Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-ORPAILLAGE-SECURITE / Kédougou : un site clandestin d’orpaillage démantelé, 23 personnes en garde à vue (armée)

    SENEGAL-ORPAILLAGE-SECURITE / Kédougou : un site clandestin d’orpaillage démantelé, 23 personnes en garde à vue (armée)

    Dakar, 24 juin (APS) – Vingt-trois individus ont été placés en garde à vue, à la suite de l’arrestation d’un groupe de 58 personnes lors du démantèlement d’un ‘’important site clandestin d’orpaillage’’ par des unités de la zone militaire numéro 4, dimanche, à Sayansoutou, une localité du département de Saraya (Sud-est), a appris l’APS de source sécuritaire.

    Les 35 autres membres du groupe, dont des femmes et des enfants, ont été libérés, précise la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) sur sa page Facebook.

    Elle signale que des équipements constitués, entre autres, de 13 motopompes, 2 groupes électrogènes, 28 motos, 38 concasseurs d’or, 64 pelles et 5 panneaux solaires ont été saisis lors de cette opération dénommée Sentinelle. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’exploitation irrégulière d’or dans cette partie du Sénégal,  précise la DIRPA.

    La zone militaire n°4 est constituée des régions administratives de Tambacounda et Kédougou.

    FKS/AKS/ASG

  • SENEGAL-MUSIQUE-CULTURE / Khady Diène Gaye dit  »travailler pour que l’artiste puisse vivre de son art »

    SENEGAL-MUSIQUE-CULTURE / Khady Diène Gaye dit  »travailler pour que l’artiste puisse vivre de son art »

    Dakar, 22 juin (APS) – Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye a déclaré, » travailler pour que l’artiste sénégalais puisse vivre de son art », rappelant que son département a érigé la culture au rang des politiques ‘’urgentes et prioritaires’’.

    ‘’(…) Vous avez travaillé pour le Sénégal, à travers vos mots, vos travaux en plus d’être des vecteurs de développement. Nous voulons faire de la culture un levier de développement économique au Sénégal (…), il faudrait pour cela que l’artiste, qui est l’acteur principal de cette culture, puisse vivre de son art ’’, a-t-elle lancé aux artistes, ajoutant qu’ « il est temps »  de réaliser ce vœu.

    Khady Diène Gaye s’exprimait vendredi après avoir assisté au centre culturel Blaise Senghor, aux prestations d’artistes majoritairement femmes, dans le cadre de la célébration de la fête de la musique.

    Elle assure que son département travaille sur les préalables qui permettront à ‘’l’artiste de vivre de son art », rappelant que le secteur de la culture est érigé au rang ‘’des mesures urgentes et prioritaires’’.

    ‘’Cela veut dire que les choses doivent se faire maintenant, sans attendre, et nous travaillons aussi avec toutes les équipes d’arrache-pied, sur la rémunération pour copie privée. Des pays l’ont mise en œuvre, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso par exemple, pourquoi pas nous !’’, a-t-elle fait valoir, révélant que son vœu est de  »transposer cette directive de l’UEMOA dans nos directives internes ».

    Elle a relevé que les nouvelles autorités, dans leur ambition de ‘’rentrer dans l’histoire du monde de la culture au Sénégal’’, se sont fixées comme mission, de faire en sorte que la culture s’autofinance,  »les ressources publiques ne soient plus mobilisées pour la culture ».

    A l’occasion de la commémoration de la fête de la musique, Khady Diène Gaye, a visité également plusieurs scènes musicales, à Dakar.

    L’orchestre ‘’Jigeen ni’’, l’association des musiciennes, et l’Orchestre national se sont produits au centre culturel Blaise Senghor tandis que les rappeurs ont choisi, le terrain Acapes, des parcelles assainies de Dakar.

    FKS/AB

  • SENEGAL-MUSIQUE-ANALYSE / Musique sénégalaise : la baisse de la production et la logique commerciale déplorées

    SENEGAL-MUSIQUE-ANALYSE / Musique sénégalaise : la baisse de la production et la logique commerciale déplorées

    Saint-Louis, 21 juin (APS) – Docteur Saliou Ndour, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) a pointé du doigt ‘’le ralentissement’’ de la production musicale sénégalaise et déploré la mise en avant de la logique commerciale au détriment de celle artistique et créative.

    ‘’L’ancienne génération de chanteurs sénégalais plus talentueuse et plus créative que la nouvelle fait preuve de résilience face aux nombreux bouleversements constatés dans ce sous-secteur de la culture, notamment, avec l’introduction du numérique », a-t-il souligné lors d’un entretien avec l’APS à l’occasion de la fête de la musique célébrée vendredi 21 juin au Sénégal et dans le monde.

    ‘’Peut-être que je suis +has been+ [démodé], mais je trouve l’ancienne génération plus créative et plus talentueuse. Il leur [les musiciens actuels] faut travailler davantage. La logique commerciale l’emporte aujourd’hui sur la logique artistique et créatrice », a déploré M. Ndour.

    Enseignant à l’UFR Civilisations, religions, arts et communication (CRAC) de l’UGB, Saliou Ndour soutient que l’économie créative est plus que jamais une exigence pour les pays africains en raison de leur potentiel pour l’économie dans la mesure où la diversité culturelle et la créativité sont une richesse inépuisable sur le continent.

    Il prend exemple des pays dits riches, où ‘’les industries culturelles et créatives sont créatrices de richesses et génératrices d’emplois et  rapportent énormément.

    M. Ndour se rappelle du gouvernement travailliste de Tony Blair, homme d’Etat Britannique et Premier ministre de 1997-2007, qui s’était tourné vers les industries culturelles et créatives afin de faire face à la concurrence internationale.

    ‘’Ces ICC sont constituées des secteurs du numérique et des arts, porteurs de croissance en Grande Bretagne’’, fait valoir l’enseignant-chercheur.

    Aujourd’hui, assure le docteur Saliou Ndour, ‘’les entreprises les plus prospères au monde sont les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft)’’.

    Il estime que les nouvelles autorités ne se sont pas trompées en créant un Secrétariat d’Etat à la culture et aux industries créatives, mais dit-il, ‘’j’aurais voulu que ce soit un ministère de souveraineté’’.

    Le numérique a bouleversé l’industrie de la musique

    Ayant travaillé pendant plus de quinze ans sur l’évolution de l’industrie musicale sénégalaise, l’enseignant-chercheur est d’avis que l’industrie musicale sénégalaise doit pouvoir s’adapter à la nouvelle donne, avec l’avènement du numérique.

    La dynamique de la musique sénégalaise des années 1990, actuellement perdue, peut être rattrapée, selon lui, si la nouvelle génération de musiciens s’adapte à la nouvelle donne et fasse preuve d’inventivité.

    ‘’Le numérique a bouleversé l’industrie du disque au plan national et mondial. Les GAFAM [Google Apple, Facebook, Amazon et Microsoft] trônent en maîtres, on ne plus se passer du streaming’’, a-t-il expliqué.

    Il a souligné la nécessité de préserver le patrimoine musical sénégalais, lequel doit demeurer la matière première dont les jeunes chanteurs et musiciens devront se servir pour aller à l’assaut du monde.

    Revenant sur le constat d’un ralentissement de la production musicale sénégalaise, du moins, précise-t-il, ‘’ dans sa sphère classique’’, ‘’la génération actuelle a privilégié le spectacle vivant et le streaming comme alternative à la production de Compact disque et de cassettes’’, indique docteur Saliou Ndour.

    Selon lui, les jeunes artistes et musiciens, incarnant la nouvelle vague de la musique sénégalaise, ont envahi les plateformes de diffusion musicale à l’image des rappeurs Ngaka Blindé, Samba Peuzi, Dip Doundou Guiss, le Mbalaxman Waly Ballogo Seck, entre autres.

    ‘’Ils ont ainsi compris l’avantage qu’ils pourraient tirer des plateformes numériques’’, a-t-il fait remarquer. .

    Pour l’enseignant-chercheur, la musique sénégalaise moderne peut beaucoup progresser et donner beaucoup de satisfaction à condition de s’y atteler.

    ‘’Son potentiel créatif est considérable, le talent est immense, son vivier qu’est la musique traditionnelle est fécond. Il faudra y puiser, car il s’agit d’une source qui ne tarit jamais’’, argumente-t-il, soulignant enfin qu’il est plus que jamais nécessaire d’insister sur la formation.

    ‘’Le mbalax condamné à se réinventer’’

    L’expert en industrie musicale estime que le genre musical le plus répandu au Sénégal qu’est ‘’le ‘´mbalax’´ est condamné à se réinventer pour pouvoir s’imposer sur la scène internationale’’.

    ‘’Il faut que le mbalax soit plus créatif en se mélangeant à d’autres sonorités. C’est ainsi qu’il pourrait se frayer un chemin au plan international’´, a-t-il soutenu à l’APS.

    Il explique que le mbalax est un instrument de musique avant d’être un rythme, une sonorité, un tam-tam qui accompagnait d’autres tambours.

    ‘’Pour des non-sénégambiens, le mbalax passe difficilement. Ce n’est pas pour rien que des artistes jouent un mbalax pur et dur pour la consommation locale (la diaspora sénégalaise incluse) et un mbalax ‘soft’, aseptisé pour l’international dont les mélomanes sénégalais, pour la plupart, ne s’y reconnaissent’’, estime M. Ndour.

    CGD/FKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Réfugiés : le Sénégal est en train de finaliser le traitement de 491 demandes de naturalisation

    SENEGAL-SOCIETE / Réfugiés : le Sénégal est en train de finaliser le traitement de 491 demandes de naturalisation

    Dakar, 20 juin (APS) – L’État du Sénégal est en train de finaliser les procédures de naturalisation de 491 réfugiés établis dans la vallée du fleuve Sénégal (nord), signe des avancées notées dans ce domaine, a déclaré, jeudi, à Dakar, le vice-amiral Oumar Wade, président du Comité national de gestion des réfugiés, personnes déplacées et apatrides (CNRPD).

    Quatre cent quatre-vingt-onze demandes « sont en cours de traitement auprès des services compétents, et nous espérons les finaliser durant cette année », a-t-il dit à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés.

    « La procédure de naturalisation menée par l’État du Sénégal a permis à 313 réfugiés vivant dans la vallée du fleuve Sénégal de bénéficier d’un décret de naturalisation en 2023 », sachant que 61 réfugiés avaient été précédemment naturalisés, a rappelé le président du CNRPD.

    Cinq parmi eux « recevront ici, à titre symbolique, ce document essentiel sur le plan juridique, ce qui va leur donner des possibilités d’intégration socioéconomique », a dit le vice-amiral, chef d’état-major particulier du président de la République.

    « Ces données sont en deçà des objectifs visés » par le Sénégal, a-t-il signalé lors de la cérémonie consacrée à la Journée mondiale des réfugiés.

    La question de la naturalisation, a ajouté Oumar Wade, « est une illustration parfaite du thème de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés, la solidarité avec les réfugiés ».

    Il assure que l’État du Sénégal, signataire des protocoles et conventions des Nations unies dans ce domaine, « a pris l’option résolue d’intégrer les réfugiés dans la communauté nationale ».

    Le président du CNRPD rappelle que le Sénégal a adopté en 2022 la loi portant statut des réfugiés et apatrides. L’État sénégalais prend ainsi l’engagement de renforcer leur protection juridique et sociale, selon lui.

    Oumar Wade souhaite que les Sénégalais fassent preuve de solidarité avec les réfugiés, les personnes déplacées et les apatrides. « Ces personnes qui ont fui les violences et les persécutions » ont besoin de « bonnes conditions de vie » au Sénégal, a-t-il affirmé.

    « Il faut qu’on leur assure la santé et un environnement sécurisé », a ajouté le président du CNRPD.

    Le représentant au Sénégal de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés, Ali Mahamat, a exprimé sa gratitude envers les autorités sénégalaises pour le geste de « solidarité majeure » consistant à délivrer des décrets de naturalisation à « 400 réfugiés mauritaniens qui vivent au Sénégal ».

    « Je voudrais saluer ce geste, qui est un geste de solidarité par excellence. Le gouvernement sénégalais ne cesse de montrer sa solidarité envers les réfugiés, par leur inclusion dans les programmes nationaux », a-t-il reconnu.

    Ali Mahamat a salué l’engagement du Sénégal dans ce domaine, ce qui, selon lui, se traduit par « l’inscription en priorité » de la question des réfugiés dans l’agenda des autorités.

    Il signale qu’environ 11.000 réfugiés vivent au Sénégal, la plupart d’entre eux étant originaires de la Mauritanie et vivant dans la vallée du fleuve Sénégal.

    Des réfugiés présents à la cérémonie ont déclamé des poèmes sur le thème de la solidarité. Des élèves ont été récompensés à la fin d’un concours de poésie.

    FKS/BK/ESF/ADL

  • SENEGAL-MUSIQUE / Une « journée d’étude » sur l’œuvre artistique d’Adja Kiné Lam, le 29 juin, à Dakar

    SENEGAL-MUSIQUE / Une « journée d’étude » sur l’œuvre artistique d’Adja Kiné Lam, le 29 juin, à Dakar

    Dakar, 20 juin (APS) – Le groupe de recherche sur les expressions culturelles contemporaines (GRE2C) de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) a annoncé à l’APS vouloir organiser une « journée d’étude » de l’œuvre artistique de la chanteuse sénégalaise Adja Kiné Lam, samedi 29 juin à 9 heures, à la FASTEF, à Dakar.

    La rencontre se tiendra dans l’amphithéâtre Kocc-Barma-Faal de la FASTEF, la faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation, un démembrement de l’UCAD.

    « Adja Kiné Lam ou l’enracinement et l’ouverture dans la musique tradi-moderne : pédagogie du beau et didactique du bien » est le thème de la « journée d’étude ».

    La rencontre sera présidée par le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine, Bacary Sarr, selon Mamadou Dramé, enseignant à la FASTEF et membre du comité scientifique de l’événement.

    « Cette [manifestation] va permettre d’analyser les dimensions de la production musicale d’Adja Kiné Lam, considérée comme la première femme à diriger un orchestre moderne au Sénégal », affirme un document des organisateurs.

    Adja Kiné Lam, passée par plusieurs ballets, dont celui du Théâtre national Daniel-Sorano de Dakar, a associé la musique moderne à la musique traditionnelle.

    Kiné Lam Mame Bamba – son surnom – a entamé sa carrière artistique par le théâtre.

    En 1975, les fans de musique découvrent sa voix avec le titre « Mame Bamba », qu’elle chante au stade Iba-Mar-Diop de Dakar, à l’occasion d’un concours musical.

    Elle entame en 1977 une carrière musicale et intègre, l’année suivante, la Compagnie du Théâtre national Daniel-Sorano.

    Avec son premier album, « Dogo », qui porte le nom de son défunt mari, elle dévoile ses talents en matière de musique moderne, après avoir consacré ses débuts à une musique purement traditionnelle, accompagnée d’instruments comme le tam-tam ou la xalam.

    Aidée de son mari, le guitariste et chef d’orchestre Cheikh Tidiane Tall, Adja Kiné Lam crée en 1989 le groupe « Kaggu » (la bibliothèque).

    « Les aspects sociodiscursifs du répertoire de Kiné Lam »

    Selon Mamadou Dramé, le « dialogue inaugural » de la « journée d’étude » aura lieu entre les professeurs Amadou Sow, enseignant à la FASTEF, et Kalidou Sy, de l’unité de formation et de recherche en lettres et sciences humaines de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord).

    MM. Sow et Sy vont discuter du sous-thème : « Autour de la musique comme outil didactique et pédagogique ».

    Trois panels vont se tenir lors de la « journée d’étude », en présence de plusieurs enseignants-chercheurs.

    « L’œuvre de Kiné Lam : une pédagogie du bien », et « les aspects sociodiscursifs du répertoire de Kiné Lam » sont les sous-thèmes des panels.

    Le comité scientifique de l’événement compte 21 universitaires du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.

    Des enseignants des universités Gaston-Berger, Cheikh-Anta-Diop et Assane-Seck de Ziguinchor (sud) en sont membres.

    Cette troisième « journée d’étude » consacrée à Adja Kiné Lam succède à celles dédiées à l’œuvre de Thione Seck (1955-2021) en 2019 et à la carrière de Baaba Maal en 2023.

    Le laboratoire de recherche sur les systèmes éducatifs de la FASTEF, le département de linguistique et des sciences du langage, le laboratoire de littératures et de civilisations africaines de l’IFAN Cheikh Anta-Diop et plusieurs écoles doctorales de l’UCAD prennent part à l’organisation de cette manifestation.

    FKS/ADL/ESF/BK

  • SENEGAL-SECURITE-JUSTICE-SOCIETE / L’administration pénitentiaire apporte des précisions sur l’incident survenu au camp pénal de Liberté 6

    SENEGAL-SECURITE-JUSTICE-SOCIETE / L’administration pénitentiaire apporte des précisions sur l’incident survenu au camp pénal de Liberté 6

    Dakar, 19 juin (APS) – L’administration pénitentiaire a tenu à apporter les précisions sur l’incident survenu, mercredi, à 9 heures après que les pensionnaires de la chambre 8 du camp pénal de Liberté 6 ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif, qui reste une mesure de sécurité obligatoire, estimant que l’incident a été vite maitrisé par le personnel en service.

    Dans un communiqué du service de communication de la direction générale de l’administration pénitentiaire transmis à l’APS, elle rassure la population sénégalaise et particulièrement les parents des détenus du camp pénal de Liberté 6.

    La même source estime  »qu’aucun blessé n’est à déplorer encore moins une perte en vie humaine ».

    L’administration pénitentiaire tient à préciser qu’il s’agit d’un ‘’incident et non d’une mutinerie’’ comme relayé dans les médias et les réseaux sociaux où les images et vidéos provenant de l’intérieur de cet établissement pénitentiaire, frauduleusement filmées par des détenus ont été partagées.

     »Ces images et vidéos (…) résultent d’un incident survenu après que les pensionnaires ont refusé de se soumettre à l’appel nominatif (…) Ils ont par la suite délibérément mis le feu sur leurs effets de couchage’’, a expliqué le service de communication.

    L’administration pénitentiaire rassure qu’une enquête sera ouverte pour connaitre la provenance des téléphones qui ont filmé et partagé ces scènes de violence

    Elle invite les détenus et l’opinion publique au respect des dispositions sécuritaires qui régissent le fonctionnement des établissements pénitentiaires.

    FKS/ADL

  • SENEGAL-MEDIAS-PARTENARIAT / Une convention APS-RTS pour  »redynamiser l’échange de contenus » entre les deux médias

    SENEGAL-MEDIAS-PARTENARIAT / Une convention APS-RTS pour  »redynamiser l’échange de contenus » entre les deux médias

    Dakar, 19 juin (APS) – La société nationale Agence de presse sénégalaise (SN-APS) et la Radiotélévision sénégalaise (RTS) ont signé, mercredi, une convention de partenariat par laquelle les deux médias publics comptent redynamiser leur partenariat en matière d’échange de contenus audiovisuels.

    La convention paraphée dans les locaux de la RTS par les directeurs généraux des deux médias, Thierno Ahmadou Sy et Pape Alé Niang, s’inscrit dans le cadre de la redynamisation des relations qui existaient par le passé entre les deux structures relevant du service public de l’information.

    Selon Pape Alé Niang, ce partenariat va permettre à la RTS de  »s’adosser sur le travail formidable » de l’agence publique dans le domaine de l’audiovisuel.

    « Nous avons voulu être pragmatiques avec l’APS qui est en train d’abattre un travail important et colossal au niveau de l’audiovisuel avec les capsules et les reportages », a ajouté le directeur général de la RTS.

    L’audiovisuel « doit s’adosser à un système de partenariat qui doit lier les deux organes du service public », a indiqué Pape Alé Niang.

    L’APS, le quotidien public Le Soleil et la RTS, tous des médias publics, ont arrêté de cheminer ensemble vers des formats d’émissions, pour soutenir le nouveau gouvernement dans sa volonté de promouvoir davantage le pluralisme, a annoncé Pape Alé Niang.

    De cette manière, les trois médias comptent contribuer à mieux vulgariser les politiques et programmes de développement que les pouvoirs publics comptent mettre en œuvre au profit du peuple sénégalais, selon Pape Alé Niang.

    Thierno Amadou Sy, le directeur général de l’APS, a félicité son homologue de la RTS pour « son pragmatisme, sa compréhension et sa vision du service public de l’information ».

     »Le service public de l’information a plusieurs challenges et défis » à relever, a-t-il dit, estimant que pour ce faire,  »il faut aller vite », ce que le nouveau directeur général de la RTS a « très bien compris », a dit M. Sy.

    « On a la même vision, celle de renforcer le service public de l’information », a-t-il insisté en parlant de la RTS, du Soleil et de l’APS, dont l’ambition est « dynamiser leur présence, leur professionnalisme au service des populations ».

    Comme l’a indiqué le DG de la RTS, « nous allons vers la combinaison des forces, nous allons vers une dynamique commune avec de grosses productions qui vont intéresser les Sénégalais », a annoncé Thierno Ahmadou Sy.

    Il explique que la convention signée par la RTS et l’APS est un partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties, « mais surtout pour les Sénégalais », en ce qu’elle constitue « un bond en avant » dans la formalisation de l’échange de contenus qui se faisait entre les deux entités.

    Les productions de l’APS valorisant « le Sénégal, de Dakar jusque dans l’intérieur du pays, et au-delà de nos frontières avec la diaspora », bénéficieront d’une diffusion à plus grande échelle grâce à cette convention, a souligné Thierno Amadou Sy.

    FKS/ADL/BK

  • SENEGAL-MEDIAS-CINEMA / La RTS entame la diffusion d’une série de documentaires consacrés à des figures emblématiques du pays

    SENEGAL-MEDIAS-CINEMA / La RTS entame la diffusion d’une série de documentaires consacrés à des figures emblématiques du pays

    Dakar, 19 juin (APS) – La Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS) a entamé la diffusion d’une série de films et documentaires sénégalais consacrés à des grandes figures politiques et historiques du pays, pour faire davantage connaître un pan de l’histoire du Sénégal au grand public, a-t-on appris du directeur général de la télévision publique, Pape Alé Niang.

    « J’ai initié une politique d’ouverture de nos portes à tous les producteurs pour qu’ils diffusent leurs films sur la RTS, ce qui permettra de mieux faire connaître ces figures emblématiques pour une réappropriation de notre histoire », a-t-il dit lors d’un entretien téléphonique.

    Le Sénégal regorge de grands producteurs et dispose d’une importante production de films depuis l’avènement du Fonds de promotion de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel (Fopica), selon M. Niang.

    Il dit avoir pris cette initiative pour  »faire connaitre ces films, une partie de notre histoire, mais aussi faire connaitre les producteurs et réalisateurs sénégalais ».

    Le DG de la RTS a précisé que ce sont des films « en fin de saison » qui ont terminé leur circuit en salles et dans les festivals.

    Le documentaire  »Essamay:Bocandé, la Panthère » de Maky Madiba Sylla, réalisé en hommage au défunt footballeur sénégalais Jules François Bocandé, a ainsi été déjà diffusé sur la RTS.

    Il en est de même du film « Omar Blondin Diop, le révolté » du réalisateur Djeydi Djigo, diffusé le dimanche 9 juin dernier, qui revient sur la mort de ce révolutionnaire en prison à Gorée, le 11 mai 1973, pendant le règne du président Léopold Senghor, au pouvoir de 1960 à décembre 1980.

    D’autres films documentaires tels que « Président Dia » et « Kemtiyu Seex Anta » du réalisateur Ousmane William Mbaye devraient être diffusés bientôt sur la RTS, de même le film documentaire « Valdiodio Ndiaye, un procès pour l’histoire », de la réalisatrice française d’origine sénégalaise Amina Ndiaye Leclerc.

    Ce documentaire revient sur le procès de 1963 consécutif à la crise politique de 1962 qui a consacré la chute du président du Conseil du gouvernement d’alors, Mamadou Dia.

    La réalisatrice Amina Ndiaye-Leclerc exhume, à travers son film, une partie de l’histoire politique du Sénégal post-indépendance pour réhabiliter la mémoire de son père, Valdiodio Ndiaye.

    Le film intitulé « Dansokho : Il chantait rouge » de Maky Madiba Sylla, qui retrace, en grande partie, le parcours et les convictions du défunt ministre et secrétaire général du Parti pour l’indépendance et du travail (PIT) du Sénégal, est aussi programmé par la télévision publique..

    Son documentaire « El Maestro Laba Socé » retraçant le parcours de cet artiste atypique qui a connu le succès partout où il est passé est aussi dans la grille des programmes de la télévision nationale.

    Pape Alé Niang a annoncé aussi que des discussions ont été entamées avec la réalisatrice Katy Léna Ndiaye pour son film « Une histoire de FCFA ».

    « La RTS ne cherche pas d’argent dans cette affaire, vous voyez qu’il n’y a pas de sponsor », a-t-il insisté.  »J’appelle tous les réalisateurs et producteurs, j’en ai discuté avec certains, c’est la télévision nationale qui a obligation à diffuser leurs films. Ce sont des personnalités de notre histoire souvent ignorées ».

    Selon le directeur général de la RTS, la plupart des réalisateurs ont comme télédiffuseur la RTS pour prétendre au financement du Fopica.

    Pape Alé Niang, nommé DG de la RTS à la faveur du changement de régime intervenu le 24 mars dernier, dit vouloir répondre à une complainte des réalisateurs qu’il a souvent entendue lorsqu’il animait l’émission « Samedi Mag » sur la 2STV (télévision privée).

    « Un acte noble », selon des réalisateurs

    « Montrer des films sénégalais et africains à la télévision nationale est un acte noble. Nous sommes heureux chaque fois que la RTS diffuse nos films (…) », a réagi le réalisateur sénégalais Ousmane William Mbaye, joint depuis Paris (France) où il séjourne.

    Il a confirmé que le DG de la RTS l’avait contacté. « Il m’a dit +la RTS veut diffuser les portraits de personnages leaders sénégalais…+, il était très intéressé par le film +Président Dia+. La RTS n’ayant pas Président Dia, je lui garantissais de lui envoyer un fichier broadcast […] ».

    Ousmane William Mbaye a signalé que la RTS avait acquis les droits de deux diffusions de la version française et celle sous-titrée en wolof de « Kemtiyu Séex Anta… », le film dédié au parcours du savant sénégalais Cheikh Anta Diop et parrain de l’université de Dakar.

    « Elle n’a diffusé le film qu’une seule fois », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il trouve que la RTS bien fait la publicité des films. Il s’y ajoute, selon lui, que les bandes-annonces de la Télévision publique sont bien mises en valeur.

    Maky Madiba Sylla salue lui aussi cette « excellente nouvelle de voir leurs œuvres passées à la télévision nationale ».

    « C’est ce que l’on a toujours souhaité. À chaque fois qu’on fait des films, ils sont vus à l’étranger, mais il y a très peu de chance qu’ils soient vus au Sénégal », a dit Maky Madiba Sylla, soulignant que son film sur  »Laba Socé » a été diffusé dans 53 pays à travers la chaîne de télévision cryptée française Canal +.

    « Le fait de savoir que ce film va passer sur la télévision nationale de mon pays, c’est un véritable bonheur, parce que les Sénégalais vont enfin le découvrir, c’est un pan de notre histoire musicale et c’est génial de pouvoir le partager avec le public », se réjouit-il.

    Il salue la démarche du nouveau directeur général de la RTS, Pape Alé Niang qui, selon lui, a compris l’importance que les œuvres et les réalisateurs sénégalais ont pour le grand public.

    Le réalisateur suggère toutefois qu’il y ait une éducation du public au cinéma, car la majorité ne sait pas ce qu’est un film cinéma ou un documentaire.

    Il a proposé aussi que la diffusion des films soit suivie de séances de discussion sous forme de table ronde pour mieux éclairer le public du petit écran.

    Le DCI salue la volonté du nouveau DG de la RTS

    Le directeur général de la cinématographie, Germain Coly, a salué la volonté du nouveau directeur général de la RTS, qui, selon lui, résout « un problème crucial » avec la diffusion de la production de films sénégalais.

    Les films sénégalais, dit-il, « avaient du mal à être vus par les Sénégalais alors qu’ils avaient une aura à l’étranger ».

    « J’apprécie cette initiative du DG de la RTS qui va permettre de montrer les films financés depuis 2014 par le Fopica, c’est une production énorme. Les films en fin d’exploitation en salle seront ciblés », précise-t-il.

    Selon le DCI qui joue le rôle de facilitatrice entre la RTS et les ayants droit des films, les films documentaires, courts métrages et longs métrages seront diffusés par la télévision nationale dans le cadre de cette initiative.

    « C’est un partenariat gagnant-gagnant, nous travaillons ensemble pour montrer les productions sénégalaises », a dit Germain Coly.

    FKS/ASB/AKS/BK/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE-REACTION / Le président Faye salue la mémoire de Mademba Sock, « figure emblématique de la lutte syndicale »

    SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE-REACTION / Le président Faye salue la mémoire de Mademba Sock, « figure emblématique de la lutte syndicale »

    Dakar, 15 juin (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a rendu hommage au secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), Mademba Sock, décédé dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, des suites d’une maladie, saluant l’ »engagement inébranlable » du défunt pour les droits des travailleurs.

    « C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de Mademba Sock, une figure emblématique de la lutte syndicale au Sénégal. Son engagement inébranlable pour les droits des travailleurs restera à jamais gravé dans nos mémoires », a écrit le président de la République sur le réseau social X, anciennement Twitter.

    Il a ensuite présenté ses sincères condoléances à la famille de Mademba Sock et à « tous ceux qu’il a inspirés », au nom de la nation sénégalaise.

    FKS/BK

  • SENEGAL-CHINE-LIBERTES / Affaire Ibrahima Fall : la RADDHO condamne des « actes ignobles et inexplicables » perpétrés sur l’ouvrier sénégalais

    SENEGAL-CHINE-LIBERTES / Affaire Ibrahima Fall : la RADDHO condamne des « actes ignobles et inexplicables » perpétrés sur l’ouvrier sénégalais

    Dakar, 14 juin (APS) – La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) condamne dans un communiqué les « traitements cruels, inhumains et dégradants » perpétrés contre un chauffeur.

    Une vidéo devenue virale montre trois hommes, deux Chinois et un Sénégalais, plaquant au sol une quatrième personne, qui crie de toutes ses forces. L’un des assaillants posait son genou sur le cou de la victime, un chauffeur employé par une société de vente de béton, à Darou Khoudoss, une commune située dans le département de Tivaouane (ouest).

    Les mis en cause, présumés coupables de coups et blessures, ont été déférés au parquet, mercredi, et placés sous mandat de dépôt.

    Ils sont poursuivis en même temps en justice pour vol et complicité de vol. L’affaire sera jugée le 26 juin.

    Dans un rapport d’enquête qu’elle a consacrée à cette affaire et dont l’APS a obtenu une copie, la RADDHO fait part de son « indignation » et de sa « vive préoccupation ».

    L’organisation de défense des droits de l’homme dénonce « la violation de l’intégrité physique de la victime et les actes de torture perpétrés sur le sieur Ibrahima Fall ».

    Elle considère que ces « actes de torture et traitements cruels, inhumains et dégradants portent atteinte à la dignité humaine et aux droits fondamentaux de la personne humaine ».

    La RADDHO dit être vivement préoccupée par ces actes  »ignobles et inexplicables ».

    La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme félicite la gendarmerie pour « la célérité » dont elle fait preuve dans la prise en charge de ce cas de torture.

    Elle demande au procureur de la République de « veiller à l’application stricte de la loi », en même temps qu’elle interpelle l’opinion publique et internationale, ainsi que les autorités consulaires et diplomatiques de la Chine, sur « ces actes de plus en plus récurrents de violence de ressortissants chinois sur des travailleurs sénégalais et ou africains ».

    La RADDHO recommande à la ministre des Affaires étrangères, au Premier ministre et au président de la République de « saisir avec fermeté les autorités consulaires et diplomatiques chinoises pour déplorer et s’indigner du comportement odieux de certains de leurs ressortissants qui n’honore aucun État moderne », lit-on dans le document.

    FKS/BK/ESF