…)’’.

    M. Sonko a fait part de son scepticisme sur l’entreprenariat rapide. ‘’[…] J’ai toujours dit que je ne crois pas à l’entreprenariat rapide. Un entreprenariat sérieux ne peut pas être rapide’’, a-t-il soutenu.

    Il estime que la situation que traverse actuellement le Sénégal ‘’est liée à une volonté de vivre au-dessus de nos moyens’’.

    ‘’Et beaucoup sont pressés de vivre au-dessus de leurs moyens. C’est pourquoi des mauvais choix sont faits et des impacts sont très négatifs sur les finances publiques’’, a indiqué le Premier ministre.

    ‘’On dit que les financements n’existent pas, mais parfois, ils sont compromis par des mauvais comportements’’, a ajouté M. Sonko.

    CS/ASG/OID