Auteur/autrice : Fatou DIOP

  • SENEGAL-MAROC-COOPERATION / Intégration africaine: Bakary Sambe invite à s’inspirer de  »l’axe Dakar-Rabat »

    SENEGAL-MAROC-COOPERATION / Intégration africaine: Bakary Sambe invite à s’inspirer de  »l’axe Dakar-Rabat »

    Dakar, 21 fév (APS) – L’axe de coopération entre Dakar et Rabat instauré par la Convention d’établissement de 1964 doit inspirer  le continent  dans le sens de l’intégration africaine, a estimé, vendredi à Dakar, Dr Bakary Sambe, directeur régional de Timbuktu African Institute for Peace Studies.

    ‘’Cet axe de coopération Dakar-Rabat est un axe stratégique et doit inspirer le continent pour aller dans le sens de l’intégration africaine’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de lancement des activités scientifiques du 60 e anniversaire de la Convention d’établissement entre le Sénégal et le Maroc.

    Me Aly Fall, bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Khaled Abou El Houda, avocat marocain, l’ancien ministre, Abdou Fall, le général, Mansour Seck, le procureur général, des diplomates, des religieux et d’anciens étudiants au Marocain ont pris part à cette rencontre.

    Le Secrétaire général du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Khare Diouf a présidé la cérémonie de lancement.

    Cette Convention a été signée le 27 mars 1964 à Dakar, lors d’un voyage officiel de Hassan II et a été ratifiée par décret royal publiée au Bulletin officiel, le 28 décembre 1965.

    Selon M. Sambe, ‘’cette convention est unique en son genre (…) dans la région. Cela stipule que le Sénégalais a les mêmes droits qu’un Marocain au Maroc et vice-versa. Et cela est tout à fait exceptionnel et cette convention montre la profondeur des relations’’ entre les deux pays.

    Il estime que ce document matérialise ‘’les relations historiques et naturelles’’ qui ont été forgées depuis plusieurs siècles.

    Le directeur de Timbuktu Institute considère que ‘’ce lien historique entre le Maroc et le Sénégal est un lien précieux qu’il faut d’ailleurs préserver pour le bien de ces relations exceptionnelles qui doivent inspirer l’Afrique à l’heure où on est en train de s’imaginer les voies d’une plus grande intégration’’.

    La coopération sénégalo-marocaine est un bel exemple pour que les pays africains puissent bâtir des synergies et aller à une plus forte intégration des peuples.

    L’ambassadeur du Royaume du Maroc à Dakar, Hassan Naciri, a salué ‘’la portée unique’’ de cette convention signée sous l’impulsion visionnaire du président Senghor et du Roi Hassan II.

    ‘’Aujourd’hui, nous célébrons un pacte fondateur qui incarne non seulement la fraternité entre nos deux pays, mais aussi la vision commune de progrès et d’unité pour l’Afrique, héritée des pères fondateurs tels que le roi Hassan II et le président Léopold Sédar Senghor’’, a-t-il rappelé.

    A l’en croire, ces figures ont, à travers cette convention, pris une longueur d’avance sur certains mécanismes tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et l’agenda 2063 de l’Union africaine.

    ‘’Se posant en précurseur de l’intégration véritable, (…) en véritables visionnaires, ils avaient décidé que notre destinée ne serait pas celle de la séparation, mais de l’unité inscrite dans un cadre concret de coopération, de solidarité, de partenariat et d’intégration’’, a-t-il relevé.

    L’ambassadeur du Royaume du Maroc, Hassan Naciri estime que cette convention n’est pas suffisamment exploitée par les deux parties alors que grâce à elle,  »un Marocain au Sénégal, tout comme un Sénégalais au Maroc, jouit d’un statut privilégié qui dépasse toutes barrières et incarne la volonté d’intégration et de solidarité qui nous unit’’.

    Ismaïla Madior Fall, ancien ministre des Affaires étrangères sous le régime de Macky Sall a relevé la profondeur de l’âme des relations entre le Sénégal et le Maroc qui partagent des liens spirituels exceptionnels.

    Il a suggéré la vulgarisation de cette instrument juridique qui n’est pas très bien connu de même qu’une étude scientifique pour mesurer l’effectivité de cette convention afin de voir les acquis et les gaps à combler.

    ‘’Le texte a traversé le temps. Ce texte vit dans un environnement où le Sénégal est engagé dans d’autres relations telles que la CEDEAO, la ZLECAf, il est important d’organiser une articulation entre cette convention qui date de 1964 et d’autres engagements du Sénégal’’, a-t-il avancé.

    Selon les organisateurs, cette célébration va se faire sur toute année 2025 à Dakar, Rabat, Dakhla et Casablanca avec l’ambition de ‘’transmettre le legs historique de ces relations que les nouvelles générations ne connaissent pas bien’’.

    Ces festivités sont placées sous le thème général : ‘’l’axe Dakar-Rabat, un modèle de partenariat exemplaire, durable’’.

    FD/OID/SKS

  • AFRIQUE-MAROC-DIPLOMATIE / Un officiel marocain explique l’engagement du Royaume envers le continent africain

    AFRIQUE-MAROC-DIPLOMATIE / Un officiel marocain explique l’engagement du Royaume envers le continent africain

    Dakar, 20 fév (APS) – L’engagement du Maroc envers l’Afrique est un engagement pour le bien-être du continent et non pas de simples slogans creux, a déclaré, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

    ‘’L’engagement du Maroc envers l’Afrique est un engagement pour le bien-être du continent et non pas de simples slogans creux‘’, a-t-il dit dans des propos rapportés par l’Agence marocaine de presse (MAP).

    M. Bourita s’exprimait à l’ouverture du 2e Forum des présidents des Commissions des Affaires étrangères des parlements africains. Cette rencontre est placée sous le thème : ‘’Vers la mise en place de fondements durables pour la stabilité et la sécurité en Afrique’’.

    ‘’En plaçant l’Afrique au cœur de la vision de sa politique étrangère, le Maroc se trouve ainsi dans sa position naturelle’’, a-t-il assuré soulignant que tout  ce qui concerne l’Afrique touche directement le Maroc.

    La stabilité du Royaume  »est directement liée à celle de notre continent et notre développement dépend de celui de l’Afrique’’, a affirmé Nasser Bourita.

    ‘’Le Maroc est profondément convaincu d’une vision globale fondée sur la promotion de la paix, de la sécurité et du développement, le respect de l’intégrité territoriale des pays et des principes de bon voisinage, la non-ingérence dans leurs affaires internes et sur l’appel à ne pas abriter des groupes terroristes et séparatistes menaçant la stabilité de l’Afrique’’, a-t-il fait valoir.

    Le ministre des Affaires étrangères n’a pas manqué de rappeler que le souverain chérifien croit profondément en l’Afrique et ses potentiels et c’est la raison pour laquelle le royaume multiplie des initiatives pour son développement.

    D’après lui, le Maroc, qui fait confiance au potentiel de l’Afrique, y voit des opportunités ‘’là où d’autres ne perçoivent que des problèmes’’. Il a ajouté que le Royaume privilégie les solutions durables, même si elles sont difficiles et longues à mettre en œuvre.

    Nasser Bourita a rappelé que le Roi du Maroc, Mohamed VI, dans ses discours ‘’insiste constamment sur l’audace, l’esprit d’initiative et le sens élevé de responsabilité’’.

    Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger considère que relever les défis internes et externes dépend ‘’de notre capacité à conjuguer esprit d’initiative et flexibilité’’.

    Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a quant à lui soutenu que les défis de l’Afrique nécessitent une volonté politique partagée.

     »L’incertitude qui règne dans l’ordre international, la propagation des égos nationalistes et des axes dans le monde et les aspirations de nos peuples à jouir de nos droits légitimes, en tant qu’Africains, à vivre dans la prospérité, requièrent que nous prenions notre destin en main afin de pouvoir dépasser les problématiques et les défis dont vous connaissez tous l’acuité », a affirmé M. Talbi Alami à l’ouverture du 2ème forum des Présidents des Commissions des Affaires étrangères des parlements africains.

     »En effet, l’extrémisme et le terrorisme se nourrissent des contextes de pauvreté, tandis que le séparatisme menace de fractionner les États. S’en accommoder constitue un danger pour le monde entier », a-t-il ajouté.

    Il a également fait observer que la force de l’État national africain est une nécessité historique, tout comme les partenariats avec les autres forces mondiales requièrent des positions unifiées, des économies fortes et l’ancrage et la consolidation des partenariats sud-sud dans le respect de la logique de gagnant-gagnant.

    Des représentants d’une quarantaine de pays africains ont pris part à ce 2e Forum des présidents des Commissions des Affaires étrangères des parlements africains.

    Ce forum à l’initiative de la Chambre des représentants s’inscrit dans le cadre de la coopération et de la coordination des efforts des parlements africains afin de relever les défis auxquels le continent est confronté.

    FD/OID/AB

  • SENEGAL-CUBA-MEDIA / Vers une redynamisation du partenariat liant l’APS à la Prensa Latina

    SENEGAL-CUBA-MEDIA / Vers une redynamisation du partenariat liant l’APS à la Prensa Latina

    Dakar, 20 fév (APS) – L’ambassadrice de Cuba au Sénégal, Maydolis B. Sosa Hilton, a effectué, jeudi, une visite de courtoisie à l’Agence de presse sénégalaise (APS), dans le but de redynamiser le partenariat liant depuis 2019 le média public d’information sénégalais à son homologue cubain Prensa Latina. 

    La visite de la diplomate cubaine entre dans le cadre de l’évaluation d’un accord de partenariat de trois ans appelé à être renouvelé lorsqu’il arrivera à terme en juin prochain. Elle a expliqué que l’évaluation de l’accord, signé en 2019, permettra d’entreprendre d’autres actions au besoin. 

    Lors de cette séance de travail, Maydolis B. Sosa Hilton a invité l’Agence de presse sénégalaise à prendre part au 4e Colloque International Patrie organisé par l’association des journalistes de Cuba. 

    Le DG de l’APS a salué la démarche de la diplomate cubaine visant à donner encore plus de vitalité au partenariat liant les deux structures de presse.

    « C’est extrêmement important qu’à quatre mois du terme de ce contrat, que vous nous rendiez visite », a déclaré Momar Diong en assurant que cette convention sera relancée en tenant compte des réalités actuelles des deux agences.

    « D’ailleurs, on a besoin de le revoir, parce qu’entre temps, l’Agence de presse Prensa Latina a évolué au niveau de ses plateformes, ses prestations, ses services et ses productions. Et nous, on est en phase également d’évolution de notre production », a-t-il fait remarquer.

    Le DG promet d’apporter sa part à la vitalité de ce partenariat en contribuant à le renouveler dans les meilleurs délais.

    « La garantie que je peux vous donner, c’est qu’une fois qu’on le reverra et qu’on le signera, on lui donnera un dynamisme qu’il n’avait pas jusque-là », a-t-il assuré.

    A propos de l’invitation faite à l’APS de participer au 4e Colloque International Patrie organisé par l’association des journalistes de Cuba, Momar Diong considère qu’elle vient à point nommé dans la mesure où l’agence publique d’information sénégalaise a entrepris de franchir une nouvelle étape à travers l’exploration de la télévision digitale.

    Il s’agit, selon M. Diongue, d’en faire un média leader » dans ce domaine.

    La nouvelle plateforme multimédia de l’APS sera lancée le 27 février en présence du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall.

    FD/HB/BK/ASG/AKS

  • AFRIQUE-RDC-HUMANITAIRE / Un fonctionnaire de l’Onu appelle à la reprise des vols humanitaires vers l’Est de la RDC

    AFRIQUE-RDC-HUMANITAIRE / Un fonctionnaire de l’Onu appelle à la reprise des vols humanitaires vers l’Est de la RDC

    Dakar, 19 fév (APS)- Le Coordonnateur humanitaire de l’Organisation des Nations unies (ONU) en République Démocratique du Congo (RDC), Bruno Lemarquis, a appelé toutes les parties concernées par la crise au Sud-Kivu, à prendre les mesures nécessaires pour permettre la reprise des vols humanitaires afin de faciliter l’acheminement de l’aide à la population.

    ‘’J’appelle toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour permettre la reprise des vols humanitaires’’, a-t-il déclaré dans un communiqué publié mardi sur X.

    Lemarquis qui a appelé à une cessation des combats, alerte également sur les conséquences humanitaires de la crise au Sud-Kivu qui s’intensifie.

    Le Coordonnateur humanitaire a en outre évoqué la nécessité de rouvrir l’aéroport de Goma et celui de Kavumu pour faciliter l’acheminement de l’aide aux populations, notamment au Sud-Kivu

    Bruno Lemarquis estime que ‘’la population ne peut plus continuer à payer un prix aussi lourd pour un conflit qui ne cesse de s’étendre et qui menace désormais la stabilité de toute la région’’.

    Le haut responsable a insisté sur l’impératif de cesser les affrontements et de reprendre le chemin du dialogue et des processus politiques.

    Il a déploré le pillage, samedi dernier, des installations et des entrepôts humanitaires à Bukavu, ‘’limitant davantage la capacité de réponse des organisations humanitaires déjà entravée par les hostilités en cours’’.

    FD/AB/SBS

  • AFRIQUE-EDUCATION-COMMEMORATION / Bangui, hôte de la 10ème Journée africaine de l’alimentation scolaire, du 28 février au 1er mars

    AFRIQUE-EDUCATION-COMMEMORATION / Bangui, hôte de la 10ème Journée africaine de l’alimentation scolaire, du 28 février au 1er mars

    Dakar, 19 fév (APS) – La capitale de la République centrafricaine, Bangui, va accueillir du 28 février au 1 er mars 2025 la 10ème Journée africaine de l’alimentation Scolaire (JAA), une rencontre placée sous le thème : ‘’Nourrir la justice : l’alimentation scolaire comme voie vers la réparation, l’équité et l’autonomisation pour l’avenir de l’Afrique’’, annonce le site de l’Union africaine.

    Cette journée a été instituée en 2016 lors de la session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA). Cette instance ‘’a reconnu le rôle crucial de l’alimentation scolaire locale (HGSF) dans la promotion de l’éducation, de la nutrition, de l’agriculture, du développement rural et de l’égalité des sexes’’, souligne l’organisation panafricaine.

    Depuis sa proclamation, renseigne la même source, la journée est célébrée le 1 er mars de chaque année, devenant ainsi une plateforme de mise en valeur du rôle transformateur des programmes d’alimentation scolaire dans l’amélioration des résultats scolaires.

    ‘’La Journée africaine de l’alimentation scolaire (ADSF) témoigne également de l’engagement du continent à transformer la vie des enfants par l’éducation, la nutrition et le développement communautaire’’, explique l’Union africaine.

    L’objectif principal de cette rencontre de deux jours est de mobiliser le soutien et l’action pour étendre les programmes d’alimentation scolaire à travers l’Afrique.

    Cette édition est organisée conjointement par le Département de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation (ESTI) de la Commission de l’Union africaine, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le gouvernement de la République centrafricaine.

    FD/ASG/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-LEGISLATION / Thierno Alassane Sall dépose une proposition de loi pour l’abrogation de la loi d’amnistie

    SENEGAL-JUSTICE-LEGISLATION / Thierno Alassane Sall dépose une proposition de loi pour l’abrogation de la loi d’amnistie

    Dakar, 19 fév (APS) – Le député de la coalition Senegaal Kessé (opposition) a annoncé avoir déposé une proposition de loi visant à faire annuler la loi d’amnistie portant sur les faits liés aux manifestations politiques entre 2021 et 2024 sous le régime de Macky Sall.

    « Aujourd’hui, j’ai déposé une proposition de loi visant l’abrogation de la loi d’amnistie », a-t-il déclaré, mardi, sur X en joignant la lettre adressée au président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye.

    Selon lui, « il appartient désormais à l’Assemblée nationale de décider du sort de cette initiative, conformément à la procédure législative ».

    Le député non aligné s’engage à suivre de près l’évolution de dossier au niveau des instances parlementaires.

    Thierno Alassane Sall n’a pas manqué d’inviter ses « collègues députés à se joindre à cette démarche afin que le débat parlementaire permette de garantir pleinement les exigences de justice et de responsabilité ».

    Dans la lettre soumise au président de l’Assemblée nationale, il explique que « cette proposition de loi est accompagnée d’une note relative à l’irrecevabilité financière prévue à l’article 82, alinéa 2 de la Constitution et à l’article 60, alinéa 6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

    La loi d’amnistie en question, votée le 6 mars 2023 et promulguée six jours plus tard, concerne les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, lesquelles ont occasionné de nombreux décès et donné lieu à des dizaines d’arrestations d’opposants.

    Cette loi d’amnistie avait ouvert la voie à la libération d’Ousmane Sonko et du candidat de son parti à la présidentielle du 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye.

    De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer son abrogation.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé en décembre 2024, le dépôt prochain à l’Assemblée nationale d’un projet de loi portant abrogation de la loi d’amnistie.

    « Il sera proposé à votre illustre assemblée un projet de loi rapportant la loi d’amnistie votée le 6 mars 2024 par la précédente législature pour que toute la lumière soit enfin faite et les responsabilités établies de quelque bord qu’elles se situent. Il ne s’agit pas ici, de chasse aux sorcières. Aucun sentiment de revanche ne nous anime, loin de là. Il s’agit uniquement de justice, pilier sans lequel aucune paix sociale ne peut être garantie », avait dit Ousmane Sonko, s’exprimant dans le cadre de sa déclaration de politique générale.

    La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la torture, Dr Alice Jill Edwards, a invité, récemment, l’Etat du Sénégal à abroger la loi d’amnistie.

     »Je demande instamment au Sénégal d’abroger la loi d’amnistie qui accorde une immunité de poursuite aux personnes qui auraient été impliquées dans le recours à une force excessive et dans d’autres violations des droits de l’homme commises lors des manifestations entre mars 2021 et février 2024 », a déclaré Mme Edwards à la fin d’une mission de dix jours au Sénégal.

    Selon elle, le gouvernement  »a l’obligation d’établir la vérité sur ces événements, de rendre justice et d’accorder des réparations aux victimes dans les meilleurs délais ».

     »Il faudra se pencher davantage sur certaines accusations portées contre certaines personnes, qu’elles soient inventées, fabriquées ou réelles », a affirmé la Rapporteuse spéciale des Nations Unies.

    FD/HK/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-COMMEMORATION / Bassirou Diomaye Faye a participé à la fête de l’indépendance de la Gambie

    SENEGAL-GAMBIE-COMMEMORATION / Bassirou Diomaye Faye a participé à la fête de l’indépendance de la Gambie

    Dakar, 18 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré avoir pris part, ce mardi, à Banjul, à la célébration du 60e anniversaire de l’accession de la Gambie à l’Indépendance.

     »Je me suis rendu à Banjul (Gambie) pour honorer l’invitation de mon frère le président Adama Barrow à l’occasion de la célébration de la fête nationale », a déclaré le chef de l’Etat sur X.

    Le président Faye a rappelé ‘’les liens de parenté historiques et indéfectibles’’ que le Sénégal partage avec la Gambie.

    Le président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló, et d’autres autorités ont pris part à ces festivités qui se sont déroulées au McCarthy Square de Banjul.

    FD/OID

  • AFRIQUE-MONDE-DIPLOMATIE / Le Maroc élu à la présidence du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme

    AFRIQUE-MONDE-DIPLOMATIE / Le Maroc élu à la présidence du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme

    Dakar, 17 fév (APS) –  La Marocaine, Nadia Amal Bernoussi, a été élue, lundi, à la présidence du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme (CCCDH) à l’ouverture de la 33ème session dudit comité à Genève (Suisse), rapporte l’Agence marocaine de presse (MAP).

    ‘’Cette élection est un nouveau témoignage de la crédibilité dont jouit le Maroc au sein de la communauté internationale pour les efforts considérables déployés en faveur de la promotion, la protection et de la consolidation des droits de l’Homme, tant au niveau national qu’international’’, indique la même source.

    Selon l’Agence marocaine de presse, ces efforts traduisent la ‘’Haute vision’’ du souverain chérifien, Mohammed VI.

    ‘’La brillante élection de Mme Bernoussi est une reconnaissance de son engagement et de ses efforts au sein de ce Comité, dont elle est membre depuis 2020. Elle a été réélue pour un second mandat en 2023 pour la période 2023-2026’’, rappelle le texte.

    Mme Bernoussi, membre également de la Commission de Venise, est une éminente personnalité dans le domaine des droits de l’Homme, reconnue aussi bien au niveau national qu’international, renseigne la MAP.

    ‘’Elle a siégé en tant que membre de la Commission Consultative de Révision de la Constitution de 2011 et continue à apporter une importante contribution à la recherche universitaire dans le domaine des droits de l’Homme’’, relève l’agence de presse.

    Le Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme (CCCDH) est un organe subsidiaire du Conseil des droits de l’homme composé de 18 experts. Il fonctionne en tant que groupe de réflexion sur la promotion et la protection de tous les droits de l’homme.

    La 33e session, qui se poursuit jusqu’au vendredi, ‘’doit examiner des demandes qui lui sont adressées découlant des résolutions du CDH, portant notamment sur la prise en compte des questions de genre, la promotion d’un ordre international démocratique et équitable et la prise en compte des questions relatives aux personnes handicapées’’, souligne la même source.

    Elle se penchera également sur les résolutions relatives aux incidences sur les droits de l’homme des technologies nouvelles et émergentes dans le domaine militaire, les effets de la désinformation sur l’exercice et la réalisation des droits de l’homme.

    Les participants vont réfléchir sur la violence fondée sur le genre facilitée par les technologies et ses incidences sur les femmes et les filles et les incidences de la pollution plastique sur le plein exercice des droits de l’homme.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-FICHIER / Près de 3 millions de Sénégalais détiennent une carte biométrique sans données électorales (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE-FICHIER / Près de 3 millions de Sénégalais détiennent une carte biométrique sans données électorales (DGE)

    Dakar, 14 fév (APS) – Quelque 2 millions 900 mille Sénégalais disposant d’une carte d’identité nationale biométrique CEDEAO sans données électorales ne peuvent pas voter, a déclaré, vendredi à Dakar, le Directeur général des Elections, Biram Sène.

    ‘’Avant la révision, la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) avait fait une étude (…) qui a fait état de 2 millions 900 mille personnes qui disposent de la carte d’identité biométrique CEDEAO mais qui n’ont pas de données électorales’’, a-t-il dit.

    Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur la révision ordinaire des listes électorales prévue du 1er février au 31 juillet.

    Cela veut dire, selon lui, qu’il y a beaucoup de Sénégalais qui n’ont pas encore la possibilité de pouvoir voter.

    Biram Sène a rappelé qu’en 2021, à l’issue du dialogue national, les acteurs politique avaient convenu de faire l’inscription sur les listes électorales avec la carte d’identité nationale et non avec l’extrait de naissance qui pose beaucoup de problème.

    Les acteurs politiques voulaient que l’extrait de naissance soit utilisé ‘’mais l’administration électorale avait dit que l’extrait de naissance n’était pas fiable, il fallait avoir d’abord la carte d’identité biométrique pour pouvoir s’inscrire sur les listes électorales’’.

    Cette décision a été acceptée puis actée dans le Code électoral et c’est la raison pour laquelle sur ces cartes, il est mentionné : ‘’personne non inscrite sur les listes électorales’’, a expliqué Biram Sène, relevant que ‘’la majeure partie de ces gens sont appelés des primo-votants’’.

    Il a rappelé que la loi de 2016 sur la carte d’identité biométrique CEDEAO prévoit que tout Sénégalais qui a cinq ans peut avoir la carte. La carte d’identité devient obligatoire pour un citoyen âgé de 15 ans.

    Le directeur général des élections considère que beaucoup de Sénégalais ne se sont pas inscrits sur les listes électorales si l’on se réfère à la taille de la population.

    ‘’Le dernier recensement de l’ANSD (Agence nationale de la statistique et de la démographie) montre que la population sénégalaise en 2025 était de 18 millions d’habitants alors que le fichier électoral est à plus de 7 millions’’, a-t-il indiqué.

    Biram Sène a renseigné que certaines personnes décident délibérément de pas être sur les listes électorales puisque ‘’le vote n’est pas obligatoire au Sénégal’’.

    FD/OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / La révision ordinaire des listes électorale prévue du 1er février au 31 juillet (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / La révision ordinaire des listes électorale prévue du 1er février au 31 juillet (DGE)

    Dakar, 14 fév (APS) – La révision ordinaire des listes électorales est prévue du 1er février au 31 juillet sur toute l’étendue du territoire nationale, a annoncé, vendredi, à Dakar, le directeur général des Élections, Biram Sène.

    ‘’En application dispositions [en la matière], la révision ordinaire des listes électorales aura lieu sur toute l’étendue du territoire national du 1er février au 31 juillet 2025. Elle sera assurée par des commissions administratives à raison d’une commission au moins par commune’’, a-t-il dit.

    Le directeur général des Élections s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur la révision ordinaire des listes électorales pour l’année en cours.

    ‘’Pour cette année, la loi nous oblige de faire une révision ordinaire parce que l’article L37 du Code électoral prévoit que la révision des listes électorales est permanente. Elle doit se faire chaque année’’, a déclaré M. Sène.

    Cette révision initiée par l’administration électorale et la direction générale des Élections est exécutée par les commissions électorales instituées par des autorités administratives, notamment les préfets et les sous-préfets.

    Pour un meilleur enrôlement des citoyens, près de 568 commissions sont actuellement implantées dans les communes ; et ‘’ce nombre de commissions peut augmenter jusqu’à 600’’ avant la fin de la révision ordinaire, a assuré le directeur général des élections.

    Biram Sène a signalé que du 1er au 10 juillet les commissions vont procéder à l’enregistrement des opérations, et la période du 11 juillet au 30 juillet sera consacrée au règlement des contentieux.

    Le directeur de Elections a également rappelé l’organisation d’une opération des demandes de modification d’adresse électorale ou de circonscription électorale, précisant que ‘’pour les opérations de modification de l’adresse électorale, la personne doit produire un acte qui prouve son appartenance à la collectivité’’.

    Il a notamment fait savoir que les militaires et paramilitaires, qui ont un statut particulier, peuvent changer de statut en produisant un document à cet effet, de même que les citoyens devenus militaires.

    Biram Sène a en outre fait état des différents cas de radiation prévue par le code électoral et les voies de recours pour une réintégration sur les listes avant la publication définitive.

    En plus de l’électeur frappé par une incapacité juridique, la radiation concerne également les personnes décédées et le citoyen qui veut changer sa nationalité sénégalaise.

    Le directeur général des Elections a appelé les Sénégalais à s’inscrire sur les listes ‘’car c’est un acte citoyen’’, a-t-il dit.

    Une caravane va sillonner les régions durant dix jours dans le cadre d’une campagne de sensibilisation visant à atteindre le plus grand nombre de citoyens.

    A croire Biram Sène, cette révision ordinaire annuelle prévue sur six mois ne doit pas être confondue avec la révision exceptionnelle qui émane d’un décret du président de la République avant chaque élection générale.

    Pape Birame Sène, chef de la Division communication et des relations publiques de la direction des Elections, Abdou Aziz Sarr, directeur des opérations électorales, ont pris part à la rencontre d’information avec les journalistes.

    FD/ABB/OID