Auteur/autrice : Charles SENGHOR

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le Premier ministre appelle à l’accélération du programme de financement des PMIE-PMI

    SENEGAL-ECONOMIE / Le Premier ministre appelle à l’accélération du programme de financement des PMIE-PMI

    Dakar, 18 fev (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a appelé, mardi, à l’accélération dans la mise en œuvre du Programme pour le financement massif et sécurisé des Petites et moyennes entreprises et Petites et moyennes industries (PME/PMI).

    ‘’S’agissant de la problématique du financement, j’engage le gouvernement à accélérer la mise en œuvre du Programme pour le financement massif et sécurisé des PME/PMI’’, a-t-il dit.

    Le Premier ministre s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Forum de la Petite et moyenne entreprise placée sous le thème ‘’PME et innovation, leviers de souveraineté’’.

    ‘’L’objectif de ce programme est d’augmenter l’encours de crédit accordé par les institutions financières aux PME/PMI de 600 milliards FCFA en 2024 à 3000 milliards FCFA en 2028’’, a soutenu Ousmane Sonko.

    Il s’est réjoui, par ailleurs, de la signature, dans le cadre de ce programme, du Pacte de financement de 1000 milliards FCFA destinés à financer les PME/PMI, pour cette année 2025.

    M. Sonko a invité donc  »toutes les parties signataires du Pacte de Financement au respect des engagements souscrits pour que les 1000 milliards annoncés soient effectivement décaissés au profit des PME/PMI et soient judicieusement utilisés en faveur de notre économie’’.

    Selon lui, le thème de cette présente édition  »PME & Innovation, leviers de souveraineté », est parfaitement aligné avec les enjeux de l’heure et l’Agenda national de Transformation, le nouveau référentiel des politiques publiques.

    ‘’L’innovation est un moyen de renforcer la compétitivité de notre économie. Les PME/PMI, en particulier celles qui investissent dans la recherche et le développement, peuvent contribuer à des avancées technologiques significatives’’, a-t-il noté.

    Le Premier ministre a indiqué qu’‘’en collaborant avec des institutions académiques et des centres de recherche, elles [PME/PMI] peuvent développer des innovations qui améliorent non seulement leurs produits, mais renforcent également les capacités technologiques du pays ».

    ‘’En prônant une rupture systémique, le président de la République s’adresse à toutes les forces vives de la Nation, pour nous inviter à sortir des sentiers battus, à nous remettre en cause, à opérer des ruptures, bref à innover’’, a fait savoir le Premier ministre.

    Selon lui, ‘’les PME et PMI et toutes les entreprises doivent s’en inspirer pour développer des produits et services innovants adaptés à nos besoins et aux marchés en pleine mutation’’.

    Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Adama Lam, représentant le secteur privé, a invité les autorités à ‘’évaluer et à prendre conscience que nous avons besoin de chacun parmi nous pour que les choses changent dans notre pays’’.

    ‘’Malgré la bonne volonté manifestée, malgré les défis, malgré le manque de ressources, notre pays demeure un pays qui a un potentiel de développement énorme.C’est à nous de saisir’’, a invité l’homme d’affaires.

    Pour lui, ‘’l’espoir est permis si notre jeunesse comprend que nous ne pouvons pas créer des emplois de masse et durable dans un laps de temps très court’’.

    ‘’L’espoir est permis si nous, les Sénégalais aussi, nous avons conscience que nous devons changer notre façon de vivre’’, a dit M. Lam, en soutenant que ‘’nous vivons au-dessus de nos moyens’’.

    La directrice générale de l’ADPEME, Marie Rose Faye, a déclaré que ‘’ce forum est un cadre de multiformes pour l’expression des capacités d’innovation des PME et du savoir-faire sénégalais », ajoutant qu’il [forum] est aussi un espace de partage sur les opportunités qui s’offrent à chaque entrepreneur ».

    La Directrice pays pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal dans la région Afrique de l’Ouest et du Centre, Keiko Miwa, a remercié le gouvernement du Sénégal pour l’organisation de ce 4e forum des PME sur l’innovation.

    ‘’C’est une excellente occasion pour le gouvernement et les organisations de collaborer pour le développement des PME locales’’, a-t-elle déclaré, saluant ‘’l’importance des PME dans le développement économique’’.

    ‘’Les PME sont essentielles à l’économie. Au Sénégal, elles représentent presque 95% des entreprises. Toutefois, une grande partie opèrent dans le secteur informel’’, a rappelé la fonctionnaire de la Banque mondiale.

    Pour elle, ‘’il est crucial de favoriser des réformes, d’engranger l’innovation, de stimuler la croissance pour créer davantage d’opportunités d’emploi pour les jeunes sénégalais’’.

    ‘’Avoir un écosystème de PME dynamique est essentiel au développement économique du Sénégal’’, a fait savoir Keiko Miwa.

    Elle a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le secteur privé.

    L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Siemon Sönke, a aussi salué l’organisation de ce forum dédié aux PME-PMI.

    Le diplomate a dit renouveler l’offre de l’Allemagne à s’engager aux côtés du gouvernement du Sénégal en faveur de la création ‘’d’emplois qualifiés durables pour les jeunes, en particulier dans les régions rurales’’.

    ‘’L’Allemagne a intensifié sa coopération avec le Sénégal. Depuis 2019, elle a quintuplé le volume annuel de sa coopération économique et surtout en faveur du secteur privé’’, a-t-il souligné.

    CS/ADL/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / « Invest in Senegal », la deuxième édition prévue en avril prochain, annonce le PM

    SENEGAL-ECONOMIE / « Invest in Senegal », la deuxième édition prévue en avril prochain, annonce le PM

    Dakar, 18 fév (APS) – La deuxième édition du Forum « Invest in Sénégal », se tiendra en avril prochain, a annoncé, mardi, à Dakar, le Premier ministre Ousmane Sonko.

    « Au mois d’avril prochain, se tiendra la deuxième édition du Forum ‘Invest in Sénégal’, un important événement consacré à la mobilisation des investisseurs internationaux et nationaux (qui) répond à l’ambition du Sénégal d’être un hub régional en matière d’investissements directs étrangers », a-t-il déclaré.

    Le chef du gouvernement s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Forum de la Petite et moyenne entreprise, axé sur le thème « PME et innovation, leviers de souveraineté ».

    Il a indiqué que « les projets structurants développés notamment dans le plan quinquennal 2025-2029 de l’Agenda national de transformation », devraient trouver dans ce Forum « un excellent cadre pour renforcer les investissements privés au Sénégal ».

    « Tenir en amont ce Forum dédié aux Petites et moyennes entreprises, nos entreprises nationales par essence, marque résolument la détermination [du] président de la République de faire du secteur privé, notamment national, le véritable moteur d’une croissance économique endogène, soutenue et saine pour une économie souveraine », a-t-il dit.

    Le Premier ministre a félicité le ministre de l’Industrie et du Commerce, le secrétaire d’État au développement des PME PMI, le directeur général de l’ADEPME, l’Agence de développement et d’encadrement des PME-PMI.

    Ces derniers « n’ont ménagé aucun effort pour la parfaite organisation de cette 4e édition du Forum de la PME qui participe à installer les PME/PMI au cœur de la réalisation de la vision Sénégal 2050″, a relevé Ousmane Sonko, assurant que le gouvernement « reste attentif aux conclusions et recommandations qui sortiront de (ces) discussions ».

    Le premier Forum « Invest in Sénégal » s’est tenu au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio, à Dakar, du 6 au 8 juillet 2023, à l’initiative de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX).

    CS/HK/BK/OID

  • SENEGAL-SECURITE-ARMEE / L’ARTP et les Armées en synergie pour une meilleure sécurité  

    SENEGAL-SECURITE-ARMEE / L’ARTP et les Armées en synergie pour une meilleure sécurité  

    Dakar, 14 fév (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et les armées sénégalaises ont procédé, vendredi, à la signature d’un protocole d’accord, suivie de la remise de deux véhicules de contrôle équipés, a constaté l’APS.

    S’exprimant au cours de la cérémonie , le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam, a magnifié ‘’ la belle et fructueuse collaboration qui a toujours prévalu entre nos deux institutions et qui se poursuit encore aujourd’hui par la signature d’un protocole d’accord’’.

    ‘’La mise en œuvre effective de l’accord de partenariat contribuera sans doute à la réalisation des principaux objectifs communs que nous nous sommes fixés’’, a souligné le patron de l’ARTP.

    En marge de la signature du protocole d’accord, il a été procédé à la remise de deux véhicules de contrôle équipés, acquis dans le cadre du Système d’information, de gestion et de contrôle automatisé du spectacle des fréquences (SIGAF).

    ‘’Je suis convaincu que les véhicules qui vous sont transférés contribueront à renforcer vos moyens de détection et de contrôle des fréquences à la fois civils et militaires’’, a déclaré M. Thiam, précisant que le système acquis permet de ‘’faciliter, voire d’automatiser certaines tâches de gestion et de contrôle des fréquences’’.

    Il en est de même, selon lui, du ‘’traitement des demandes d’autorisation, de l’assignation des fréquences, du traitement des brouillages, des campagnes d’émissions de contrôle itinérantes, de la détection et de la localisation des missions licites et illicites’’. Il y a également  »le décodage des signaux dans les gammes de fréquences couvertes par le système, l’appui à la coordination des fréquences aux frontières et la facturation des usagers du spectacle ».

    Au-delà des véhicules, l’ARTP a réitéré sa volonté ‘’à œuvrer aux côtés des Armées ‘’pour apporter sa pierre à l’édifice’’. ‘’Nous n’attendons de récompenses que l’émulation fournie par votre devise : on nous tue, on ne nous déshonore pas’’, a soutenu M. Thiam.

    Le colonel Babacar Diagne, représentant du chef d’état-major des Armées (CEMGA), Mbaye Cissé, s’est réjoui de ce don de l’ARTP à la direction des transmissions et de l’informatique des armées.

    Selon lui, ‘’les véhicules que les Armées ont reçus sont essentiels pour améliorer leur efficacité sur le terrain dans un contexte de montée en puissance capacitaire des Armées, en général, et de la direction des transmissions et de l’informatique des armées, en particulier’’.

    ‘’Ils permettront à nos équipes de répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins en termes de guerre électronique, de recherche électronique et de veille stratégique qui sont au cœur de nos missions’’, a expliqué l’officier supérieur. Il soutient que « cette initiative louable entre dans le cadre du concept Armée-Nation et traduit la volonté affichée de nos deux institutions de collaborer étroitement dans la mise en œuvre des missions régaliennes partagées et qui leur sont dévolues’’.

    Pour le colonel Babacar Diagne,  »le soutien de l’ARTP témoigne de l’importance de la collaboration entre nos deux institutions pour le bien-être, pour la sauvegarde de la sécurité et de l’intégrité du territoire’’

    CS/HB/MK/

  • SENEGAL-SOCIETE / Des ONG initient un cadre de prévention de paix et de sécurité

    SENEGAL-SOCIETE / Des ONG initient un cadre de prévention de paix et de sécurité

    Dakar, 13 fév (APS) – Des organisations de la société civile ont initié, jeudi, une instance d’échanges et de partage aux fins de créer un cadre de prévention, de paix et de sécurité, dénommé « Sax Jamm », a constaté l’APS.

    « Ce cadre a pour objectif de sensibiliser toutes les parties prenantes à une consommation responsable de l’information, favorisant ainsi une participation éclairée des électeurs et, au-delà, des citoyens », a déclaré le coordonnateur du Consortium des organisations de la société civile, Ababacar Fall.

    Le coordonnateur du GRADEC s’exprimait à la cérémonie de création de ce cadre axé sur la prévention de la désinformation et des propos haineux.

    Ce groupe d’ONG qui en est l’initiateur, est composé du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), de l’ONG 3D et du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC).

    Ababacar Fall estime que « la création d’un cadre d’échanges entre les autorités, les médias et la société civile vise à prévenir et à atténuer les discours et propos haineux devient une urgence ».

    « Ce cadre cherchera à responsabiliser les journalistes en tant que catalyseurs et façonneurs d’une opinion publique », tout en encourageant aussi la diversité des opinions et en renforçant la responsabilité des médias envers le public, a-t-il poursuivi.

    Il a annoncé qu’un « système de relais d’informations efficace sera mis en place pour faciliter la collaboration entre journalistes et organisations de la société civile, permettant une vérification rapide et une diffusion précise des informations ».

    Le vice-président du comité de pilotage, Moundiaye Cissé, souligne que ce programme va mobiliser un relais dans chaque département pour mener des actions avec les autorités locales, dans le cadre de la prévention et de la paix au niveau des localités.

    Des ambassadeurs seront choisis au sein des universités du Sénégal pour mener des actions.

    « Nous allons travailler à mettre en place des ambassadeurs de la paix et de la sécurité avec une mission de prévention au niveau des universités », a soutenu M. Cissé, selon qui le programme en question prévoit de travailler avec les forces de défense et de sécurité.

    Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a salué l’initiative, estimant qu’elle entre en droite ligne des missions du CNRA.

    « Il faut instaurer une culture de la paix au Sénégal », a dit M. Ndiaye, en rappelant que « la plus grande richesse du Sénégal, c’est la stabilité qui a toujours prévalu depuis 1960 dans ce pays ».

    Le représentant du ministre de la Communication, Oumar Baldé, soutient qu’il est « essentiel d’encourager la coordination entre les entreprises technologiques, la société civile, les professionnels des médias et les autorités ».

    CS/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-RELIGION-EVENEMENT / Dakar va accueillir la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest, en mai

    SENEGAL-AFRIQUE-RELIGION-EVENEMENT / Dakar va accueillir la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest, en mai

    Dakar, 12 fev (APS) – La capitale sénégalaise va abriter la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest (CER/RECOWA) prévue du 5 au 12 mai 2025, a appris l’APS de source proche de l’église du Sénégal.

     « Les conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest (CER/RECOWA) ont porté leur choix sur le Sénégal pour abriter les travaux de la Ve assemblée générale qui se tiendra à Dakar du 5 au 12 mai 2025 », a notamment déclaré à l’APS le président de la Conférence épiscopale du Sénégal, qui couvre également la Mauritanie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau,

    Mgr Paul Abel Mamba, qui est par ailleurs évêque de Tambacounda a annoncé la présence de plus de 150 cardinaux, archevêques et évêques issus de 16 pays à cet évènement placé sous le  thème : ‘’Pour une Église synodale et autonome au service de la justice et la paix en Afrique de l’Ouest’’.

    Les participants viendront notamment du Burkina Faso du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, de la République de Guinée, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo, précise la même source.

    CS/SMD/ABB

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Un projet multi-acteurs pour relancer la dynamique agroforestière

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Un projet multi-acteurs pour relancer la dynamique agroforestière

    Dakar, 12 fév (APS) – Un projet dénommé Galileo et dont l’ambition est de promouvoir l’agroforesterie comme levier d’amélioration des performances de l’agriculture a été lancé mercredi à Dakar, sous l’égide de l’Institut de recherches agricoles (ISRA), de concert avec le centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et *l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

    Le projet Galileo vise également l’amélioration des ressources des ménages, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets ainsi que le renforcement la biodiversité.

    « L’objectif de Galileo est de s’appuyer sur de véritables approches multiacteurs pour co-développer des innovations agroforestières spécifiques à chaque contexte local et centrées sur les populations dans des systèmes agropastoraux, agroforestiers et agro-sylvo-pastoraux représentatifs de l’Afrique subsaharienne », a déclaré Ndèye Hélène Diagne, une responsable du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

    D’une durée de quatre ans et financé par l’Union européenne, le projet Galileo « repose sur une approche intégrée et innovante, combinant agriculture, agroforesterie et élevage pour créer des systèmes agrosylvopastoraux résilients, productifs et durables », a expliqué Mme Diagne, représentant à cette cérémonie de lancement le ministre en charge de ce secteur, Mabouba Diagne.

    Il compte mettre en œuvre « une démarche participative et inclusive » pour amener ensemble les acteurs concernés, les chercheurs, les agriculteurs, mais aussi les organisations paysannes à travailler ensemble « pour concevoir des solutions adaptées aux réalités du terrain ».

    Le directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte, a de son côté souligné que « cette initiative ambitieuse et porteuse d’avenir répond à des enjeux environnementaux et socio-économiques majeurs qui s’opposent avec acuité au Sénégal et au-delà ».

    « Les effets du changement climatique ne sont plus une hypothèse lointaine, mais une réalité bien tangible qui bouleverse sur nos systèmes, nos économies et surtout la vie de millions de nos concitoyens », a relevé M. Diatta, représentant du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    Selon lui, « l’agroforesterie représente une solution adéquate et durable capable de concilier productivité agricole, protection de l’environnement et résilience climatique ».

    Sékouna Diatta a aussi noté qu’ »en intégrant les arbres, les cultures et l’élevage dans le même espace, nous restaurerons la fertilité des sols, renforçons la biodiversité et améliorons la séquestration de carbone tout en offrant aux populations rurales des opportunités économiques diversifiées ».

    Le représentant de l’IRD au Sénégal, Pierre Morand, est revenu sur le montage de ce projet concernant quatre pays africains.

    « Nous avons monté collectivement, de façon participative, un grand projet de quatre ans dont l’idée principale est de relancer la dynamique agroforestière dans quatre pays africains » que sont le Sénégal, le Ghana, le Cameroun et le Kenya, a-t-il expliqué.

    M. Morand a précisé que la phase de développement du projet Galileo cible deux pays secs, le Sénégal et le Kenya, et deux pays  »très humides », le Cameroun et le Ghana, dans lesquels l’on cultive le cacao,  »pour concevoir des systèmes agroforestiers » aptes à faire face au changement climatique.

    CS/BK/ASG

  • SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE  / Secteur minier : Birame Souleye Diop réitère l’ambition de transparence du gouvernement

    SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE  / Secteur minier : Birame Souleye Diop réitère l’ambition de transparence du gouvernement

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a réaffirmé, mardi, à Dakar,  la nécessité d’arriver à une meilleure transparence dans la gestion des ressources minières, afin que les ressources de secteur puissent profiter à l’ensemble de la population et soutenir une croissance économique durable.

    « Nous devons assurer une gestion transparente et équitable de nos ressources minières, garantissant des bénéfices qui profitent à l’ensemble de la population et soutiennent une croissance économique durable », a-t-il déclaré.

    M. Diop s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un atelier organisé pour la présentation d’un rapport diagnostic portant sur l’élaboration de la Lettre de politique de développement du secteur minier 2025-2029.

    Selon Birame Souleye Diop, la transparence « permet de renforcer la confiance entre les différents acteurs, qu’il s’agisse des communautés locales, des investisseurs ou des partenaires internationaux ».

    Il a insisté sur la priorité que le gouvernement accorde à la transparence dans la gestion des ressources naturelles, dans le cadre de son engagement à positionner le secteur extractif – en particulier les filières des phosphates et des matériaux de construction -, comme moteurs clés de la croissance économique du pays.

    Dans cette perspective, cet atelier vise à mettre en place une plateforme d’échanges sur les orientations, objectifs stratégiques et actions du secteur minier à l’horizon 2029.

    « Les travaux ont pour fondement les orientations décidées dans le référentiel [Sénégal 2050, agenda national de transformation], mais également les résultats du diagnostic approfondi établi par le consultant national indépendant qui a conduit une large consultation des acteurs », a fait savoir le ministre.

    Il a réitéré l’engagement du Sénégal à « maximiser l’utilisation et l’impact des ressources extractives pour assurer sa souveraineté économique et sociale ».

    « L’exploitation optimale de nos ressources devra contribuer à fonder une transformation profonde de notre pays pour un développement durable au profit de tous », a-t-il insisté.

    Il a rappelé que les secteurs de l’énergie et des mines sont considérés comme « des fondements qui devront jouer un rôle de pilier et d’accélérateur de l’atteinte des objectifs de progrès socio-économiques du pays ».

    CS/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Communication, télécommunications et numérique : les acteurs du secteur valident le programme proposé par le ministère de tutelle

    SENEGAL-ECONOMIE / Communication, télécommunications et numérique : les acteurs du secteur valident le programme proposé par le ministère de tutelle

    Dakar, 10 fév (APS) – Des acteurs de l’information, de la communication, des télécommunications et du numérique ont adopté le projet de politique de développement proposé par leur ministère de tutelle pour les cinq prochaines années, sous réserve de l’intégration, par les autorités, des observations et des recommandations faites au cours de la concertation de ce lundi, à Dakar.

    ‘’Le projet de lettre de politique sectorielle du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique est validé sous réserve de l’intégration des observations et remarques pertinentes qui ont été faites’’, a déclaré la secrétaire générale dudit ministère, Ndèye Fatou Ndiaye.

    ‘’Il s’agira, pour nous (le ministre et ses collaborateurs), de faire une dernière lecture avant la fin de cette semaine […] pour attester une dernière fois que le document peut être soumis au ministre chargé du secteur et à son collègue [qui s’occupe] de l’Économie, du Plan et de la Coopération’’, a dit l’économiste Salif Signaté.

    M. Signaté, chargé de planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, estime que ‘’ce document va guider toutes les interventions du département [de la Communication, des Télécommunications et du Numérique] au cours des cinq prochaines années’’.

    ‘’La lettre de politique sectorielle est un document stratégique de planification, un outil de décision, de programmation et de suivi-évaluation des actions du ministère’’, a rappelé Ndèye Fatou Ndiaye.

    ‘’La lettre de politique sectorielle doit aussi prendre en compte les exigences liées aux changements climatiques, à l’aménagement du territoire, au développement durable et au genre’’, a signalé la secrétaire générale du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

    En raison de son ‘’caractère indispensable’’, le programme de développement sectoriel ‘’relève d’une priorité et d’une exigence’’, a-t-elle dit.

    Katharina Noussi, la représentante de la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale, partenaire du ministère, a salué la mobilisation des acteurs de la communication, des télécommunications et du numérique pour l’élaboration de la lettre de politique de développement du secteur.

    ‘’Merci pour votre mobilisation et votre expertise, qui nous ont permis d’avoir des discussions constructives et d’aboutir à cette  conclusion’’, a-t-elle dit.

    Mme Noussi ajoute que ‘’la validation de ce document doit être suivie d’actions concrètes’’. ‘’Le succès de la transformation numérique dépendra surtout de notre engagement collective, de notre capacité à mobiliser les ressources nécessaires et à traduire cette vision’’, a-t-elle dit.

    Elle a assuré le ministère du soutien de l’Allemagne, qui est un partenaire du gouvernement sénégalais dans les domaines pris en compte par la lettre de développement sectoriel.

    CS/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’APIX entame des concertations avec le secteur privé pour améliorer l’environnement des affaires  

    SENEGAL-ECONOMIE / L’APIX entame des concertations avec le secteur privé pour améliorer l’environnement des affaires  

    Dakar, 7 fév (APS) – L’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX) a entamé, jeudi, des concertations avec le secteur privé, sur les réformes réglementaires et administratives visant à améliorer l’environnement des affaires.

    « L’objectif de ces concertations […] est de renforcer le dialogue et la collaboration entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques afin d’améliorer l’environnement des affaires », a dit le directeur général de l’APIX, Bakary Séga Bathily.

    Les discussions qu’il a eues avec des représentants du secteur privé ont permis de relever des obstacles liés à la terre et au coût de l’électricité, a-t-il signalé à la fin de la réunion.

    L’accès des entreprises du secteur privé au financement a également été abordé, selon le directeur général de l’APIX.

    Lors de la rencontre qui s’est déroulée sans la présence de la presse, « l’absence d’une banque d’affaires » chargée des besoins de financement du secteur privé a été évoquée, selon Bakary Séga Bathily.

    Abdourahmane Diop, porte-parole du secteur privé

    Les concertations entamées permettront à l’État de mener des « réformes solides » capables de faire prospérer l’investissement privé, a assuré M. Bathily, qui prévoit de rencontrer les acteurs du secteur minier, les services publics chargés de la fiscalité et d’autres parties concernées par l’environnement des affaires.

    « Nous avons rappelé […] l’importance pour le secteur privé d’avoir été impliqué dans la réalisation des projets publics. Nous avons relevé les manquements liés à l’accès à l’information », a dit Abdourahmane Diop aux journalistes, s’exprimant au nom du secteur privé.

    « Nous attendons la liste des projets pour nous positionner », a-t-il ajouté.

    M. Diop parle des 276 projets et programmes à mettre en œuvre, selon le Premier ministre, Ousmane Sonko, au cours des cinq prochaines années.

    CS/ESF/BK

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Les ICS présentent un bilan positif, dix ans après le contrôle de l’entreprise par l’indien Indorama

    SENEGAL-INDUSTRIE / Les ICS présentent un bilan positif, dix ans après le contrôle de l’entreprise par l’indien Indorama

    Dakar, 5 fév (APS) – Le directeur général des Industries chimiques sénégalaises (ICS), Mama Sougoufara, a présenté, mercredi, à Dakar, un bilan décennal positif de l’entreprise, qui se traduit notamment par une augmentation de son apport au produit intérieur brut du pays et une forte hausse de la contribution directe annuelle au budget de l’État. 

    Ces performances poussent le fabricant de phosphates à vouloir ouvrir une nouvelle usine de production d’acide phosphorique.

    De 2014 à 2023, les ICS ont fourni une contribution directe globale de 84 milliards de francs CFA au budget de l’Etat du Sénégal, a annoncé M. Sougoufara sur la base d’une étude menée par le cabinet PricewaterhouseCoopers.

    ‘’Au cours des dix dernières années, 84 milliards de francs CFA ont été versés [aux autorités du pays] en guise de contribution directe au budget de l’État’’, a-t-il dit en présentant à la presse le rapport élaboré par ce cabinet international.

    ‘’Avec le redressement de l’entreprise, la contribution en termes de dividendes pour l’État du Sénégal a augmenté significativement’’, a affirmé M. Sougoufara.

    En 2023, ‘’des dividendes de près de 25 milliards de francs CFA ont été versés à l’État du Sénégal’’, a-t-il dit en présentant le rapport intitulé ‘’Impact des ICS sur l’économie sénégalaise’’.

    La contribution des ICS au produit intérieur brut du Sénégal est passée de 32,7 milliards de francs CFA en 2015 à 120,4 milliards en 2023, avec un pic de 271,1 milliards en 2022, a déclaré le directeur général de cette entreprise dont le capital est majoritairement détenu depuis 2014 par Indorama, un groupe indien.

    ‘’Cette évolution, confirme le rôle de plus en plus visible des ICS dans la création de richesses au Sénégal’’, a-t-il souligné, ajoutant que les Industries chimiques sénégalaises représentaient 13,87 % du secteur extractif sénégalais en 2023, contre 11,62 % en 2015.

    Les ICS ont présenté leur bilan décennal à la presse, ce mercredi, à Dakar.

    L’entreprise, avec 5.000 emplois directs, est ‘’le premier employeur en milieu rural et le premier employeur du secteur minier’’, a dit son directeur général.

    En 2014, le coût des biens et services achetés par les ICS auprès des entreprises sénégalaises s’élevait à 45 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué.

    En 2023, les commandes de biens et services des Industries chimiques du Sénégal auprès des entreprises locales étaient estimées à 80 milliards, selon Mama Sougoufara.

    De 2014 à 2023 aussi, le nombre des entreprises partenaires des ICS est passé de 269 à 627, a signalé M. Sougoufara, ajoutant que la société minière dépense 1,5 milliard de francs CFA par an pour ses activités de responsabilité sociale d’entreprise (RSE).

    ‘’Il y a […] 150.000 personnes bénéficiaires directes par an’’, en ce qui concerne le volet RSE de l’entreprise, a-t-il dit.

    ‘’Il n’y a pas plus transparent que le secteur extractif’’

    Les fonds destinés à la politique de RSE des ICS vont, pour la plupart, à l’assistance sociale fournie à des handicapés et aux consultations médicales offertes gratuitement aux populations, selon Mama Sougoufara.

    En raison de toutes ces performances, les Industries chimiques du Sénégal envisagent d’implanter une nouvelle usine de production d’acide phosphorique, dont le coût est estimé à 240 milliards de francs CFA, a-t-il annoncé.

    Il n’existe pas un secteur d’activité plus transparent que celui des mines au Sénégal, en raison du contrôle exercé sur les entreprises minières par l’État, avec l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a soutenu le directeur général de Dangote Cement Sénégal et président de la Chambre des mines du Sénégal, Ousmane Mbaye.

    ‘’Il n’y a pas plus transparent que le secteur extractif, parce que tout simplement, avec l’ITIE’’, les sociétés minières, en plus d’être contrôlées par l’État, sont obligées de publier des rapports annuels depuis 2013, a dit M. Mbaye en intervenant à la présentation du rapport.

    CS/ESF/OID