Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-SOCIETE / À Dakar, l’AJS sensibilise l’opinion aux ‘’violences faites aux femmes’’ dans la région de Kédougou

    SENEGAL-SOCIETE / À Dakar, l’AJS sensibilise l’opinion aux ‘’violences faites aux femmes’’ dans la région de Kédougou

    Dakar, 28 juil (APS) – L’Association des juristes sénégalaises (AJS) a organisé une randonnée pédestre, dimanche 28 juillet, à Dakar, dans le but de sensibiliser l’opinion aux ‘’violences faites aux femmes’’ dans la région de Kédougou (sud-est), où plusieurs sociétés minières exercent des activités.

    ‘’L’idée de la randonnée, au-delà du sport, est d’attirer l’attention des populations sur les violences auxquelles sont particulièrement exposés les femmes et les enfants de la zone aurifère de Kédougou’’, a dit Aminata Fall Niang, la présidente de l’AJS.

    L’évènement sportif a été dédié à cette cause pour ‘’sensibiliser’’ les Sénégalais aux ‘’conséquences’’ de ‘’l’exploitation de l’or […] sur la sécurité des populations vulnérables’’, a-t-elle expliqué.

    La randonnée pédestre a été organisée pour tirer la sonnette d’alarme et inciter tout le monde à ‘’mettre fin à la traite et à l’exploitation sexuelles des femmes et des enfants’’.

    Elle fait partie d’une série d’activités que déroule l’Association des juristes sénégalaises pour fêter son cinquantenaire.

    Selon Aminata Fall Niang, l’AJS est en train d’élaborer un rapport consacré à la loi criminalisant le viol au Sénégal.

    Mme Niang plaide, par ailleurs, pour l’application du protocole de Maputo sur l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste, dont le Sénégal est signataire.

    La présidente du Réseau national des femmes engagées de Kédougou, Astou Sakho, s’est réjouie de l’organisation de cette manifestation de l’AJS dédiée à la lutte contre les ‘’violences faites aux femmes’’.

    ‘’Les femmes de Kédougou sont confrontées au manque d’eau et d’électricité. Elles n’ont pas accès à la terre et aux financements’’, a dit Mme Sakho, lançant un appel à l’éradication de ‘’la traite humaine’’ et de ‘’l’exploitation sexuelle’’ dont sont victimes, selon elle, certaines femmes de la région de Kédougou.

    Le cinquantenaire de l’Associations des juristes sénégalaises est fêté depuis le mois dernier.

    D’autres activités se tiendront d’ici à novembre prochain, sur le thème ‘’environnement et sécurité : deux défis pour la protection des droits des femmes et des enfants’’, pour célébrer la création il y a un demi-siècle de cette organisation.

    MYK/FKS/ESF

  • SENEGAL-EDITION-LITTERATURE / Parution du recueil de poèmes ‘’Les larmes d’une pensée dédale’’ de l’écrivain-journaliste Bamba Mbaye

    SENEGAL-EDITION-LITTERATURE / Parution du recueil de poèmes ‘’Les larmes d’une pensée dédale’’ de l’écrivain-journaliste Bamba Mbaye

    Dakar, 26 juil (APS) – L’écrivain-journaliste Bamba Mbaye a annoncé, vendredi, la parution de son troisième recueil de poèmes intitulé ‘’Les larmes d’une pensée dédale’’ édité chez ‘’l’Harmattan Sénégal’’.

    Cet ouvrage  »prend la valeur d’un témoignage sur les caractéristiques sublimes d’Allah, celles du Prophète Muhammed (PSL), et celles de son guide spirituel Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur de la voie mouride », a écrit son préfacier, Sana Camara, professeur ordinaire de langues et littératures à Truman state university Kirksville en Missouri aux Etats-Unis.

    M. Camara souligne que les poèmes de Bamba Mbaye, contenus dans ce recueil,  »masquent une grande diversité de thèmes marqués de rancœurs, de regrets, de tristesse, mais aussi d’un amour de Dieu, d’une compassion et soin de son prochain ».

    Membre fondateur de l’Association des écrivains de la mouridiyyah, Bamba Mbaye a déjà publié ‘’Lettres à mon guide’’ (2021), ‘’Les paroles d’un œil curieux’’ (2022).

    Diplômé de l’université Gaston Berger de Saint-Louis en langue Espagnol et civilisations hispaniques, l’auteur est aussi, le directeur des programmes de la télévision Touba vision.

    FKS/ASB/AB

  • SENEGAL-ITALIE-LITTERATURE / Lancement à Dakar de la dixième édition du  »Prix international de poésie Léopold Sédar Senghor »

    SENEGAL-ITALIE-LITTERATURE / Lancement à Dakar de la dixième édition du  »Prix international de poésie Léopold Sédar Senghor »

    Dakar, 24 juil (APS)– La dixième édition du ‘’Prix international de poésie Léopold Sédar Senghor’’ a été lancée à Dakar, a t-on appris de son fondateur, Cheikh Tidiane Gaye, un enseignant originaire du Sénégal naturalisé italien.

    Dans un entretien avec l’APS, M. Gaye a précisé que ce lancement, effectué mardi dans les locaux du secrétariat d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, ouvre l’appel à candidatures dont la clôture est prévue le 30 novembre prochain.

    Lors d’une visite à l’APS en compagnie du pro-recteur de l’Académie des arts et sciences philosophiques de Bari, Massimo Massa, l’écrivain sénégalais en langue italienne est largement revenu sur cette dixième édition qui se tiendra au mois de mai à Milan, en Italie.

    ‘’L’objectif de cette visite au Sénégal [du 21 au 26 juillet], c’est le lancement de la dixième édition du prix international de poésie Léopold Sédar Senghor, qui se tiendra à Milan en Italie, au mois de mai 2025. Nous avons décidé de revenir à la source pour impliquer le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, le gouvernement du Sénégal’’, a expliqué M. Gaye.

    Cheikh Tidiane Gaye a souligné qu’il est certes le fondateur du prix international de poésie Léopold Sédar Senghor, créé il y a neuf ans et suivi par plus de ‘’trois mille poètes dans le monde’’,  mais ‘’il est important, selon lui, de se remettre à l’institution, à ceux qui nous gouvernent’’.

    Le prix international de poésie Léopold Sédar Senghor, organisé chaque année en Italie, promeut ‘’ la paix, la liberté et l’amour entre les peuples par le biais de la poésie’’.

    Il vise aussi à  »promouvoir la vision et à diffuser les œuvres du grand poète Léopold Sédar Senghor’’.  En effet, explique l’écrivain, ‘’Senghor n’appartient pas seulement à sa ville Joal ou au Sénégal ou à l’Afrique. Senghor est un humaniste. On doit être fier de promouvoir sa pensée, ses écrits et sa philosophie’’.

    Le prix est ouvert à tous les poètes âgés de plus de 18 ans et qui écrivent en italien et en français. Il signale que cinq sessions sont ouvertes aux candidats dont deux sessions dédiées à la langue française. Cinq lauréats seront désignés à l’issue du concours en plus de la session dédiée aux manuscrits en langue italienne dont l’ouvrage sera produit par l’académie Léopold Sédar Senghor, mise en place grâce au prix.

    ‘’Cette académie vise à satisfaire le désir de Léopold Sédar Senghor qui était de mettre la culture comme une matrice importante primordiale pour le développement d’un pays’’, a dit Cheikh Tidiane Gaye.

    Le jury international sera présidé par l’écrivain Pape Khouma, premier Sénégalais ayant publié en italien en 1987, a fait savoir le fondateur du prix, qui invite les poètes sénégalais à y participer en masse.

    L’année dernière, le grand prix international de poésie Léopold Sédar Senghor dans la catégorie  »Section E : Environnement et Migration”, a été remporté par le Sénégalais Fara Ndiaye pour son poème  »Les arbres sont des poèmes d’amour’’.

    Cheikh Tidiane Gaye a annoncé qu’une innovation sera apportée cette année avec l’organisation, la veille de la remise du prix, d’une conférence internationale sur Senghor, le premier président de la République du Sénégal indépendant, 1960-1981.

    Le fondateur du prix international de poésie Léopold Sédar Senghor a tiré un bilan ‘’positif’’ des neuf années d’existence du prix, estimant qu’il a acquis une renommée mondiale

    ‘’C’est un parcours qui décline dix ans d’activités qui promeut l’italophonie, la francophonie, le rayonnement de la culture sénégalaise, africaine. Nous avons eu des récipiendaires de Haïti, Martinique, etc. Nous recevons des participations de la Suisse, de l’Espagne, du Maroc, Algérie, Mauritanie, du Mali, Congo, Madagascar. Ce prix peut m’échapper car ayant une dimension mondiale », a t-il souligné.

    Il s’est réjouit d’organiser un tel prix important qui fait ‘’ l’éloge du nom de Senghor’’

    Cheikh Tidiane Gaye a aussi annoncé la mise en place, dès décembre prochain, de trois prix pour la paix.

    ‘’J’ai signé il y a deux mois un accord avec l’Académie des arts et sciences philosophiques de Bali pour la mise en place de trois prix à remettre à trois hautes personnalité qui vont promouvoir la paix. Les prix sont baptisés Nelson Mandela, Mahatma Gandhi, Martin Luther King et seront remis à des gens de moralité qui se seront distingués à travers leur engagement pour la promotion de la paix dans le monde’’, a expliqué M. Gaye.

    L’écrivain sénégalais en langue italienne a été nommé ‘’Ambassadeur de la paix’’ par les Manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès, une distinction qu’il dit avoir reçu dans les locaux de ce fleuron de la culture sénégalaise créé par Léopold Sédar Senghor en 1966.

    M. Gaye organise chaque année au mois de mars la journée mondiale de la poésie pour promouvoir la paix à travers l’écriture de poème. Une anthologie est d’ailleurs publiée cette année.

    FKS/OID/SBS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Dix-huit réalisateurs et producteurs de cinéma formés par le programme ‘’Up courts métrages’’

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Dix-huit réalisateurs et producteurs de cinéma formés par le programme ‘’Up courts métrages’’

    Dakar, 24 juil (APS) – Dix réalisateurs et huit producteurs de cinéma ont reçu leurs diplômes dans le cadre de la septième édition du programme panafricain de formation aux métiers du cinéma dénommé ‘’Up courts métrages’’ et initié par la maison de production sénégalaise ‘’Cinékap’’, a constaté l’APS.

    Les parchemins leur ont été remis au cours d’une cérémonie organisée, mardi, au cinéma Canal Olympia, à Dakar. Les récipiendaires viennent du Sénégal, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Cameroun.

    Ils ont été incubés pendant dix mois avec différents modules liés aux langages, aux codes, techniques et règles du cinéma, mais aussi à l’histoire du 7e art, indiquent les organisateurs.

    ‘’Nous leur donnons des outils nécessaires pour raconter nos histoires au monde entier. Et le numérique offre des opportunités pour la diffusion et la valorisation de nos contenus’’, a expliqué le directeur de Cinékap, le producteur Oumar Sall.

    Il estime que ces apprenants seront maintenant en mesure de toucher une large audience et de faire rayonner les cultures africaines sur la scène internationale

    Pour lui, ‘’cette formation leur permet de rester à la pointe des innovations technologiques et des tendances du secteur culturel’’.

    Ces 18 nouveaux diplômés portent à 100 le nombre de cinéastes filles et garçons formés à Cinékap, précise Oumar Sall.

    Cette promotion, baptisée du nom du doyen des cinéastes sénégalais Ben Diogoye Bèye, a permis à Cinékap de rendre un vibrant hommage à ‘’cet icône’’ du cinéma sénégalais, voire africain.

    La cérémonie a eu lieu en présence de l’ambassadeur du Burkina Faso au Sénégal, Saïdou Maïga, des représentants du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et des formateurs.

    La leçon inaugurale, axée sur le thème ‘’Cinéma et citoyenneté’’, a été animée par le professeur Djiby Diakhaté.

    La session 2024-2025 du programme ‘’Up Courts Métrages’’ a été officiellement lancée au terme de la cérémonie de remise des diplômes.

    KM/FKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / La stratégie de communication  de la SNEEG  »doit être à la hauteur des enjeux et défis majeurs’’ (ministre)

    SENEGAL-SOCIETE / La stratégie de communication de la SNEEG  »doit être à la hauteur des enjeux et défis majeurs’’ (ministre)

    Dakar, 23 juil (APS) – La stratégie de communication de la Stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (SNEEG)  »doit être à la hauteur des enjeux et défis majeurs’’ interpellant la société sénégalaise sur des questions de genre, a affirmé, mardi, la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye.

    ‘’La présente stratégie doit être à la hauteur des enjeux et défis majeurs qui interpellent notre société sur des questions de genre afin que les populations puissent appréhender son apport positif et constructif dans l’organisation du développement’’, a-t-elle déclaré.

    Elle présidait à Dakar un atelier d’actualisation et de validation de la stratégie de communication de la SNEEG. D’une durée de deux jours, la rencontre est organisée par la Direction de l’équité et de l’égalité de genre du ministère de la Famille.

    ‘’En tant que levier pour atteindre une masse critique, a recommandé Maimouna Dièye, les messages clés de la communication doivent être inspirés de nos traditions et des valeurs ancrées dans notre mémoire collective.’’  

    Mais, elle estime que le succès de cette entreprise dépendra de la stratégie mise en place pour les traduire dans les langues nationales en suivant les réalités de chaque localité.

    Elle s’est félicitée de la présence de tous les acteurs à cette rencontre, notamment la société civile, de partenaires tels que le Canada et des cellules genres des différents institutions et ministères.

    La ministre a estimé que la stratégie de communication de la SNEEG doit reposer sur la synergie de tous.  

    La députée Mame Guèye Diop Seck, présidente de la commission santé et population à l’Assemblée nationale, pense que pour une meilleure approche du genre, l’égalité homme/femme doit devenir une réalité sociale au Sénégal.

    L’Association des professionnels de l’information sur le genre (APIG) compte apporter sa contribution dans la mise en place de la stratégie de communication de la SNEEG ‘’pour une société juste, équitable et égalitaire’’, a promis sa présidente, Adama Diouf Ly, journaliste à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Elle a évoqué à cet effet une stratégie de communication tenant compte de ‘’nos valeurs culturelles, efficace, nécessitant la mobilisation et l’engagement de tous les acteurs du schéma de mise en œuvre de la SNEEG’’.

    Elle pense que la communication doit viser la responsabilité des acteurs qui doivent être guidés dans leurs interventions.

    Le concept de genre est aujourd’hui ‘’galvaudé et utilisé à contre sens’’, a déploré Mme Ly, jugeant qu’il doit être mieux connu à travers une stratégie de communication afin de déconstruire les stéréotypes.  

    La Stratégie nationale de l’équité et de l’égalité de genre (2016-2026) vise à créer un environnement propice à l’élimination des discriminations de genre et à la promotion de la participation et la jouissance égalitaire des femmes et des hommes dans tous les domaines de développement social et économique. 

    La SNEEG est le référentiel national en matière de genre. 

    FKS/ASG/OID  

  • SENEGAL-CAMEROUN-MEDIAS / Prix francophilie des médias : Amadou Moustapha Dieng de Sud Fm distingué à Yaoundé

    SENEGAL-CAMEROUN-MEDIAS / Prix francophilie des médias : Amadou Moustapha Dieng de Sud Fm distingué à Yaoundé

    Dakar, 23 juil (APS) – Amadou Moustapha Dieng, journaliste culturel à la radio Sud Fm, a remporté le prix spécial radio de l’édition 2024 du  »Grand Prix francophilie des médias”, initié par le Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C), a appris l’APS du président de l’Association des journalistes culturels du Sénégal (APCS), Alioune Badara Mané, lundi.

    Amadou Moustapha Dieng de Sud Fm, qui est par ailleurs le secrétaire général de l’APCS, s’est imposé devant 20 confrères de radios africains, a indiqué M. Mané par téléphone depuis Yaoundé, la capitale du Cameroun, où il séjourne.

    Il précise que lui-même a reçu à titre honorifique le ‘‘Grand prix francophilie des médias’’ pour ‘’services rendus à la culture’’.

    ‘’C’est un prix hors compétition qui m’a été décerné par les organisateurs à ma grande surprise’’, a dit le journaliste de Seneweb.

    Sur les 50 journalistes finalistes de cette édition, treize ont été distingués.

    Le ‘’Grand prix francophilie des média’’ 2024 est revenu au journaliste algérien Redha Menassel de radio Alger Channel 3 pour son reportage intitulé  »La lutte contre l’impérialisme vestimentaire et le combat pour la réappropriation de l’identité  africaine ».

    Le jury était présidé par la journaliste française Maria Alonso de Radio France internationale (RFI).

    L’évènement, organisé du 15 au 21 juille,t à Yaoundé, était placé sous le thème de la mode africaine.

    La rencontre a été marquée par des forums, des ateliers, des projections de films et une compétition dans différentes catégories, dont la presse écrite, la presse digitale, le photojournalisme, la radio et la télévision.

    Fondé en 2012, le Grand prix francophilie des médias vise ”la reconnaissance et la célébration des talents journalistiques et des professionnels des médias”, a indiqué l’initiatrice, la journaliste camerounaise G-Laurentine Assiga,G-Laurentine Assiga.

    Palmarès 2024 :

    • Grand prix francophilie des médias : Redha Menassel (Algérie)
    • Premier prix Tv : Narcisse Oum (Cameroun)
    • Prix spéciaux Tv william Mbiappa et Xavier Ongolo (Cameroun)
    • Sous catégorie presse radio : Anicet Essiane (Cameroun)
    • Prix spéciaux presse radio : Elthon Djeutcha (Cameroun) et Amadou Moustapha Dieng (Sénégal)
    • 1er prix spécial presse écrite Laurence Okala (Cameroun)
    • 2e prix spécial presse écrite : Christian Guehie (Côte d’ivoire)
    • 3e prix spécial presse écrite : Mamadou Oury Diallo (Guinée Conakry)
    • 1er prix presse digitale Christian William Kakoua (Cameroun)
    • Prix spécial du jury presse digitale : Marc Ndjié (Cameroun)
    • Prix photojournalisme : Thibault d’Alteroche (France)

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-RELIGION-LITTERATURE / La 2e édition de la foire du livre sur la mouridiyyah prévue du 8 au 10 août

    SENEGAL-RELIGION-LITTERATURE / La 2e édition de la foire du livre sur la mouridiyyah prévue du 8 au 10 août

    Dakar, 21 juil (APS) – La deuxième édition de la foire du livre sur la mouridiyyah, se tiendra du 8 au 10 août prochains, sur l’esplanade de la grande mosquée Massalikoul Jinan, a-t-on appris des organisateurs, ce dimanche.

    Cette foire, qui entre dans le cadre des préparatifs du Grand Magal de Touba, est axée cette année sur le thème général : ‘‘La contribution de la mouriddiyyah à la construction de la paix nationale et au développement du pays’’.

    Le parrain de cette édition est Serigne Issakha Mbacké, petit-frère du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.

    Les panels seront axés autour des thématiques suivantes : ‘’La mouridiyyah : fondements, doctrines et philosophie’’; ‘’La posture entrepreneuriale de la communauté mouride’’ et  ‘’La philosophie éducative de Cheikh Ahmadou Bamba’’.

     »Il est prévu aussi au cours de cet évènement,  des cérémonies de dédicaces, une exposition des maisons d’édition et des publications », indiquent les organisateurs.

    La première édition de la foire du livre sur la mouridiyyah s’est en septembre 2022 sur l’esplanade de la grande mosquée Massalikoul Jinan.

    FKS/AB

  • SENEGAL-EDITION-LITTERATURE / La diversité culturelle au centre de l’ouvrage ‘’Moi, Peul Fouta, actionnaire du Sénégal’’

    SENEGAL-EDITION-LITTERATURE / La diversité culturelle au centre de l’ouvrage ‘’Moi, Peul Fouta, actionnaire du Sénégal’’

    Dakar, 21 juil (APS) – L’ouvrage ‘’Moi, Peul Fouta, actionnaire du Sénégal : halte à la sénégalité’’, est axée sur la diversité culturelle au Sénégal, indique son auteur, le journaliste Mamadou Lamine Ba.

    Cet essai de 122 pages, édité par ‘’Edilivre’’, a été publié en 2023.

    ‘’À ceux qui pensent que le Sénégal est un pays de citoyens culturellement homogènes, j’ai voulu rappeler que notre pays se caractérise par une diversité culturelle qui en fait sa richesse’’, a-t-il dit, lors de la cérémonie de dédicace et de présentation de l’ouvrage,  organisée samedi dans les locaux de la librairie ClairAfrique.

    L’auteur veut informer et partager ses observations, ses craintes, ses espérances, mais aussi exposer l’impérieux devoir de protéger son pays contre  »les dérives » qui ont désagrégé d’autres pays.

    Selon lui, la nationalité sénégalaise est définie par un code qui ne convoque pas l’origine ethnique, encore moins l’origine géographique.

    ‘’La diversité culturelle du pays, composée d’une vingtaine d’ethnies, est une occasion d’enrichissement mutuel’’, a-t-il fait valoir.

    Il a indiqué qu’‘’il y a un discours xénophobe à l’encontre de la communauté peule qui se répand dangereusement dans le pays et auquel il faut faire face courageusement’’.

     »Ce ne sont pas tous les peuls Fouta qui sont des étrangers. Parmi ceux-ci, il y a bien des Sénégalais », a-t-il rappelé.

    ‘’Dans un pays comme le Sénégal, traiter un Peul Fouta d’étranger, c’est méconnaître l’histoire’’, a déclaré le modérateur Amadou Tidiane Wone, ancien ministre de la Culture du Sénégal.

    Il s’est félicité de la parution de ce livre qui, selon lui, vient à point nommé pour s’opposer aux hommes politiques qui veulent se faire un nom en stigmatisant les Peuls Fouta.

    Mamadou Lamine Ba est originaire du département de Goudomp (Sédhiou, Sud). Enseignant de formation, il travaille actuellement à l’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor (sud).  Il a exercé également le métier de journaliste. 

    MYK/FKS/AB

  • MALI-AFRIQUE-MUSIQUE/TEMOIGNAGES / Avec le décès de Toumani Diabaté, disparait ‘’un ambassadeur de l’Afrique’’, témoignent de nombreux artistes

    MALI-AFRIQUE-MUSIQUE/TEMOIGNAGES / Avec le décès de Toumani Diabaté, disparait ‘’un ambassadeur de l’Afrique’’, témoignent de nombreux artistes

    Dakar,  20 juil (APS) – Le virtuose de la Kora, le Malien Toumani Diabaté, décédé, vendredi, à l’âge de 58 ans, est considéré comme ‘’un ambassadeur du Mali et de l’Afrique’’, ‘’un arrangeur musical hors pair’’ et surtout ‘’un pont entre les traditions ancestrales et la modernité’’, ‘’un gardien de la culture et un innovateur audacieux’’, ont témoigné de nombreux artistes africains, sénégalais et maliens.

    Sur les réseaux sociaux, tous ont tenu à exprimer leur ‘’grande tristesse’’ après l’annonce du décès du musicien par son fils Sidiki Diabaté.

    ‘’Mon frère et ami, le virtuose de la Kora et arrangeur musical hors pair, Toumani Diabaté vient de nous quitter. Un ambassadeur du Mali, Un ambassadeur de l’Afrique vient de nous quitter’’ a écrit Youssou Ndour le lead vocal du Super étoile.

    Son compatriote, Omar Pène du Super Diamono a lui aussi eu une pensée pour la famille et les proches de Toumani Diabaté ‘’un musicien malien de renom’’. ‘’Il était considéré comme l’un des plus grands artistes de ce continent’’, a écrit Pène sur son compte Facebook.

    Le chanteur et musicien malien Salif Keita estime que Toumani Diabaté, ‘’Le Maestro’’ a été un ‘’Trésor national’’. ‘’Va en paix Maestro. Tu as joué ta partition en emmenant la kora et les mélodies du Mandé dans une autre sphère. Mes pensées vont à la famille. Qu’Allah vous apaise et vous fortifie, Madou Sidiki Diabaté, Sidiki Diabaté’’, dit-il exprimant ainsi sa  »grande tristesse » pour la perte de ‘’(son) frère’’.

    ‘’Un pont entre nos traditions ancestrales et la modernité’’

    Quant à la diva Oumou Sangaré, elle a rappelé avoir longtemps collaboré avec Toumani Diabaté depuis leurs premiers voyages avec ‘’cette tournée mémorable en Europe avec l’ensemble Djoliba percussions’’.

    ‘’Ces moments partagés sur scène et en coulisses ont forgé une amitié indéfectible. Toumani m’appelait affectueusement +N’fa Togoma Dèn+ un surnom qui restera gravé dans mon cœur’’, dit-elle, se rappelant aussi ‘’leurs échanges riches et profonds’’ sur leur héritage musical.

    ‘’Toumani était un gardien de notre culture, mais aussi un innovateur audacieux qui n’a jamais cessé de repousser les limites de son art. Toumani était bien plus qu’un virtuose de la Kora. Il était un pont entre nos traditions ancestrales et la modernité, un artiste qui a su porter la voix du Mali aux quatre coins du monde. Sa musique transcendait les frontières, touchant les cœurs par-delà les cultures et les langues.’’, témoigne Oumou Sangaré.

    Elle estime que le monde de la musique a perdu aujourd’hui ‘’l’un de ses plus grands ambassadeurs’’, mais son héritage musical continuera de résonner et d’inspirer les générations futures. Saluant ‘’le génie de cet artiste et sa générosité d’âme’’, elle ajoute : ‘’La Kora de Toumani se tait aujourd’hui, mais ses mélodies continueront de vibrer éternellement dans l’âme du Mali et du monde entier’’.

    Les artistes maliens Cheick Tidiane Seck, Bassékou Kouyaté, joueur de ngoni, ou encore le chanteur franco-malien, figure de la scène hip hop, Mokobé ont exprimé leur tristesse après la disparition de Toumani Diabaté. Bassékou Kouyaté estime que Toumani Diabaté lui a montré le chemin en 1989 lors de leur première tournée en Europe.

    ‘’Les mélodies de Toumani continueront de résonner dans nos cœurs. Que la kora continue de nous rapprocher, de nous apaiser et d’apporter plus de paix dans le monde’’, écrit pour sa part Ballaké Sissoko, un autre musicien et grande figure de la kora malienne, avec qui Toumani Diabaté a fait son apprentissage de cet instrument traditionnel africain. ‘’Nous avons débuté ensemble notre apprentissage de la kora, marchant dans les pas de nos pères et poursuivant leur œuvre avec passion et respect’’, se souvient Sissoko.

    Une quinzaine d’albums dans sa discographie

    Né le 10 août 1965 à Bamako, Toumani Diabaté, considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora du monde, est le fils de Sidiki Diabaté, star des années postindépendances et membre de l’Ensemble instrumental national du Mali, fondé à l’initiative du premier président du pays, Modibo Keïta.

    Fils de Nama Koïta et de Sidiki Diabaté, nommé roi de la kora au FESPAC 1977 à Lagos au Nigéria, il commence à jouer de la kora à 5 ans, inspiré par son père et son grand-père Amadou Bansang, lit-on de sa biographie. Toumani Diabaté, tout en restant fidèle à la ligne de la tradition mandingue de la kora, a su tracer sa voie en créant un pont entre son héritage familial et des sensibilités d’ailleurs.

    Il a enregistré une quinzaines albums, dont le premier en 1988 est ‘’Kaira’’. Il a enregistré deux albums avec Ali Farka Touré, star de la musique malienne décédée en 2006,  »In the heart of the moon » et ‘’Ali et Toumani’’, tous deux récompensés d’un Grammy Award aux Etats-Unis (2006 et 2010).

    Il fera aussi un album avec son fils Sidiki Diabaté en 2014 intitulé ‘’Toumani et Sidiki’’ et un tout dernier en 2022 nommé ‘’Toumani, family et friends’’. Celui qui s’est produit plusieurs fois à Dakar, a reçu plusieurs décorations chez lui au Mali et à l’extérieur, des Grammy Awards notamment.

    FKS/ADC

  • MALI-AFRIQUE-MUSIQUE/NECROLOGIE / Décès de Toumani Diabaté, illustre joueur de kora (famille)

    MALI-AFRIQUE-MUSIQUE/NECROLOGIE / Décès de Toumani Diabaté, illustre joueur de kora (famille)

    Dakar, 19 juil (APS) – Le musicien malien Toumani Diabaté, illustre joueur de kora, est décédé, vendredi, à Bamako, à l’âge de 58 ans, “des suites d’une courte maladie”, a annoncé son fils Sidiki Diabaté.
    “C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de notre père, Toumani Diabaté, survenu aujourd’hui à Bamako des suites d’une courte maladie”, a-t-il écrit dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook.
    ‘’C’est Dieu qui donne la vie et qui donne la mort et c’est vers Lui que nous retournons. Mon confident, mon pilier, mon guide, mon meilleur ami, mon cher papa s’en est allé à jamais’’, a-t-il ajouté sur le même réseau social.

    La nouvelle a aussitôt été relayée par des médias locaux, des célébrités du monde de la musique, ses compatriotes Oumou Sangaré, Bassékou Kouyaté et Mokobé, les Guinéens Kabiné et Sékouba Kandia Kouyaté, les Sénégalais Oumar Pène et Youssou Ndour,  notamment.

    Sidiki Diabaté a indiqué que le public sera informé “des détails concernant les obsèques”, le remerciant de sa “compréhension” et de son “soutien en ces moments difficiles”.

    Né le 10 août 1965 à Bamako, Toumani Diabaté, considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora du monde, est le fils de Sidiki Diabaté, star des années post-independences et membre de l’Ensemble instrumental du Mali, fondé à l’initiative du premier président du Mali, Modibo Keïta.

    Fils de Nama Koïta et de Sidiki Diabaté, nommé roi de la kora au FESPAC 1977 à Lagos, il commence à jouer de la kora à 5 ans, inspiré par son père et son grand-père Amadou Bansang, lit-on de sa biographie. Toumani Diabaté, tout en restant fidèle à la ligne de la tradition mandingue de la kora, a su tracer sa voie en créant un pont entre son héritage familial et des sensibilités d’ailleurs.

    Il a enregistré plusieurs albums, dont le premier en 1988, et reçu plusieurs décorations chez lui au Mali et à l’extérieur, des Grammy Awards notamment.
    ADC/FKS/ASG