Auteur/autrice : Mame Fatou Diouf

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Bureau de mise à niveau des entreprises lance un projet d’animation des initiatives de promotion des industries propres

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Bureau de mise à niveau des entreprises lance un projet d’animation des initiatives de promotion des industries propres

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) du Sénégal a procédé, jeudi, à Dakar, au lancement du projet d’animation de son centre de production propre (CPP), qui est chargé de ‘’promouvoir le partage de bonnes pratiques et le transfert de technologies durables’’ en matière de développement des industries propres.

    Le BMN s’est lancé dans cette initiative avec l’aide de la Fondation africaine pour le climat, laquelle, créée en 2020, se présente comme ‘’le premier intégrateur stratégique dirigé par des Africains et travaillant à la jonction du changement climatique et du développement’’.

    Le CPP a pour mission de ‘’renforcer les capacités des experts nationaux, des entreprises et des institutions financières’’, de fournir une ‘’assistance technique’’ aussi aux petites et moyennes entreprises.

    Le Bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal rappelle avoir intégré le Réseau mondial des centres de production propre depuis 2014.

    Il a signé un accord de financement avec la Fondation africaine pour le climat.

    Lamine Cissé, le représentant au Sénégal de la Fondation africaine pour le climat

    Le renforcement des capacités des entreprises et des acteurs institutionnels – auquel contribuera le CPP – portera sur l’économie circulaire, les exigences du marché carbone et de la finance durable, l’efficacité énergétique et le développement de projets d’énergie solaire.

    Les industries propres, celles qui polluent très peu, sont une opportunité pour qui veut renforcer sa résilience face aux changements climatiques, a rappelé la directrice du changement climatique, de la transition écologique et du financement vert au ministère sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Madeleine Diouf Sarr.

    ‘’Le Sénégal est un pays vulnérable, qui s’active sans cesse dans la mise en œuvre de solutions de résilience face aux conséquences des évènements désastreux causés par les changements climatiques. Et les industries propres sont, pour nous, une opportunité pour renforcer la résilience face aux changements climatiques’’, a dit Mme Sarr en intervenant à la cérémonie de lancement du projet d’animation du CPP.

    Fatou Dyana Ba, la directrice du Bureau de mise à niveau des entreprises

    ‘’Notre vision […] est celle d’une transition juste et inclusive, qui contribue au développement durable du pays, tout en créant des opportunités économiques pour nos entreprises et nos communautés’’, a expliqué Lamine Cissé, le représentant au Sénégal de la Fondation africaine pour le climat.

    Le renforcement des capacités des entreprises sénégalaises portera sur les exigences du marché carbone et le développement de projets d’énergie solaire, selon M. Cissé.

    ‘’Ce projet [vient] renforcer le leadership du pays en matière de transition industrielle verte et durable’’, a-t-il assuré.

    Fatou Dyana Ba, la directrice générale du BMN, a tenu à rappeler que l’organisme public chargé de la mise à niveau des entreprises ‘’mène depuis 2010 des actions de promotion […] du développement durable, à travers plusieurs activités et un certain nombre de programmes’’.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Les décideurs politiques et les entreprises doivent s’armer d’intelligence artificielle (expert)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Les décideurs politiques et les entreprises doivent s’armer d’intelligence artificielle (expert)

    Dakar, 5 fév (APS) – Les entreprises et les décideurs politiques doivent recourir à l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer leurs performances, estime l’ingénieur commercial Maxime Mamert en intervenant, mercredi, à Dakar, à la présentation d’un évènement destiné à la promotion de la digitalisation, le Sage Africa Tour.

    ‘’L’intelligence artificielle doit être intégrée à nos solutions et être un accompagnateur pour les décideurs, pour les entreprises’’, a dit M. Mamert.

    Il est d’avis qu’‘’il faut continuer à améliorer la productivité des entreprises […] en ayant des armes compétitives, pour continuer à grandir [et à supporter] la concurrence’’.

    ‘’Ces solutions [offertes par] l’IA vont permettre aux collaborateurs des entreprises, aux décideurs et dirigeants de choisir au bon moment les investissements qu’ils doivent faire [pour] s’affranchir des tâches rébarbatives et à faible valeur ajoutée’’, a poursuivi Maxime Mamert.

    L’ingénieur commercial soutient que l’intelligence artificielle, malgré ses avantages, ‘’ne remplacera jamais l’humain’’.

    ‘’Cela a commencé par l’art, l’industrie, la science, la médecine, etc. Aujourd’hui, le constat est sans appel, les études sont claires : l’intelligence artificielle va [s’introduire] dans la finance et la comptabilité’’, a dit Mickael Mina en intervenant à la présentation du Sage Africa Tour.

    L’IA va donner aux directions financières et comptables plus de précision, a-t-il ajouté.

    MFD/OID/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des institutions financières s’engagent à lever 1000 milliards de FCFA pour participer au développement des PME/PMI

    SENEGAL-ECONOMIE / Des institutions financières s’engagent à lever 1000 milliards de FCFA pour participer au développement des PME/PMI

    Dakar, 4 fév (APS) – Des institutions financières se sont engagées, mardi, dans le cadre d’un pacte de financement massif et sécurisé, à lever 1000 milliards de FCFA destinés au développement des Petites et moyennes entreprises et Petites et moyennes industries (PME/PMI).

    Elles ont affiché cette ambition lors d’une réunion préparatoire au 4ème forum de la PME prévu du 18 au 20 février 2025.

    La rencontre a réuni le secrétariat d’Etat au développement des PME-PMI, l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), des structures de l’administration publique concernées et des institutions financières.

    ‘’L’accès au financement est l’une des problématiques majeures qui freine le développement des PME et PMI ; d’ailleurs c’est ce qui a motivé la formulation du programme pour le financement massif et sécurisé des PME et des PMI qui vise entre autres à augmenter le financement octroyé par les institutions financières à ces acteurs’’, a indiqué Ibrahima Thiam ministre Secrétaire d’Etat au développement des PME-PMI.

    Il a précisé que ce fonds est passé de 600 milliards de FCFA en 2024 à 3000 milliards en 2028, à travers la mise en œuvre de 9 réformes.

    ‘’Je suis convaincue que cet objectif de 3000 milliards de FCFA pourra être atteint ; c’est dans ce cadre qu’il faut investir le pacte de financement de 1000 milliards de FCFA que nous voulons signer avec vous et qui représentent le tiers de notre objectif’’, a-t-il dit s’adressant aux institutions financières.

    Pour un meilleur accompagnement et un développement de ces PME/PMI, M. Thiam a soutenu que le secteur bancaire est ‘’interpellé au premier plan’’.

    ‘’Mais nous voulons surtout inviter les signataires et toutes les parties à respecter les engagements souscrits et à garantir l’effectivité pour que les 1000 milliards de FCFA soient entièrement décaissés au profit des PME et des PMI’’, a relevé le ministre Secrétaire d’Etat au développement des PME-PMI.

    Ibrahima Thiam a renseigné qu’une vingtaine de banques locales ont été regroupées et elle ‘’s’engagent’’ à accompagner ce programme de financement massif.

    ‘’Il faut qu’on commence à bouger les lignes et à changer notre approche pour avoir des résultats concrets quant à cette problématique majeure de financement des PME-PMI’’, a déclaré Marie Rose Faye directrice générale de l’ADEPME.

    Elle a expliqué que l’idée est de ‘’rassembler’’ l’ensemble des parties prenantes que sont l’État, les structures d’accompagnement, mais également les institutions financières pour mobiliser ‘’des typologies de financement’’ via le guichet unique de financement.

    Mme Faye a souligné que le guichet unique de financement est une plateforme qui va permettre de ‘’standardiser’’ l’approche et l’accompagnement dans le cadre de ce programme.

    La directrice générale de l’ADEPME a précisé que ce programme a été concrétisé depuis 2022 mais que son aboutissement vient à la suite de ‘’plusieurs concertations’’, notamment sur le crédit qui a rassemblé l’ensemble des parties prenantes.

    ‘’Nous avons partagé nos engagements au ministre Secrétaire d’État, à la directrice de l’ADEPME pour dire que nous avons vraiment une ambition d’accompagner à l’échelle le financement des PMI’’, a soutenu Aissatou Thiam Diakhaté, directrice de la Banque commerciale de Ecobank Sénégal. Elle s’exprimait au nom des institutions financières invitées à cette réunion préparatoire.

    Mme Diakhaté a assuré qu’Ecobank Sénégal va participer à cette levée de fonds à hauteur de 100 millions de FCFA.

    ‘’Aujourd’hui, le financement des PME est un élément clé dans ce processus de développement et la question du financement devrait être portée par tous les acteurs de l’écosystème financier’’, a t-elle indiqué.

    MFD/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-FINANCEMENT / Ahmed Lamine Athie veut faire de la HAW un acteur majeur du financement des politiques sociales de l’Etat

    SENEGAL-ECONOMIE-FINANCEMENT / Ahmed Lamine Athie veut faire de la HAW un acteur majeur du financement des politiques sociales de l’Etat

    Dakar, 3 fév (APS) – Le nouveau directeur général de la Haute Autorité du Waqf (HAW), Ahmed Lamine Athie, a fait part, lundi, de son ambition de faire de cet instrument de la finance islamique un acteur majeur du financement des politiques sociales de l’Etat.

    ‘’La mission d’investissement pour le développement des waqfs publics sera au cœur de nos actions stratégiques, dans le seul but de soulager les couches vulnérables. Notre ambition est de positionner la HAW en tant qu’acteur majeur du financement des politiques sociales de l’État’’, a-t-il déclaré lors de son installation officielle à la tête de la Haute Autorité du Waqf.

    Ahmed Lamine Athie a indiqué que cette vision s’inscrit ‘’parfaitement’’ dans la dynamique de la stratégie nationale de développement Sénégal 2050, notamment dans son axe 2 : capital humain de qualité et équité sociale.
    Ce volet, a-t-il expliqué vise, entre autres, ‘’à construire un système de protection sociale inclusif et efficient et à renforcer l’accès aux services sociaux de base’’.

    M. Athie s’est également engagé ‘’fermement’’ à promouvoir un ‘’environnement de travail sain et inclusif, basé sur l’équité, la participation de tous et une dynamique d’équipe performante’’.

    Le nouveau directeur général de la HAW

    ‘’Nous sommes une administration de mission et notre défi quotidien sera axé sur la recherche de résultats en harmonie avec nos valeurs, nos missions et le respect du cadre juridique en vigueur’’, a-t-il souligné.
    Il a promis de travailler à fixer de nouveaux objectifs pour la HAW, à consolider les acquis, à améliorer et à booster les projets pertinents en cours.

    ‘’En adoptant une approche inclusive et participative, nous veillerons à mettre en place un cadre de concertation dynamique, regroupant l’ensemble des acteurs de l’écosystème du Waqf, notamment les démembrements de l’État, les collectivités territoriales, les autorités religieuses, le secteur privé et la société civile’’, a fait savoir le nouveau directeur général de la Haute Autorité du Waqf.
    Racine Ba, le directeur général sortant, en poste depuis février 2021, a assuré avoir réalisé avec son équipe des ‘’avancées significatives’’.

    ‘’Nous avons réussi à lever des fonds auprès de bailleurs prestigieux, tels que la Banque islamique de développement et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique. Parmi ces initiatives concluantes, je citerai la signature de l’accord de financement de 20 millions de dollars du waqf public immobilier « Daara moderne »’’, a-t-il répertorié.

    Racine Ba, le directeur général sortant de la HAW

    Il a indiqué que sur le plan de la gouvernance, il a mis en œuvre, en 2023, l’organigramme de la haute autorité du WAPF ‘’en renforçant’’ le personnel par le recrutement ‘’ciblé et maîtrisé’’, et ‘’en assurant’’ l’audit et la certification annuelle des comptes de gestion.

    ‘’Aujourd’hui tous les obstacles administratifs, politiques et juridiques qui se dressaient en face de la direction ont été ‘’courageusement’’ surmontés, grâce à notre détermination, mais également celle des acteurs de l’écosystème’’, a-t-il fait savoir.
    Racine Ba a également listé de nombreuses avancées dans le développement des waqfs publics et la mobilisation des ressources.

    MFD/OID/ABB