Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / L’artiste Samba Mballo dit ‘’Bathie’’ du groupe « Gelongal », sera inhumé ce lundi

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / L’artiste Samba Mballo dit ‘’Bathie’’ du groupe « Gelongal », sera inhumé ce lundi

    Dakar, 11 nov (APS) – Le chanteur, réalisateur et producteur sénégalais, Samba Mballo alias ‘’Bathie’’ du groupe « Gelongal », est décédé, dimanche, des suites d’une courte maladie, annoncent plusieurs médias.

    Son inhumation est prévue ce lundi à 17 heures, au cimetière de Yoff, après la levée du corps à 15 heures, à la mosquée des Hlm Grand-Yoff, informe la chanteuse Coumba Gawlo.

    Très connu dans le milieu artistique, Samba Mballo faisait partie du célèbre groupe « Gelongal », créé dans les années 1992 par trois frères originaires de Kolda : Moussa, Bathie et Papis Mballo.

    Ils ont débuté par la danse, notamment le breakdance, avant d’évoluer vers une musique rap teintée de sonorités traditionnelles.

    Le groupe Gelongal est cependant plus connu aujourd’hui pour ces vidéoclip et courts métrages.

    Ses membres ont collaboré avec de nombreux artistes sénégalais, voire africains et mondiaux.

    FKS/ASG/MTN

     

  • SENEGAL-MUSIQUE / Conférence de presse de Coumba Gawlo Seck, lundi

    SENEGAL-MUSIQUE / Conférence de presse de Coumba Gawlo Seck, lundi

    Dakar, 10 nov (APS) – La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo Seck va donner une conférence de presse, lundi, au grand théâtre de Dakar en prélude de la célébration de ses 40 ans de carrière, a annoncé, dimanche, son staff à l’APS.

    Selon son chargé de la communication, Pape Boubacar Samb, la rencontre avec les journalistes est prévue à 16 heures.

    Coumba Gawlo Seck a commencé à chanter à l’âge de 7 ans en accompagnant sa mère, Fatou Kiné Mbaye. Elle remporte à 14 ans le concours national de chant, ‘’voix d’or’’, en 1986 avec la chanson ‘’Soweto’’ écrite par son père, lit-on dans un communiqué de presse.

    ‘’Ce parcours sur l’échiquier musical sénégalais, africain, voire mondial jalonné de succès’’ sera célébré le 7 décembre prochain.

    FKS/OID/SKS

  • SENEGAL-ASIE-GASTRONOMIE-DIPLOMATIE / La nourriture véhicule une culture (diplomate)

    SENEGAL-ASIE-GASTRONOMIE-DIPLOMATIE / La nourriture véhicule une culture (diplomate)

    Dakar, 10 nov (APS) – La nourriture, au-delà des valeurs nutritionnelles, véhicule également une histoire, une culture, une foi et des expériences, a souligné, l’ambassadrice de Turquie au Sénégal, Nur Sağman.

     »La nourriture ne contient pas seulement des valeurs nutritionnelles, elle véhicule également une histoire, une culture, une foi et des expériences », a-t-elle soutenu, samedi, lors du lancement du festival culinaire du groupe des ambassadeurs asiatiques accrédités au Sénégal.

    Depuis les jardins de sa résidence située aux mamelles, la diplomate a souligné que la cuisine est‘’une identité culturelle’’.  »Notre cuisine représente notre identité culturelle », a t-elle déclaré, estimant que la manière la plus simple de présenter son pays à un étranger, c’est de lui faire découvrir sa cuisine.

     »La cuisine turque est associée à des expériences historiques, c’est un vaste trésor, comme l’est le territoire turc », a-t-elle fait valoir.

    En plus de la Turquie, le festival culinaire a vu la participation du Japon, de la Chine, l’Iran, le Pakistan, la Thaïlande, la Corée du Sud, la Malaisie et l’Indonésie.

    Il y avait au menu les brochettes de poulet grillé appelé ‘’Takitori’’ de la Turquie, des kebab ‘’kubide’’ d’Iran, du riz frit ou ‘’Nasi goreng’’ de l’Indonésien, le poulet impérial ou ‘’kung pao’’ un plat sauté épicé à base de poulet, de cacahuète, de légumes et du piment de Chine, le curry vert ‘’thaïau bœuf’’ de Thailande et les nouilles de patates douces ‘’japchae’’ et légumes de Corée.

    MYK/FKS/OID/SKS

  • SENEGAL-RDC-CULTURE / A Dakar, Fautin Linyekula présente « My body, my archive », un voyage dans les archives de ses ancêtres

    SENEGAL-RDC-CULTURE / A Dakar, Fautin Linyekula présente « My body, my archive », un voyage dans les archives de ses ancêtres

    Dakar, 10 nov (APS) – Le chorégraphe et danseur de la République démocratique du congolais, Faustin Linyekula, a présenté, samedi à Dakar, une version spéciale de sa pièce  »My body, my archive », un voyage dans les archives de ses ancêtres restituées à travers son corps.

    Faustin Linyekula a interprété sa pièce à l’ouverture du symposium sur les nouvelles approches pour redéfinir les musées en marge de la 15e  Biennale de l’art africain comtemporain de Dakar (Dak’art).

    Dans sa pièce « My body, my archive » traduit en français par  »mon corps, mon archive », créée l’année dernière, l’artiste saisit la danse, ‘’une autre manière, une chance d’accéder à une autre archive’’. Il estime qu’on est tous porteur d’une archive, celle de nos ancêtres depuis l’enfance.

    ‘’Même un enfant qui est né aujourd’hui est aussi ancien, car génétiquement les expériences du passé sont liées, sont inscrites dans nos gènes et cela arrive jusqu’à nous’’, explique Faustin Linyekula pour qui ‘’danser, c’est comme une manière d’interroger le corps, d’interroger cette archive vivante que je porte, mon corps, mon archive’’.

    Le Congolais alliant musique traditionnelle, danse et chant, dialogue avec ses aïeuls, des femmes représentées par des statuettes en bois, debout en forme de cercle.  

    Il évoque le Congo et sa ville Kisangani et fouille les archives familiales.

     »Si on s’intéresse à notre histoire, vers quelle archive on peut se tourner, parce que nos ancêtres n’avaient pas développé des systèmes d’écriture et donc si l’on veut se tourner vers des archives, ce sera les archives coloniales, du vainqueur. Dans quelle mesure en ce moment-là faire confiance en cela’’, s’interroge l’artiste.

    Avec les ancêtres, fait-il savoir, notre passé et notre présent sont liés en un seul mot contrairement à la temporalité occidentale, qui est linéaire  »passé présent futur ».

    ‘’Le passé et le futur sont liés à travers ceux qui sont vivants et cela crée une notion de responsabilité aussi parce qu’on reçoit en héritage et parce qu’on transmet’’, précise-t-il.

    FKS/OID/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / De nouvelles approches préconisées pour redéfinir les musées

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / De nouvelles approches préconisées pour redéfinir les musées

    Dakar, 10 nov (APS) – Diverses personnalités du monde de la culture, dont l’écrivain et Prix Nobel de littérature, Wolé Soyinka, ont préconisé, samedi, de nouvelles approches pour redéfinir les musées et s’éloigner des modèles occidentaux dans le contexte de restitution des objets d’arts africains.

    ‘’Nous n’avons pas à regarder très loin, si nous voulons être original, dynamique’’, a dit le militant politique et écrivain nigérian pour qui, il faut trouver un nouveau moyen d’accès aux musées.

     Le romancier pose ‘’la nécessité profonde de musées relationnels », en appelant à une politique de la ‘’restitution’’, voire de la ‘’réparation’’.

    Il s’exprimait lors d’un symposium de deux jours (9-10 novembre) à Dakar organisé en marge de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (7novembre-7 décembre).

    Pour Soyinka, ‘’il s’agit de présenter un musée dans lequel l’histoire est vraiment en plein cœur. Et c’est un défi pour ceux qui cherchent vraiment un thème dynamique pour un nouvel musée’’.

    Dans son livre ‘’Le fardeau de la mémoire, muse du pardon’’ (1998), le Prix Nobel pousse cette idée de nouveaux musées au-delà des oppositions binaires entre l’esthétique des colonisateurs et celle des colonisés, en appelant à un concept de ‘’Restitution’’, sinon de ‘’Réparation’’.

    ‘’Qui possède le pouvoir de raviver l’effet esthétique du beau dans toutes les cultures, y compris celles qui ont été dévalorisées, rejetées ou détruites ? ‘’, s’est-il interrogé.

    Selon lui, une esthétique de la ‘’restitution’’, au-delà de la simple reconnaissance des injustices historiques, est nécessaire et a le pouvoir de raviver l’effet de beauté dans toutes les cultures, permettant ainsi des modes d’engagement, de mémoire et de solidarité contre la domination culturelle répressive.

    L’artiste peintre sénégalais, Viyé Diba invite quant à lui à réfléchir sur de nouveaux types de médiations entre les objets d’arts et ses populations pour redéfinir le nouveau contenu des musées.

    ‘’Il nous appartient d’organiser une économie parallèle avec le retour de ces objets’’, fait savoir M. Diba qui parle de ‘’délocalisation plutôt que de ‘’restitution’’ s’il s’agit de faire venir les œuvres d’art et de les mettre dans les mêmes musées comme en Occident.

    La commissaire sénégalaise, Marie Hélène Pereira, qui travaille à la maison des cultures du monde à Berlin (Allemagne) estime que cette question de repenser les musées en Afrique est simplement une réflexion autour de nos espaces, de nos institutions qui sont des lieux de mémoire.

    ‘’Quant on dépasse l’aspect collection, création d’art, objet d’art, tangible, il est aussi important de réfléchir sur l’aspect immatériel, au patrimoine immatériel et voir comment les lieux de mémoire peuvent créer des espaces et des occasions pour apprendre de ce patrimoine immatériel’’, dit-elle.

    Le symposium qui se poursuit ce dimanche est organisé par l’Université virtuelle Cheikh Hamidou Kane du Sénégal en partenariat avec l’université New York d’Abu Dhabi et le musée Guggenheim d’Abu Dhabi construit sur l’eau et dont l’inauguration est prévue en 2025.

    FKS/SKS/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-PRESPECTIVES / Alioune Sall exhorte les médias à  »aller vers la professionnalisation pour éviter les dérives »

    SENEGAL-MEDIAS-PRESPECTIVES / Alioune Sall exhorte les médias à  »aller vers la professionnalisation pour éviter les dérives »

    Dakar, 8 nov (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a appelé, vendredi, les médias à s’orienter vers la professionnalisation pour ‘’éviter les dérives et aider le secteur à se développer’’.

    ‘’Il est vital pour les médias au Sénégal d’aller vers la professionnalisation pour éviter les dérives notées dans le secteur des médias et aider le secteur à se développer’’, souligne-t-il dans un communiqué reçu à l’APS.

    Alioune Sall recevait les recommandations des Assises nationales des médias lors d’une audience avec une délégation de la CAP, la Coordination des associations de presse, composée des membres du comité de pilotage ainsi que du comité scientifique desdites assises.

    La rencontre a été l’occasion pour les acteurs des médias de partager avec le ministre les conclusions des assises de la presse dont le processus a débuté en 2022, renseigne la même source.

    Le ministre a évoqué la perspective d’aller vers un cadre formel de concertation et de suivi des recommandations des assises.

    Ce cadre, selon lui, vise à mettre en pratique des solutions concertées face aux problématiques soulevées par les acteurs des médias.

    Alioune Sall a estimé que les recommandations des assises vont permettre de renforcer le processus déjà enclenché pour une restructuration du secteur.

    Il a rappelé que depuis le mois de juin dernier, des initiatives de réformes sont en cours à travers la plateforme de déclaration des médias, pour aider à identifier les acteurs en conformité avec leurs obligations légales.

    FKS/ASG/SMD

  • SENEGAL-CULTURE-LITTERATURE / Bacary Sarr salue l’intérêt des écrivains sénégalais pour le thème de l’émigration irrégulière

    SENEGAL-CULTURE-LITTERATURE / Bacary Sarr salue l’intérêt des écrivains sénégalais pour le thème de l’émigration irrégulière

     

    Dakar, 8 nov (APS) – Le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr a salué, jeudi, l’intérêt porté par les écrivains sénégalais aux questions liées à l’émigration irrégulière.

    Présidant la cérémonie d’ouverture de la 32ème édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, à Kër Birago Bu bess, siège de l’Association des écrivains du Sénégal, M. Sarr a relevé que le fléau de l’émigration irrégulière est largement traité par les écrivains sénégalais.

     »Angoissés par les incertitudes de leur propre avenir, […] de jeunes garçons et filles sont, hélas poussés à emprunter les voies suicidaires de l’émigration irrégulière par les voies incertaines d’océans voraces’’, a-t-il déploré.

    Pour une large diffusion, des œuvres des écrivains sur l’émigration irrégulière, le Secrétaire d’Etat a confié que des ‘’efforts importants sont faits’’ pour une forte incitation à la lecture.

     »Nous allons poursuivre et développer ces efforts en relation constante avec les acteurs du livre que je salue », a-t-il promis.

    Lors de cette cérémonie de lancement, quatre prix ont été décernés à des écrivains. Il s’agit du prix Sembene Ousmane du roman reçu par Babacar Khouma, du prix David Diop de la poésie attribué à Ndongo Mbaye.

    Mousso Diabakhaté Ngom s’adjuge le prix Birago Diop du conte, quant à Hapsatou Yéro Deme, elle remporte le prix Arame Fall des langues nationales.

    Dix distinctions d’honneur et de reconnaissance ont été attribuées dont le ‘’Birago d’or’’, décerné à Saloum Diakité, et le diplôme du parrain JIEA 2024 qui revient au colonel Moumar Gueye.

    Cette édition a pour thème  »Littérature-souveraineté-citoyenneté ». Le Bénin est le pays invité d’honneur. Elle se déroulera jusqu’au 12 novembre.

    MYK/FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-ARTS / Activités OFF du Dakar’Art 2024 : une exposition des architectes, vendredi

    SENEGAL-ARTS / Activités OFF du Dakar’Art 2024 : une exposition des architectes, vendredi

    Dakar, 7 nov (APS) – L’Ordre des architectes du Sénégal (ODAS) annonce organiser, vendredi, à Dakar, l’exposition ‘’Bakku’’, dans le but de sensibiliser les autorités étatiques sur la destruction des monuments classiques.

    Cette initiative de l’ODAS fait partie des activités OFF de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), qui s’est ouverte jeudi.

    Le vernissage de l’exposition aura lieu le même jour à 18 heures, au siège de l’Ordre des architectes du Sénégal.

    ‘’Le concept ‘Bakku’ est un cri du cœur des architectes sénégalais contre les monuments classiques détruits par les autorités étatiques’’, explique l’ODAS.

    ID/FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    Dakar, 7 nov (APS) – Le Grand prix du Chef de l’Etat Léopold Sédar Senghor a été décerné, jeudi, à Dakar, à l’artiste martiniquaise Agnès Brezephin pour son oeuvre ‘’Fil (s) de soi (e)’’, à l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art 2024), a constaté l’APS.

    ‘’Une installation, qui dès le titre, invite le spectateur à un dialogue subtil, presque à une mise en garde sur ce qu’il s’apprête à découvrir ou à ressentir’’, a expliqué le jury présidé par Michèle Magena (RDC) dans sa note de délibération.

    La lauréate 2024 a reçu son prix des mains du chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture officielle du Dak’art 2024, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Le prix est doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA, a précisé l’animatrice et journaliste Oumy Ndour.

    Agnès Brezephin, très émue par cette distinction et en larmes jusqu’à la fin de la cérémonie, a exprimé sa gratitude.

    ‘’Je suis…, c’est très compliqué…Je me suis rendue compte que c’est ici chez moi, en faisant la pièce, en l’installant, c’est incroyable ! Ça bouscule plein de choses dans ma tête, de décisions pour le futur, c’est incroyable, je ne pensais pas que j’allais avoir cette forte émotion’’, a-t-elle dit d’une voix entrecoupés de sanglots. Des sanglots de joie.

    La gorge serrée, Agnès Brezephin déclare avoir des couleurs, des fils de soie, mais ‘’pas de mot’’. ‘’Pour la première fois de ma vie, je suis très heureuse, vraiment très heureuse. Enormément d’émotions. Un prix qui m’a beaucoup touchée ’’, a-t-elle exulté en recevant les chaleureuses félicitations des autres artistes.

    Elle souligne le caractère ‘’extraordinaire’’ de la Biennale de Dakar qui, dit-elle, ‘’donne une chance incroyable lors qu’on est sélectionné. Mais rien que le fait d’exposer, c’est magique. On rentre dans du merveilleux avec ce prix’’.

    Le Grand prix Léopold Sédar Senghor a été attribué à l’artiste éthiopien Tegene Kunbi (2022), Leila Adjovi (Bénin 2018) et Youssef Limoud (Egypte, 2016). Driss Ouadahi (Algérie) et Olu Omoda (Nigéria) ont été primés en 2014 et Youness Baba Ali (Maroc) en 2012.

    Le jury a fait son choix parmi 58 artistes de 27 pays sélectionnés dans l’exposition internationale ‘’IN’’ dans laquelle figurent cinq artistes sénégalais.

    Le prix du sculpteur Ousmane Sow pour le droit de suite, remis par la Coopérative d’art contemporain, est revenu à la Jamaïcaine Sonia Barrett pour son œuvre ‘’Map-Lective’’.

    Le prix de la mairie de Dakar, d’une valeur de cinq millions, a été attribué à l’artiste sénégalais Manel Ndoye dont l’œuvre exposée dans le pavillon Sénégal réinvente le langage de la tapisserie traditionnelle sénégalaise.

    Les prix de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été attribués respectivement à l’artiste togolais Clay Apenouvon et à la plasticienne sénégalaise Dior Thiam.

    ‘’C’est incroyable, juste incroyable, c’est la première fois que je participe dans le IN, je suis très contente’’, se réjouit Dior Thiam qui vit en Allemagne.

    Le premier, avec son œuvre ‘’Grande fenêtre sur le large’’, offre une représentation radicalement abstraite et poignante sur l’immigration et ses tragédies, tandis que la seconde dont l’œuvre est intitulée ‘’Particles 1 et Particles 2’’, présente des portraits de peinture de femmes ayant participé à la résistance en Afrique.

    Ils ont reçu chacun une enveloppe de cinq millions de francs CFA.

    Le Prix du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’une valeur de dix millions, a été remis à l’artiste ougandais Ronald Odur pour ‘’The fabric of identity’’.

    Il remporte ainsi le prix de la révélation de cette 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (du 7 novembre au 7 décembre).

    FKS/MK/ASG

  • SENEGAL-CULTURE /  »Off » Dak’art : la galerie Kemboury expose hors les murs des artistes capverdiens et sénégalais, dimanche

    SENEGAL-CULTURE /  »Off » Dak’art : la galerie Kemboury expose hors les murs des artistes capverdiens et sénégalais, dimanche

    Dakar, 7 nov (APS) – La galerie Kemboury va organiser deux expositions hors les murs dans le cadre des activités d’environnement de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar prévue du 7 novembre au 7 décembre, a annoncé sa directrice, Thérèse Turpin Diatta.

    Lors d’une conférence de presse, mercredi, Mme Diatta a indiqué que la première exposition intitulée  »Vibrations capverdiennes » réunira cinq artistes des îles du Cap-Vert au siège du groupe Atépa, sur la corniche Ouest de Dakar, pour célébrer les 50 ans de carrière de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa.

     »Cette exposition est la jonction de deux cultures et de deux traditions qui ne sont pas si éloignées les unes et les autres qu’on le croit’’, a-t-elle déclaré au sujet du choix porté sur le Cap-Vert et les liens entre ce pays insulaire et le Sénégal.

     »Le choix de ces artistes n’est pas fortuit, je me suis rendue spécialement dans les Îles du Cap-Vert pour les rencontrer », a confié la directrice.

    Selon le commissaire des expositions, Massamba Mbaye, les ‘’Vibrations capverdiennes’’ font référence à la musique capverdienne bien connue au Sénégal. ‘’Et sur le plan culturel, les aspects musicaux sont ce qu’on perçoit d’emblée quand on parle des Îles du Cap-Vert’’, a-t-il souligné.

    La galerie Kemboury va également organiser une exposition dénommée ‘’Le sceau de la plume » avec l’artiste Abdoulaye Ndoye, à la gare de Dakar.

    MYK/FKS/SKS/OID/ASG