Auteur/autrice : Fatou DIOP

  • SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / Bassirou Diomaye Faye à Addis Abeba pour le 38e Sommet de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / Bassirou Diomaye Faye à Addis Abeba pour le 38e Sommet de l’UA

    Dakar, 14 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Addis Abéba où il doit prendre part à la 38e Session de l’Union africaine qui s’ouvre samedi dans la capitale éthiopienne.

    Cette 38ᵉ session ordinaire se tient sur deux jours sous le thème :  »Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations ».
    La présidence sénégalaise annonce qu’en marge de la rencontre, Bassirou Diomaye Faye participera à des réunions de haut niveau notamment sur le financement de la santé et le mécanisme africain d’évaluation par les pairs. Il aura également des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses collègues et des responsables d’organisations internationales, selon la même source.

    L’Union africaine renseigne que ‘’diverses parties prenantes de toute l’Afrique et du monde entier’’ prendront part à ces rencontres ‘’afin d’aborder les questions cruciales auxquelles sont confrontées les nations africaines’’.

    Le 38ᵉ sommet de l’Union africaine est annoncé comme ‘’un événement vital pour le continent africain’’, lors duquel les dirigeants africains vont discuter et élaborer des stratégies de prise en charge de questions urgentes concernant plusieurs pays.

    Les chefs d’Etat devront également élire le successeur de Moussa Faki Mahamat qui achève un second mandat de 4 ans à la tête de la commission de l’UA.

    Trois candidats sont en lice : Raila Odinga (Kenya), Richard Randriamandrato (Madagascar) et Mahamoud Ali Youssouf (Djibouti).

    L’Union africaine dit espérer que cette 38ᵉ session ‘’catalysera une ère d’engagement renouvelé et d’esprit de collaboration entre les nations africaines’’.

    La 46e session ordinaire du conseil exécutif de l’Union africaine qui s’est tenue, mercredi et jeudi, a procédé à l’adoption de l’ordre du jour de la réunion des chefs d’État.

    Au total, 55 Etats du Continent africain appartiennent à cette organisation intergouvernementale.

    FD/OID

  • SENEGAL-MAROC-TRANSPORT / Sécurité routière : Abdoulaye Diop à la tête de la filiale marocaine  »Edusafrik »

    SENEGAL-MAROC-TRANSPORT / Sécurité routière : Abdoulaye Diop à la tête de la filiale marocaine  »Edusafrik »

    Dakar, 14 fév (APS) – Le sénégalais Abdoulaye Diop a été choisi par le conseil d’administration d’  »Edusafrik » pour diriger cette  structure spécialisée dans la sécurité routière basée au Maroc.

     »Edusafrik » se donne pour ambition d’accompagner le continent africain sur sa politique de sécurisation des routes, lit-on sur une note d’information transmise à l’APS.

    Cette structure,  »spécialiste de la sécurisation des routes en Afrique, est créée, depuis deux ans, pour une prise en charge plus sérieuse des préoccupations des dirigeants du continent pour enrayer définitivement le fléau des pertes en vie sur les routes (…) », rappelle le communiqué.

    Il renseigne qu’Abdoulaye Diop est un entrepreneur qui réside au Royaume chérifien depuis 36 ans.

    Ce dernier après avoir obtenu son diplôme d’Expert financier en 1992, a occupé le poste de Directeur administratif et financier chargé du Développement et de la stratégie du Groupe Atlas voyages, leader marocain du tourisme.

    Sept ans plus tard, M. Diop se lance dans  »l’entreprenariat avec succès » en accompagnant des industries dans le développement de leurs activités à l’international particulièrement en Afrique et au Moyen Orient, rapporte le document.

    Abdoulaye Diop est également à la tête de la Fédération des Associations Subsahariennes au Maroc, une organisation créée en 2016.

    Cette nomination, selon le texte, témoigne de son investissement personnel dans la sécurité routière.

    « Son engagement à cette noble cause lui ont valu plusieurs distinctions à l’échelle nationale et internationale, de la part d’ institutions privées comme publiques », indique le texte, ajoutant que l’expertise du soixantenaire est sollicité par d’autres structures marocaines spécialisées dans le domaine de la sécurité routière.

    C’est dans ce sillage d’ailleurs que Youssef Harir, président directeur général Groupe EDUSCOL Maroc (entreprise évoluant dans le domaine de la sécurité routière) l’avait invité à se joindre à lui pour une réflexion plus approfondie sur ce domaine.

     »Edusafrik » accompagne en outre les Etats africains dans la sécurité routière et la formation, la mise en place de centres de contrôle technique et dans les métiers du transport, renseigne la même source.

    FD/ADL/AB

  • AFRIQUE-UA-PERSPECTIVES / Le déficit de financement « pèse lourd » sur l’efficacité et l’indépendance de l’UA, selon Moussa Faki Mahamat)

    AFRIQUE-UA-PERSPECTIVES / Le déficit de financement « pèse lourd » sur l’efficacité et l’indépendance de l’UA, selon Moussa Faki Mahamat)

    Dakar, 13 fév (APS) – Le déficit de financement « continue de peser lourd » sur l’efficacité de l’Union africaine et à sa prise de décision indépendante, a déploré Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de cette organisation intergouvernementale à laquelle appartiennent les 55 États du continent africain.

     »Le déficit de financement de l’organisation continue de peser lourd sur son efficacité et son indépendance de décision. La revitalisation du fonds de la paix et l’atteinte de son premier objectif est une lueur encourageante à ce sujet », a-t-il dit.

    Moussa Faki Mahamat prenait part à la cérémonie d’ouverture de la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) qui se poursuit ce jeudi.

     »Je continue de croire de plus en plus que si nous ne nous saisissons pas rapidement de la question de notre architecture politique, des faits de sécurité et de gouvernance, de la question des partenariats, du financement de l’organisation et des pouvoirs de la Commission et de son président, il y aurait franchement lieu de s’inquiéter sur l’avenir de notre organisation », a-t-il affirmé.

    Selon Moussa Faki Mahamat, les dirigeants africains doivent se saisir de certaines questions dont la solution commande la survie de l’organisation panafricaine.

    Il considère que  »cette situation est d’autant préoccupante que nous nous trouvons à un moment où le multilatéralisme, déjà en mauvaise posture depuis un certain temps, semble devoir faire face à de nouveau défis ».

    Il a déploré les violents conflits qui font rage au Soudan et l’Est de la République démocratique du Congo.

    FD/OID/BK

  • SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Dakar et Paris annoncent une commission conjointe pour les modalités de départ des Éléments français au Sénégal

    SENEGAL-FRANCE-SECURITE / Dakar et Paris annoncent une commission conjointe pour les modalités de départ des Éléments français au Sénégal

    Dakar, 12 fév (APS) – Les autorités sénégalaises et françaises vont constituer une commission conjointe pour organiser les modalités de départ des Éléments français au Sénégal, a t-on appris de source officielle.

     »Le Sénégal et la France ont décidé de constituer une commission conjointe pour organiser les modalités de départ des Éléments français au Sénégal », indique un communiqué publié sur le compte X du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    La future Commission va également réfléchir sur les modalités de restitution d’ici la fin de l’année 2025 des emprises, annonce la même source, signalant qu’un nouveau partenariat de sécurité entre les deux parties est en gestation.

    « Les deux pays entendent travailler à un nouveau partenariat en matière de défense et de sécurité qui prenne en compte les priorités stratégiques de toutes les parties », rapporte le communiqué.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré, le 31 décembre dernier, que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin, dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    Cette annonce s’inscrit dans le sillage d’une précédente sortie dans la presse française lors de laquelle il avait, de fait, décrété la fermeture de la base militaire permanente de la France au Sénégal.

    Le Général de brigade commandant les Eléments français au Sénégal (EFS) a saisi l’Inspection régionale du travail pour l’informer du licenciement collectif, à compter du 1er juillet 2025, de l’ensemble du personnel sénégalais, 162 au total, pour ‘’fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    Dans une lettre dont l’objet est ‘’Notification de licenciement collectif pour fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’, le Général de Brigade Yves Aunis, écrit : ‘’Monsieur l’inspecteur Régional, J’ai l’honneur de vous informer par cette lettre du licenciement collectif de l’ensemble du personnel sénégalais employé par les Éléments Français au Sénégal (EFS).’’

    Dans cette lettre largement partagée sur les réseaux et dont l’APS a obtenu confirmation auprès des militaires français, l’officier supérieur rappelle en effet, ‘’comme indiqué lors de ses allocutions du 28 novembre 2024 et du 31 décembre 2024, le président de la République du Sénégal a décidé la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025’’.

    ‘’Cela inclut donc la fermeture des bases militaires françaises’’, ajoute-t-il dans son courrier daté du 27 janvier.

    Afin de mettre en application cette décision, le Commandant a annexé à son courrier ‘’la liste des 162 personnels employés sous contrat à durée indéterminée par les EFS, incluant 12 délégués du personnel titulaires et suppléants, prévus d’être licenciés au 1 juillet 2025’’.

    Le Général de brigade a déclaré qu’il souhaitait ‘’bénéficier’’ de l’accompagnement de l’Inspection régionale du travail, ‘’y compris pour les éventuelles autorisations nécessaires, dans cette situation de force majeure qui s’impose aux EFS’’.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Yassine Fall participe à la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA à Addis Abeba

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Yassine Fall participe à la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA à Addis Abeba

    Dakar, 12 fév (APS) – La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, prend part à la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine qui s’est ouverte, mercredi, à Addis Abeba en Ethiopie.

    ‘’J’ai entamé ma mission à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour participer à la 46ᵉ session ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (les 12-13 février), en prélude au 38ᵉ Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’UA’’, a-t-elle publié sur X.

    Dans la capitale éthiopienne, Yassine Fall déclare avoir échangé avec ses homologues Mohamed Ali Nafti de la Tunisie et  Al-Taher Salem Al-Baour de la Libye.

    Le Conseil exécutif va procéder à l’élection de six commissaires de la Commission de l’Union africaine et de cinq  membres du Conseil de paix et de sécurité de la même organisation.

    Il va également nommer un membre de l’Agence spatiale africaine, un membre du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant et le vice-président du Conseil de l’Université panafricaine.

    La réunion du Conseil exécutif va élire cinq membres du Conseil consultatif de l’Union africaine pour la lutte contre la corruption (CCUAC) et six membres de la Commission de l’Union africaine sur le droit international (CUADI).

    Outre ces élections, le Conseil exécutif de l’UA  examinera plusieurs rapports notamment les rapports des Comités du Conseil Exécutif et du Projet d’ordre du jour et des projets de décisions de la trente-huitième session ordinaire de la Conférence de l’UA.

    La 38ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine (UA) va se tenir les 15 et 16 février 2025, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne sous le thème : ‘’Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations’’.

    FD/OID

  • AFRIQUE-RCA-HUMANITAIRE / RCA: l’ONU appelle à un soutien « immédiat » pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais

    AFRIQUE-RCA-HUMANITAIRE / RCA: l’ONU appelle à un soutien « immédiat » pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais

    Dakar, 12 fév (APS) – Les Nations Unies ont appelé, mardi, à un soutien international ‘’immédiat et durable’’ pour répondre aux besoins des réfugiés soudanais en République centrafricaine (RCA) qui risquent de faire face à une ‘’crise humanitaire sans précédent’’.

    ‘’Nous assistons à une crise humanitaire sans précédent qui nécessite un soutien international immédiat et durable’’, a alerté la représentante du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) en RCA, Fafa Attidzah, citée par le site d’information des Nations Unies, Onuinfo.

    La même source indique que ‘’malgré les efforts continus’’ du Programme alimentaire mondial (PAM), du HCR, du gouvernement centrafricain et des partenaires pour trouver des solutions durables, ‘’les réfugiés restent largement dépendants de l’aide humanitaire’’.

    Les agences des Nations Unies déclarent avoir besoin d’un financement additionnel de 15 millions de dollars soit plus de 9 milliards F CFA pour apporter une assistance humanitaire à plus de 30.000 réfugiés en 2025.

    Mme Attidzah estime que ‘’les réfugiés ont besoin d’un accès aux services de protection essentiels et à une aide vitale. Il est crucial d’agir maintenant pour éviter des souffrances supplémentaires’’.

    FD/SBS/HB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La 38e session ordinaire de l’Union africaine prévue les 15 et 16 février

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La 38e session ordinaire de l’Union africaine prévue les 15 et 16 février

    Dakar, 10 fév (APS) – La 38ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine (UA) va se tenir les 15 et 16 février 2025, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, sur le thème : ‘’Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations’’.

    La 46ᵉ session ordinaire du conseil exécutif de l’UA se tiendra au même moment, dans la même ville, annonce l’organisation panafricaine sur sa page Facebook.

    ‘’Diverses parties prenantes de toute l’Afrique et du monde entier’’ prendront part à ces rencontres ‘’afin d’aborder les questions cruciales auxquelles sont confrontées les nations africaines’’.

    L’UA annonce que son neuvième dialogue de haut niveau sur l’égalité des sexes dans l’éducation va s’ouvrir ce mardi en prélude aux évènements prévus le week-end prochain.

    Le ministre sénégalais l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, va prendre part à cette manifestation.

    ‘’Investir dans les systèmes d’éducation des filles comme forme de réparation, de justice et de développement durable pour les communautés africaines’’ est le thème du dialogue, selon la page Facebook de l’Union africaine.

    La 46e session ordinaire du conseil exécutif de l’Union africaine est prévue mercredi et jeudi prochains, à Addis-Abeba. Elle sera consacrée à l’adoption de l’ordre du jour de la réunion des chefs d’État.

    Le Forum africain d’évaluation par les pairs, l’une des instances de l’UA, se réunira vendredi, veille de l’ouverture de la 38ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement.

    Outre Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, le chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine, vont y participer.

    Le Forum africain d’évaluation par les pairs examinera des rapports concernant certains pays, dont le Sénégal, et discutera de défis clés tels que le développement des infrastructures, la croissance agricole, la gouvernance d’entreprise et le rôle des ressources minérales dans la transformation économique.

    Le 38ᵉ sommet de l’Union africaine est annoncé comme ‘’un événement vital pour le continent africain’’, lors duquel les dirigeants africains vont discuter et élaborer des stratégies de prise en charge de questions urgentes concernant plusieurs pays.

    L’Union africaine dit espérer que cette 38ᵉ session ‘’catalysera une ère d’engagement renouvelé et d’esprit de collaboration entre les nations africaines’’.

    FD/BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Avènement d’un Front pour le défense de la démocratie et de la République

    SENEGAL-POLITIQUE / Avènement d’un Front pour le défense de la démocratie et de la République

    Dakar, 10 fév (APS) – Au total, soixante onze partis et mouvements politiques se réclamant de l’opposition ont mis en place un Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) dont l’objectif est, entre autres, de donner une forme et un contenu à une résistance aux politiques du nouveau pouvoir, a-t-on appris d’un communiqué.

    L’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président de la République, Macky Sall (2012-2024), le Parti socialiste (PS) dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut conseil des collectivités territoriales jusqu’à sa dissolution récente et le mouvement  »Taxaawu Senegaal » de l’ex maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, figurent parmi les entités participant à cette nouvelle plateforme de l’opposition sénégalaise.

    ‘’Sa vocation est de rassembler l’ensemble des forces vives de la nation en vue de donner une forme et un contenu à la résistance du peuple sénégalais contre les politiques néfastes du pouvoir de Pastef’’, soulignent les membres du FDR dans le document parvenu à l’APS.

    Ils comptent ainsi mettre en œuvre un plan d’actions destiné à faire face à ce qu’ils considèrent comme des menaces du pouvoir contre les valeurs fondamentales de la République.

    Pour y arriver, le FDR promet d’engager dans les prochaines semaines, des actions articulées autour d’un certain nombre d’exigences.

    La première va porter sur la défense des libertés et droits démocratiques à travers la libération de personnes que les opposants présentent comme étant des détenus politiques, de même que l’arrêt de ce qu’ils considèrent comme des persécutions contre les opposants, les journalistes et les voix critiques, expliquent-ils dans le communiqué.

    Les opposants s’engagent en même temps à mener le combat pour l’ouverture de concertations autour de l’évaluation de l’élection présidentiel, des récentes élections législatives, de la révision du Code électoral entre autres, rapporte le document.

    Il fait part de l’engagement des membres du FDR à apporter un soutien actif à l’ensemble des luttes engagées par les forces vives pour défendre les droits sociaux et économiques des citoyens.

    HB/SBS/AKS

  • AFRIQUE-CRISE-REACTION / Volker Türk appelle à « agir de toute urgence » pour mettre fin à la tragédie à l’Est de la RDC

    AFRIQUE-CRISE-REACTION / Volker Türk appelle à « agir de toute urgence » pour mettre fin à la tragédie à l’Est de la RDC

    Dakar, 7 fév (APS) – Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé, vendredi, la communauté internationale à agir de toute urgence pour mettre fin à la souffrance du peuple congolais dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

    ‘’Le peuple congolais souffre des horreurs depuis des décennies. Combien d’innocents doivent encore perdre leur vie, pour qu’enfin on puisse voir naître une réelle volonté politique pour résoudre cette crise ? Il faut agir de toute urgence pour mettre fin à cette situation tragique’’, a-t-il déclaré.

    Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme s’exprimait lors d’une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui s’est tenue à Genève sur la situation à l’est de la RDC, rapporte Onuinfo, le site d’information des Nations Unies.

     »Si rien n’est fait, le pire est peut-être encore à venir pour les habitants de l’est, mais aussi au-delà de la République démocratique du Congo (RDC)’’, a alerté M. Türk qui n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude face au ‘’risque élevé d’escalade dans toute la sous-région’’.

    Le chef des droits de l’homme de l’ONU estime que des efforts doivent être faits pour soutenir le processus de paix dans cette région d’Afrique centrale.

    Abondant dans le même sens, la cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keïta, trouve ‘’impératif que des mesures urgentes soient prises pour stabiliser la région, rétablir la paix et permettre une reconstruction durable’’.

    A l’issue de la session extraordinaire, les 47 Etats membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont accepté de lancer une enquête sur les exactions dans l’est de la RDC. Le projet de résolution présenté par le gouvernement congolais a été adopté sans vote.

    FD/OID

  • AFRIQUE-MAURITANIE-UA / Education, paix, économie, diplomatie : les initiatives de la présidence mauritanienne de l’UA

    AFRIQUE-MAURITANIE-UA / Education, paix, économie, diplomatie : les initiatives de la présidence mauritanienne de l’UA

    Dakar, 7 fév (APS) – Education, paix, économie, diplomatie : le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dont la présidence en exercice de l’Union africaine s’achève ce mois de février, aura été sur tous ces fronts pour porter la voix du continent, selon l’Agence mauritanienne d’infirmation (AMI)

    L’agence mauritanienne d’information signale que dès son discours d’investiture à la Présidence de l’organisation continentale, en février 2024, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani avait ‘’clairement identifié les problèmes majeurs dont souffre l’Afrique’’.

    En matière d’éducation, la capitale, Nouakchott, a accueilli un sommet, auquel ont participé un certain nombre de présidents africains, des dizaines de ministres concernés par l’éducation sur le continent, ainsi que des experts du domaine et des partenaires au développement, rappelle l’AMI.

    Selon l’agence officielle, ce sommet a abouti à un diagnostic précis de la réalité de l’éducation et de ses défis, et a proposé des solutions pour la faire progresser, ce qui permettra à l’Union africaine de commencer à l’avenir à mettre en œuvre ces solutions, afin de construire un continent éduqué.

    Concernant le dossier de la paix et de la stabilité, le président en exercice de l’Union Africaine, a effectué une visite dans la capitale libyenne, Tripoli, au cours de laquelle il a rencontré diverses parties libyennes et reçu d’autres parties au Palais présidentiel à Nouakchott, dans le cadre des efforts visant à mettre fin à l’instabilité dans ce pays pivot de l’Afrique du Nord, où la situation a, par ailleurs, des répercussions directes sur les pays du Sahel africain.

    Selon l’AMI, ‘’le dossier libyen a connu une évolution remarquable au niveau de l’Union africaine pendant la présidence mauritanienne, après que les discussions à son sujet se soient quasiment confinées aux Nations unies et à certaines capitales occidentales’’.

    Elle souligne que ‘’cette nouvelle dynamique a joué un rôle important en donnant à l’Afrique la confiance nécessaire pour résoudre ses problèmes par elle-même, sans recourir à un médiateur ou à quelqu’un agissant en son nom. Les Nations Unies semblent avoir accepté cet état de fait, puisque son secrétaire général, Antonio Guterres, a nommé la diplomate ghanéenne Hannah Serwaa Tetteh comme envoyée spéciale en Libye’’.

    Nouakchott a également abrité une conférence sur la crise soudanaise, et le Président de la République a reçu le commandant de l’armée et président du Conseil de souveraineté de transition soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, relève l’AMI.

    Sur la crise à l’Est de la République démocratique du Congo entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise, le Président a fermement appelé à un cessez-le-feu et à la recherche d’une solution pacifique. Le Conseil africain de paix et de sécurité a pris l’initiative de tenir une réunion consacrée à la discussion de la crise congolaise.

    Durant la présidence mauritanienne de l’UA, un sommet sur l’économie africaine s’est tenu à Abidjan. La Tanzanie a accueilli un sommet sur l’énergie.

    Sur le plan diplomatique, le Président en exercice de l’UA a participé à de nombreux sommets et réunions onusiennes et internationales, où il a défendu avec force la nécessité de rendre justice à l’Afrique et de renforcer la coopération avec elle.

    Selon l’AMI, ‘’la présidence mauritanienne de l’Union africaine n’a pas été éphémère, mais a plutôt laissé un grand impact et un héritage important de performances et de réalisations au profit d’un continent qui mérite mieux que sa réalité actuelle et qui dispose de la capacité d’y parvenir’’.

    FD/OID/ASB