Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-RELIGION-MUSIQUE / Sorano : la chorale Saint Pierre-Julien Eymard marque son retour après 4 ans d’absence

    SENEGAL-RELIGION-MUSIQUE / Sorano : la chorale Saint Pierre-Julien Eymard marque son retour après 4 ans d’absence

    Dakar, 1er juil (APS) – Le Théâtre national Daniel Sorano a accueilli le premier concert de la chorale Saint Pierre-Julien Eymard de la paroisse Saint Joseph de la Médina, un moment de communion marquant son retour sur scène après quatre ans d’absence due à la pandémie de Covid-19.

    ‘’Après quatre ans sans concert, pour raison de Covid-19, nous avons décidé de tenir ce concert de retour qui entre dans la préparation des vingt ans de la chorale que nous comptons célébrer en 2026’’, a déclaré, samedi, le président de la chorale Abed Nego Gnonlonfoun.

    Sur le thème ‘’Je puis tout par celui qui me fortifie’’, la chorale a rendu grâce à Dieu et célébré ses parrains Saint Pierre et Saint Paul. L’invitée de cette soirée était la chorale Saint Martin de Porrès de la paroisse Saint Dominique de Dakar.

    Les pièces ‘’Battle of Jéricho’’ (la bataille de Jéricho) et une comédie musicale inspirée de l’histoire de ‘’Tobie’’ sont entre autres interprétations exécutées sur scène par les choristes.

    La chorale Saint Pierre-Julien Eymard de la paroisse Saint Joseph de la Médina a été créée en 2006 et regroupe des choristes venus de 15 pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale.

    MYK/FKS/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-SOCIETE / L’AJS cite ‘’les boutiques de droit’’ parmi ses plus grandes réussites en 50 ans

    SENEGAL-JUSTICE-SOCIETE / L’AJS cite ‘’les boutiques de droit’’ parmi ses plus grandes réussites en 50 ans

    Dakar, 30 juin (APS) – La création en 2008 des « Boutiques de droit », présentées comme des centres d’écoute, de conseils et d’assistance juridico-judiciaire visant à rapprocher la justice des justiciables, constitue l’une des plus grandes réussites de l’Association des juristes sénégalaises (AJS) en 50 ans d’existence (1974-2024), a déclaré, samedi, sa présidente Aminata Fall Niang.

    Les 50 ans d’existence de l’AJS sont marquées par « une expérience inégalée » en termes d’activités, de plaidoyer, de sensibilisation, de formation, d’information et de communication sur les droits humains, a d’emblée déclaré  la présidente de l’AJS, notant que  la célébration des 50 ans de l’Association avait pour  thème : « Environnement et sécurité : deux défis pour la protection des droits des femmes et des enfants ».

    Aminata Fall Niang a fait état de l’existence de neuf  »Boutiques de Droit » dont trois dans la région de Dakar, les six restantes étant implantées dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Kaolack, Thiès et Louga.

    « Ces Boutiques sont des centres d’écoute, de conseils et d’assistance juridico-judiciaire qui visent à rapprocher la justice des justiciables, et à faciliter l’accès à la justice », a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse organisée au musée de la femme Henriette Bathily.

    La juriste a notamment insisté sur le leitmotiv de ces espace qui stipule que  »le commencement du bien vivre, c’est bien écouter »

    Les « Boutiques de Droit », indique l’AJS, ont traité 68.868 dossiers concernant des justiciables dont la tranche d’âge varie de 2 ans à plus de 80 ans.

    « Sur ces 68.868 dossiers, 87% des cas concernent des femmes contre 13% pour les hommes. Pour ce qui est des cas de violence enregistrés : 32% sont relatives à des violences physiques, 16% à des violences psychologiques et morales, 25% à des violences économiques et 20% à des violences sexuelles », détaille encore l’Association des juristes sénégalais.

    Elle est revenue sur « les résultats concrets » de l’AJS dont l’accès des femmes à certains corps de métiers en 1982, la prise en charge médicale de l’époux et des enfants de la femme salariée obtenue en 2006.

    Elle ajoute l’équité fiscale en 2008, la loi sur la parité absolue homme-femme dans les instances électives et semi-électives en 2010, la transmission de la nationalité par la femme à ses enfants en 2013 et la loi criminalisant le viol et la pédophilie en 2020.

    « L’AJS a mis  en  œuvre  plus de 70 projets, portant sur diverses thématiques, avec l’appui des partenaires techniques et financiers qui ont permis d’échanger avec plus de 400 parlementaires de 10 législatures, 300 acteurs juridiques, et 100.000 personnes sensibilisées ou formées », a-t-elle listé.

    Evoquant les perspectives de l’AJS, Aminata Fall Niang a notamment cité « la capacitation des femmes afin de renforcer leur présence sur la scène politique ».

    L’association souhaite aussi étendre ses « Boutiques de Droit » dans les sept autres régions restantes du pays.

    L’organisation d’une cérémonie « sargal jigeen » prévue en septembre prochain, un symposium sous régional en octobre, une journée des parajuristes de l’AJS et l’AJS tour » en novembre, entre autres, figurent également dans le programme dévoilé dans le cadre de la célébration de ses 50 ans.

    MYK/SMD

  • SENEGAL-MUSIQUE-RECHERCHE / La journée d’études dédiée à Kiné Lam illustre « l’esprit d’ouverture » de la FASTEF (Doyen)

    SENEGAL-MUSIQUE-RECHERCHE / La journée d’études dédiée à Kiné Lam illustre « l’esprit d’ouverture » de la FASTEF (Doyen)

    Dakar, 29 juin (APS)- La “journée d’études” consacrée à l’œuvre artistique de la cantatrice sénégalaise Adja Kiné Lam qu’organise la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF ex ENS) offre une manière d’illustrer avec perfection l’esprit d’ouverture à la société de cette institution universitaire, a indiqué son doyen Moustapha Sokhna.

    « En initiant cette journée avec la diva Kiné Lam, nous avons voulu montrer une faculté ouverte, ancrée dans ses traditions, une faculté ouverte à toutes les structures d’enseignements qui puissent inculquer à la jeunesse ce que nous avons de plus fort », a notamment déclaré le professeur Sokhna à l’ouverture de cette rencontre scientifique dont le thème porte sur  » Adja Kiné Lam ou l’enracinement et l’ouverture dans la musique tradi-moderne : pédagogie du beau et didactique du bien ».

    « Kiné Lam Mame Bamba est un fort symbole de ce que nous voulons pour la société sénégalaise »,  a dit Moustapha Sokhna, ajoutant que la FASTEF partage avec la cantatrice « les mêmes préoccupations » relatives notamment à l’éducation.

    Le directeur de l’école doctorale du groupe de recherche sur les expressions culturelles contemporaines (GRE2C) de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD), Mor Ndao a dit trouver dans l’œuvre de Kiné Lam « les mêmes missions assignées à l’université », à savoir la défense de la culture africaine « tangible et intangible, matérielle et immatérielle ».

     » Kine Lam Mame Bamba, à l’image de Mada Thiam, de Soda Mama, a bercé nos moments de bonheur. Elle est un patrimoine tangible, un trésor vivant à préserver, valoriser et transmettre », a martelé l’historien.

    « Les artistes sénégalais et africains sont des bibliothèques ambulantes de la parole et du verbe, dans le sens où le verbe impose à l’individu un comportement à adopter », a soutenu la sociologue Maréma Touré Thiam, selon qui les artistes sont « les premiers enseignants de la société ».

    Venu représenter le secrétaire d’Etat à la Culture, Saliou Dieng s’est félicité de cette journée d’études qui « casse les barrières entre l’ université et la société, en posant ainsi une future collaboration entre le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et le monde académique ». 

     » Je rends grâce à Dieu. Je suis très émue d’être dans ce temple du savoir. Je ressens beaucoup de bonheur que je n’ai jamais eu », a confié l’artiste, se disant très émue pour cette journée d’études consacrée à son œuvre.

    Kiné Lam Mame Bamba ou Fatou Kiné Lam à l’état civil a entamé sa carrière artistique par le théâtre dans les années 1970.

    C’est en 1975 que les fans de la musique ont découvert sa voix avec le titre “Mame Bamba”, qu’elle avait chanté au stade Iba-Mar-Diop de Dakar, à l’occasion d’un concours musical.

    Elle entame en 1977 une carrière musicale proprement dite, avant d’intégrer l’année suivante, la Compagnie du Théâtre national Daniel-Sorano.

    Avec son premier album, “Dogo”, du nom de son défunt mari, elle dévoile ses talents en matière de musique moderne, après avoir consacré ses débuts à une musique purement traditionnelle, accompagnée d’instruments comme le tam-tam ou le xalam.

    Aidée de son mari Dogo et de son guitariste et chef d’orchestre Cheikh Tidiane Tall, Adja Kiné Lam réussira à créer en 1989 le groupe “Kaggu” (la bibliothèque en wolof)

    FKS/SMD

  • SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Mactar Sylla plaide pour le renforcement des moyens du service public

    SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Mactar Sylla plaide pour le renforcement des moyens du service public

    Dakar, 27 juin (APS) – Le journaliste sénégalais et consultant international Mactar Sylla a invité, jeudi à Dakar, les pouvoirs publics à renforcer les moyens de l’Agence de presse sénégalaise (APS) en particulier et du service public de l’information général, lesquels, selon lui, jouent un rôle ‘’extrêmement important’’ dans la vie du pays.

    En marge d’une visite au centre multimédia de l’APS, l’ancien directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS) a fait  »un appel pressant aux pouvoirs publics pour que les moyens de ces agences soient renforcés, comme tout le service public ».

     »Je suis un pur produit du service public de l’audiovisuel, je crois que le service public a un rôle à jouer et joue un rôle extrêmement important dans ce pays’’, a déclaré l’universitaire et entrepreneur après sa rencontre avec le Directeur général de la SN-APS, Thierno Ahmadou Sy et son staff.

    Selon Sylla, la rentabilité de tels médias ne se calcule pas comme on pourrait en faire pour une miche de pain, mais dit-il, ‘’elle est sociale, politique, économique. Parce que l’image du Sénégal passe à travers ces outils’’.

    Il a félicité ‘’très chaleureusement’’ l’APS pour ‘’le travail remarquable’’ qu’elle est en train de faire depuis un certain nombre d’années et l’encourage à continuer sur cette voie qui est, selon lui, ‘’la voie de l’excellence, de la qualité et de l’objectivité’’.

    ‘’Ces dernières années, on a pu voir un certain nombre d’innovations porteuses qui montrent que vous avez pleine conscience des enjeux du secteur médiatique, notamment, d’une agence de presse en diversifiant et en allant vers la vidéo et une couverture parfaire des territoires et régions de manière stratégique comme cette vitrine du Sénégal que vous voulez être’’, a témoigné Mactar Sylla.

    ‘’On ne peut aujourd’hui rien reprocher à l’APS en terme de couverture de l’actualité tant nationale qu’internationale’’, a dit le fondateur de ‘’Label TV et Label Radio’’. C’est pourquoi, il compte réfléchir ensemble avec elle pour la projeter vers l’avenir, aller vers d’autres langues en traduisant les reportages en version par exemple russe, chinois, turque, anglais,  arabe entre autres, ‘’des langues internationales qui permettront à d’autres gens qui sont amoureux de notre pays de suivre ».

    Le Sénégal, selon lui,  »est suivi aujourd’hui, il a de la visibilité ce qui peut s’ajouter et se traduire en terme d’investissement, de notoriété et de développement ».

    Mactar Sylla a aussi appelé l’APS à œuvrer pour ‘’un perfectionnement permanent’’ de ses ressources humaines demandant à l’Etat de le conforter dans ses locaux du centre-ville afin d’y regrouper tout son effectif car dit-il, ‘’cette place est accessible’’.

    L’ancien directeur général de la RTS estime que 1% du budget national suffirait pour placer les médias sénégalais parmi les meilleurs au niveau mondial. Selon Mactar Sylla, le Sénégal doit aller à l’assaut du public international. Le fondateur de label TV a effectué une visite au centre multimédia de l’Agence de presse sénégalaise. Il s’est félicité du travail remarquable que l’APS est en train d’abattre.

    FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-GUINEE-MEDIAS / RSF appelle à la fin de la censure des médias en Guinée

    SENEGAL-GUINEE-MEDIAS / RSF appelle à la fin de la censure des médias en Guinée

    Dakar, 27 juin (APS) – Le Bureau Afrique subsaharienne de Reporters sans frontières (RSF) a appelé, jeudi, les autorités de la République de Guinée à mettre fin de  »toute urgence » à la censure des médias et à ‘’rompre avec une politique de répression tout azimut’’.

    ‘’Nous manifestons notre soutien à nos confrères et aux médias dont les licences ont été retirées au mépris total de la loi. Les autorités guinéennes doivent être tenues responsables de leurs actes et pour leurs promesses non tenues sur le respect de la liberté de la presse’’, a déclaré Sadibou Marong, le directeur du Bureau.

    RSF a organisé un rassemblement à quelques rues de l’ambassade de Guinée à Dakar après l’interdiction d’un regroupement pour soutenir la presse guinéenne, selon Sadibou Marong.

    ‘’Par cette action de mobilisation depuis Dakar, où la situation des médias guinéens inquiète tous les acteurs, nous voulions rappeler au ministre guinéen de l’Information et de la Communication, (…), que RSF ne lâchera rien’’, a t-il dit.

    Pour lui, ‘’Il est inadmissible que six médias soient censurés, que près de 1 000 professionnels se retrouvent sans travail du jour au lendemain et que le public soit privé de son droit à une information plurielle’’.

    Le directeur général d’EspaceFM de Guinée, Mohamed Mara, des représentants d’organisations de défense de la liberté de la presse, notamment ‘’Article 19’’, la Coordination des associations de presse, la Convention des jeunes reporters du Sénégal et une quinzaine de journalistes ont pris part à ce rassemblement qui a permis de dénoncer,  »les actions de censure entreprises par le gouvernement guinéen contre les médias Djoma TV, Djoma FM, Espace FM, Espace TV, Sweet FM et FIM FM ».

    FKS/OID

  • SENEGAL-ALIMENTATION / Le chef cuisinier Pierre Thiam plaide pour une diversification des régimes alimentaires

    SENEGAL-ALIMENTATION / Le chef cuisinier Pierre Thiam plaide pour une diversification des régimes alimentaires

    Dakar, 27 juin (APS) – Le chef cuisinier sénégalais établi aux Etats-Unis, Pierre Thiam, a plaidé jeudi, à Dakar, pour une diversification des régimes alimentaires africains en intégrant d’autres produits tels que le fonio, les feuilles de baobab, le pois bambara, le moringa.

     »Nous devons diversifier nos régimes alimentaires en intégrant d’autres produits africains tels que le fonio, les feuilles de baobab, le pois bambara, le moringa et beaucoup d’autres. Nous devons changer le design alimentaire [la façon de consommer ou la façon de partager nos repas] de façon durable », a-t-il déclaré tout en vantant les vertus laxatives de ces produits.

    M. Thiam s’exprimait en marge de l’ouverture de la 7ème édition de l’ »Africa days » (journées de la gastronomie africaine), une initiative de l’ONG Sos Sahel.  »Le futur de la sécurité alimentaire et de la préservation de la biodiversité », est le thème de cette année.

    Il est revenu sur l’importance d’intégrer les produits africains  »oubliés » dans l’alimentation pour un changement de  »design alimentaire ».

    Le chef cuisinier estime qu’en opérant un changement durable du système alimentaire,  »nous allons booster l’activité agricole des paysans qui produisent ces produits utilisés »

    Il ajoute que le système agricole actuel, principalement basé sur le riz, le blé et le maïs, est l’un des facteurs majeurs du changement climatique.

    Selon lui, les principaux produits cultivés sur le continent africain n’ont pas été hérités des ancêtres, mais ont plutôt été imposés par les colons. Il a cité en guise d’exemples l’arachide au Sénégal, le cacao en Côte-d’Ivoire, le thé au Kenya, etc.

     »On a fait la promotion du fonio aux Etats-Unis, cela a été une réussite parce que la demande ne cesse d’augmenter et pour que ce produit ne nous échappe pas, la production doit être soutenue. Nous devons aussi investir sur la transformation pour créer un modèle économique autour de cette céréale locale »,  a suggéré Pierre Thiam.

    L’’’Africa days’’ est aussi une occasion pour les entreprises et vendeurs proposants des produits locaux de faire connaître leurs marchandises, notamment, par des expositions et des séances de dégustation.

    Des groupements de transformatrices ont proposé leurs productions allant des conserves de fruits, des fruits forestiers, de nourritures pour bébés, etc.

    L’’’Africa days’’ prend fin ce vendredi, selon les organisateurs.

    MYK/FKS/ASB/OID

  • SENEGAL-EUROPE-SECURITE / Lancement de la phase 2 d’un programme de lutte contre le trafic des migrants et la traite des êtres humains

    SENEGAL-EUROPE-SECURITE / Lancement de la phase 2 d’un programme de lutte contre le trafic des migrants et la traite des êtres humains

    Dakar, 27 juin (APS) – Le Sénégal et l’Union européenne (UE) ont procédé, jeudi, à Dakar, au lancement de la phase 2 du programme ‘’Partenariat opérationnel conjoint’’ (POC) visant à consolider la lutte contre le trafic des migrants et la traite des êtres humains.

    La réunion marquant le lancement du POC2 a été co-présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean Baptiste Tine, et l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, Jean Marc Pisani, en présence de responsables de sécurité.

     »Dans son approche thématique, le POC2 couvre ainsi un large spectre d’actions et d’activités touchant divers domaines de la criminalité transnationale organisée, mais calqués sur les besoins sécuritaires du Sénégal’’, a déclaré le ministre. Il a auparavant exprimé tout ‘’son enthousiasme’’ de coprésider cette cérémonie de lancement.

    Il estime qu’il n’est nul besoin de rappeler que les défis sécuritaires auxquels est confronté le Sénégal aujourd’hui sont multiples et multiformes.   »Ils ont pour noms la prévention et la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la migration irrégulière, la lutte contre le trafic de drogue, la lutte contre la traite des êtres humains, la protection des frontières et la lutte contre tous les autres types de trafics illicites (médicaments, circulation des armes légères et de petit calibre, blanchiment de capitaux, etc.)’’, a énuméré l’officiel.

    Face à ces multiples défis, le Sénégal a adopté  »la stratégie de la prévention et de l’anticipation’’ qui, jusqu’à ce jour, a permis de juguler les effets et les manifestations indésirables de tous ces fléaux, a t-il souligné.

    ‘’Cela a fait de notre pays un des rares îlots de stabilité dans une sous-région plongée dans des soubresauts sécuritaires difficilement maîtrisables’’, a dit le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. 

    Il a par ailleurs salué ‘’l’apport continu et conséquent’’ de l’Union européenne, ‘’un partenariat gagnant-gagnant’’ à travers une coopération ‘’soutenue et inclusive’’.

    Le ministre a exhorté les forces de défense et de sécurité à s’impliquer pleinement dans toutes les activités prévues dans le cadre de ce programme.

    Le Partenariat opérationnel conjoint (POC) qui sera mis en œuvre jusqu’en novembre 2026 sera axé sur quatre axes, a déclaré l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, Jean Marc Pisani.

    Il s’agit, selon lui, de ‘’renforcer les compétences des forces de sécurité spécialisées ou en poste sur les frontières dans la détection des trafics, le renseignement transfrontalier et la sécurisation des zones frontalières’’.

    Le programme prévoit aussi de ‘’consolider les capacités des Forces de sécurité et des acteurs institutionnels dans la lutte contre le trafic de migrants, la traite des êtres humains et la prise en compte des victimes au Sénégal’’.

    Il vise aussi à ‘’soutenir la chaîne pénale au Sénégal en appuyant les formations des magistrats et des Officiers de police judiciaire sur les domaines du terrorisme et la criminalité organisée’’, entre autres.

    ‘’Lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains est d’une importance capitale pour plusieurs raisons. D’abord, cela permet de protéger les droits fondamentaux des individus, en particulier les plus vulnérables, qui sont souvent exploités et maltraités par des réseaux criminels. Ensuite, cette lutte contribue à maintenir la sécurité et la stabilité des sociétés en réduisant les activités criminelles transnationales, compte tenu du contexte d’insécurité qui prévaut dans la sous-région’’, a dit l’ambassadeur de l’UE.

    En mettant un terme à ces pratiques, l’EU veut favoriser les flux migratoires légaux et ordonnés, bénéfiques pour le développement économique et social des pays d’origine, de transit et de destination, a dit Jean-Marc Pisani.

    Au total, 63 activités sont prévues dans cette phase 2 du POC, selon l’expert du programme, le Français Thierry Assanelli.

     

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine a co-présidé avec Jean Marc Pisani, Ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, les travaux du comité de pilotage du Programme Opérationnel Conjoint II (POC2). Ce programme financé au profit des Forces de Défense et de Sécurité a pour objectif de lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CINEMA / L’UCAD hôte de journées cinématographiques en hommage à Djibril Diop Mambety

    SENEGAL-CINEMA / L’UCAD hôte de journées cinématographiques en hommage à Djibril Diop Mambety

    Dakar, 26 juin (APS) – Le comité de pilotage des activités cinématographiques de l’Université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) de Dakar  organise, le mardi 2 juillet, des journées cinématographiques dédiées au dramaturge et réalisateur Djibril Diop Mambety (1945-1998) dans l’optique de faire connaître ce pionnier du cinéma sénégalais aux étudiants, indique un communiqué reçu à l’APS.

    « Le cinéma de Djibril Diop Mambety », est le thème central de ces journées, précise la même source, ajoutant que les rencontres se dérouleront le mardi 2 et le jeudi 4 juillet à partir de 17 heures dans un premier temps avec deux conférences qui seront animées respectivement par les réalisateurs Alain Gomis et Moussa Sène Absa.

    Alain Gomis va aborder le thème ‘’Le cinéma de Djibril Diop Mambety : entre désinvolture et précocité’’ alors que Moussa Sène Absa va se pencher sur ‘’Cinéma de Djibril Diop Mambety : entre identité et universalité’’.

    Les organisateurs ont aussi inscrit dans le programme des 9 et 11 juillet à partir de 17 heures des séances de master class animés par les chefs opérateurs images Amath Niane et Aminata Ndao ainsi que le monteur Mamadou Ndiaye et la costumière Maguette Guèye.

    Ces discussions autour leur métier et trajectoire seront suivies des projections des films « Touki Bouki » (1973) et « Hyènes » (1992) de Djibril Diop Mambety.

    Pour Ousmane Majha Sarr, un des membres du comité de pilotage, il est essentiel de faire connaître aux étudiants, les pionniers du cinéma sénégalais qui ont eu à faire ‘’des œuvres remarquables’’.

    ‘’Sembène nous a rendu visite en juillet dernier, nous voilà aujourd’hui avec Djibril Diop Mambety. Je trouve cette âme intelligemment cocasse. Il parle de la vie avec une profondeur d’esprit fécond. Disons, avec une subtilité enivrante presque déroutante pour qui ne le prendrait pas au sérieux’’, a dit M. Sarr par ailleurs travailleur à la direction de la communication de l’UCAD.

    Il estime que la dramaturgie de Djibril est captivante et tout aussi inspirante. ‘’Son legs, est très important pour les étudiants qui ont aussi besoin de s’inspirer du comment est le cinéma de Djibril Diop Mambety pour forger eux-mêmes leurs propres cinémas’’, a poursuivi Ousmane Majha Sarr.

    Il souligne que c’est le désir du comité de pilotage de vulgariser le cinéma, notamment le cinéma sénégalais qui a amené Mambety à ciné-Ucad pour lui rendre un vibrant hommage.

    Les Journées cinématographiques à l’UCAD, précise-t-il, sont organisées en prélude à la première édition du Festival international du film étudiant (FIFÉ) prévu au mois d’avril 2025 dans le cadre de la semaine de la renaissance africaine.

    FKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-CANADA-SOCIAL / Un projet d’autonomisation économique des jeunes et des femmes lancé pour quatre régions sénégalaises

    SENEGAL-CANADA-SOCIAL / Un projet d’autonomisation économique des jeunes et des femmes lancé pour quatre régions sénégalaises

    Dakar, 26 juin (APS) – Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a lancé, mardi, à Dakar, un projet de lutte contre la pauvreté doté d’un budget de 9 milliards de francs CFA, au profit des régions de Tambacounda (est), Kolda et Sédhiou (sud), et de deux départements de la région de Dakar, à savoir Rufisque et Guédiawaye (ouest).

    Le Projet d’appui aux femmes et aux jeunes (PAJEF) cible 66.000 personnes. Il va travailler à leur autonomisation économique et sociale, et favoriser leur inclusion financière en même temps, selon Alioune Dione.

    Doté d’un budget de 9 milliards de francs CFA fournis par le gouvernement canadien, il sera mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale Développement international Desjardins.

    ‘’Ce projet s’inscrit dans le sillage de la lutte contre la pauvreté et la morosité économique’’, a précisé M. Dione. Il pense que le PAJEF va pousser les jeunes à rester au Sénégal, à y réaliser leurs rêves et à participer à la création d’emplois.

    ‘’Le PAFEJ cible 60.000 femmes et 6.000 jeunes pour une durée de six ans et demi’’, a indiqué le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

    Cinquante-huit mille des 60.000 femmes ciblées appartiennent à des groupements villageois et périurbains.

    Elles exercent des activités génératrices de revenus dans des domaines tels que l’agriculture, l’élevage, la transformation, le commerce et les services, selon l’organisation Développement international Desjardins.

    Deux mille femmes possédant déjà une petite entreprise et ayant la capacité de créer des emplois font partie des bénéficiaires.

    Les 6.000 jeunes bénéficiaires sont choisis parmi les diplômés des établissements de formation professionnelle et technique des zones d’intervention.

    Les régions de Tambacounda, Kolda et Sédhiou, et les départements de Rufisque et Guédiawaye ont été choisis parce qu’ils présentent un taux élevé de pauvreté.

    L’ambassadrice du Canada au Sénégal, Marie-Geneviève Mounier, affirme que le PAJEF, ‘’un projet promoteur et innovant, s’inscrit dans la politique d’aide internationale féministe du Canada, qui vise à éliminer la pauvreté des femmes’’.

    FKS/ASG  

  • SENEGAL-CANADA-COOPERATION / Alioune Dione magnifie  »la vitalité » de la coopération entre les deux pays

    SENEGAL-CANADA-COOPERATION / Alioune Dione magnifie  »la vitalité » de la coopération entre les deux pays

    Dakar, 25 juin (APS) – Le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Alioune Dione, a magnifié, mardi, ‘’la vitalité’’ de la coopération entre le Sénégal et le Canada, vieille de plus de 60 ans et qui s’inscrit dans ‘’une dynamique de relations gagnant-gagnant empreint de respect mutuel’’.

     »Depuis de nombreuses décennies, le Sénégal et le Canada entretiennent des relations dynamiques, basées sur la fraternité, le respect mutuel et une vision partagée des principaux enjeux de développement du monde’’, a déclaré le ministre qui procédait au lancement du projet d’appui à l’autonomisation économique et sociale des jeunes et des femmes du Sénégal (PAFEJ) et à la célébration des 20 ans de l’ONG  »Développement international Desjardins (DID) » au Sénégal.

    Selon lui, les deux pays coopèrent dans divers domaines variés allant de la recherche scientifique, à la santé, l’environnement en passant par le développement économique durable à la microfinance et l’économie sociale et solidaire.

    Rappelant ‘’quelques motifs de satisfactions’’ dans le domaine de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire qu’il gère, docteur Dione a indiqué que le Canada à travers l’ONG DID a aidé en 1970 à l’avènement de la première loi régissant l’activité de microfinance dans la zone de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) promue dans le cadre du projet d’appui à la réglementation des mutuelles d’épargne et de crédit exécuté par la BCEAO.

    Il a souligné que cette coopération a été à l’origine de plusieurs initiatives qui ont marqué ‘’l’évolution positive’’ de la microfinance au Sénégal.

    Le ministre a cité le projet d’appui à la mobilisation de l’épargne et du crédit au Sénégal (Pamecas) dont l’institutionnalisation a donné naissance à un fleuron du paysage de la microfinance et du partenariat pour la mobilisation de l’épargne et du crédit au Sénégal qui a gardé le sigle Pamecas.

    Il a relevé aussi la mise en œuvre des projets ‘’Tandem’’ qui ont permis d’élaborer des modules de formation sur la gouvernance entre 2008-2014 et aussi le soutien du Canada sur la même période pour le processus d’élaboration et de mise en œuvre de la première lettre de politique sectorielle, laquelle, selon Alioune Dione, a permis de poser les bases d’un secteur de la finance inclusive.

    Au regard de toutes ces réalisations, il a magnifié la coopération entre le Sénégal et le Canada mais aussi le rôle opérationnel fondamental joué par l’ONG DID dans cette coopération.

    L’ambassadrice du Canada au Sénégal, Marie-Geneviève Mounier s’est dite ‘’très fière’’ de cette coopération ‘’amicale’’ qui explique, dit-elle, une complicité dans les institutions internationales à l’image de la Francophonie.

    FKS/SBS/OID/AB