Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / L’exposition  »la mélodie des colombes », un appel vibrant à la paix du peintre Baye Mouké

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / L’exposition  »la mélodie des colombes », un appel vibrant à la paix du peintre Baye Mouké

    Dakar, 23 nov (APS) – L’artiste et peintre licier, Baye Mouké Traoré dit vouloir appeler à la paix et à la cohésion sociale à travers son œuvre intitulé  »La mélodie des colombes », une exposition off organisée dans le cadre de la 15e biennale de l’art africain contemporain de Dakar (7 novembre 7 décembre), a constaté l’APS.

     »J’ai proposé le thème de la paix en intitulant l’exposition +la Mélodie des Colombes+, pour lancer un appel à la cohésion sociale. L’inspiration m’est venue des dernières élections législatives , a expliqué l’artiste lors du vernissage, vendredi, au monument de la Renaissance africaine.

    Mélodie des Colombes, dit-il, est un appel à la communion des cœurs et des esprits afin que  »nous soyons tous unis et que nous nous efforçons d’aller vers l’essentiel, c’est-à-dire travailler pour développer le pays ».

    Abordant sa technique de travail qu’il appelle le  »Moukeisme », l’artiste le définit comme comme une symbiose de peinture sur toiles tissées et sculptées.

     »Je pense avoir le droit de revendiquer un courant, mon propre courant », a-t-il fait valoir, affirmant que c’est la tapisserie qui a fait naitre le  »moukéisme » forgé à partir de son nom.

     »C’est cette même technique qui m’a valu, en 2002 la médaille d’or de l’atelier du 80, à Paris en France. C’est donc une technique qui a créé beaucoup d’émules », s’est réjoui le peintre, en levant un coin de voile sur son côté autodidacte.

    Le lauréat du grand prix du président de la République du Sénégal pour les arts en 1996 souhaiterait aujourd’hui que les épris d’arts, notamment les plus jeunes, se rapprochent de lui pour tirer profit de son expérience.

     »Je suis au crépuscule de ma carrière et je voudrais partager à la jeunesse mes connaissances avant de partir », a dit Baye Mouké Traoré capitalisant quelque 55 ans dans l’art.

    MYK/FKS/MK/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Les temps forts des 80 ans du Massacre de Thiaroye

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Les temps forts des 80 ans du Massacre de Thiaroye

    Dakar, 23 nov (APS) – Dépôt de gerbes de fleurs au cimetière de Thiaroye, cérémonie militaire sont entre autres actes phares prévus le 1er décembre, pour commémorer le 80e anniversaire du massacre de tirailleurs sénégalais au Camp de Thiaroye.

    L’un des temps forts de cet événement sera le dépôt de gerbes de fleurs au cimetière militaire de Thiaroye par le président de la République Bassirou Diomaye Faye et ses invités, a appris l’APS, du coordonnateur du comité de commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye, Abdoulaye Koundoul.

    Le dépôt de gerbes sera suivi d’une cérémonie militaire et civile au camp lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye avec une prestation du rappeur sénégalais, Didier Awadi en vidéo et chant et aussi la déclamation des lauréats du concours de poésie sur le thème du  »Massacre de Thiaroye ».

    Selon Koundoul, le concours a été remporté par un élève de Yeumbeul dans la banlieue de Dakar et deux jeunes filles du lycée d’Excellence Mariama Ba de Gorée.

    L’autre moment fort de cette journée historique est la représentation de la pièce de théâtre  »Aube africaine » au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Ce texte est écrit par le dramaturge guinéen Keita Fodeba et publié par Alioune Diop de  »Présence africaine » et mis en scène par Mamadou Seyba Traoré.

    D’autres activités sont aussi au programme pour célébrer ces héros partis en France pour combattre pendant la deuxième guerre mondiale pour la France. Ils ont été massacrés pour avoir demandé leur pécules le 1er décembre 1944.

    FKS/SKS/OID/MK

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / ‘’Aube africaine’’, une représentation pour réclamer ‘’vérité et justice’’ sur le massacre de Thiaroye

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / ‘’Aube africaine’’, une représentation pour réclamer ‘’vérité et justice’’ sur le massacre de Thiaroye

    Dakar, 23 nov (APS) – Le Grand théâtre national de Dakar va accueillir, dimanche 1er décembre, la première de la pièce de théâtre ‘’Aube Africaine’’, dont l’ambition est de réclamer ‘’vérité et justice’’ sur ce qui est convenu d’appeler le massacre des tirailleurs sénégalais en 1944 au camp de Thiaroye, a appris l’APS d’un des initiateurs.

    Cette pièce sera représentée dans le cadre de la cérémonie officielle de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye en 1944 organisée par le gouvernement sénégalais.

    ‘’La pièce ambitionne de juste dire qu’il faut que la vérité soit dite. Dire qu’on ne peut pas accepter que les gens soient ensevelis comme ça dans le silence. Qu’il s’est passé quelque chose de tragique à Thiaroye, il faut qu’on en parle’’, a laissé entendre le metteur en scène de la pièce, le Sénégalais Mamadou Seyba Traoré.

    S’entretenant avec  l’APS, en marge d’une séance de répétition de plus de deux heures au théâtre national Daniel Sorano, Mamadou Seyba Traoré est d’avis qu’il est important que « les choses soient dites pour l’histoire, pour la marche de l’humanité, pour la dignité humaine’’.

    La pièce de théâtre ‘’Aube africaine’’ est une adaptation de l’ouvrage du même nom de l’écrivain, dramaturge et homme politique guinéen, Keita Fodéba qui a publié ces légendes, poèmes et contes africains  dans les années 1950.

    Le choix de l’œuvre de Keita, selon le metteur en scène, émane de l’historien et universitaire sénégalais Mamadou Diouf, par ailleurs président du comité dédié à la commémoration des 80 ans du massacre de Thiaroye, installé en août dernier par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    « Le choix a été fait pour une raison simple, Keita Fodéba a été l’un des premiers auteurs à écrire sur ce massacre de Thiaroye », pendant les années de la colonisation, renseigne le metteur en scène.

     »Vous savez, c’était l’omerta, on n’en parlait pas, il n’était pas question d’aborder ce sujet. Il se trouve que seul Fodéba et Léopold Sédar Senghor ont parlé des tirailleurs pendant la période coloniale’’, a t-il poursuivi.

    Mamadou Seyba Traoré salue ainsi ‘’l’audace’’ de cet écrivain guinéen qui a parlé d’un « sujet à l’époque tabou, et qui l’est toujours ».

    L’intrigue de la pièce qui épouse la dramaturgie de l’ouvrage part du recrutement des ‘’tirailleurs sénégalais’’,  vocable utilisé pour désigner tous les soldats africains ayant pris part aux côtés de la France durant les deux guerres mondiales.

    Elle aborde également leur retour après la seconde guerre mondiale, en passant en revue leur vie dans les tranchées, l’angoisse des familles restées au pays et le massacre de Thiaroye « parce qu’ils réclamaient simplement leur dû ».

    Dans un décor ‘’sobre et vide’’ ayant pour objectif de gommer la séparation entre le public et la scène, Mamadou Seyba Traoré dit vouloir que « le message passe directement de la scène au public ».

    Il avait aussi à cœur de représenter les neuf pays de l’Afrique Occidentale française dans cette pièce où, indique-t-il, « tous les ethnies se rencontrent ».

    ‘’On vit cette histoire, cet événement tragique dans la même communion. Et qu’on prie tous ensemble pour le repos de l’âme de nos héros. Mais également pour revendiquer notre droit à la justice, à la vérité’’, indique-t-il.

    Dans cette pièce qui navigue entre le passé de cette histoire tragique et le présent marqué par l’engagement d’une jeunesse africaine ‘’décomplexée », le metteur en scène plaide ‘’pour la diffusion de la vérité sur beaucoup de sujets relatifs à l’Afrique pour pourvoir avancer aujourd’hui’’.

    ‘’Aube Africaine’’, une pièce pluridisciplinaire mêle chant, danse, théâtre et musique avec des comédiens de Sorano et des autres troupes privées du Sénégal, a aussi voulu rendre hommage à Keita Fodéba en épousant l’esprit de son travail.

    Mamadou Seyba Traoré révèle toutefois avoir eu ‘’un grand souci’’ pour adapter au cinéma cette œuvre de Keita Fodéba.

    ‘’Il y a beaucoup de fulgurances, beaucoup d’images latentes qu’il faut actualiser. Ce que nous avons essayé de faire, c’est d’actualiser tous les non-dits du texte. Mais ces non-dits sont extrêmement bavards’’, a-t-il expliqué, ajoutant : ‘’ce sont des non-dits extrêmement clairs, précis et assez accusateurs’’.

    FKS/OID/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / L’exposition  »Deukko-Fanal » tisse les liens entre l’art, l’architecture et le design

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / L’exposition  »Deukko-Fanal » tisse les liens entre l’art, l’architecture et le design

    Dakar, 22 nov (APS) – L’Ecole supérieure d’architecture d’urbanisme et des beaux-arts (Aruba-Sup) de Dakar a présenté une exposition pluridisciplinaire tissant des liens entre l’art, l’architecture et le design dans le cadre du Off de la 15ème édition de la biennale de l’art africain contemporain de Dakar qui se poursuit jusqu’au 7 décembre.

    Intitulée “Deukko-Fanal” (Habiter la joie en wolof), elle met en scène des œuvres d’arts visuels du Malien Abdoulaye Konaté, des sculptures de Soly Cissé ou encore des photographies de Nzinga B. Mboup et de Caroline Geffriaud qui montrent à travers des clichés le vieux Dakar avec ses architectures de l’époque.

    L’exposition montre aussi les décorations de ‘’Ëttu design’’ qui travaille dans l’embellissement intérieur.

    L’Ecole supérieure d’architecture d’urbanisme et des beaux-arts (Aruba-Sup) a rendu ‘’hommage aux artistes qui ont beaucoup contribué à l’essor aussi bien de l’art que de l’architecture.

    ‘’Nous pensons que l’art et l’architecture sont liés […]. Nous profitons alors de la biennale pour faire ce Off à deux volets ; d’abord rendre un vibrant hommage à certains de nos artistes disparus dont Félicité Kodjio, Souleymane Keita, et Amadou Sow qui a d’ailleurs fait le logo de la biennale. Ils ont contribué de manière très forte à l’émergence de l’art et de l’art appliqué’’, a déclaré l’architecte Abou Emile Diouf.

    SC/FKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA-MEMOIRE / ‘’La gloire du chasseur Thiaroye » projeté en avant-première à Dakar,  le 2 décembre prochain (réalisatrice)

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA-MEMOIRE / ‘’La gloire du chasseur Thiaroye » projeté en avant-première à Dakar, le 2 décembre prochain (réalisatrice)

    Dakar, 21 nov (APS) – La réalisatrice belge d’origine sénégalaise Diaka Ndiaye annonce la projection, le lundi 2 décembre, en avant-première de son documentaire ‘’La gloire du chasseur Thiaroye’’, au musée des civilisations noires, dans le cadre de la célébration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye.

    Prévu pour être projeté à partir de 19 h, le film de 90 minutes a été « produit et réalisé spécialement pour commémorer les 80 ans du massacre de camp militaire de Thiaroye le 1er décembre 1944 », renseigne la réalisatrice dans un communiqué transmis à l’APS.

    « C’est un film qui commence par la genèse de l’incorporation des Africains dans les forces armées françaises et se termine au mois d’août 2024 avec les derniers rebondissements dans ce dossier’’, indique Diaka Ndiaye.

    La réalisatrice et journaliste, qui a créé en 1998 à Paris, la première société de production française spécialisée dans les cultures du monde noir, assimile son nouveau documentaire à un « cours d’histoire ».

    « Le but étant d’expliquer comment ce qui s’est passé à Thiaroye trouve sa source dans une logique mise en place par la France, puissance coloniale, depuis le milieu du 19e siècle », a fait valoir Mme Ndiaye, également présentatrice.

    Il s’agit, selon elle, d’un documentaire qui, pour la première fois, lève le voile sur « les identités des personnes impliquées dans le massacre de Thiaroye », parlant de « mensonge d’Etat ».

    Le film « La gloire du chasseur Thiaroye » est une « trilogie dont Thiaroye est le premier volet.

    Après Dakar, le film sera en avant première à Bruxelles avant sa sortie commerciale, annonce la réalisatrice qui vit dans la capitale belge.

    FKS/SMD/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE -MEMOIRE / Le président Faye appelle à finaliser les activités préparatoires du 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye

    SENEGAL-SOCIETE -MEMOIRE / Le président Faye appelle à finaliser les activités préparatoires du 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye

    Dakar, 21 nov (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a demandé, mercredi, au Premier ministre et au ministre des Forces Armées de finaliser les activités préparatoires de la commémoration du 80ème anniversaire du massacre de tirailleurs sénégalais à Thiaroye.

    Le Sénégal va commémorer, le 1er décembre 2024, le 80ème anniversaire des évènements relatifs au  »massacre de Thiaroye ».

    En Conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et au ministre des Forces armées de  »finaliser les activités préparatoires de cette grande manifestation internationale, à la mémoire des Tirailleurs sénégalais et de nos anciens Combattants ».

     »Ces derniers, dont les parcours héroïques doivent être enseignés aux jeunes générations, ont fortement contribué à la défense de la liberté, à la dignité et à l’indépendance des pays africains », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    FKS/OID

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-RESULTATS / Pastef remporte largement le département de Guédiawaye (commission de recensement)

    SENEGAL-LEGISLATIVES-RESULTATS / Pastef remporte largement le département de Guédiawaye (commission de recensement)

    Guédiawaye, 19 nov (APS) – Le parti Pastef a remporté largement les élections législatives anticipées dans le département de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, avec 61.061 voix, selon les résultats provisoires publiés mardi par la commission départementale de recensement des votes.

    La coalition Jàmm Ak Njariñ arrive en deuxième position avec 16.678 voix.

    La coalition Takku Wallu Sénégal est troisième avec 6.223 voix, suivie par Samm Sa Kaddu qui totalise 5.511 voix.

    Le département de Guédiawaye compte 203.274 inscrits dont 98.402 suffrages valablement exprimés.

    FKS/OID

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Guédiawaye : un taux de participation global de 49, 55 %  à la clôture du scrutin (préfet)

    SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Guédiawaye : un taux de participation global de 49, 55 % à la clôture du scrutin (préfet)

    Guédiawaye, 17 nov (APS) – Un taux de participation de 49, 55 % a été enregistré à l’issue du scrutin des législatives de ce dimanche, dans le département de Guédiawaye, a indiqué à l’APS le préfet dudit département, Ahmadou Coumba Ndiaye.

    Il se dit ‘’satisfait’’ du déroulement du vote dans l’ensemble de la circonscription électorale, soulignant qu’il y a eu quelques couacs dus à la non mise à disposition à temps du matériel. ‘’Mais, tout a été rectifié à temps. Globalement, c’est une satisfaction. Les bureaux ont démarré à 8 heures’’, a-t-il rassuré.

    Les bureaux de vote du département de Guédiawaye ont tous fermé à 18 heures pour procéder au dépouillement des votes.

    FKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Un taux de participation de 34,68 % à Guédiawaye, à 14h (Préfet)

    SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Un taux de participation de 34,68 % à Guédiawaye, à 14h (Préfet)

    Guédiawaye, 17 nov (APS) –  Le département de Guédiawaye a atteint un taux de participation de 34, 68 % à 14 heures pour les élections législatives anticipées de ce dimanche, a déclaré son préfet Ahmadou Coumba Ndiaye à l’APS.

    Le département de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, concentre quelque 203.274 électeurs.

    FKS/SMD/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Pape Samba Kane va faire paraitre un livre sur les dégâts causés par les jeux d’argent électroniques

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Pape Samba Kane va faire paraitre un livre sur les dégâts causés par les jeux d’argent électroniques

    Dakar, 16 nov (APS) – Le journaliste écrivain Pape Samba Kane annonce qu’il publiera jeudi 5 décembre ‘’La folie des jeux d’argent’’, un livre d’enquête visant à dénoncer les dégâts causés par les jeux d’argent électroniques qui ont pignon sur rue dans les centres urbains du Sénégal.

    ‘’Les dégâts causés par les jeux d’argent électroniques, connus sous l’appellation générique de Naar-bi par ceux qui s’y adonnent dans ces kiosques bizarres qui ont essaimé dans les centres urbains, sont inénarrables, tous’’, écrit-il dans une note publiée sur le réseau social Whatsapp.

    Il indique que ce livre est une réédition de l’enquête intitulée ‘’le poker menteur des hommes politiques’’ et publié en 2006 aux ‘’éditions Sentinelle’’. Un livre de 264 pages ‘’informées, fouillées, et très documentées’’, selon lui.

    ‘’Entre fraudes fiscales, blanchiment d’argent et autres formes de banditismes en cols blancs, que nous avions traités, des problèmes humains, nous avaient interpellés plus que tout le reste. Parmi ceux-ci l’accoutumance au jeu, l’addiction, ou le jeu compulsif, quelle qu’en soit l’appellation, qui rend fous les joueurs’’, précise l’ancien membre fondateur de l’hebdomadaire satirique ‘’Le cafard libéré’’.

    Selon lui, le mal persiste avec ces jeux d’argent dont certains sont connus – ou devraient l’être – depuis presque deux décennies.

    Aujourd’hui, fait savoir l’écrivain Pape Samba Kane, ‘’à cause de ce +Naar-bi+, avec ses paris sur tout et n’importe quoi, il suffit d’ouvrir la conversation avec quelqu’un sur le sujet pour qu’il vous raconte une dérive financière causée par le jeu d’argent dans son propre entourage’’.

    Il indique que ce sont toutes ces raisons qui l’ont poussé à la réédition du livre aux ‘’éditions Moukat’’ en augmentant d’un liminaire qui est lui-même une enquête sur ces nouveaux casinos, carrément dans les poches de nos enfants, 24 heures sur 24.

    ‘’Il est peut-être temps, nous sommes nous dits, d’alerter tout le monde, y compris ceux qui ont +un pouvoir important+, en espérant trouver chez eux la même sensibilité’’, a-t-il expliqué.

    Pape Samba Kane pensent que les jeux d’argent électroniques, ‘’ces Bet mortels’’, rendent nos enfants dépendants au point, par exemple, de gâcher leurs études, ‘’certains n’hésitant pas à miser la paye de l’école’’.

    ‘’Ces jeux sur internet ou dans ces kiosques dits Naar-bi, souligne-t-il, produisent les mêmes dégâts, strictement, que les casinos et machines à sous classiques’’.

    ‘’Seulement ici, avec toutes ces applications qui en proposent sur les téléphones portables, le fléau est massivement répandu, et touche la quasi-totalité de la population’’, s’alarme-t-il.

    FKS/ASG