Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-TRANSPORT-GENRE / Les femmes, des conductrices modèles, estime la présidente d’une amicale de femmes

    SENEGAL-TRANSPORT-GENRE / Les femmes, des conductrices modèles, estime la présidente d’une amicale de femmes

    Dakar,  10 mars (APS) – L’Amicale des femmes de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), par la voix de sa présidente, a salué vendredi la discipline dont font preuve les femmes sur les routes, relevant qu’elles provoqueraient moins d’accidents en comparaison avec les hommes.

    « La majeure partie des accidents sont provoqués par les hommes. On [les femmes] est très discipliné sur la route. Du coup, la plupart des accidents sont causés par les hommes. Cela prouve que même sur la route, la femme joue le rôle de mère dans la prévention routière », a vanté la présidente de l’amicale, Seynabou Diaw.

    Elle introduisait le thème « Le rôle de la femme dans la sécurité routière », retenu par l’Anaser pour célébrer la journée internationale de la femme.

    Selon elle, « la femme est polyvalente dans les bonnes actions. De ce fait, elle est toujours le premier maillon pour la sensibilisation. Dans les maisons comme sur la route, on sensibilise toujours nos hommes à rouler en sécurité ». Aussi les femmes méritent « plus de tolérance et de respect » sur les routes.

    Seynabou Diaw rappelle que la femme est une mère, soulignant qu’ »elle ne joue pas seulement un rôle dans la prévention routière », mais « c’est elle la prévention routière ».

    Le directeur général de l’Anaser, Cheikhou Oumar Gaye, et son personnel et des responsables d’auto-écoles ont pris part à la cérémonie.

    DJS/FKS/ASG

  • AFRIQUE-MEDIAS-GENRE / « Les nouvelles amazones »,  un récit radiophonique de femmes africaines ‘’inspirantes’’

    AFRIQUE-MEDIAS-GENRE / « Les nouvelles amazones », un récit radiophonique de femmes africaines ‘’inspirantes’’

    Dakar, 8 mars (APS) – Le Réseau Dupont-Verlon pour le journalisme d’investigation (REJI) annonce avoir lancé un podcast intitulé « Les nouvelles amazones », avec l’ambition de mettre la lumière sur « les voix de femmes africaines inspirantes », a appris l’APS de la rédactrice en chef adjointe de cette émission radiophonique, Fatoumata Keita.

    « +Les nouvelles amazones+ » se veut un podcast qui « retrace et célèbre la force, la résilience et le leadership des femmes sur le continent africain sur tous les fronts surtout des anonymes, celles qui ne sont pas forcément sous les projecteurs et pourtant qui parviennent à faire quelque chose pour la communauté́ », renseignent les initiatrices dans une note transmise à l’APS.

    Selon la rédactrice en chef de l’émission,  il s’agira de relayer les récits de « femmes africaines discrètes, modestes mais fortes et engagées, et dont la détermination et le courage impactent de façon significative leurs communautés ».

    Journaliste guinéenne membre du réseau regroupant d’anciens lauréats de la bourse RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon, Fatoumata Keita indique qu’à travers cette initiative, le REJI compte essentiellement mettre en évidence « le rôle crucial de ces femmes dans le développement du continent africain ».

     « Nos sociétés africaines se sont tissées sur une base patriarcale endurcie et gelée au fil des siècles. Il est de notre devoir aujourd’hui de les détricoter dans une approche constructive, clairvoyante et de complicité avec les hommes », a pour sa part relevé Cécile Goudou, présidente du Réseau Dupon-Verlon pour le journalisme d’investigation

    Lauréate de l’édition 2016 de la bourse RFI Ghislaine Dupont-Claude Verlon, elle a notamment invité les femmes à « briser les barrières », « tisser des liens entre nos pays, nos cultures » et « éclairer les coins les plus sombres de nos sociétés à travers une voix, malgré la diversité des intonations propres à chacune de nos contrées ».

    Le Réseau Dupont-Verlon pour le journalisme d’investigation réunit d’anciens lauréats de la bourse Ghislaine Dupont-Claude Verlon créée en 2014 par le groupe France médias monde, en hommage aux deux employés de RFI tués en novembre 2013 à Kidal, dans le nord du Mali.

    MTN/FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Coumba Gawlo invite les pouvoirs publics à investir davantage pour les femmes

    SENEGAL-SOCIETE / Coumba Gawlo invite les pouvoirs publics à investir davantage pour les femmes

    Dakar, 8 mars (APS) – La chanteuse Coumba Gawlo Seck invite les pouvoirs publics africains à consacrer davantage d’investissements aux femmes pour les aider à contribuer au développement du Sénégal et de l’Afrique.

    « La femme contribue constamment aux charges de la famille […] Il faut investir pour les femmes parce qu’elles sont courageuses et n’aiment pas la défaite », a dit l’artiste musicienne au cours d’une conférence de presse, jeudi, à Dakar, en prélude à la célébration de la Journée internationale de la femme.

    Si elles sont soutenues en termes d’investissement par les pouvoirs publics, les femmes peuvent aider à atteindre les objectifs de développement du continent, selon Coumba Gawlo Seck.

    Elle invite aussi les femmes à « prendre elles-mêmes leur destin en main ».

    « J’invite les femmes à prendre ce qui leur revient. Quand on est dans une société et qu’on me refuse ce qui me revient, je me bats pour l’obtenir. Elles doivent se battre pour que leurs droits soient respectés », a plaidé l’interprète de la chanson « Sant rek », ajoutant que « les femmes peuvent, si elles sont unies et fortes, soulever des montagnes ».

    Coumba Gawlo Seck a organisé le festival international « Le Chant des Linguère », du 14 au 17 février au Mali, sur le thème : « Paix, sécurité et cohésion sociale ».

    Cet évènement a été couronné de « succès », grâce à la mobilisation d’une douzaine de chanteuses venues des pays du Sahel, selon elle.

    « C’était une manière de faire un plaidoyer sur le dividende démographique, l’autonomisation des femmes, la scolarisation des filles et leur maintien à l’école, l’entrepreneuriat des femmes et le leadership féminin », a expliqué la chanteuse en parlant du festival organisé au Mali.

    FKS/OID/ESF/BK

  • SENEGAL-GENRE-FINANCES / Pr Ndioro Ndiaye préconise un budget sensible au genre

    SENEGAL-GENRE-FINANCES / Pr Ndioro Ndiaye préconise un budget sensible au genre

    Dakar, 8 mars (APS)– Le Pr Ndioro Ndiaye a préconisé, mercredi, la promotion d’un budget sensible au genre notamment au sein des différents ministères du gouvernement, se disant convaincue que le Sénégal va arriver à l’atteinte de l’égalité femme-homme.

    ‘’On arrivera à l’égalité femme-homme, parce que, pour ce qui est de l’éducation, par exemple à l’université en particulier, je suis convaincue qu’on peut y arriver, parce que les filles arrivent en masse à l’université et elles sont excellentes’’, a-t-elle souligné.

    C’est l’équilibre femme homme que « l’on appelle le genre », préconisant de le réaliser « partout dans tout le système administratif, professionnel, éducatif, sanitaire dans la société, la famille, etc ». Il faut que « les bienfaits soient partagés de manière égale chez les hommes et chez les femmes’’, recommande l’ancienne ministre du Développement social lors d’une interview avec la rédaction de l’APS dont elle était l’invitée mercredi.

    Ndioro Ndiaye invite les pouvoirs publics à faire l’effort de mettre en place un budget sensible au genre au sein des ministères.

    ‘’C’est un exercice tellement difficile. Cela fait des années que l’on en parle et jusqu’à présent, on n’y arrive pas’’, déplore-t-elle.

    Elle a toutefois salué ‘’l’excellent document’’ de la Stratégie nationale de l’équité et de l’égalité du genre 2016-2026, mise en place par l’Etat du Sénégal pour évaluer les efforts et les investissements faits et aussi les impacts chez les hommes et femmes des politiques sur l’égalité.

    FKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE / AIIDA milite pour l’intégration des dangers de la dépigmentation dans les programmes scolaires

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE / AIIDA milite pour l’intégration des dangers de la dépigmentation dans les programmes scolaires

    Dakar, 7 mars (APS) – L’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) travaille pour intégrer les dangers de cette problématique dans le système éducatif sénégalais, a t-on appris, jeudi, auprès d’une de ses responsables, la dermatologue et vénérologue docteur Awa Fall Guèye.

     »Nous avons longtemps tissé des partenariats avec l’implication du ministère de la Santé et de l’Action sociale pour intégrer les dangers de la dépigmentation volontaire dans les programmes du système éducatif sénégalais pour que les élèves puissent comprendre ce phénomène’’, a-t-elle déclaré.

    Docteur Awa Fall Guèye s’exprimait lors d’une table ronde organisée par le Musée des civilisations noires sur le thème : ‘’La couleur de peau et l’estime de soi : le cas de la dépigmentation volontaire’’.

    Des universitaires, des psychologues, des historiens et des religieux ont pris part à la rencontre en présence de jeunes lycéens et étudiants.

    Selon Dr Guèye, cette sensibilisation du monde scolaire s’explique par un constat fait dans ce milieu où les jeunes filles et garçons s’adonnent de plus en plus à la dépigmentation volontaire.

    “C’est un fléau que nous dénonçons depuis 2002, parce que de plus en plus les filles se dépigmentent pour être identifiées parmi tant d’autres.  A l’origine, elles manifestent le désir de vouloir être supérieur aux autres », a indiqué la représentante de l’AIIDA.

    Elle a expliqué que la dépigmentation est l’ensemble des procédés chimiques ou physiques pour se blanchir la peau. Selon la dermatologue Awa Fall Guèye, cette pratique occasionne toujours des complications chez l’utilisateur ou l’utilisatrice.

    ‘’Il existe beaucoup de produits dépigmentant dont les complications médicales entrainent des formes de maladies de la peau telles que le cancer cutané, toxidermie, acné, entre autres’’, a-t-elle dit.

    Pour lutter contre la dépigmentation volontaire, la représentante de AIIDA a lancé un appel aux autorités étatiques.  »Nous avons besoin d’accompagnement et d’implication étatique pour lutter contre la dépigmentation volontaire’’, a-t-elle insisté.

    DJS/FKS/OID/AB

  • SENEGAL-MUSIQUE-GENRE / Lancement d’un projet visant à mettre en valeur les talents des femmes dans la musique, vendredi

    SENEGAL-MUSIQUE-GENRE / Lancement d’un projet visant à mettre en valeur les talents des femmes dans la musique, vendredi

    Dakar, 5 mars (APS) – Le Dakar Music Expo (DMX) annonce lancer vendredi la première édition du « Do re mi fem », un projet visant à mettre en valeur les talents féminins dans la musique au Sénégal, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme.

    Ce projet « vise à mettre en lumière les voix et les histoires des femmes artistes et professionnelles de l’industrie musicale au Sénégal », selon un communiqué signé de son initiateur, le manager d’artistes Doudou Sarr, par ailleurs promoteur du festival DMX.

    Un mini documentaire portant sur des femmes artistes et actrices de la musique sénégalaise sera projeté lors de la cérémonie officielle de lancement du « Do re mi fem », à partir de 15 heures 30, indique le communiqué.

    Ce documentaire, ajoute le texte, met en lumière les réalisations, défis et « histoires inspirantes » des femmes du Sénégal et d’ailleurs.

    Il porte « un regard sur les parcours individuels et collectifs des femmes, mettant en évidence leurs luttes, leurs réussites et leur impact », précise-t-il.

    Selon les organisateurs, la projection de ce documentaire sera suivie d’un débat sur le thème « Les femmes dans l’écosystème musical au Sénégal. Défis et perspective ».

    Les échanges porteront aussi sur des questions jugées cruciales liées à l’égalité de genre, l’autonomisation des femmes et les « défis persistants auxquels elles sont confrontées ».

    Les débats seront animés par la directrice du festival « Kimpavita », Elena Bougaire, les managers d’artistes Hortence Gomis et Coumba Ciss, la rappeuse Selbé Diouf, entre autres figures culturelles féminines.

    Un concert mettant à l’honneur des artistes et musiciennes « talentueuses » du Sénégal mettra fin à cette journée où sont attendus les artistes de l’orchestre « Jigeen Ni », Abiba, la rappeuse Selbé Diouf alias « Sister Lb », le groupe « Def Mama Def », entre autres.

    DJS/FKS/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE / Une « caravane mauve » pour promouvoir l’égalité de genre

    SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE / Une « caravane mauve » pour promouvoir l’égalité de genre

    Dakar, 4 mars (APS) – Une  »caravane mauve » initiée par le Collectif des féministes du Sénégal (CFS) va sillonner quatre régions du pays, du 3 au 10 mars, en vue de mobiliser des voix pour « sensibiliser par une approche féministe sur les droits des femmes et filles ».

    Cette caravane dite militante, officiellement lancée lundi, à la place du Souvenir africain, va parcourir les régions de Dakar, Thiès, Louga et Saint-Louis.

    « C’est une initiative très originale qui permet à travers quatre régions de mobiliser des voix au niveau des communautés visitées (Bajenu Gox, jeunes et les hommes) pour sensibiliser et faire passer des messages porteurs », a expliqué Adama Pouye, co-coordinatrice du Collectif des féministes du Sénégal.

    Selon Adama Pouye, à travers cette caravane, il s’agit de casser avec les célébrations festives constatées lors des différentes commémorations de la Journée mondiale de la femme, dont l’édition 2024 porte sur le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

    Il faut, dit Adama Pouye, faire passer des messages devant permettre la promotion de davantage de femmes des postes de responsabilités et à des postes décisionnaires.

    Le Collectif des féministes du Sénégal, engagé depuis 2020 dans la prise en charge de problèmes auxquels les femmes sont confrontées, compte sensibiliser sur toutes les formes de violences subies par les femmes, en particulier « dans ce contexte politique très compliqué », selon sa co-coordinatrice.

    « Il faut que des jeunes filles puissent être promues et accompagnées dans le leadership », plaide Adama Pouye, avant d’inviter les femmes à miser sur « la sororité » pour porter des messages devant permettre aux femmes de se sentir davantage en sécurité.

    Diverses activités sont prévues lors de cette caravane, dont des panels, ateliers et une exposition des pionnières féministes pour « mobiliser des voix et sensibiliser sur la prévention et la prise en charge holistique des multiples formes de violences sexuelles et sexistes à l’égard des femmes et des filles du Sénégal ».

    Se disant honorée de participer à cette « caravane mauve » dont l’ambition est de faire avancer la cause des femmes, l’ambassadrice du Canada au Sénégal, Marie-Geneviève Mounier, estime que beaucoup a été fait dans la promotion de l’égalité de genre au Sénégal, mais « il y a une longue route à parcourir ».

    L’avancement d’une société « passe par le fait que les femmes occupent leur espace de façon égale, équitable et juste », a fait valoir l’ambassadrice du Canada, qui promet d’être présente à l’étape de Saint-Louis de cette caravane.

    Les ambassadrices de l’Afrique du Sud, de la Belgique, du Ghana, du Kenya, du Portugal et du Pakistan étaient également présentes au lancement officiel de cette caravane.

    FKS/BK

  • SENEGAL-LITTERATURE-GENRE / « Mauvaise Pente’’, un roman fruit du vécu de son auteure, Aminata Seck

    SENEGAL-LITTERATURE-GENRE / « Mauvaise Pente’’, un roman fruit du vécu de son auteure, Aminata Seck

    Dakar, 3 mars (APS) – La romancière sénégalaise Amina Seck a présenté, samedi, à la librairie ‘’Plumes du monde’’, son roman ‘’Mauvaise Pente’, une histoire selon elle inspirée de son vécu et de faits de société.

    Publié en 2017 aux éditions ‘’Diaspora académie’’, l’ouvrage de 165 pages raconte l’histoire d’Alimatou Ly, 46 ans, qui se redécouvre à travers son journal intime de dix-huit ans.

    Amour, déception, trahison constituent entre autres les différents sujets abordés par l’auteure qui peint des faits de société.

    Amina Seck révèle avoir vécu une situation similaire à celle d’Alimatou au moment où elle écrivait le livre. ‘’C’est en écrivant que moi-même je découvre Alimatou. J’ai eu la même situation qu’elle en écrivant, sans travail, sans mari, ni enfant et je vivais chez mes parents. Lorsque que j’écrivais ce livre, j’étais malheureuse’’, dit-elle.

    Dans ce roman, Amina Seck retrace les histoires qu’elle et d’autres personnes ont vécues. ‘’J’ai trouvé un peu de réconfort, d’amitié et de soutien auprès du personnage Alimatou parce qu’elle a vécu de mauvaise chose comme moi. Le choix portant sur elle n’est pas fortuit », explique la romancière.

    Le choix d’écrire sur ce sujet, explique-t-elle, relève d’un besoin d’écrire sur des sujets en relation avec la société pour exprimer aussi des cris de cœur sur des histoires très mal vécues et qui sont dans le livre. ‘’J’avais besoin de me décharger de tous ces problèmes’’, lance Amina Seck.

    Selon elle, l’objectif était, après l’écriture de ce roman, d’avoir une vie normale. ‘’Je me suis vraiment débarrassée de tous ses malheurs que je vivais au moment où je racontais cette histoire’’, insiste -t-elle.

    La présentation du roman d’Amina Seck s’inscrit dans le cadre de la célébration du mois de la femme, initiée par la librairie ‘’Plumes du monde’’.

    ‘’Ce mois de mars, la librairie +Plumes du monde+ célèbre la force, l’intelligence et la créativité féminine, à travers une série d’échanges avec quatre auteures”, a indiqué Ramatoulaye Diaw, une des responsables de cette librairie.

    L’auteure Zoubida Fall prendra le relais, le samedi 16 mars, autour de son livre “Conversations féminines”, axé sur le vécu et les combats de 18 femmes, annonce-t-elle.

    PD/FKS/ASG

  • SENEGAL-CUBA-DIPLOMATIE / Lancement à Dakar des célébrations du 50e anniversaire des relations sénégalo-cubaines

    SENEGAL-CUBA-DIPLOMATIE / Lancement à Dakar des célébrations du 50e anniversaire des relations sénégalo-cubaines

    Dakar, 3 mars (APS) – L’ambassade de Cuba au Sénégal a lancé, samedi, à Dakar, les célébrations du 50e anniversaire des relations bilatérales sénégalo-cubaines, première d’une série d’actions et d’activités, a constaté l’APS.

    Cette première activité du cinquantenaire des relations diplomatiques entre Dakar et La Havane a été dédiée à la musique cubaine, la salsa très connue et appréciée au Sénégal.

    La prestation a été animée par le groupe ‘’Téranga Orchestra’’, dirigé par le musicien et guitariste Jean Moffé.

    ‘’Cette cérémonie dédiée à la musique cubaine entre dans le cadre des célébrations du cinquantenaire des relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal’’, précise l’ambassadrice de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton.

    Elle estime que le choix de la culture n’est pas fortuit. ‘’C’est dans ce domaine que les relations sont plus actives. La preuve, le +Téranga Orchestra+, composé exclusivement de Sénégalais, joue de la musique cubaine’’, a-t-elle fait valoir.

    Le groupe de musique chante des thèmes représentatifs du répertoire traditionnel cubain, tels que ‘’Yo soy el punto cubano’’, ‘’Chan Chan’’, la ‘’Guajira Guantanamera’’ et ‘’Santa Isabel de las Lajas’’, entre autres.

    Ces airs musicaux ont enchanté le public, qui a reconnu dans ces sons une partie des influences de la salsa mbalax, ainsi que des références d’amour pour la terre natale du son de la guaracha, de la chachachá, de la rumba et du boléro.

    Selon Maydolis Sosa Hilton, d’autres activités seront organisées d’ici le 9 août pour mettre en exergue la culture cubaine, notamment la gastronomie et la littérature.

    ‘’D’autres actions auront lieu au cours de l’année, en collaboration avec d’autres institutions qui, comme la place du Souvenir, ouvriront leurs portes à la collaboration et à l’échange culturel’’, dit-elle.

    L’ambassadrice de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton, précise qu’outre la culture, les relations diplomatiques entre les deux pays s’étendent aussi à la santé, à l’enseignement supérieur et au tourisme.

    ‘’Les Sénégalais visitent de plus en plus Cuba. Beaucoup d’entre eux y vont pour se soigner et cela développe le tourisme de santé’’, s’est-elle réjoui.

    Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a magnifié la ‘’longue histoire’’ entre les deux pays. ‘’Le Sénégal et Cuba ont une relation particulière, beaucoup de Sénégalais sont attachés à Cuba, ne serait-ce que sous le rapport de la musique cubaine. Nous avons grandi en étant bercés par cette musique’’, a poursuivi M. Sy, secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT).

    Mme Diouf Ngakane Gningue, administratrice de la place du Souvenir, a souligné ‘’les liens forts et soutenus avec l’ambassade [cubaine à Dakar] et le plaisir de collaborer à la célébration des cinq première décennies d’une union fraternelle dans laquelle la culture joue un rôle fondamental’’.

    Abdoulaye Ndiaye, étudiant en quatrième année à l’École nationale des arts et métiers de la culture (ENAMC), a réalisé in situ une fresque de 3 x 2 mètres sous la forme d’une performance. Il y a intégré des symboles identitaires tels que la place de la Révolution, le palmier royal, le tabac et les maracas, le monument de la Renaissance africaine, le baobab et le plat national ‘’thiéboudiène’’.

    MYK/FKS/ASG

  • SENEGAL-ITALIE-CINEMA / L’Institut italien de culture de Dakar lance un concours littéraire inspiré du film « Moi capitaine » de Matteo Garrone   

    SENEGAL-ITALIE-CINEMA / L’Institut italien de culture de Dakar lance un concours littéraire inspiré du film « Moi capitaine » de Matteo Garrone  

    Dakar, 1er mars (APS) – L’Institut italien de culture de Dakar annonce avoir lancé un concours littéraire inspiré du film ‘’Moi capitaine’’ du cinéaste Mattéo Garrone, afin de stimuler la créativité et l’intérêt des étudiants pour les arts cinématographiques.

    ‘’Cette initiative vise non seulement à promouvoir le cinéma italien, mais aussi à stimuler la créativité et l’intérêt des étudiants pour les arts cinématographiques’’, explique-t-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Ce concours vise à amener les étudiants à écrire un essai inspiré par le visionnage du film ‘’Moi capitaine’’ de Matteo Garrone, sélectionné pour les Oscars du cinéma américain dans la catégorie Meilleur film étranger.

    Le film de Garrone porte sur le destin de Seydou et Moussa, deux jeunes Sénégalais de 16 ans, dont le rêve est d’aller en Italie, un rêve ‘’légitime’’, du point de vue du réalisateur italien.

    Mais sur leur chemin, les rêves et les espoirs d’une vie meilleure sont très vite anéantis par les dangers de ce périple. Leur humanité restera leur seule arme dans cette odyssée, selon le synopsis du film.

    Le concours a été lancé après que ce film a été projeté pendant plusieurs séances, à Dakar, du 9 au 28 février, au profit de 750 élèves âgés de 16 à 17 ans, issus de neuf écoles de Dakar et de sa banlieue, à savoir les lycées Banque islamique et Seydina-Limamou-Laye (Guédiawaye).

    Il y a aussi le lycée Maurice-Delafosse, ceux de Thiaroye et de Yeumbeul, le lycée Blaise-Diagne, ceux de Ouakam et de la Patte d’oie Builders, le lycée Lamine-Guèye aussi.

    Selon ses promoteurs, les gagnants de ce concours seront connus en fin mars.

    Des étudiants et des professeurs de la faculté de langues romanes de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar ont pris part aux projections, en même temps que des professeurs d’italien des lycées.

    Ces séances, précise le communiqué, visaient à donner une ‘’expérience cinématographique’’ aux jeunes lycéens et étudiants.

    ‘’L’Institut italien de culture de Dakar a emmené les étudiants dans la salle pour leur faire vivre pleinement toute la magie du cinéma, à travers le puissant film de Garrone, un film italien, tourné également à Dakar, qui parle leur langue, le wolof, avec deux acteurs sénégalais extraordinaires de leur âge’’, explique le communiqué.

    Le film ‘’Moi capitaine’’ fera l’objet d’une tournée au Sénégal à partir de la mi-avril, annonce la même source.

    FKS/BK/ESF