Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-JAPON-MUSIQUE / Okura Shonosuke a joué  »l’Offrande » avec son  »Ötsuzumi’’ à Dakar

    SENEGAL-JAPON-MUSIQUE / Okura Shonosuke a joué  »l’Offrande » avec son  »Ötsuzumi’’ à Dakar

    Dakar, 13 avr (APS) – Le musicien japonais Okura Shonosuke, fils aîné du grand tambour ‘’Ötsuzumi’’ du théâtre Nô, a présenté, l’instrument de musique traditionnel japonais dans le cadre d’une soirée offerte à la résidence de l’ambassade du Japon.

    Dans un spectacle en solo, le virtuose du tambour ötsuzumi qui séjourne au Sénégal pour la première fois a joué une pièce intitulée ‘’une offrande’’, le son du dragon qui monte vers le ciel.

    ‘’Ce morceau est une offrande ce qui concerne aussi la paix, l’amitié entre nos deux pays, le japon et le Sénégal’’, explique-t-il avant d’exécuter la pièce.

    Le tambour ‘’ötsuzumi’’ qui se porte à la hanche contrairement au tambour ‘’Kotsuzumi’’ porté à l’épaule, assimilé au tama sénégalais par sa forme et joué à la main distille des rythmes aigus et forts en résonnance toujours avec la nature, le ciel, la terre, le sacré, selon le musicien japonais.

    Il est confectionné avec deux peaux de cheval attachées à des liens par une structure en bois sous forme de sablier, un savoir faire traditionnel de plus de deux mille ans d’histoire, indique Okura Shonosuke lors d’un atelier ayant précédé cette soirée.

    Ce tambour électrifiant et apaisant à la fois est souvent joué dans les temples, au théâtre nô, enregistré au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008.

    Il enchaîne un autre morceau sur ‘’l’abondance’’ en duo avec le percussionniste sénégalais Latyr Sy, né à Gorée, son ‘’petit frère’’ installé à Tokyo depuis 1995.

    C’est d’ailleurs ce dernier qui a invité Okura Shonosuke au Sénégal par un hommage à sa défunte mère décédée un an auparavant sur l’île de Gorée.

    Okura Shonosuke, certifié en tant que détenteur d’un bien culturel immatériel, dit avoir commencé à jouer le tambour ‘’Ötsuzumi’’ à l’âge de neuf ans après un apprentissage auprès de son père et de son grand-père.

    Agé de 69 ans, il multiplie les collaborations dans le monde pour faire découvrir cet instrument traditionnel qu’il a commencé à transmettre aux générations actuelles, selon lui.

    L’ambassadeur du Japon au Sénégal a décerné une ‘’mention particulière’’ au deux artistes.

    ‘’Grâce à votre amitié né pour les percussions qui s’est approfondi au fil des trente années de complicité. Ils ont organisé leur voyage au Sénégal pour faire découvrir aux sénégalais les similitudes et les affinités de nos deux cultures à travers leurs instruments traditionnels respectifs du Sénégal et du Japon’’, a dit l’ambassadeur saluant ‘’une belle démonstration d’action culturelle entre les deux pays’’.

    Le musicien japonais Okura Shonosuke va prester en duo avec le joueur de djimbé Latyr Sy, dimanche, sur l’île de Gorée à la mémoire des disparus.

    FKS/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Khady Diène Gaye annonce des discussions sur le Dak’art

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Khady Diène Gaye annonce des discussions sur le Dak’art

    Dakar, 12 avr (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, annonce des discussions au sujet de l’organisation du prochain Dak’art, la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, dans le cadre du soutien que son département compte apporter à des manifestations culturelles de cette envergure.

    En relation avec le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr, de concert avec « les parties prenantes, j’engagerai des discussions au sujet de l’organisation prochaine de la Biennale de Dakar », prévue du 16 mai au 16 juin, a-t-elle dit, vendredi, lors de sa prise de fonction.

    Khady Diène Gaye a assuré de son engagement à travailler à renforcer le rayonnement culturel du Sénégal par le soutien aux manifestations d’envergure, dont le prochain Dak’art.

    Cinquante-huit artistes provenant d’une vingtaine de pays ont été retenus dans la sélection de l’exposition internationale de l’édition 2024 du Dak’art.

    Selon sa directrice artistique, Salimata Diop, outre ceux représentant le Sénégal, les artistes sélectionnés viennent de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de l’Argentine, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Colombie, de la Côte d’Ivoire, de la République dominicaine, des États-Unis, de l’Éthiopie, de la France et du Gabon.

    Il y a aussi des artistes du Kenya, du Mali, du Maroc, du Mexique, du Nigéria, de l’Ouganda et de la Sierra-Léone.

    Arebanor Bassène, Mad In Pixel, Mohamed Diop, Aliou Diack et Dior Thiam sont les artistes sénégalais sélectionnés pour l’exposition internationale du Dak’art, édition 2024.

    L’exposition internationale s’articulera autour de la thématique de cette édition, à savoir « The Wake – L’éveil, le sillage », avec « un parcours immersif, grâce à une scénographie intimiste, narrative et grave ».

    Le comité d’organisation du Dak’art attendait la confirmation du Cap-Vert, désigné pays invité d’honneur, les États-Unis d’Amérique ayant déjà accepté cet honneur.

    AMN/FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Festival de Cannes 2024 : aucun film d’Afrique dans la compétition officielle

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Festival de Cannes 2024 : aucun film d’Afrique dans la compétition officielle

    Dakar, 11 avr (APS) – L’Afrique n’est représentée que dans les sélections parallèles de la 77ᵉ édition du Festival de Cannes (France) prévue en mai prochain (14-25), dont la liste des films retenus pour la compétition officielle a été publiée jeudi.

    Le continent africain n’est représenté que dans la section ‘’Un certain regard’’, avec des réalisateurs de pays africains dont le Somalien Mo Harawe et son premier long métrage, ‘’The Village Next to Paradise’’.

    Ce film dresse le portrait d’une famille indissociable de la situation sociopolitique de la Somalie, un pays en proie aux troubles politiques, aux catastrophes naturelles et à l’héritage du colonialisme, dans un village au cœur du désert somalien.

    Dans la même catégorie, on retrouve le cinéaste zambien Rungano Nyoni avec son film ‘’On Becoming a Guinea Fowl’’, lequel explore, à travers une comédie dramatique, les relations humaines en Guinée et en Zambie.

    Le réalisateur marocain Nabil Ayouch a été sélectionné dans la section ‘’Cannes première’’, pour son film ‘’Everybody loves Touda’’, portrait d’une artiste traditionnelle marocaine qui chante sans pudeur ni censure des textes de résistance, d’amour et d’émancipation transmis depuis des générations, lit-on dans le synopsis.

    Dans la section ‘’Séances spéciales’’, le cinéaste haïtien Raoul Peck présente le portrait d’Ernest Cole (1940-1990), premier photographe noir freelance d’Afrique du Sud du temps de l’apartheid.

    L’Afrique est en revanche absente de la sélection officielle, dont la liste a été publiée lors d’une conférence de presse tenue à Paris par Thierry Frémaux, le délégué général du Festival de Cannes, en présence de la présidente de la manifestation, Iris Knobloch.

    Plusieurs films américains – ‘’Anora’’ de Sean Baker, ‘’Megalopolis’’ de Francis Ford Coppola, ‘’The Substance’’ de Coralie Fargeat – ont été retenus dans cette sélection officielle, qui comprend également des films européens, la France par exemple étant bien représentée avec cinq films, dont ‘’Marcello Moi’’ de Christophe Honoré et ‘’All We Imagine As Light’’ de Payal Kapadia.

    Il y a aussi, comme films français, ‘’L’amour ouf’’ de Gilles Lellouche et ‘’Diamant brut’’ d’Agathe Riedinger.

    Des pays comme le Brésil, la Chine, l’Inde et le Canada sont également représentés dans la compétition officielle du Festival de Cannes.

    FKS/BK/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Daouda Ngom s’engage à apporter de « nouvelles perspective et une approche connectée » à la protection de l’environnement

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Daouda Ngom s’engage à apporter de « nouvelles perspective et une approche connectée » à la protection de l’environnement

    Dakar, 9 avr (APS) – Le nouveau ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, s’est engagé, mardi, à Dakar, à “apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée aux efforts de la protection de l’environnement ».

    “En tant que nouveau ministre de l’Environnement et de la transition écologique, je ferai mien cet héritage de 64 ans, non sans y apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée à nos efforts collectifs de protection de l’environnement », a-t-il déclaré lors de la passation de services avec son prédécesseur, Alioune Ndoye. La cérémonie a eu lieu en présence du personnel du ministère et de plusieurs collaborateurs des deux ministres.

    “Je prends l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le président de la République », a insisté le professeur Ngom. Il déclare que “l’heure est à l’action revigorée, à l’exploitation des technologies vertes les plus récentes » avec l’implication des communautés, des entreprises et des partenaires internationaux dans un esprit de “dialogue fécond ».

    Il a rappelé les défis qu’il est appelé à relever à la tête de son ministère, citant, entre autres, “la lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité, l’adaptation au climat, la réduction de la pollution ».

    “L’environnement peut et doit être un levier important et efficace pour le développement de la plupart des secteurs de la vie publique, comme l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’énergie, l’industrie », a estimé Daouda Ngom.

    “Ensemble, grâce à une transition sans heurts et à une vision commune, le voyage vers un avenir plus vert et plus résilient se poursuit », a-t-il poursuivi.

    Pour sa part, le désormais ancien ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a souhaité à son successeur “plein de succès » dans sa nouvelle mission. Il souligne que Daouda Ngom donne l’assurance, car il connaissant beaucoup les agents du ministère pour avoir collaboré avec eux depuis des années. “En tout cas, vous avez tous nos encouragements, notre disponibilité quand il s’agit de défendre le Sénégal et ses intérêts », a conclu M. Ndoye.

    BB/FKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Des universitaires plaident pour la sauvegarde de la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor en France

    SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Des universitaires plaident pour la sauvegarde de la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor en France

    Dakar, 9 avr (APS) – Seize universitaires membres du groupe de recherche international Léopold Sédar Senghor ont cosigné un texte dans lequel ils plaident pour la sauvegarde de la bibliothèque du premier président de la République sénégalaise, programmée pour une vente aux enchères le 16 avril prochain en France.

    Le 16 avril 2024 est programmée, à l’hôtel des ventes de Caen, en France, la vente  »d’une grande partie de la bibliothèque personnelle, pas moins de 304 lots composés d’un à plusieurs ouvrages, du premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor », alertent-ils.

    Selon l’historien Mouhamadou Moustapha Sow de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, un des signataires de ce document,  »il s’agit d’attirer l’attention sur l’urgente nécessité de préserver et de valoriser le patrimoine du premier président du Sénégal et poète Léopold Sédar Senghor ».

    « A travers les traces qu’il a laissées et qu’il nous a léguées, c’est toute une partie de l’histoire et du patrimoine sénégalais qui apparaît et qui risque à nouveau de disparaître », avertit-il.

    La menace est d’autant plus importante qu’il s’agit, selon Moustapha Sow,  »d’ouvrages importants à l’image de l’exemplaire du prodigieux discours sur le colonialisme de l’ami Aimé Césaire ». Celui-ci était dédié à « ce vieux Léopold Sédar Senghor », écrivait l’écrivain martiniquais, disant être sûr que « malgré les apparences politiques, il [Senghor] déteste le colonialisme, destructeur de culture, de finesse (sic) et de civilisation ».

    Il y a aussi des ouvrages du poète Aragon, également adressés à Ginette Eboué, la première épouse de Senghor, ou encore l’exemplaire d’un ouvrage déterminant dans la construction de sa pensée, « Ainsi parla l’oncle » de l’Haïtien Jean-Price Mars, qui rend « un fervent hommage d’admiration au grand poète noir ».

    Dans cette bibliothèque figurent aussi des livres d’écrivains sénégalais, voire africains, tels que Ousmane Sembène, Ousmane Socé Diop, Birago Diop, Fily Dabo Sissoko ou encore Joseph Zobel, Paul Niger, Léon-Gontran Damas et Richard Wright, de même que des ouvrages de son ami René Maran, le premier Goncourt noir avec Batouala.

    Selon Mouhamadou Moustapha Sow, ces ouvrages sont dédiés au poète, au député, au président de la République ou encore à l’ami Senghor.

    « Ils (les ouvrages) disent autant sur les lectures de Senghor que sur ses relations avec les auteurs et le réseau amical, politique et intellectuel qu’il a tissé et dans lequel il s’insère », fait-il savoir.

    L’écrivain et poète Amadou Lamine Sall, quant à lui, a appelé le président de la République Bassirou Diomaye Faye, le 5 avril dernier, pour demander le rapatriement des ouvrages. « Sauvez et ramenez au Sénégal la bibliothèque de Senghor mise en vente aux enchères », a-t-il imploré.

    « Je vous le demande monsieur le Président, malgré vos très lourdes priorités, commencez par la culture […] demandez vite à votre ambassadeur à Paris de prendre ce dossier en main de faire   arrêter   la   vente   et   de   ramener   la   bibliothèque de Senghor chez nous », a-t-il insisté.

    « Cette bibliothèque est notre patrimoine et des voyous […] ont conduit à cette tragédie », s’est-il indigné, rappelant le geste du président Macky Sall en janvier dernier, avec le rachat et le rapatriement au Sénégal, d’un autre butin sauvé du péril.

    Le président Macky Sall avait permis, en octobre dernier, l’acquisition, par le Sénégal, de quarante et un biens appartenant à l’ancien président Léopold Sédar Senghor et à son épouse Collette Senghor pour un montant de 160.064.000 francs CFA à Caen, en France.

    FKS/ADL/ASG/BK

  • SENEGAL -GOUVERNEMENT / Jean-Baptiste Tine veut inscrire son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion

    SENEGAL -GOUVERNEMENT / Jean-Baptiste Tine veut inscrire son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion

     

    Dakar, 9 avr (APS) – Le nouveau ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean Baptiste Tine a promis d’inscrire son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion en tenant compte du respect de la dignité humaine.

     »De plus en plus, la sécurité d’Etat entre en conflit avec la sécurité humaine (…) Il s’agit sans exclusive, de concilier les deux en nous centrant sur nos concitoyens par la proximité mais surtout par l’inclusivité; discuter avec nos concitoyens, humaniser notre action, respecter les droits de l’homme et tenir en compte la dignité humaine »,  a t-il déclaré.

    Le général Jean Baptiste Tine s’exprimait, lundi, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Mouhamadou Makhtar Cissé.

    Selon lui,  »le chef de l’Etat attache du prix à la protection des personnes et des biens certes, mais également à la tranquillité et à l’ordre public au profit de nos concitoyens ».

    L’ancien Haut commandant de la gendarmerie nationale entend mener de larges concertations avec tous les cadres de son département, soulignant que l’un des objectifs du régime c’est  »la recherche de l’efficacité économique et de progrès social qui sont visées prioritairement par l’autorité publique ». 

    Le général Jean Baptiste Tine fait partie de ces hommes qui ont le sens du devoir, a  salué son prédécesseur.  »Pour avoir connu le général Tine et pour l’avoir côtoyé, je sais que le choix porté sur ses étoiles ne relève point du hasard », a déclaré M. Cissé.

    PS/FKS/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-CULTURE / Khady Diène Gaye compte inscrire la ‘’redynamisation du cinéma’’ parmi ses grandes priorités

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-CULTURE / Khady Diène Gaye compte inscrire la ‘’redynamisation du cinéma’’ parmi ses grandes priorités

    Dakar, 8 avr (APS) – La nouvelle ministre en charge de la Culture, Khady Diène Gaye, a exprimé, lundi, son ambition de faire de ‘’la redynamisation du cinéma’’ l’une de ses grandes priorités.

    Nommée ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture dans le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, elle invite ainsi tous les acteurs de la culture à travailler ensemble pour l’aider à mener à bien cette mission. Elle pense que si tout le monde fait son travail, les Sénégalais ne seront pas déçus.

    ‘’Par rapport à la culture, la redynamisation du cinéma fait partie de nos priorités. La promotion de l’économie de la culture, la formation des acteurs au sens large, sans oublier le développement de l’industrie culturelle et créative’’, précise-t-elle dans un entretien avec l’APS.

    Elle estime que ‘’l’articulation actuelle du secteur Jeunesse-Sports-Culture peut être une bonne opportunité pour la création d’emplois durables (…)’’.

    Le département qu’elle dirige désormais était éclatée en trois ministères sous le précédent gouvernement, avec Mame Mbaye Niang (Sports et Tourisme), Aliou Sow (Culture et patrimoine historique) et Pape Malick Ndour (Jeunesse, Entreprenariat et Emploi).

    Khady Diène Gaye, inspectrice de la jeunesse et des sports, est décrite comme “une militante du sport scolaire”, domaine dans lequel elle “s’est beaucoup investie”.

    La nouvelle ministre est diplômée de l’Institut national supérieur de l’éducation populaire et du sport (INSEPS) de Dakar.

    Originaire de Joal-Fadiouth, dans la région de Thiès (ouest), Mme Dione née Khady Diène Gaye a fait ses études supérieures à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis où elle a obtenu un DEA en droit.

    Elle intègre ensuite la direction de la formation et de la coopération du ministère des Sports, avant d’être promue cheffe du service régional des Sports de Dakar.

    La présidente du pôle sport du parti dissout Pastef, formation à laquelle appartiennent le nouveau président et son Premier ministre tous les deux, a été mutée à Kaolack comme cheffe du service régional des Sports, son dernier poste avant sa promotion comme ministre.

    Selon des témoignages recueillis auprès de ses collaborateurs, elle a beaucoup travaillé sur les documents des assises des sports de Kaolack dont elle présidait le comité scientifique, réussissant, à ce titre, à rehausser le niveau du sport scolaire dans cette région du centre du Sénégal.

    FDS/FKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Des délégués de quartier de Dakar expriment leur disponibilité à œuvrer au « changement systémique »

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Des délégués de quartier de Dakar expriment leur disponibilité à œuvrer au « changement systémique »

    Dakar, 7 avr (APS) – L’association des délégués de quartier de Dakar a assuré de sa totale disponibilité à œuvrer à la consolidation et à la promotion d’un « changement systémique », aux côtés du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, l’association des délégués de quartier de Dakar déclare vouloir accompagner le président Faye pour la concrétisation de son ambition de travailler au renforcement de la démocratie et à une plus indépendance de la justice.

    « Nous formulons les vœux sincères que votre action à la tête du Sénégal disposera à d’avantage de cohésion sociale, de bien-être, de progrès et de prospérité pour notre pays », lit-on dans le communiqué signé du premier vice-président de l’association des délégués de quartier de Dakar, El Hadj Chimère Diaw.

    L’association des délégués de quartier de Dakar félicite par ailleurs « chaleureusement » le chef de l’Etat pour sa « brillante » élection à la magistrature suprême à l’issue du scrutin présidentiel du 24 mars dernier, avant de lui souhaiter « plein succès » dans la conduite de sa mission.

    FKS/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Fatou Diouf, une administratrice des affaires maritimes au département de la pêche

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Fatou Diouf, une administratrice des affaires maritimes au département de la pêche

    Dakar, 7 avr (APS) – La nouvelle ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf, est une enseignante-chercheure en droit de la mer, administratrice des affaires maritimes et spécialiste des activités maritimes.

    Diplômée de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar où elle a obtenu une licence en droit public administratif et un master 2 en droit maritime, Fatou Diouf est la première femme à diriger le ministère des Pêches.

    Fatou Diouf enseigne, depuis 2004, à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Elle a auparavant servi à la direction de la marine marchande (actuelle Agence nationale des affaires maritimes) et à la direction de la protection et de la surveillance des pêches de 1998-2004.

    De 2005 à 2012, cumulativement avec ses fonctions d’enseignante, elle été conseiller technique chargé des affaires juridiques au ministère de l’Economie maritime puis au ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature.

    Chevalier de l’Ordre national du Lion, la nouvelle ministre des Pêches peut compter sur « une solide formation et une longue expérience professionnelle », selon certains de ses anciens collègues.  

    Pour l’écrivaine Sokhna Benga, qu’elle a accueilli en 2005 à la direction de la marine marchande, Fatou Diouf « connait son domaine et accepte les contradictions ».

    FKS/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Maïmouna Dièye, une actrice du développement pour piloter le ministère de la Famille

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Maïmouna Dièye, une actrice du développement pour piloter le ministère de la Famille

    Dakar, 6 avr (APS) – La nouvelle ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, est une actrice du développement venue à la politique par le truchement du parti Pastef dont elle est présidente du mouvement national des femmes pour le Sénégal et la diaspora.

    Le Pastef, formation à laquelle appartiennent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, avait été dissout sous le précédent régime.

    Jusqu’à sa nomination dans le premier gouvernement de l’ère Bassirou Diomaye Faye, Maïmouna Dièye était maire de la Patte d’Oie, un quartier de la proche banlieue dakaroise.

    Cette ancienne émigrée en Europe est entrée en politique en 2014, dans les rangs du parti fondé par l’actuel premier ministre Ousmane Sonko et ses compagnons, dont le locataire du palais de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Mme Dièye a occupé le poste de présidente du mouvement national des femmes de Pastef pour le Sénégal et la diaspora, et celui de vice-coordonnatrice de ce parti pour le département de Dakar.

    Investie candidate de la coalition Yewwi Askan Wi lors des élections locales de 2022, elle sera élue maire de la Patte d’Oie sous la bannière de cette coalition regroupant à l’époque les partis parmi les plus représentatifs de l’opposition sénégalaise.

    L’engagement de la nouvelle ministre de la famille et des Solidarités auprès de son leader ont conduit à son arrestation en août 2023, pour notamment « insurrection » et « actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ».

    Elle sera transférée au pavillon spécial en raison de sa santé fragile.

    La nouvelle ministre de la Famille et des Solidarités, membre de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer et chef d’entreprise, est désormais décidée à s’investir au travail « sans trompette ni tambours », dit-elle dans des entretiens avec des médias sénégalais.

    « On va essayer d’atteindre les objectifs qui nous attendent », promet Maïmouna Dièye, en soulignant que la femme et l’enfant sont « au cœur » de la famille.

    Elle dit apprécier positivement la réduction du nombre de ministères – 25 postes et cinq secrétaires d’Etat -, contre 35 dans le précédent gouvernement, ce qui constitue, à ses yeux, « une marque de la rupture prônée » par la coalition « Diomaye Président » qui a porté l’actuel chef de l’Etat au pouvoir.

    FKS/BK