Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-SOCIAL / La Caisse de sécurité sociale rend hommage à Mademba Sock

    SENEGAL-SOCIAL / La Caisse de sécurité sociale rend hommage à Mademba Sock

    Dakar, 30 août (APS) – La Caisse de sécurité sociale (CSS) a rendu hommage, jeudi, à son ancien président de Conseil d’administration, Mademba Sock, décédé en juin dernier, un leader syndical qui a marqué ses compatriotes pour son engagement sans concession en faveur des droits des travailleurs et des valeurs démocratiques.

     »Mademba Sock a consacré toute sa vie à la défense des droits des travailleurs et à la construction d’un système social plus juste et inclusif au Sénégal », a déclaré le président du Conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale, Elimane Diouf, lors d’une cérémonie organisée au Musée des civilisations noires à Dakar.

    Selon M. Diouf, Mademba Sock fut “un exemple de leader syndical visionnaire et dévoué, qui n’a jamais accepté la compromission ».

    Pour Innocence Ntap Ndiaye, présidente du Haut Conseil de dialogue social, l’ancien PCA de la Caisse de sécurité sociale a été  »un militant passionné de la promotion de la justice sociale ».

    “Sa carrière professionnelle et syndicale a été marquée du sceau de l’engagement constant et de la détermination inébranlable du progrès social, signe de la souveraineté nationale », a-t-elle ajouté.

    Mademba Sock fut à l’origine de la création des Organisations des syndicats et d’une Centrale syndicale des travailleurs.

    “Son esprit de sacerdoce au service exclusive des attentes et préoccupations des travailleur l’a amené à être pionnier de l’avènement des organisations syndicales autonomes et à être précurseurs d’une centrale syndicale des travailleurs », a souligné Innocence Ntap Ndiaye.

    Mody Guiro, président du Conseil d’administration de l’IPRES a, de son côté, a salué  »un leader syndical de dimension internationale », relevant que l’ancien secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (SUTELEC) a participé à toutes les luttes pour l’émancipation des travailleurs et travailleuses au Sénégal et Afrique.  »Il a consacré toute sa vie aux mouvements syndicaux et a été toujours honnête », a-t-il témoigné.

    Le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), Mademba Sock, décédé au mois de juin à Paris, des suites d’une maladie, a marqué ses compatriotes pour son engagement sans concession en faveur des droits des travailleurs et des valeurs démocratiques. 

    M. Sock, rappelé à Dieu à l’âge de 65, était président du conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale (CSS), en même temps qu’il dirigeait l’UNSAS.

    A la tête du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (SUTELEC) dans les années 1990, il s’était battu de toutes les manières possible pour que survive au Sénégal un syndicalisme autonome et indépendant, dans un contexte marqué par la “participation responsable”.

    Cette orientation, qui mettait en avant le dialogue et le compromis plutôt que la confrontation avec le pouvoir politique, était celle incarnée par Madia Diop, autre monstre sacré du syndicalisme sénégalais, alors à la tête de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).

    Mademba Sock était le tenant d’une autre ligne, celle qui engage les centrales syndicales à garder leur autonomie vis-à-vis du pouvoir, orientation garante à ses yeux de leur liberté d’action.

    Il a gagné ses galons dans la dureté de la lutte syndicale impitoyable, sans concession, au profit de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

    Il fallait tenir cette ligne, au risque de se compromettre et de s’éloigner des préoccupations des travailleurs, alors que le pays vivait difficilement les programmes d’ajustement structurels imposés par les institutions de Bretton Woods.

    Le contexte étant difficile, le défunt secrétaire général de l’UNSAS s’était très rapidement retrouvé au sein des nombreux conflits sociaux de cette époque, dont la plupart témoignaient d’un mal-être général et de conditions de vie plus que difficiles de populations.

    Son opposition à toute privatisation de la Senelec, la société nationale d’électricité, reste encore aujourd’hui un moment important de son engagement syndical, qui lui avait pour la petite histoire valu six mois de prison dans ces années 1990.

    BB/FKS/OID

  • SENEGAL-USA-CULTURE / Un producteur sénégalais lance un festival de cinéma africain à Denver

    SENEGAL-USA-CULTURE / Un producteur sénégalais lance un festival de cinéma africain à Denver

    Dakar, 29 août (APS) – Le producteur et réalisateur sénégalais Ousmane Ndoye, établi à Denver, aux Etas-Unis, depuis plus de 25 ans, lance, ce jeudi, la première édition du ‘’Colorado Diasporic Film Festival’’ dont l’objectif est de célébrer la richesse et la diversité du cinéma africain, a-t-on appris de source officielle.

    Cet évènement, qui se tient sur quatre jours, du 29 août au 1er septembre, ambitionne de ‘’rendre un vibrant hommage au cinéma africain’’, précise l’initiateur, cité dans un communiqué transmis à l’APS.

    M. Ndoye, fondateur de la société de production ‘’Askkanwii Filmmaking Hub Incubator’’, souligne que cette première édition marque une étape importante dans la promotion des œuvres cinématographiques de la diaspora africaine aux États-Unis.

    Selon lui,  »ce festival s’inscrit dans une démarche de valorisation et de transmission du patrimoine culturel africain. Il offre une opportunité précieuse pour le public de découvrir des récits puissants, des perspectives nouvelles et des œuvres artistiques qui reflètent la diversité des expériences africaines’’.

    ‘’Colorado Diasporic Film Festival’’, qui en sera à sa première édition, va être, selon son initiateur, un évènement annuel et continuera de ‘’faire connaître et apprécier la créativité et le talent des cinéastes africains’’.

    Durant quatre jours, les participants pourront assister à des projections de films, des discussions avec des réalisateurs et des ateliers de formation.

    ‘‘Le documentaire ‘’El Maestro Laba Sosseh’’, sorti en 2021et réalisé par le cinéaste sénégalais Macky Madiba Sylla, sera projeté en ouverture.’’, a fait savoir Ousmane Ndoye.

    Ce film de plus d’une heure, qui retrace la vie et l’œuvre du premier disque d’or africain, est un vibrant hommage à l’illustre musicien qu’était Laba Sosseh (1943-2007).

    ‘’Il résonne comme un symbole fort de la culture et de l’histoire africaine’’, estime M. Ndoye présenté comme ‘’fervent défenseur de la culture africaine’’.

    FKS/ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Actes de délinquance : Ousmane Sonko  »juge utile » de renforcer le dispositif sécuritaire

    SENEGAL-SOCIETE / Actes de délinquance : Ousmane Sonko  »juge utile » de renforcer le dispositif sécuritaire

    Dakar, 29 août (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a  »jugé utile », mercredi en Conseil des ministres, de renforcer le dispositif sécuritaire,  »face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines’’.

    ‘’Dans sa communication, le Premier ministre, tout en relevant les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations, a jugé utile d’assurer le renforcement du dispositif, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Une série de meurtres défraie la chronique à Dakar depuis le 20 août avec le double meurtre à Pikine, dans la banlieue de Dakar, du célèbre danseur Abdoul Aziz Ba dit ‘’Aziz Dabala’’ et du jeune Waly, son colocataire. Les présumés mis en cause dans cette affaire, 7 personnes au total, ont été placés sous mandat de dépôt, mercredi.

    Un chauffeur de taxi été mortellement atteint par balle dans une agression à Grand-Yoff. A Bargny, dans le département de Rufisque, une jeune portée disparue, a été retrouvée morte.

    FKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Maouloud : Bassirou Diomaye Faye demande la mobilisation des services compétents de l’Etat

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Maouloud : Bassirou Diomaye Faye demande la mobilisation des services compétents de l’Etat

    Dakar, 28 août (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a demandé, mercredi, au gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat pour assurer une bonne organisation du Maouloud 2024, commémorant la naissance du prophète Mohamed (PSL), apprend-on du communiqué du conseil des ministres.

    En prélude à la célébration prochaine du Maouloud, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat ainsi que les moyens logistiques adéquats afin d’assurer une bonne organisation des commémorations de la naissance du Prophète Mohamed (PSL) sur l’étendue du territoire national, selon le texte.

    Revenant sur le 130éme Magal de Touba célébré le 23 août dernier, le chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké et à la communauté mouride

    Il a rappelé au gouvernement que Touba devra bénéficier d’un programme spécial d’aménagement et de développement urbain intégrant des volets importants relatifs à l’amélioration des réseaux d’assainissement et des systèmes d’approvisionnement en eau potable.

    Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs félicité le Premier ministre, les membres du gouvernement, l’administration territoriale, l’ensemble des services de l’Etat et les forces de défense et de sécurité  »pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement de l’évènement malgré les fortes pluies enregistrées » durant cette période d’hivernage.

    Le président de la République a indiqué  »la priorité qu’il accorde au développement des cités religieuses du Sénégal, notamment la ville de Touba, deuxième agglomération du pays en termes de population après la capitale Dakar ».

    FKS/ADL/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Cinéma: la ville de Dakar à l’honneur à l’institut français du 5 au 26 septembre

    SENEGAL-CULTURE / Cinéma: la ville de Dakar à l’honneur à l’institut français du 5 au 26 septembre

    Dakar, 28 août (APS) – L’institut français de Dakar entame, à partir du 5 septembre, la projection de neufs films consacrés à la capitale sénégalaise, dans le cadre d’un cycle intitulé ‘’Dakar mon amour’’, a appris l’APS.

    Prévu jusqu’au 26 septembre, ce cycle, inscrit dans le programme mensuel de l’institut, allie des fictions et des documentaires, des regards croisés de cinéastes sénégalais qui présentent la ville des années 90 à nos jours.

    ‘’Le cycle, disent les organisateurs, va permettre d’en comprendre l’essence poétique, la complexité sociale, la mixité culturelle, et la formidable créativité qui irrigue ses rues, console et adoucit le quotidien si rude pour beaucoup’’.

    ‘‘C’est une ode à cette ville que notre regretté Oumar Ndao (dramaturge et écrivain sénégalais) qualifia d’ineffable’’, ajoutent-ils.

    Les films ‘’Mbeubeuss’’ (2014) de Nicholas Sawalo Cissé sur la décharge du même nom et ‘’Tang Jër’’ (2020) dévoilant la face cachée de Dakar de la styliste Raby Selly Kane démarrent ce cycle le 5 septembre à 20 heures.

    Ils seront suivis, le 12 septembre, de ‘’Même le vent’’ (1999) de Laurence Attali avec Isseu Niang et ‘’Ngor, l’esprit des lieux’’ (1994) de Samba Félix Ndiaye.

    Le documentaire ‘’Rebeus chambre 11’’ (2022) de la journaliste Mame Woury Thioubou sur la vie carcérale et les fictions ‘’Une place dans l’avion’’ (2016) de Khardiatou Sow et ‘’Dem dem’’ (2017) de Pape Bounama Lopy, Christophe Rollin et Marc Recchia sur l’émigration seront à l’affiche le 19 septembre.

    Les cinéastes Laurence Attali et Pape Alioune Dieng, avec respectivement les films ‘’Moustapha Dimé (1999) portrait d’un plasticien » et ‘’Bukki Teuf’’ (2023), une plongée sur le mouvement artistique Agit’art, vont clôturer ce cycle le 26 septembre.

    Ces projections seront suivis de débats en présence des réalisateurs, les vendredis, sur différents thématiques abordés dans les films, précisent les initiateurs.

    FKS/OID

  • SENEGAL-ISRAËL-SOCIETE / Parcelles Assainies : inauguration d’un espace numérique dédié à l’entrepreneuriat des jeunes

    SENEGAL-ISRAËL-SOCIETE / Parcelles Assainies : inauguration d’un espace numérique dédié à l’entrepreneuriat des jeunes

    Dakar, 31 juil (APS) – L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Ben Bourgel, a inauguré, mardi, à l’unité 10 des Parcelles Assainies de Dakar, un espace numérique dédié à l’entrepreneuriat des jeunes.

    Cet espace d’autonomisation des jeunes  comprend deux salles numériques, des salles de classes pour les enseignements formels et non formels et un espace d’expression artistique et de projection de film suivi de débat dénommé ‘’ciné-tangana’’

    ‘’Cet espace est offert par l’ambassade d’Israël à la branche YMCA (Young men christian association) des Parcelles Assainies, au nom du peuple israélien à l’occasion du 76e anniversaire de l’indépendance de l’Etat d’Israël, en témoignage de l’amitié qui lient nos deux pays’’, a dit Ben Bourgel.

    Selon lui, ce geste s’inscrit dans les axes prioritaires dégagés dans le cadre de la collaboration, entre les deux pays, où les questions de la formation, l’éducation, la jeunesse et du numérique occupent une bonne place.

    Pour M. Ben Bourgel, ‘’cet espace numérique unique en son genre offre aux jeunes leaders, entrepreneurs et innovateurs de demain la possibilité de se préparer à devenir les agents de changement qu’ils ont vocation à être’’.

    Devant le maire des Parcelles Assainies, Djamil Sané, l’ambassadeur a souligné avoir été convaincu par ‘’le sérieux des jeunes, l’impact du projet et l’honnête et la sincérité de leur approche’’.

    ‘’Il y a surtout le sens du service. Parce que c’est cela que nous recherchons, des gens qui sont au service de leur communauté. C’est exactement le type de partenariat que nous souhaitons avoir’’, a indiqué le diplomate.

    Président de ‘’YMCA Parcelles », Simon Pierre Djegane Niakh, a déclaré que l’espace numérique aura vocation à propulser les activités des différents programmes dispensés dans ce local R+1.

    ‘’On a des formations en alphabétisation en français, sur le numérique. On organise un forum sur l’entreprenariat et l’espace numérique aura vocation à les propulser et à augmenter la capacité’’, a t-il dit, soulignant qu’ils ont reçu vingt-cinq ordinateurs de l’ambassade d’Israël.

    L’espace d’autonomisation des jeunes de la branche YMCA des Parcelles Assainies, une association de volontaires et de bénévoles de 70 membres, existe depuis 1994, a rappelé M. Niakh.

    La mission de YMCA est d’œuvrer pour la formation de jeunes avec comme devise ‘’éduquer, former, servir’’. Il existe plusieurs branches de YMCA à Dakar et dans les régions depuis 1982, selon Simon Pierre Niakh

    FKS/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-SOCIAL / Des professionnels des médias outillés sur le dialogue social et la négociation collective

    SENEGAL-MEDIAS-SOCIAL / Des professionnels des médias outillés sur le dialogue social et la négociation collective

    Dakar, 30 juil (APS) – Une vingtaine de journalistes et délégués du personnel de différents médias sénégalais ont été outillés dans les domaines du dialogue social et de la négociation collective, lors d’un atelier de renforcement de capacités qui a débuté ce mardi à Dakar.

    La rencontre de deux jours, initiée par l’inspection régionale du Travail et de la Sécurité sociale de Dakar, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de renforcement du dialogue social. 

    L’employeur a « souvent les moyens de se faire conseiller, les moyens de savoir comment gérer une crise, ce n’est pas souvent le cas des travailleurs qui deviennent syndicalistes sur le tas, et qui n’ont pas de renforcement de capacités dans ce sens. Nous organisons cet atelier pour les accompagner », a expliqué Tène Gaye, inspecteur général spécial du travail, à Dakar.

    Il explique que l’idée de cet atelier a germé avec l’arrivée de la pandémie de COVID-19 en 2020, avec les difficultés des entreprises qui se sont traduites notamment par une perte de pouvoir d’achat par les travailleurs.

    « On a connu beaucoup de tensions dans les entreprises, de conflits de travail qui font que beaucoup d’entreprises ont été déstabilisées. L’État ne pouvait pas rester les mains croisées sans rien faire, il a accompagné les parties en aide de toutes natures et aussi dans les règlements de crises, comment les prévenir, les gérer et comment les accompagner », a-t-il expliqué.

    Il précise qu’il ne s’agit pas d’opposer les travailleurs à l’entreprise, mais d’ »outiller les deux parties pour que le dialogue soit sain en cas de conflit ».

    « Il faut niveler l’information parce que lorsqu’il y a une différence de niveau entre les deux parties, c’est un dialogue de sourds », fait-il valoir.

    Les journalistes et délégués présents à double titre à cette rencontre en tant que représentants du personnel et relais de l’information sont familiarisés aux vocabulaires, aux terminologies et aux procédures du dialogue social et à la négociation collective.

    Ils seront formés aux « mécanismes de gestion des conflits collectifs de travailleurs et au droit de grève dans le privé », en partant de six modules relatifs aux « droits et obligations des parties au contrat de travail », mais aussi à la « Convention collective du secteur de la presse ».

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-CINEMA-ENCADRE /  »L’absence de salle de cinéma à Matam, un paradoxe », selon un officiel

    SENEGAL-CINEMA-ENCADRE /  »L’absence de salle de cinéma à Matam, un paradoxe », selon un officiel

    Matam, 29 juil (APS) – Le directeur du centre culturel régional de Matam, Samba Kandé, a jugé  »paradoxal’’ l’absence de salle de cinéma dans la région où ont été tournés des films du réalisateur sénégalais Mamadou Dia.

     »C’est vraiment paradoxal de constater l’absence d’une salle de cinéma dans toute la région de Matam, alors que des films comme +Baamum Nafi+ (le père de Nafi) sorti en 2019 et ‘’Demba’’ en 2024 ont été produits par un Matamois, Mamadou Dia, tournés à Matam et joués en pulaar par des acteurs de la région », a-t-il déploré.

    Citant le long métrage fiction ‘’Baamum Nafi’’, un film contre la montée de l’Islam radical, il a estimé que cette production a fait le tour des festivals en remportant beaucoup de prix dans le monde.

    Il en est de même pour son dernier film ‘’Demba’’. Les films produits par la maison ‘’Joyedidi’’ de Mada Ba ont été tournés en pulaar.

    Samba Kandé a ajouté qu’il y a beaucoup à faire sur ce plan, soulignant qu’il n’est pas  »commode d’être dans une région qui est dépourvue de salles de cinéma ».

    Parmi les acteurs, il a cité ‘’Demba’’ incarné par Ben Mamoudou Mbow, ‘’Nafi’’ interprétée par Aïcha Talla, actrice principale dans ‘’Baamum Nafi’’ qui ont tous les deux pris part à la dernière Berlinale.

     »Pour palier à ces manquements, il y a des programmes que le centre compte mettre sur pied, comme un ciné-club qui va permettre aux amoureux du cinéma de voir des films et de créer un débat autour de ces derniers », a annoncé M. Kandé.

    Il a invité les autorités locales et les acteurs culturels à œuvrer dans le sens de doter Matam de salles de cinéma. ‘‘Ce qui va aider à relever le niveau cinématographique de la région », selon lui.

    Le directeur du centre culturel régional de Matam a fait savoir que pour démarrer ce plan, il est attendu, dans la région les promoteurs du film  »Le mouton de Sada » du réalisateur sénégalais Pape Bounama Lopy, au courant de ce mois de juillet.

    Il a annoncé des projections de ce film au niveau de la région.

    AT/FKS/ASB/OID

  • SENEGAL-CINEMA-CULTURE-REPORTAGE / Retour sur les années fastes du cinéma à Matam

    SENEGAL-CINEMA-CULTURE-REPORTAGE / Retour sur les années fastes du cinéma à Matam

    Par Amadou Thiam

    Matam, 29 juil (APS) –  La ville de Matam est sans salle de cinéma depuis une trentaine d’années au moment où le réalisateur sénégalais Mamadou Dia, originaire de la région, est auréolé de plusieurs prix dans le monde avec ses films ‘’Baamum Nafi’’ (Le père de Nafi en pulaar) et ‘’Demba’’.

    Ce manque d’infrastructures cinématographiques contraste avec les années fastes du 7e art à Matam où la salle de cinéma implantée par la famille Fadel, était la plus fréquentée dans cette commune du nord du Sénégal.

    Aujourd’hui, cette unique salle de cinéma à Matam, située non loin de l’entrée de la commune, ne fonctionne plus. Le vieux local abandonné, se trouve à quelques pas de l’Eglise au quartier Tantadji, sur une ruelle bien animée et commerçante, longeant la célèbre avenue dénommée ‘’Angle Fadel’’.

    Sur la devanture, sont garées de motos Jakarta en réparation. Sur le perron, le lieu est noirci par l’huile et tous les produits utilisés pour remettre ces engins en marche.

    Au moins une dizaine de motos sont en panne ou attendent leurs propriétaires. A côté, assis sur un banc ou sur ces moyens de locomotion, des jeunes sont en train de discuter s’affairant autour des motos et inhalant de la fumée provenant de la dibiterie d’à côté.

    Le local, il y a plus d’une vingtaine d’années était l’un des lieux les plus fréquentés de la ville. Les deux guichets, à peine visibles indiquent la nature de cet espace devenu aujourd’hui méconnaissable et impraticable.

    A côté, se trouve la grande porte de ce haut lieu de culture. A l’intérieur, des adultes discutent accoudés sur des motos. Des rangées de bancs sont visibles. C’est l’unique salle de cinéma de Matam très populaire dans les années 1980.  

    Actuellement occupé par un atelier de réparation de motos, l’endroit est peuplé de gros arbres, l’écran a disparu, de même que la salle de projection qui servait de local pour le bobineur. A la place des spectateurs, ce sont des arbres qui y ont poussé, à tel point qu’on a l’impression d’être dans une minuscule forêt.

    Pour bien comprendre les années fastes du cinéma à Matam, il faut aller à Soubalo, à l’ancien marché de ce populeux quartier de la commune, non loin de la berge du fleuve Sénégal.

    Ici, ils sont nombreux à n’avoir pas rejoint le nouveau marché, situé à l’entrée de la ville.

    Tailleur de profession, Abou Koulibaly est venu rendre visite à son ami Abdoul Wahab Fall alias Diallo Fall. Les deux hommes ont travaillé ensemble à la salle de cinéma qui se trouvait au quartier Tantadji.

    Vêtu d’une tenue traditionnelle, des lunettes bien posées sur les yeux, Koulibaly, à l’époque officiait comme guichetier pour les tickets qui étaient vendus à 100 francs CFA.  

    La famille Fadel, créatrice de l’unique salle

    ‘’La salle de cinéma a commencé à fonctionner au début années 80. Il y avait deux guichets, l’un pour les tickets à 100 et l’autre à 200 francs CFA qui était tenu par feu Mamoudou Sy plus connu sous le nom de Doro Sy. Diallo Fall contrôlait les entrées. Il veillait à ce que chaque spectateur puisse s’assoir à sa place’’, se souvient Koulibaly.

    Il se rappelle que les autorités servant dans la région appelées ‘’VIP’’ ne payaient pas. C’est son ami et collègue Diallo Fall qui avait la liste sur laquelle étaient inscrits les noms des personnalités dont l’entrée était gratuite notamment des fonctionnaires de l’administration territoriale, de la gendarmerie et de chefs de service.

    Se replongeant dans ses souvenirs, le guichetier se rappelle que Boubacar Konaté était le projectionniste, avant que ce dernier ne quitte la ville pour être remplacé par Daouda Diallo.

    ‘’Chaque jour, on pouvait faire passer un à deux films. Dans la semaine, on pouvait mettre deux par jour pendant au moins cinq jours’’, se remémore Koulibaly.

    Il rappelle qu’il y avait dans le bâtiment une chambrette en haut qui servait de local pour le projectionniste, précisant qu’elle a été détruite depuis que le cinéma a arrêté de fonctionner à Matam au début des années 90. Depuis lors, le lieu est occupé par des mécaniciens, y établissant un atelier de réparation de motos.

    Selon le tailleur, à l’époque très actif dans le fonctionnement de la salle de cinéma, c’est Moustapha et Hamoud Fadel, deux sénégalais originaires du Liban qui ont été à l’initiative de l’implantation du cinéma dans la commune de Matam dans les années 80.

    Leur père, Fadel Mesto s’est installé à Matam dans les années 30 grâce au commerce qui se faisait le long du fleuve.

    En plus de la salle de cinéma, la famille possédait un hôtel et une boulangerie dans la commune. Le célèbre avenue ‘’Angle Fadel’’ tire son nom de Fadel Mesto. Aujourd’hui, ses petits-fils continuent de s’activer dans le commerce dans la région de Matam.

    ‘’A l’époque, c’est le cinéma qui animait la ville. Les gens étaient impatients d’aller voir un film, ils se bousculaient pour entrer. Diallo Fall était souvent débordé, car il devait séparer ceux qui ont payé des tickets de 100 francs de ceux qui ont acheté des places pour 200 francs. La ville vivait au rythme du cinéma’’, se remémore-t-il.

    Selon lui, les hôtes de la ville trouvaient du temps pour aller voir un film au cinéma. A chaque fois qu’il y avait un bon film, les agents étaient débordés. ‘’C’était presque à guichet fermé’’, qui pouvait rapporter une recette de 100. 000 francs CFA, une grosse somme, à l’époque, lance-t-il.

    Il précise que les films d’action étaient les plus suivis.  

    Son ami Abdou Wahab Fall explique de son côté que des amateurs venaient presque de tout le département, notamment des localités environnantes comme Ourossogui.

    ‘’Je me rendais à Dakar tous les quinze jours pour récupérer des films au siège de la Société d’importation, de distribution et d’exploitation du cinéma (SIDEC) avec Hamoud, un des frères de Moustapha avant de revenir sur Matam. Toutes mes activités étaient concentrées sur le cinéma’’, souligne Fall, qui regrette la vente du site à des privés, mais occupés par des réparateurs de motos.  

    Devenu commerçant depuis plusieurs années, il ne manque pas de se souvenir des années fastes du cinéma dans la ville de Matam. Il rappelle que parfois, l’affluence était tellement grande que les agents de sécurité pouvaient même en venir aux mains avec les spectateurs.

    Selon lui, des tickets se vendaient au marché noir, des blessés étaient même enregistrés lors des bousculades. ‘’On utilisait un véhicule qui faisait le tour de la ville pour annoncer le film à l’affiche’’, dit-il.

    Abdou Wahab Fall se souvient des coupures en plein film, ce qui énervait les spectateurs, dont certains n’hésitaient pas à insulter l’agent en charge des bobines qu’on recollait par la suite.

    Des cinéphiles venaient de la Mauritanie voisine

    Ils sont nombreux à se souvenir des années où la ville de Matam vivait au rythme du septième art. Le Directeur de la radio communautaire ‘’Dandé Mayo Fm’’, Madiagne Fall raconte que des habitants des autres localités environnantes venaient à Matam pour suivre des films.

    Se replongeant dans ses souvenirs, Fall souligne que ‘’dès 19 heures, les responsables de la salle mettaient de la musique pour annoncer le film à venir’’.

    ‘’Il y avait des vendeurs aux alentours de la salle. Le commerce marchait bien à cette époque. En plus des habitants des autres villages, des Mauritaniens établis de l’autre côté de la rive traversaient pour venir à Matam pour voir des films. Ils venaient entre autres de Tokomadji, Siwé et Matam Rewo, en face de la commune de Matam en Mauritanie’’, se souvient Madiagne Fall.

    Pour disposer d’un ticket d’entrée, avec d’autres amis, ils participaient à des loteries ou vendaient de l’herbe qu’ils vont chercher dans la brousse. Des gens venaient uniquement pour rencontrer des amis à l’entrée, ‘’c’était aussi des moments de retrouvailles’’, précise-t-il.

    Le cinéma avait fini de transformer certaines personnes en danseurs ou chanteurs à force d’imiter des acteurs de films Hindous, d’après Falla, également acteur culturel.

    Amadou Issa Kane, journaliste natif de la commune de Matam garde intact ses souvenirs de jeune féru de cinéma.

    Pour lui, les films joués par Bruce Lee (l’un des plus grands acteurs de Kung Fu sino-américain) ou Hindous étaient ses préférés. Quand il y avait des bagarres à l’entrée, il patientait avec ses amis ‘’jusqu’à ce que le calme revienne pour se faufiler et entrer dans la salle munis d’un sachet de crème glacée ou de biscuit’’ en faisant comme s’ils étaient sortis au moment de l’attroupement.

    ‘’Souvent, on entendait des cris et des insultes surtout quand le projectionniste commettait l’erreur de sauter une étape du film. Le lendemain on se plaisait de raconter à nos camarades qui n’y étaient pas ce qui s’est passé au cinéma’’, dit-il.

    Comme Falla, le correspondant de Walfadjri aussi allait chercher du bois mort qu’il vendait pour acheter un ticket d’entrée.

    L’enseignant Abou Diaw indique que le plus intéressant était  les affiches qu’on mettait à l’angle Fadel le matin, avant d’aller chercher de l’argent pour acheter le ticket d’entrée.

    Il se souvient avoir beaucoup suivi des films de Thug Norris ou Bruce Lee. Hamady Sy, un vieux comédien travaillant pour la famille Fadel, faisait le tour avec beaucoup d’humour pour faire la publicité de l’affiche de la nuit.

    ‘’Il se rendait jusqu’à Ourossogui à bord d’une voiture sonorisée pour faire le même travail. A la sortie de la salle, on passait à la boulangerie d’à côté pour acheter du pain avant de rentrer à la maison. Par la suite, les prix ont été revus à la hausse avec un seul film à 100 francs, au lieu de deux avant’’, explique Diaw qui sert à Nguidjilone.

    Pour lui, c’est l’avènement des cassettes-vidéos qui a contribué à la disparition de la salle de cinéma, plaidant pour la construction d’une nouvelle infrastructure cinématographique dans la commune.   

    Père Chémaille, père du cinéma muet et cinéma ambulant

    Bien avant la construction d’une salle de cinéma dans la ville, les Matamois suivaient déjà des films à travers le ‘’cinéma ambulant de Bakel’’. Ce promoteur quittait Bakel, dans la région de Tambacounda pour faire des projections de films à Matam, explique Abdoul Yirim Ndiaye, acteur de développement qui s’active également dans la culture.

    ‘’Il mettait des bâches, avec des entrées payantes dans un endroit de la ville. Au fil des années, il y a eu des évolutions avec l’arrivée d’un opérateur économique nommé Simon Obeyka, un libano-syrien qui a eu à installer un cinéma éphémère dans une maison, à l’actuel angle Fadel, ex-Petersen jusque dans les années 1975’’, ajoute cet habitant du quartier Tantadji.

    D’après lui, c’est avec ce dernier que les Matamois ont commencé à voir des films sénégalais tels que ‘’Borom Sarret’’ (1963), ‘’Le Mandat’’ (1968), Guélwaar (1992) du réalisateur sénégalais Ousmane Sembene. 

    Le cinéma ambulant de ‘’Bakel’’ était installé au niveau de la cour du centre culturel de l’époque devenu aujourd’hui le CDEPS de Matam. En période d’hivernage, c’est la grande salle du centre qui était utilisée pour projeter des films, renseigne-t-il.

    Aboul Yirim Ndiaye, étant plus jeune a été aussi témoin de l’existence du cinéma muet initié par un receveur qui, à l’aide de son appareil cinématographique mettait des films à la Poste de Matam avec des entrées payantes.

    Quelques années plus tard, un religieux du nom de Père Chémaille avait installé un cinéma devant l’Eglise pour permettre aux amoureux du cinéma de regarder des films gratuitement.

    ‘’Avec le Père Chémaille, nous suivions des films documentaire et d’animation comme ‘’Les aventures de Tintin’’ une série de dessin animé belge. Pour le cinéma ambulant, y avait des films hindous, westerns tel que ‘’Django’’ du réalisateur Sergio Corbucci (Italo-espagnol), des Cow-boys américains’’, se rappelle Ndiaye.

    Selon lui, avec des amis, ils trafiquaient des billets ou utilisaient le ticket d’un autre pour entrer dans la salle.

    AT/FKS/ASB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / ‘’Thiaroye 1944’’ : ‘’Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés’’, estime Ousmane Sonko

    SENEGAL-FRANCE-MEMOIRE / ‘’Thiaroye 1944’’ : ‘’Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés’’, estime Ousmane Sonko

    Dakar, 29 juil (APS) – Le président de Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, a estimé que ce n’était pas à la France de fixer ‘’unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés’’ suite à une décision de Paris de reconnaître, ‘’morts pour la France’’, six tirailleurs sénégalais exécutés par l’armée française à Thiaroye en 1944.

    ‘’Ce n’est pas à elle (la France) de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent’’, a déclaré Ousmane Sonko à travers ses réseaux sociaux, dimanche.

    L’Office national français des combattants et des victimes de guerre a reconnu, ‘’Morts pour la France’’, six tirailleurs sénégalais, dans une décision en date du 18 juin, rendue publique récemment. Il s’agit de quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat de la Haute-Volta, devenue le Burkina Faso.

    Le 1er décembre 1944, plusieurs anciens combattants africains, de retour d’Europe après avoir participé à la Deuxième guerre mondiale, avaient été massacrés par des militaires français au camp de Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, pour avoir réclamé leurs arriérés de solde et prime de démobilisation.

    Ils réclamaient leurs arriérés de solde et prime de démobilisation, après avoir participé à la libération de la France sous l’occupation nazie.

    Communément appelés “tirailleurs sénégalais”, ces soldats venaient des colonies françaises d’Afrique, du Sénégal, du Bénin, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, de la Centrafrique, du Niger, du Gabon et du Togo.

    M. Sonko qui se revendique souverainiste et panafricaniste a toujours exigé ‘’le rétablissement de la vérité sur le nombre’’ de tirailleurs sénégalais tués à Thiaroye en 1944 et leur ‘’réhabilitation humaine, mémorielle et matérielle’’.

    Dans son message publié, dimanche, il a souligné que ce massacre sera désormais remémoré autrement.

    Il a demandé au gouvernement français de ‘’revoir ses méthodes, car les temps ont changé !’’.

    ‘’Thiaroye 44, comme tout le reste, sera remémoré autrement désormais’’, a dit Ousmane Sonko au titre de président de Pastef-Les Patriotes.

    Selon lui, ‘’d’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorde leur +reconnaissance+ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette +mort pour la France+’’.

    Il se demande ‘’pourquoi cette subite prise de conscience alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?’’

    Ousmane Sonko a déclaré que la France ‘’ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique’’.

    Le 26 juin dernier, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, en Conseil des ministres, qu’un Comité ad hoc sera mis en place pour préparer la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944, au camp de Thiaroye.

    ‘’Abordant le second point de sa communication, le Premier ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024”, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Les événements ayant conduit au massacre d’anciens tirailleurs sénégalais à Thiaroye (banlieue dakaroise), en décembre 1944, ont été “tout simplement épouvantables, insupportables”, avait estimé le président français François Hollande en 2014 à Dakar.

     FKS/OID