Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Diakhar Faye au Grand théâtre pour le lancement officiel de la 15e édition du Dak’art

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Diakhar Faye au Grand théâtre pour le lancement officiel de la 15e édition du Dak’art

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son épouse Marie Khone Faye, est arrivé au Grand théâtre national, où il va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art).

    La biennale de Dakar qui va se dérouler du 7 novembre au 7 décembre prochain avait été initialement prévue en mai (16 mai au 16 juin) avant d’être reportée.

    La journaliste Oumy Ndour Aw est la maitresse de cérémonie. Des animations rythmées par des assiko et des sonorités du sud du pays des supporters de l’équipe nationale ont accueilli le président de la République.

    L’évènement se déroule en présence des membres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité à Dakar et des représentants d’institutions internationales.

    Les pays invités d’honneur les Etats-Unis et le Cap-Vert sont représentés à la cérémonie.

    La directrice artistique Salimata Diop par ailleurs commissaire et critique d’art franco-sénégalaise a choisi comme thème pour cette édition ‘’The Wake’’ décliné en français par ‘’Le sillage, l’éveil’’.

    ”Il s’agit de lier le passé et l’avenir en leur conférant une importance égale. Elle (la thématique) est partiellement inspirée de l’ouvrage +In the Wake : On Blackness and Black Being+ de la professeure Christina Sharpe qui examine la condition noire, ses représentations littéraires, visuelles et artistiques, en rapport avec les notions d’exhumation, de deuil et d’arrachement’’, avait expliqué Salimata Diop dans sa note conceptuelle.

    Le Dak’art est devenu une biennale en 1996 et depuis lors ces thèmes ont été déclinés en français notamment « L’Heure rouge » (2018), « La Cité dans le jour bleu » (2016) ou encore « Création contemporaine et dynamiques sociales » (2012).

    FKS/MK/ASB//OID 

     

  • SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye veut un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles

    SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye veut un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles

    Dakar, 6 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé mercredi au gouvernement de lui proposer un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles devant prendre en compte les spécificités et les potentialités de chaque terroir du pays.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’État a exhorté la ministre de tutelle et le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, « à veiller à la décentralisation soutenue des actions, auprès des populations, dans l’élaboration inclusive et l’exécution consensuelle de l’agenda culturel du Sénégal ».

    Le président de la République a également invité la tutelle à davantage travailler « à la vulgarisation de notre patrimoine culturel et historique et de veiller à la préservation du patrimoine historique classé, notamment Gorée, île-mémoire, qui doit bénéficier d’une attention spéciale », renseigne la même source.

    FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-CULTURE / Dak’art 2024 : Bassirou Diomaye Faye présidera la cérémonie d’ouverture

    SENEGAL-CULTURE / Dak’art 2024 : Bassirou Diomaye Faye présidera la cérémonie d’ouverture

    Dakar, 6 nov (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a confirmé mercredi en Conseil des ministres qu’il va présider la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale de l’art africain contemporain, jeudi, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, à Dakar.

    Le Dak’art 2024, prévu du 7 novembre au 7 décembre, a pour pays invités d’honneur les États-Unis et le Cap-Vert.

    « Le président de la République a adressé ses félicitations et encouragements aux acteurs culturels pour leur rôle majeur dans le rayonnement du Sénégal, la préservation de la stabilité sociale et du vivre ensemble dans le respect de nos valeurs et traditions », peut-on lire dans le document, faisant le compte rendu de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

    Bassirou Diomaye Faye a également relevé « la place primordiale de la culture dans l’Agenda national de transformation +Sénégal vision 2050+ » lancée récemment par les nouvelles autorités.

    FKS/SMD/SK

  • SENEGAL-CINEMA / Des artistes sénégalais formés sur la composition de musiques de films

    SENEGAL-CINEMA / Des artistes sénégalais formés sur la composition de musiques de films

    Dakar, 5 nov (APS) – Douze artistes sénégalais ont entamé une formation sur la composition de musiques de films dans le cadre de la quatrième édition du festival  « Kino Teranga », lancée le 28 octobre dernier à Dakar, a-t-on appris de sa promotrice.

    Cette édition portant sur « Cinéma et musique » va se poursuivre jusqu’au 8 novembre.

    « L’idée était de partir sur une formation sur la composition de musiques de films. Un apprentissage dont on n’entend pas souvent parler au Sénégal », a déclaré la directrice de « Kino Teranga », Fifi Bakhoum.

    La formation qui s’étale sur dix jours a débuté depuis le 28 octobre dernier, a-t-elle signalé.

    Les bénéficiaires, au nombre de 12 artistes, ont été retenus sur une soixantaine de candidatures. 

    « La musique est une partie importante du cinéma, mais elle est malheureusement oubliée », a-t-elle déploré.

    Selon Fifi Bakhoum, au sortir de cette formation, les récipiendaires devraient mieux maîtriser les techniques de composition de la musique à l’image, ce qui leur permettait ainsi de travailler dans la production cinématographique.

    « L’idée de cette formation, c’est de donner aux compositeurs des fondamentaux qui leur permettront d’aborder la composition de la musique pour film de façon efficace », a souligné le formateur Dominique Legitimus, compositeur et acteur français.

    « Après trois quarts des cours, les apprenants commencent à bien composer et à comprendre comment, à partir de leur pratique de composition, adapter les enjeux pour être en phase avec ce que demande la musique de film », a-t-il expliqué.

    « Mes attentes par rapport à cette formation tournent autour de la maitrise du logiciel de composition et une base de connaissance beaucoup plus large sur le plan de l’image, notamment la capacité à faire la lumière sur chaque expression que dégage l’image », a dit Moustapha, un des bénéficiaires.

    Le chanteur sénégalais et compositeur de musiques de films Baba Maal a été choisi comme parrain de cet évènement.

    MYK/FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / La citoyenneté et la souveraineté au cœur de la 32e Journée internationale de l’écrivain africain

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / La citoyenneté et la souveraineté au cœur de la 32e Journée internationale de l’écrivain africain

    Dakar, 5 nov (APS) – L’Association des écrivains du Sénégal (AES) va célébrer, jeudi, à 16 heures, la 32e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, a annoncé à l’APS son secrétaire exécutif, Seydi Sow.

    La manifestation se tiendra à « Kër Biraago bu beès », siège de l’association, sur le thème ‘’littérature, citoyenneté et souveraineté’’,

    Le choix a été porté sur le colonel Momar Guèye, écrivain et président du Pen (poètes, essayistes et nouvellistes) Sénégal comme parrain de la présente édition, a précisé Seydi Sow, lundi, lors d’un point de presse.

     »Le colonel Momar Guèye est membre de l’AES et président du Pen Sénégal. C’est un écrivain qui a beaucoup travaillé dans l’éveil des consciences, c’est un lanceur d’alerte’’, a expliqué M. Sow pour justifier ce choix.

    Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels le célèbre roman ‘’La Malédiction de Raabi’’ (2011). Ce livre, qui raconte une histoire de viol, a été adapté par le théâtre national Daniel Sorano. ‘’Itinéraire d’un Saint-Louisien’’ (2004) , ‘’L’arbre est la vie’’ (2016) font aussi partie de ses ouvrages.

    Selon Seydi Sow, le Bénin, connu pour être un ‘’pays de littérature’’, est le pays invité d’honneur de l’édition de cette année.

    Au-delà de l’ouverture officielle, il est prévu plusieurs activités, dont la journée du parrain le vendredi 8 novembre, l’ouverture du colloque  portant sur le thème général de la journée, le samedi 9 novembre.

    Organisée depuis 1992, à l’initiative de l’Association panafricaine des écrivains (PAWA-Panafrican Writers Association), la journée du 7 novembre est consacrée à l’écrivain africain, de façon à montrer l’importance qu’occupent les auteurs du continent dans l’histoire de la littérature mondiale.

    FKS/SBS/SKS/ASG/AKS

  • FRANCE-MONDE-LITTERATURE / Kamel Daoud remporte le prix Goncourt 2024 pour son roman  »Houris »

    FRANCE-MONDE-LITTERATURE / Kamel Daoud remporte le prix Goncourt 2024 pour son roman  »Houris »

    Dakar, 4 nov (APS) – L’écrivain français d’origine algérienne Kamel Daoud a remporté, lundi, le prix Goncourt 2024 pour son roman « Houris », a annoncé l’académie du Goncourt sur son site.

    « Le prix Goncourt 2024 a été décerné au premier tour de scrutin, par six voix, à Kamel Daoud pour son roman +Houris+ paru aux éditions Gallimard France », écrit l’académie.

    Avec ce livre, l’académie Goncourt « couronne un livre où le lyrisme le dispute au tragique, et qui donne voix aux souffrances liées à une période noire de l’Algérie, celles des femmes en particulier », expliquent les jurés du Goncourt, qui se sont réunis au restaurant Drouant à Paris pour rendre public le nom du lauréat.

    L’académie souligne que ce roman « montre combien la littérature, dans sa haute liberté d’auscultation du réel, sa densité émotionnelle, trace aux côtés du récit historique d’un peuple, un autre chemin mémoire ».

    Kamel Daoud, né le 17 juin 1970 à Mesra, en Algérie, est un écrivain et journaliste algérien d’expression française naturalisé français en 2020.

    En 2014, son roman, « Meursault contre-enquête », rencontre un grand succès. Il obtient le prix des Cinq continents de la Francophonie 2014, le prix Goncourt du premier roman en 2015.

    Le livre est traduit dans trente-quatre langues. Il sera aussi adapté au théâtre par Philippe Berling pour le festival d’Avignon en 2015.

    L’autre finaliste, Hélène Gaudy, auteure du livre « Archipels », a obtenu deux voix, tandis que Gaël Faye, avec « Jacaranda », et Sandrine Collette, avec « Madelaine avant l’aube », ont eu chacun une voix.

    FKS/ASG/BK

  • AFRIQUE-FRANCE-MEDIAS-DISTINCTION / Victoire Andrène Ombi et Daouda Konaté, lauréats 2024  de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon

    AFRIQUE-FRANCE-MEDIAS-DISTINCTION / Victoire Andrène Ombi et Daouda Konaté, lauréats 2024 de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon

    Dakar, 3 nov (APS) – La journaliste congolaise, Victoire Andrène Ombi et le technicien ivoirien Daouda Konaté, sont les lauréats de la onzième édition de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon, annonce un communiqué de Radio France internationale (RFI).

    Agée de 25 ans, Victoire Andrène Ombi est actuellement animatrice à la radio Mucodec. Elle a produit un travail portant notamment sur ‘’la danse comme thérapie’’, précise la source.

    « Le jury a salué l’originalité du sujet, la qualité des interviews et la maîtrise d’un thème difficile, avec une réalisation où la journaliste s’efface derrière les témoignages »,  peut-on lire dans le même document.

    Le technicien ivoirien de 33 ans, Daouda Konaté, est présenté comme un autodidacte et développeur web en service à la radio communale de Katiola.

    Il a été récompensé pour son reportage portant sur ‘’Les tisserands d’Abomey’’, qui plonge ‘’les auditeurs dans l’univers des artisans et de leurs conditions de travail’’, renseigne le communiqué

    La onzième édition de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ouverte aux ressortissants des pays d’Afrique francophone, a été organisée au Bénin.

    Quelque vingt journalistes et techniciens venant de 12 pays ont été sélectionnés parmi les 370 candidatures reçues, rappellent les organisateurs.

    La même source annonce que, pour la première fois, le prix de l’Association des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon a été remise en marge de  cette édition, à Marie-Noëlle Djoubodi (Cameroun) et Michel Cyala Bengankuna, de la République démocratique du Congo.

    Ce prix récompense « deux candidats méritants, non lauréats de la bourse, en leur attribuant une dotation en matériel, pour la suite de leur parcours professionnel », souligne le texte.

    La Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon a été créée en hommage à ses deux reporters de RFI assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal, dans le nord du Mali. Elle récompense chaque année un(e) jeune journaliste et un(e) jeune technicien(ne) africains.

    FKS/SMD/ASB

  • SENEGAL-FRANCE-BENIN-CINEMA / Le réalisateur Simon Moutaïrou évoque l’importance du Sénégal dans son parcours artistique

    SENEGAL-FRANCE-BENIN-CINEMA / Le réalisateur Simon Moutaïrou évoque l’importance du Sénégal dans son parcours artistique

    Dakar, 2 nov (APS) – Le réalisateur franco-béninois Simon Moutaïrou qui séjourne à Dakar dans le cadre de l’avant-première, samedi, de son film ‘’Ni chaînes, ni maîtres’’, a souligné l’importance que revêt le Sénégal dans son parcours artistique. 

    Le fait que le Sénégal abrite la première de son film « n’est pas fortuite », a affirmé le cinéaste, notant que « les artistes sénégalais ont toujours pris une grande place dans son itinéraire ».

    Le chanteur Youssou Ndour a été par exemple l’un de ses premières découvertes artistiques en 1994 avec son clip ‘’7secondes’’ interprété avec Neneh Cherry, a-t-il rappelé.

    ‘’Quand j’ai entendu et vu le clip de Youssou Ndour, cela fait partie des coups artistiques de mon adolescence’’, a poursuivi le cinéaste franco-béninois.

    D’origine Yoruba ayant grandi en France, Simon Moutaïrou dit aussi s’inspirer de certaines grandes figures de la diaspora noire américaine, notamment, Denzel Washington, Michael Jordan, Speke Lee.

    Avec ‘’Ni chaînes, ni maîtres’’, il signe son premier long métrage sur le thème du marronnage.

    Le scénariste, aujourd’hui réalisateur, découvre alors le film ‘’La noire de…’’ de Sembène Ousmane [le film a été restauré et diffusé en France le mois d’octobre} qui révèle-t-il, a été ‘’un choc’’ pour lui.

    Son film ‘’Ni chaînes, ni maîtres’’ s’inspire également de ‘’Ceddo’’ (1977), un autre film réalisé par Sembene Ousmane, communément désigné sous le vocable l’ »Ainé des anciens ».

    Dans cette grande place qu’occupe les artistes sénégalais dans son parcours s’y ajoute ‘’La plus secrète mémoire des hommes’’ de Mohamed Mbougar Sarr, l’un des romans qui l’a le plus marqué, a-t-il ajouté.

    Revenant sur sa rencontre en janvier 2023 avec son acteur principal, le Sénégalais Ibrahima Mbaye ‘’Tché’’, qu’il appelle ‘’mon frère d’art’’ qui porte le film, Simon moutaïrou estime que c’est quelque chose qui lui restera à vie.

    « C’est une importance multiple parce que dans mon itinéraire comme artiste, les artistes sénégalais ont toujours pris une grande place, cela m’a mené jusqu’à Ibrahima Mbaye mon acteur », a-t-il indiqué.

    ‘’Ma rencontre avec Ibrahima [l’acteur Ibrahima Mbaye Tché] en termes de puissance, de pureté, c’est quelque chose qui me restera à vie, car il m’a fait grandir comme artiste’’, confie-t-il.

    FKS/ASB/SMD

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Le film ‘’Ni chaînes, ni maîtres’’ vise à donner ‘’une image de fierté’’ aux nouvelles générations, selon son réalisateur

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Le film ‘’Ni chaînes, ni maîtres’’ vise à donner ‘’une image de fierté’’ aux nouvelles générations, selon son réalisateur

    Dakar, 1er nov (APS) – Le film français ‘’Ni chaînes, ni maîtres’’ qui sera projeté en avant première au Sénégal samedi au cinéma Pathé Dakar a pour ambition de donner ‘’une image de fierté’’ aux nouvelles générations sur le continent, en France et dans les Caraïbes, a expliqué son réalisateur, le Franco-béninois, Simon Moutaïrou.

    ‘’L’idée était de faire un film non pas sur l’esclavage, mais sur le marronnage pour donner aux nouvelles générations sur le continent, en France et dans les Caraïbes, une image de fierté’’, a déclaré, vendredi, le cinéaste lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Le scénariste qui signe ainsi son premier long métrage avec ‘’Ni chaînes, ni maîtres’’ en tant que réalisateur l’a abordé sous l’angle du marronnage affirmant qu’il a voulu que son film historique raisonne comme un slogan du présent.

    L’objectif était ‘’de remplacer l’image de l’esclave, celui qui subit pour l’instant, une sorte de fiction éternel de l’histoire, par la figure du marron, fier, brave, qui brise ses chaînes, affronte l’ordre colonial et rejoue les cartes de son destin’’.

    Le film tournée à Isle de France actuelle Ile Maurice  raconte un drame de 1759 où Massamba, dont le rôle principal revient à l’acteur sénégalais Ibrahima Mbaye ‘’Tché’’ et de sa fille Mati (la Sénégalaise Anna Thiamdoum) tous esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet (Benoît Magimel).

    Vivant dans la peur et le labeur, le père rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, Mati s’enfuit. Une célèbre chasseuse d’esclaves, madame la Victoire (Camille Cottin), est engagée pour la traquer.

    Simon Moutaïrou met l’accent sur cette quête de liberté des marrons, leur courage et l’émancipation payée à prix cher dans cette fiction assimilée à ‘’un manifeste contre toutes les oppressions perpétrées dans le monde d’aujourd’hui’’.

    Le langage du film, wolof et français,  »avec un brin de mysticisme et de spiritualité » traduit, selon le réalisateur,  »la fierté et la puissance de la richesse du continent africain. Le Français signale avoir puisé chez Sembene Ousmane, notamment, dans son film ‘’Ceddo’’ (1977) et se faire aider par Khadim Sylla, un spécialiste de la culture wolof et d’autres sénégalais pour réussir ce mixage ».

    Il précise que ‘’Ni chaînes, ni maîtres’’, sorti il y a un mois et demi en France, s’adresse à tous aux afro descendants, aux caribéens quel que soit leur âge, à tous les Français.

    ‘’C’était extrêmement important de parler de ces pages d’histoire. C’est l’histoire de France. L’esclavage puis la colonisation a fait la richesse, la puissance de la France’’, insiste-t-il affirmant que c’est à travers l’Histoire avec un ‘’H’’ qu’il a sa plus grande fierté, l’image de nous-mêmes.

    Simon Moutaïrou s’inscrit dans le sillage du cinéaste sénégalais Sembene Ousmane pour changer le narratif et raconter les histoires à partir d’ici (sur le continent) et non pas de façon eurocentrique.

    Le film sort le 8 novembre prochain dans les salles à Dakar et sur le continent. Mais auparavant l’avant première est prévue samedi à 20h30 au cinéma Pathé Dakar.

    FKS/AKS

  • SENEGAL-MUSIQUE / Amadeus sort ‘’Taaru Sénégal’’, en hommage aux pionniers de la musique sénégalaise

    SENEGAL-MUSIQUE / Amadeus sort ‘’Taaru Sénégal’’, en hommage aux pionniers de la musique sénégalaise

    Dakar, 1er nov (APS) – Le chanteur sénégalais Massamba Amadeus sort à Dakar son premier album dénommé ‘’Taaru Sénégal’’ (la beauté du Sénégal en wolof) dans lequel il rend hommage aux pionniers de la musique sénégalaise, a constaté l’APS.

    ‘’Taaru Sénégal, est un vibrant hommage aux pionniers de la musique sénégalaise, c’est une immersion dans la culture du pays et principalement la musique traditionnelle’’, a souligné, jeudi, Massamba Amadeus, citant ses devanciers dans cette discipline artistique tels que Youssou Ndour, Fatou Guewel, Kiné Lam, Coumba Gawlo Seck, Ma Sané, entre autres.

    S’inspirant de leur travail, l’artiste porte aussi cet héritage dans sa création artistique.

    L’opus présenté lors d’une séance d’écoute est une production de treize morceaux dont l’un intitulé ‘’Jëli’’ a été conçu en duo avec l’artiste populaire Waly Ballago Seck. Il caracole aujourd’hui à plus de sept millions de vues sur youtube trois semaine après sa mise en ligne. 

    ‘’Le thème central de cet opus est l’amour sous toutes ses facettes, abordé avec profondeur et émotion, tout en faisant un focus sur les femmes sénégalaises, véritables piliers de la société. J’aime beaucoup chanter l’amour et je l’assume’’, a-t-il déclaré lors de cette présentation.

    Pour Massamba Amadeus de son nom à l’état civil Saliou Samb, ‘’Taaru Sénégal’’ est bien plus qu’un album.  »Il célèbre l’authenticité de la richesse musicale du pays’. C’est mon mémoire de master en plus, parce que j’ai quitté l’université au niveau de la licence [Il a obtenu sa licence en communication à l’UGB] et mes camarades qui ont continué les études ont déjà eu le master’’, a-t-il relevé.

    Revenant sur son style musical, l’artiste a précisé qu’il chante en ‘’Afrofusion’’ qui, comme son nom l’indique, est une fusion de diverses sonorités du continent même s’il reste attaché aux rythmes sénégalais pour marquer son identité.

    Amadeus qui était finaliste du Prix Découvertes RFI en 2023 creuse ainsi son sillon dans la musique après ses débuts dans le rap en 2013 au lycée dans sa ville de Richard-Toll au nord du pays.

    Un concert est prévu au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose pour promouvoir cette production, a-t-il fait savoir.

    MYK/FKS/AKS