Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-POLITIQUE-CINEMA / Mati Diop exprime sa ‘’fierté’’ envers le peuple sénégalais après l’alternance, une  »révolution démocratique’’, selon elle

    SENEGAL-POLITIQUE-CINEMA / Mati Diop exprime sa ‘’fierté’’ envers le peuple sénégalais après l’alternance, une  »révolution démocratique’’, selon elle

    Dakar, 17 mai (APS) – La réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop a fait part, jeudi, de son ‘’admiration’’ et de sa ‘’fierté’’ pour le peuple sénégalais après le ‘’chapitre historique et politique’’ vécu par le pays, à la faveur de la troisième alternance politique survenue en mars dernier, avec l’élection du président Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême.

    ‘’Je veux exprimer mon admiration, ma fierté, ma profonde gratitude au peuple sénégalais, à sa résistance et résilience extraordinaire. Je suis très admirative de ce grand chapitre historique et politique qu’on vient de vivre’’, a-t-elle dit lors de l’avant-première de son film ‘’Dahomey’’ au Seanema de Dakar.

    Mati Diop se dit partagée entre la joie de célébrer son film au Sénégal et ‘’quelque chose de plus grave, plus solennel’’ qu’est ‘’cette victoire, cette révolution de la démocratie sénégalaise’’.

    ‘’On a vécu ces moments en tant que Sénégalaise de la diaspora, cela a été quelque chose de profondément déchirant. Je pense qu’on ne s’attendait pas à vivre cela, il est important de rappeler, parce que c’est la sidération d’une heure très sombre vécue’’, déclare la réalisatrice du film ‘’Atlantique’’.

    Ce film sorti en 2019, a remporté le Grand Prix du jury au festival de Cannes, en France.

    Mati Diop estime qu’il n’était pas possible d’imaginer qu’une telle violence pouvait survenir au Sénégal.

    ‘’Cela fait très longtemps que beaucoup de choses dérivées, beaucoup de signes avant-coureur’’ se manifestaient, rappelle-t-elle.

    La réalisatrice de ‘’Mille soleils’’ (2013), très honorée par les mots prononcés sur son travail, son engagement et ses films, a exprimé son ‘’respect et sa gratitude’’ envers le peuple sénégalais.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Trésors pillés : un ‘’fait incontestablement historique’’ à documenter, selon Mati Diop

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Trésors pillés : un ‘’fait incontestablement historique’’ à documenter, selon Mati Diop

    Dakar, 17 mai (APS) – Le pillage des œuvres d’art en Afrique est un ‘’fait incontestablement historique’’ que le cinéma devait documenter, a estimé la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop dont le film ‘’Dahomey’’ est consacré à la restitution des œuvres pillées au Bénin.

    ‘’Il me semblait fondamental que le cinéma s’empare et documente un fait aussi incontestablement historique’’, a-t-elle dit, jeudi, lors de la projection en avant-première de son film au Seanema Dakar, dans le cadre d’une sortie sénégalaise du film.

    La cérémonie a été présidée par le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr.

    ‘’Ce sujet de la restitution, estime Mati Diop, avait aussi besoin de toute cette dimension que le cinéma peut permettre à ce sujet.’’

    Son film,  »imminement politique », une docu-fiction d’une heure, met en exergue le point de vue de celles et ceux qui n’avaient pas été en réalité entendus sur ce sujet et qui sont, selon elle, pourtant les premiers acteurs et destinataires de la restitution.

    Il s’agit, précise la réalisatrice de ‘’Dahomey’’, de deux protagonistes du film à savoir ces statues et cette jeune génération héritière de ce patrimoine culturel pillé du temps de la colonisation par des troupes françaises, allemandes, belges, entre autres.

    Sacré Ours d’or à la Berlinale (Festival international du film de Berlin), en février dernier, un trophée présenté au public dakarois, le film raconte le voyage retour des vingt-six trésors royaux du Dahomey rapatriés depuis Paris (France) vers leur terre d’origine, devenue le Bénin.

    La voix des aphones

    Mati Diop donne la voix à ceux qui étaient aphones jusque-là sur la question de la restitution, à l’image de ces ‘’trésors’’ volés depuis 1892 par des troupes coloniales françaises et qui sont en exil au musée Quai Branly.

    Dans une voix off, en langue Fon du Bénin, elle fait parler ces statues qui n’ont plus de nom, mais des numéros, à l’image du roi Ghézo avec le n°26 qui se plaint de sa vie en exil, loin de la terre natale à laquelle il a été arraché.

    Dans une solennité et une atmosphère de requiem, les 26 œuvres d’art sont rapatriées au Bénin où la question de leur emplacement intrigue avec un lieu où elles ne se retrouvent toujours pas.

    Le débat sur l’appropriation de cet héritage postcolonial et du patrimoine culturel, un moment fort du film, soulève de nombreuses questions sur les relations des Africains avec leur patrimoine, la place des langues nationales, les politiques de sauvegarde de ces œuvres d’art, et surtout, le discours à développer pour reconnecter ce patrimoine à ses héritiers.

     »Comment redonner la vie à ces oeuvres d’arts ? ». Là est la question qui interpelle tous, estime-t-elle.

    C’est un défilé de personnalités, de gens anonyme venus de tous le Bénin et d’ailleurs pour célébrer le retour de ces  »trésors »

    Les étudiants insistent sur les seules 26 œuvres d’art rendues sur les 7000 pillées au Bénin du temps de la colonisation très peu à leurs yeux du fait de l’ampleur des dégats

    Son film ayant bénéficié du Fopica, Mati Diop encourage les autorités à accompagner et à soutenir les artistes.

    Pour le secrétaire d’Etat à la Culture, Bacary Sarr, qui a transmis les félicitations du président de la République, Bassirou Diomaoye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko, à Mati Diop, ce film traite d’une question ‘’cruciale’’, qui est la restitution des œuvres d’art dont l’Afrique a été spolié.

    ‘’Ce sujet de haute portée symbolique a été traité selon une démarche qui allie réalisme narrative et liberté de formulation, donnant une dimension plus touchante, sensible et productive. Là se trouve le génie de la réalisatrice’’, a dit M. Sarr.

    Il ajoute : ‘’+Dahomey+ est un signe d’engagement, de prise de conscience et une direction d’action pour la souveraineté et la liberté. C’est aussi le sens du projet que porte le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, pour que soit recouvré la dignité’’.

    Il a par ailleurs salué ‘’les qualités professionnelles, d’excellence, de rigueur et de succès’’ de la réalisatrice Mati Diop, ‘’une véritable lumière’’, selon lui.

    L’idée du film  »Dahomey » tourné entre la France et le Bénin, est née en 2021, selon la réalisatrice.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-CULTURE / Le Musée des civilisations noires abrite une exposition sur le patrimoine culturel immatériel, mardi

    SENEGAL-ALLEMAGNE-CULTURE / Le Musée des civilisations noires abrite une exposition sur le patrimoine culturel immatériel, mardi

    Dakar, 16 mai (APS) – Le Musée des civilisations noires va abriter à partir de mardi une exposition mettant en lumière des enregistrements audios réalisés entre 1910 et 1920 en Allemagne par des Africains, a appris, jeudi, l’APS des organisateurs.

    Le thème de l’exposition est ‘’Echo du passé : à la découverte du patrimoine culturel immatériel’’.

    Il s’agit, écrit-on, dans le dossier de presse reçu du Musée des civilisations noires, d’archives sonores et visuels historiques attribués à des sources sénégalaises.

    ‘’Cette exposition est un voyage artistique et historique captivant mettant en lumière le patrimoine immatériel dans le contexte du retour des biens culturels en Afrique’’, précise le texte.

    Cette exposition à voir jusqu’au 21 juin a pour commissaire le docteur Massamba Guèye, fondateur de ‘’Keur Leyti’’, maison de l’oralité et du patrimoine.

    Les organisateurs prévoient dans la journée du 21 mai deux tables rondes au musée des civilisations noires à partir de 9 heures dont l’une portera sur les directeurs des musées et l’autre sur les experts du patrimoine culturel.

    L’exposition est co-organisée avec le musée ethnologique de Berlin, celui d’Art Asiatique et les musées d’Etat de Berlin, la fondation du patrimoine culturel Prussein et le Goethe institut Sénégal.

    Le 21 mai coïncide avec la journée de la diversité culturelle instaurée par l’UNESCO.

    FKS/OID/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Le président Faye rappelle  »l’impératif » de sauvegarder les sites historiques

    SENEGAL-CULTURE / Le président Faye rappelle  »l’impératif » de sauvegarder les sites historiques

    Dakar, 16 mai (APS) – Le président de la République a souligné, mercredi, ‘’l’impératif de sauvegarder les bâtiments, édifices et sites historiques sur l’ensemble du territoire national’’.

    Présidant le conseil des ministres, il a affirmé que cette sauvegarde passe par la mise en place d’un nouveau dispositif de préservation du patrimoine historique dont le classement doit être, dit-il, ‘’actualisé et vulgarisé’’.

    Le chef de l’Etat a aussi demandé la définition consensuelle d’un agenda culturel national ‘’cohérent et maîtrisé’’.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Le chef de l’Etat appelle à définir un agenda culturel national ‘’cohérent et maitrisé’’

    SENEGAL-CULTURE / Le chef de l’Etat appelle à définir un agenda culturel national ‘’cohérent et maitrisé’’

    Dakar, 16 mai (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a préconisé, mercredi, la définition consensuelle, avec les acteurs de la culture, d’un agenda culturel national ‘’cohérent et maîtrisé’’, capable de positionner le Sénégal en un véritable hub culturel international.

    S’exprimant au Palais de la République lors du conseil des ministres, il a aussi demandé au gouvernement d’accorder une attention particulière aux aspirations des acteurs du secteur de la culture dans toutes ses composantes.

    Le premier protecteur des Arts et des Lettres du pays demande également ‘’de veiller à la capitalisation et au développement de l’expression littéraire, culturelle et artistique sur l’étendue du territoire national’’.

    Le président Faye estime que la valorisation économique et sociale du patrimoine culturel national passe d’abord par  »la promotion de nos langues nationales, nos valeurs culturelles, ainsi que la création littéraire et artistique ».

    Le chef de l’Etat a d’ailleurs magnifié  »l’apport de tous nos artistes, hommes et femmes de culture dans la stabilité sociale et le rayonnement international » du Sénégal.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Une collaboration ‘’étroite’’, clé de la réussite du projet de désarmement en Casamance (rapport)

    SENEGAL-SOCIETE / Une collaboration ‘’étroite’’, clé de la réussite du projet de désarmement en Casamance (rapport)

    Dakar, 14 mai (APS) – Le projet de  démobilisation et désarmement dans la région naturelle de Casamance a pu aboutir avec ‘’succès’’ grâce à une ‘’collaboration étroite’’ entre différents partenaires clés et acteurs, indique le Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao) dans un rapport transmis, lundi, à l’APS.

    ‘’La collaboration étroite entre les différents partenaires et acteurs principaux a été le fondement de la réussite du projet de démobilisation et désarmement dans la région de Casamance’’, relève le document.

    Le rapport de capitalisation publié par le Malao estime que la coordination et l’engagement des acteurs ont joué un rôle déterminant dans la réalisation des objectifs fixés.

    Il résume les différentes phases du projet de désarmement et de démobilisation dans cette région du sud du Sénégal, où la journée officielle de dépôt des armes à Mongone a été commémorée le 13 mai dernier.

    ‘’Leur [partenaires et acteurs] engagement collectif et leur détermination ont permis de consolider la paix et la stabilité dans la zone, ouvrant ainsi la voie à un avenir plus sûr et plus pacifique de la région’’, estime l’ONG sénégalaise à vocation sous régionale.

    Le rapport de 46 pages retrace les principales étapes et collaborations, qui ont conduit au succès de cette initiative.

    Pour le Malao, ‘’ce projet de désarmement et de démobilisation en Casamance a été un processus complexe et minutieusement planifié, avec des étapes clés qui ont marqué des progrès significatifs vers la consolidation de la paix’’.

    Il estime que le soutien continu aux communautés locales, la promotion du dialogue intercommunautaire, la sensibilisation continue sur la paix, la sécurité et le renforcement des partenariats sont des points à consolider, pour encourager d’autres initiatives de désarmement et de consolidation de la paix dans la région.

    FKS/ASG/ASB

     

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / CESTI : remise de diplômes aux étudiants de la 51e promotion, jeudi

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / CESTI : remise de diplômes aux étudiants de la 51e promotion, jeudi

    Dakar, 13 mai (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, et son homologue de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf,  président jeudi, à 9 heures 30 mn, la cérémonie de remise de diplômes aux étudiants de la 51e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), annonce un communiqué reçu à l’APS.

     »L’évènement se tiendra à la salle de conférence Ucad II », précise le texte signé du directeur du CESTI, Mamadou Ndiaye.  

    Le recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Pr Ahmadou Aly Mbaye, assistera à la cérémonie.

    La 51e promotion porte le nom de la journaliste et  ancienne directrice du CESTI, Eugénie Rokhaya Aw Ndiaye (2005-2011), décédée en juillet 2022.

    FKS/AB/ASG

  • SENEGAL-MAROC-CINEMA / Un film documentaire consacré aux sources de la confrérie Tidiane projeté en avant première à Dakar

    SENEGAL-MAROC-CINEMA / Un film documentaire consacré aux sources de la confrérie Tidiane projeté en avant première à Dakar

    Dakar, 12 mai (APS) – ‘’De Fes à Tivaouane, aux sources de la Tijanya’’, un film documentaire projeté en avant-première, vendredi à Dakar, consacre, pour Abdourahmane Fall, son réalisateur, un retour aux origines des solides liens entre le Sénégal le Maroc

    Le film de 72 minutes est sans doute une sorte de remontée aux sources de la Tijania, une confrérie musulmane soufie fondée entre 1781 et 1782 par Cheikh Ahmed Tijani et qui s’est propagée en Afrique, en Asie et à d’autres parties du monde.

    Au Sénégal, des figurent religieuses historiques incarnent le visage de cette confrérie à travers l’importance de leurs actions dans sa propagation. C’est le cas d’El Hadji Oumar Foutiyou Tall, El Hadji Malick Sy et El Hadji Ibrahima Niasse.

    L’importance des foyers religieux de la Tijania est développée à suffisance dans le film à travers des analyses d’intervenants tels le docteur Bakary Samb de Tinbuktu Institut et l’universitaire Abdou Aziz Kébé.

    ’Les liens historiques entre le Sénégal et les pays du Maghreb et particulièrement le Maroc sont le fruit d’un long processus dans lequel le religieux comme élément facilitateur a eu un incontestable rôle’’, a commenté le cinéaste lors de la projection en avant-première de son œuvre.

    Le film propose notamment un voyage qui débute à la mosquée et Zawiya de Rabat, passe par l’étape des vestiges et sites historiques de la ville de Fes avant de sillonner Tivaouane, Médina Baye, Louga, Thiès, Podor et Halwar, des localités sénégalaises où la confrérie Tidiane est très présente.

    Le réalisateur met par exemple l’accent sur la capitalisation du tourisme religieux à Fès et invite le Sénégal en à faire de même pour les foyers religieux de la Tijanya.

    ‘’’Au Maroc, ils ont su capitaliser la dimension religieuse de Fès sur le plan touristique. Si Fès a cette dimension culturelle, religieux on le doit aux Africains au sud du Sahara. Le Sénégal doit pouvoir capitaliser sur la tijanya’’, a dit le réalisateur.

    Il a par exemple fait valoir que le nombre d’adeptes de la confrérie est estimé à 200 millions dont 7 millions au Sénégal.

    Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr a lors de son allocution réaffirmé l’attachement des autorités sénégalaises ‘’aux relations profondes et historiques liant le Sénégal au Maroc.

    Il a salué la possibilité offerte par ce film documentaire de diffuser dans le monde ‘’un aspect essentiel de cette lumière qui, de Fès au Maroc, a irradié le Sénégal où son éclat a su être démultiplié jusqu’à dans les replis consolidés de notre culture sénégalais’’.

    L’ambassadeur du Maroc au Sénégal Hassan Naciri a, de son côté, insisté sur le fait que ce film illustre le lien profond et intemporel entre le Maroc et le Sénégal à travers le prisme spirituel de la tarikha Tijanya.

    ’Le film nous offre un regard sur la richesse et la diversité de notre héritage spirituel commun. C’est un legs historique, il nous appartient de le préserver, de le développer. Il n’est pas interdit d’en profiter pour donner un contenu à nos relations’’, a indiqué le diplomate à la fin du film.

    Le représentant la famille Sy de Tivaoune, Serigne Abdoul Hamid Sy qui a émis le vœu de voir le film projeter dans la cité religieuse de Tivaouane explique de son côté que le documentaire donne ‘’une vision holistique de la Tijanya, sa richesse et l’apport de chaque famille dans son rayonnement et ses enseignements’’.

    Selon le président de la cellule de communication du Gamou, le documentaire donne une cartographie des relations de coopération et d’amitié entre le Sénégal et le Maroc.

    Soulignant des redondances dans le documentaire, il a toutefois salué le travail titanesque de l’équipe du film.

    Le film tourné entre 2018 à 2021 avec une pause en raison de la pandémie de Covid-19 a pu être réalisé grâce au soutien de l’Etat du Sénégal à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel, à l’Office du tourisme marocain et à l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, entre autres.

    FKS/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE / Le troisième Festival du livre et de la littérature de Dakar s’ouvre le 29 mai, selon son président

    SENEGAL-LITTERATURE / Le troisième Festival du livre et de la littérature de Dakar s’ouvre le 29 mai, selon son président

    Dakar, 11 mai (APS) – ‘’Le livre, mémoire des civilisations’’ est le thème de la troisième édition du Festival international du livre et de la littérature de Dakar (FILID) et se tiendra du 29 mai au 1er juin, a annoncé vendredi son directeur, Abdoulaye Fodé Ndione.

     »Le thème de cette année est très porteur car, tel que stipulé dans mémoire des civilisations, le livre constitue un lieu de mémoire. C’est aussi un trésor qui accumule des années de civilisation, un repère qui permet d’aller visiter le passé et même parfois de prédire le futur’’, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

    Déclinant les axes majeurs de l’édition 2024 du festival, M. Ndione a fait savoir que sa particularité réside dans l’intégration des établissements scolaires qui seront à l’honneur, notamment  Les cours Sainte Marie de Hann, le lycée John Fitzgerald Kennedy et l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Des tables rondes, ateliers d’écriture, échanges et concours littéraire, ainsi que  des expositions et récitals de poésie seront au menu de l’évènement, a-t-il signalé non sans assuré qu’un concours de poésie sera organisé dans  les deux établissements invités où deux lauréats seront retenus dans chacun d’eux.

    Les lauréats des ‘’Prix Annette Mbaye d’Ernevilles de la poésie,  ‘’Prix Abdoulaye Racine Senghor du roman sénégalais’’ et du ‘’Prix Cheikh Hamidou Kane du roman’’ seront dévoilés pendant le festival.

    le directeur du festival a en même temps indiqué que l’inclusion des établissements et de l‘université Cheikh Anta Diop, ‘’sert de test’’ pour voir comment élargir le festival sur l’étendue du territoire sénégalais pour la quatrième édition. Il décrit le FILID comme un ‘’lieu de rencontre qui nourrit la production’’.

    De son point de vue,  ‘’ces rencontres d’échanges fructueux et productifs, visent à connecter le trio écrivains, éditeurs et lecteurs, notamment les élèves et étudiants qui, dans un avenir proche pourront s’illustrer dans les instances de production littéraire’’.

    KM/FKS/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Felwine Sarr : ‘’le bouddhisme est né à Colobane’’ est une méditation sur les mystères existentiels

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Felwine Sarr : ‘’le bouddhisme est né à Colobane’’ est une méditation sur les mystères existentiels

    Dakar, 11 mai (APS) – L’universitaire, musicien et éditeur Felwine Sarr présente son dernier recueil de nouvelles intitulé ‘’Le bouddhisme est né à Colobane’’, comme étant une méditation sur les mystères existentiels, permettant à l’auteur de questionner l’amour, la vie et la mort.

     ‘’C’est un questionnement, une vraie méditation que je pose dans le texte et j’essaie de mettre plusieurs situations différentes dans lesquelles le questionnement arrive et prend un aspect’’, a-t-il expliqué lors de la cérémonie de présentation de son recueil organisée jeudi, au deuxième jour de la rentrée littéraire des ‘’Editions Jimsaan’’.

    Sorti le 2 mai dernier, le recueil de sept nouvelles est publié en co-édition par ‘’Philippe Rey’’ (France) et ‘’Jimsaan’’ (Sénégal) dont Felwine Sarr est un des fondateurs.

    En 112 pages, l’auteur dit inviter à une quête incessante à travers des bribes d’histoires de personnages comme Fodé, Aby, Teibashin. Il en est de même pour  »lettre à Mabousso » [défunt Mabousso Thiam] adressée à ‘’un ami parti au pays sans fin’’.

    Revenant sur les choix du titre, Felwine Sarr souligne qu’il trouve son inspiration chez l’artiste Wasis Diop dont il trouve « la musique assez bouddhiste ».

    « Le bouddhisme est un clin d’œil, parce que dans l’idée du bouddhisme, il y a l’idée de voir les choses en toute lucidité, accepter le mouvement des choses, ce qu’on appelle l’impermanence que les phénomènes de la vie passent, se transforment et avancent avec sagesse », a expliqué celui qui enseigne aujourd’hui la philosophie africaine contemporaine et diasporique à l’université de Duke (USA), après avoir enseigné l’économie à l’université Gaston Berger de Saint Louis pendant 13 ans.

    A travers cet exercice d’élévation avec le bouddhisme, le livre pose ainsi ‘’une grande réflexion sur l’amour, le détachement et la compassion’’, a-t-il relevé.

    Poursuivant, il note que ‘’Colobane qui peut être aussi un lieu où l’expérience de vie induit chez les gens une sagesse semblable à celle du bouddhisme, un fait de culture dans ce cas précis’’.

    L’auteur d’Afrotopia dit intégrer dans son dernier recueil, des textes musicaux à travers les  chansons de Cheikh Lo, de Toumani Diabaté, de Wasis Diop, Aly Farka Touré, entre autres.

    Dans un style d’intertextualité, avec des artistes plasticiens comme Soly Ciss, Felwine Sarr indique vouloir embarquer les lecteurs dans un « voyage émotionnel » qui va les conduire de Dakar à Nantes (France), en passant par Kaolack, Ndaganne, Niodior, entre autres lieux.

    FKS/SMD/AKS