Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Musée des civilisations noires : le public à la découverte du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Musée des civilisations noires : le public à la découverte du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    Dakar, 4 jan (APS) – Le public est venu en nombre, mercredi, au Musée des civilisations noires, à Dakar, découvrir l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba à travers une collection de photos et d’autres biens personnels du guide religieux, a constaté l’APS.

    Babacar Ndoye, un informaticien évoque une  »journée importante pour les fidèles’’. Il estime que  »lorsqu’on se réclame de quelque chose, on doit aller à la source autrement dit aller voir par vous-mêmes tout ce qu’on disait de Serigne Touba », le fondateur de la confrérie mouride.

    « J’ai été très ému après avoir effectué ma visite. J’ai même pleuré lorsque qu’on m’a montré l’un des habits et les chaussures que portait Cheikh Ahmadou Bamba. Ce que j’ai vu aujourd’hui, m’a vraiment montré davantage la dimension de l’homme’’, a dit M. Ndoye au sortir du musée.

    Pour Aïcha Anne, des hommes comme Cheikh Ahmadou Bamba méritent d’être valorisés pour tout ce qu’ils ont apporté au Sénégal surtout pour la stabilité du pays.

    « C’est la première fois que je viens dans une exposition, mais j’ai beaucoup appris. Et ce qui m’a le plus marqué, c’est comment ils ont valorisé les photos et les autres objets rares que beaucoup n’ont jamais vus », a t-elle déclaré.

    Cette exposition, selon elle, permet aux visiteurs de connaitre davantage le fondateur du mouridisme.

    « Je ne suis pas venue en tant que fidèle, mais Serigne Touba est un homme que tout le monde doit connaître surtout ses écrits. Son œuvre doit inspirer tous les Sénégalais sans distinction aucune », a t-il ajouté.

    Ibra Diop, étudiant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, salue le travail  »colossal », qui a été abattu par les organisateurs qui ont permis à travers cette exposition de faire connaitre le guide religieux.

    « On avait l’habitude de voir qu’une seule photo de Serigne Touba mais avec cette exposition, je viens de découvrir d’autres images de lui et des objets qu’il utilisait. Et cela m’a beaucoup marqué », a t-il déclaré, invitant les fidèles mourides à venir visiter l’exposition pour consolide leur foi.

    Cette exposition organisée dans le cadre de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) constitue ‘’une opportunité pour le grand public de prendre connaissance des objets, reliques et photographies » du fondateur du mouridisme, a indiqué Massamba Diouf, membre du comité scientifique de l’évènement.

    « Nous avons débuté cette célébration depuis hier avec une soirée de vernissage et aujourd’hui nous en sommes à l’exposition pour permettre au grand public de prendre connaissance avec les objets, les reliques et les photographies de cheikh Ahmadou Bamba », a-t-il dit.

    Il se réjouit de l’affluence des fidèles notée depuis le matin et qui va se poursuivre jusqu’à jeudi au Musée des civilisations noires.

    « La salle est archi-comble. Depuis l’ouverture, il y a des groupes qui se relaient. Et avant même qu’on démarre la journée, il y avait des gens qui attendaient pour effectuer leur visite », a t-il souligné.

    Cela montre, selon lui, que l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba est bien sauvegardée par la communauté mouride et le visiteur aura la possibilité de voir tous les objets utilisés par le fondateur du mouridisme.

    « Si ces objets n’étaient pas bien gardés, on les aurait pas eu aujourd’hui pour permettre aux Sénégalais de prendre connaissance avec tout ce que nous avons exposé comme œuvre de Serigne Touba », s’est-il félicité. « Nous pouvons dire qu’avec certitude que si nos aïeux n’avaient pas pris soin de tous ces objets, nous autres, n’allons pas certainement voir tout ce qui était utilisé par cheikh Ahmadou Bamba », a t-il ajouté.

    La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba sera clôturée, samedi, par la tenue d’un colloque au King Fahd Palace sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    CN/FKS/OID

  • SENEGAL-EDITION / Des livres des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye présentés au public

    SENEGAL-EDITION / Des livres des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye présentés au public

    Dakar, 4 jan (APS) – Une cérémonie de dédicace et de présentation des livres ‘’Naissance de la presse quotidienne au Sénégal : l’épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970)’’ et ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye, a eu lieu mercredi à Dakar, à l’initiative de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Des amis, des parents, d’anciens collègues et des étudiants des deux auteurs ont pris part à cette rencontre.

    ‘’Naissance de la presse quotidienne au Sénégal : l’épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970)’’ et ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, dont Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye sont respectivement les auteurs, ont été présentés au public et dédicacés par les auteurs. Le premier a été directeur général de l’APS de 2000 à 2009. Le second, rédacteur en chef de l’agence durant la même période, y a travaillé pendant plus de trente ans et a pris sa retraite depuis quelques années.

    ‘’J’ai voulu montrer comment ce journal a fonctionné et comment il a traité l’actualité au Sénégal’’, a expliqué Mamadou Koumé en parlant de l’objet de son livre, le journal Paris-Dakar, devenu Dakar-Matin.

    Le livre de 214 pages, publié en décembre 2023 chez L’Harmattan Sénégal, est tiré de la thèse de doctorat qu’il a soutenue en 1991 à l’Institut français de presse de l’université Paris-II, ou université Paris-Panthéon-Assas. Il dévoile ‘’un pan de l’histoire de la presse au Sénégal, avec la naissance du premier quotidien’’ du pays, a rappelé Mamadou Koumé.

    Paris-Dakar, créé dans les années 1930 par Charles de Breteuil (1905-1960), et Dakar-Matin, le journal de son fils Michel (1926-2018), ont fait preuve d’‘’opportunisme’’ et de ‘’prudence’’, a souligné M. Koumé, docteur en communication et ancien directeur des études du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’établissement dédié aux études de journalisme et de communication à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Il considère les Breteuil comme les pionniers de la presse au Sénégal.Le professeur Diégane Sène, lors de la cérémonie de présentation des deux livres  

    Les deux quotidiens, ‘’en réalité deux noms pour le même journal’’, ‘’se sont tus sur certains évènements’’, dont le massacre de nombreux soldats des colonies françaises à Thiaroye, à Dakar, en 1944, a relevé M. Koumé.

    L’auteur a évoqué aussi la ‘’prudence’’ dont Paris-Dakar et Dakar-Matin ont fait preuve dans le traitement de la rivalité entre le premier président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, et Mamadou Dia, qui fut président du Conseil (chef du gouvernement) du Sénégal.

    Saluant la ‘’singularité de l’auteur’’, qui est à cheval entre ‘’la rigueur de l’historien et la précision du journaliste’’, le professeur Diégane Sène, auteur de la préface du livre de Mamadou Koumé, a qualifié l’ouvrage de ‘’remarquable’’.

    C’est un ‘’produit d’intérêt incroyable’’, ‘’une monographie de l’un des premiers quotidiens sénégalais’’, a souligné M. Sène. Spécialiste de l’histoire des médias, il a enseigné cette discipline au Cesti pendant plusieurs années.

    Diégane Sène a déploré le manque de ‘’reconstruction de la mémoire de la profession de journaliste au Sénégal’’. Il découle, à son avis, d’‘’un sérieux problème’’ d’archives introuvables sur le sujet.

    ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, de Cheikh Tidiane Ndiaye, un journaliste salué surtout pour sa maîtrise des genres journalistiques dits libres, est un recueil de 56 chroniques, des textes publiés pour la plupart sur le fil de l’APS et repris par les quotidiens et les sites d’information sénégalais.

     

    Le professeur Diégane Sène et le directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy

    Ce livre de 192 pages a été publié en décembre 2023 par L’Harmattan Sénégal.

    L’ouvrage ‘’peint la société sénégalaise dans tous ses états, à travers plusieurs domaines’’, qui vont de la santé à l’éducation en passant par l’habillement, la politique, la société ou l’environnement.

    ‘’Ils nous torturent via le succulent ‘mburu’’’, ‘’‘Danghal’ et ‘check down’, la bonne affaire des voyeurs’’, ‘’Le ‘feug diay’ au secours des ‘Goorgoolou’‘’ sont quelques-unes des chroniques réunies par Cheikh Tidiane Ndiaye, décrit par Mamadou Koumé comme ‘’un esthète de l’écriture’’.

    Le directeur général l’Agence de presse sénégalaise, Thierno Ahmadou Sy, a tenu à rendre hommage à M. Koumé, l’un de ses prédécesseurs, et à l’ancien rédacteur en chef de l’agence, qui ‘’font la fierté de l’APS’’.

    Il a salué le travail ‘’pertinent et rigoureux’’ du journaliste et docteur en communication, qui a su ‘’redorer le blason’’ de l’Agence de presse sénégalaise lorsqu’il en prit la direction en 2000.

    Thierno Ahmadou Sy, auteur de la préface du livre de Cheikh Tidiane Ndiaye, estime que l’ouvrage ‘’jette un pont entre le journalisme d’agence et ses cousins de la presse quotidienne’’. Aussi a-t-il salué la ‘’disponibilité’’ dont Ndiaye fait ‘’toujours’’ preuve pour ‘’accompagner l’APS’’.

    FKS/SMD/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / Macky Sall préside la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, samedi

    SENEGAL-CULTURE / Macky Sall préside la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, samedi

    Dakar, 3 janv (APS) – Le président de la République Macky Sall va présider, samedi,la cérémonie de pose de la première pierre du projet ‘’emblématique’’ du Mémorial de Gorée sur la corniche ouest de Dakar, a appris l’APS mercredi de source officielle.

    S’exprimant en conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat souligne que le Mémorial de Gorée est ‘’un édifice exceptionnel qui représente un jalon majeur dans le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique’’.

    Macky Sall a aussi annoncé lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement l’inauguration prochaine du Mémorial- musée dédié aux victimes du naufrage du bateau ‘’le Joolaa’’, édifié à Ziguinchor par l’Etat. Le président Sall n’a toutefois pas donner une date pour l’inauguration de ce musée ‘’le Joolaa’’.

    Il a par ailleurs abordé la valorisation du potentiel culturel du Sénégal saluant la tenue de la 12ème édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC), prévue entre le 8 et le 12 janvier 2024 à Fatick (Centre) sous le thème général ‘’Macky, les arts et le patrimoine’’.

    Le Fesnac 2024 va regrouper des artistes de toutes les régions, de la diaspora, et des invités étrangers parmi lesquels le Maroc pays invité d’honneur et la communauté lébou du Sénégal invitée d’honneur.

    Le chef de l’Etat a en sa qualité de Premier protecteur des arts et des lettres du Sénégal, ‘’remercier, féliciter et encourager les artistes, hommes et femmes de lettres et de culture pour leur contribution remarquable au développement économique et social du Sénégal’’.

    Il a demandé au gouvernement ‘’de renforcer significativement les ressources allouées au secteur de la culture et du patrimoine’’, qui, selon lui, doit disposer de programmes budgétaires consistants, afin d’asseoir la promotion des artistes, hommes et femmes de lettres, ainsi que la réalisation des projets culturels d’envergure et à fort impact’’.

    FKS/MTN

     

  • SENEGAL-RELIGIONS-SOUVENIRS   / La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba démarre par une exposition de photos du défunt guide religieux

    SENEGAL-RELIGIONS-SOUVENIRS   / La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba démarre par une exposition de photos du défunt guide religieux

    Dakar, 2 jan (APS) – La célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) a démarré par le vernissage d’une exposition consacrée au défunt guide religieux, fondateur de la confrérie des mourides, en présence du Premier ministre, Amadou Ba, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    Plusieurs membres du gouvernement, dont les ministres chargés de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, et son collègue de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, y ont pris part.

    La directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations, Zahra Iyane Thiam, l’ancien ministre Madické Niang et des personnalités de la confrérie des mourides, dont Mbakiyou Faye, représentant du khalife général des mourides à Dakar, ont pris part au lancement de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba.

    L’événement se tient au Musée des civilisations noires et se poursuivra jusqu’à samedi.

    L’exposition montre au public six photos ‘’inédites’’ du guide religieux. Sur l’une, on le voit procéder à la pose de la première pierre de la mosquée de Diourbel (centre), le 11 mars 1918.

    Les photos ont été retrouvées dans une collection privée et acquises lors d’une vente aux enchères à Lyon, en France, le 8 mars 2023, par des disciples mourides à 60.000 euros, 39.357.420 francs CFA.

    L’exposition offre aux visiteurs la possibilité de voir le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, des effets personnels, dont des habits et des ustensiles, ainsi que la maquette du musée Barkélou.

    ‘’Un jour d’histoire et de culture’’, a dit le Premier ministre en parlant de la date de ce jour, qui marque le début de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba.

    ‘’Un trésor inestimable, une lumière spirituelle, qui continue d’éclairer notre chemin’’, a ajouté Amadou Ba en visitant l’exposition.

    Le fondateur du mouridisme est ‘’une figure […] dont l’héritage transcende les frontières, l’espace et le temps’’, a souligné le chef du gouvernement, assurant que ‘’le Sénégal est fortement engagé dans la sauvegarde de son patrimoine et s’y est attelé depuis fort longtemps’’.

    Selon le Premier ministre, le président de la République, Macky Sall, a demandé au ministre de la Culture et du Patrimoine historique de publier un arrêté inscrivant la ‘’mémoire iconographique’’ de Cheikh Ahmadou Bamba sur la liste du patrimoine immatériel sénégalais.

    Le chef de l’État a remboursé de tous leurs frais ceux qui ont acquis les photos retrouvées à Lyon, selon Serigne Chérif Fantamady Mbacké, le représentant du khalife général des mourides à la cérémonie de lancement de la Semaine du patrimoine.

    Au Musée des civilisations noires, le public a la possibilité d’acheter des copies des photos retrouvées à Lyon.

    Des conférences sont prévues au même endroit durant la célébration de la Semaine du patrimoine, sur les thèmes ‘’Cheikh Ahmadou Bamba au-delà des frontières’’, ‘’Place de la femme dans le mouridisme’’, etc.

    FKS/ESF/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-CULTURE / Démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    Dakar, 2 jan (APS) – Les festivités marquant la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme (1853-1927), viennent de démarrer au Musée des civilisations noires, à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, assiste à cette manifestation, en même temps le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka.

    Le représentant du khalife général des mourides à Dakar, Mbackiyou Faye, ainsi que d’autres dignitaires mourides, sont présents au démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, prévue pour se poursuivre jusqu’au 6 janvier prochain.

    Le Premier ministre a été accueilli par des déclamations de khassaïdes, des poèmes composés par Cheikh Ahmadou Bamba en l’honneur du prophète Mohammed (PSL).

    Le programme de cette cérémonie prévoit le vernissage d’une exposition consacrées à des photographies de Cheikh Ahmadou Bamba acquises le 8 mars 2023 lors d’une vente aux enchères à Lyon en France.

    Ces photographies datent de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).

    Selon le professeur de lettres Massamba Guèye, membre du comité d’organisation de la manifestation, ces photographies, retrouvées dans une collection privée et acquises par des disciples mourides à 60.000 mille Euros soit environ 387.181.242 millions de francs CFA, ont une dimension « didactique, documentaire et financière ».

    L’exposition est ouverte au public.


    FKS/BK

     

  • SENEGAL-MUSIQUE / Carlou D, Dip Doundou Guiss, Adjouza…la playlist des sorties d’albums pour rythmer les fêtes de fin d’année

    SENEGAL-MUSIQUE / Carlou D, Dip Doundou Guiss, Adjouza…la playlist des sorties d’albums pour rythmer les fêtes de fin d’année

    Dakar, 1er jan (APS) – Des artistes dont Carlou D, ‘’Dip’’, Adjouza, proposent une playlist qui va rythmer cette fin d’année et les prochains jours dans différents endroits de Dakar et dans les régions.

    Le guitariste chanteur Carlou D a présenté son nouvel album ‘’Higher’’ (Plus haut en anglais), il y a une semaine. Une production sortie le 1er décembre et qui marque sa  »maturité artistique’’ après dix-neuf ans de carrière, dit-il. La musique valse entre plusieurs mélodies accompagnées par la voie de l’artiste qui chante en wolof et en français.

    Le dernier album de Carlou D, Ibrahima Loucard à l’état civil, remonte à 2019, un an avant la pandémie du coronavirus.

    Un autre rappeur fait aussi l’actualité musicale. Dominique Priéra alias ‘’Dip’’ du groupe ‘’Doundou Guiss’’ a sorti l’opus ‘’Lepp fii lanu fekk’’ (Nous avons tous été témoins) symbolise la ‘’renaissance artistique’’ du rappeur.

    Cet album de huit titres a été présenté, vendredi dernier, lors d’un concert à l’institut français de Dakar devant une foule en liesse qui guettait ses prestations depuis trois ans.    

    Adjouza, la fille de Ouza Diallo, a dévoilé le 3 novembre les titres de son album ‘’Plan B’’, un recueil de onze morceaux qui ont fini de conquérir les followers et autres adeptes des plateformes de téléchargement.

    Composé des titres ‘’Sa téléphone’’, ‘’Jolie Garçon’’, ‘’Emigration clandestine’’, ‘’Mariage Forcé’’, ‘’Sonneu na Tayina’’, ‘’Princesse à Paris’’, ‘’Dialogue social’’, etc., dans un mbalax pur, le disque de Adiouza allie des chansons d’amour et des thèmes militants.

    Le chanteur Waly Ballago Seck qui a dévoilé son nouveau disque ‘’I Wanna Be Free’’ (Je veux être libre) de six morceaux le 3 octobre valse dans la diversité des styles alliant mbalax et musique française avec le titre ‘’Je ne suis pas comme eux’’, une imitation vocale des chansons du français Francis Cabrel.

    L’héritière du virtuose du xalam Samba Diabaré Samb a sorti au mois de février une production intitulé ‘’Nangu’’ en hommage entre autre à ses parents disparus, et à Youssou Ndour. Aïda Samb a sorti les singles ‘’Diakeur sama’’en 2021 et ‘’Beadola’’ en 2022.

    Du côté de Saint-Louis, Abdou Guité Seck est revenu sur le marché musical en 2023 avec un opus intitulé ‘’Kakatar’’ (Caméléon) de dix titres qui ‘’met en exergue le caractère ambivalent de l’humain’’.

    Alioune Mbaye Nder l’ex-lead vocal du groupe ‘’Lemzo Diamano’’ a célébré le trentième anniversaire de sa carrière avec l’album ‘’30 ans déjà !’’. Une production de six morceaux sorti le 9 novembre dernier qui reprend ses grands hits tels que ‘’Deremp Yaye, ‘’Georges’’, ‘’Setsima’’.

    Il aura fallu attendre sept longues années avant de pouvoir découvrir “Being”, le nouvel album ‘’introspectif’’ de sept titres de Baaba Maal, sorti le 31 mars, où le lead-vocal du ‘’Dandé lenol’’ chante différents thèmes liés à ses racines africaines, le changement climatique.

    Le lead vocal du Super Diamano a lui aussi sorti un nouvel album intitulé ‘’Thione’’ célébrant son ami Thione Ballago Seck décédé en 2021. Dans cet opus mis sur le marché le 18 novembre, Omar Pène rend hommage au défunt parolier de la musique sénégalaise.

    D’autres artistes comme le rappeur Baye Mass avec ‘’Airmass’’ ont été au rendez-vous en 2023.

    Le groupe xalam promet un album prochainement dont le titre ‘’Retour aux sources’’ sera un voyage rythmique dans le temps.

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE / « Cheikh Anta Diop mérite une célébration citoyenne et populaire », selon une sociologue

    SENEGAL-CULTURE / « Cheikh Anta Diop mérite une célébration citoyenne et populaire », selon une sociologue

    Dakar 1er jan (APS) – Le scientifique, historien, anthropologue et homme politique sénégalais Cheikh Anta Diop (1923- 1986) mérite une célébration citoyenne « et populaire’’ pour avoir tracé les chemins qui mènent vers le développement de l’Afrique, a estimé l’universitaire et sociologue docteur Aoua Bocar Ly Tall.

    ‘’Cheikh Anta Diop mérite d’être célébré de manière citoyenne et populaire’’, a déclaré Dr Aoua Bocar Ly Tall, sociologue et coordonnatrice générale de la célébration citoyenne du centenaire de l’historien sénégalais.

     »Cheikh Anta Diop mérite d’être célébré, car, il a tracé les chemins qui mènent vers le développement de l’Afrique. Les chemins qui mènent l’Afrique vers l’essor sur le plan culturel, scientifique, religieux’’, a ajouté la sociologue.

    Mme Tall s’exprimait au lycée Rose Dieng-Kuntz de Golf sud dans le département de Guédiawaye, banlieue de Dakar, où le comité de célébration s’est déplacé, durant le week-end, pour commémorer avec les élèves et des artistes le centenaire de la naissance de l’historien et scientifique.

    Elle a souligné que le thème de ce centenaire, ‘’La relecture de l’œuvre de Cheikh Anta Diop à l’aune des défis auxquels l’Afrique contemporaine fait face’’, a permis de revenir sur les différents sujets que le savant et égyptologue sénégalais avait abordés dans ses différents travaux.

    Des rappeurs, slameurs, et poètes ‘’engagés’’ ont joué leur partition à travers des prestations pour rendre hommage à Cheikh Anta Diop.

    PD/FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Vers le lancement du chantier du Mémorial de Gorée

    SENEGAL-CULTURE / Vers le lancement du chantier du Mémorial de Gorée

    Dakar, 1er jan (APS) – Le chef de l’Etat a annoncé, dimanche soir, dans son adresse à la Nation, qu’il allait lancer prochainement le chantier du mémorial de Gorée sur la corniche ouest de Dakar.

    ‘’(…) je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée’’, a-t-il dit dans son message à la Nation à la veille du nouvel an.

    Dans son discours, Macky Sall a magnifié ‘’le talent et le génie créateur de notre peuple’’ tout en soulignant le soutien et les efforts apportés aux artistes et au secteur de la culture et de l’artisanat durant son magistère.

    ‘’Avec le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives (FDCUIC), et le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture’’, a-t-il indiqué en parlant de l’Etat dans ce domaine.

    Le FDCUIC, d’un montant d’un milliard de francs CFA remplace le Fonds de développement des cultures urbaines mis en place en 2017, à la suite d’une audience du chef de l’Etat avec les rappeurs. Le montant du défunt fonds était de 300 millions FCFA à sa création, avant d’être porté par la suite à 600 millions de francs CFA.

    L’animateur culturel, Cheikh Ndiaye, précédemment directeur de la maison de la culture Douta Seck, a été nommé directeur général du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives.

    Quant au Fopica dont le secrétaire permanent, Aliou Kéba Badiane, a été nommé le 19 novembre dernier en remplacement de Abdoul Aziz Cissé, il est à hauteur de 2 milliards de francs CFA. A sa création en 2014, son montant de 1 milliard de francs CFA.

    FKS/OID

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE-PATRIMOINE / Le musée Cheikh Anta Diop,  »un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel », selon Amadou Ba

    SENEGAL-UNIVERSITE-PATRIMOINE / Le musée Cheikh Anta Diop,  »un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel », selon Amadou Ba

    Dakar, 29 déc (APS) – La maison de fonction de Cheikh Anta Diop à Fann-résidence transformée en musée sera ‘’un sanctuaire de savoir et de dialogue intergénérationnel’’, a déclaré, vendredi, le Premier ministre Amadou Ba.

    ‘’L’idée de transformer cette demeure en un musée ne sera pas simplement une initiative commémorative. Ce musée est un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel’’, a dit le chef du gouvernement qui présidait la cérémonie de lancement du musée Cheikh Anta Diop, un patrimoine matériel de l’Etat du Sénégal.

    Amadou Ba a souligné que ce musée permettra ‘’aux esprits curieux’’ de plonger dans les idées fécondes de cet érudit hors-pair de la même manière que le musée Nelson Mandela à Soweto, en Afrique du Sud.

    ‘’A travers cette maison, nous nous engageons à perpétuer son legs, à stimuler la recherche et à inspirer les esprits qui cherchent à comprendre et à contribuer au développement intellectuel de notre continent’’, a ajouté Amadou Ba.

    Il estime que l’appropriation de ce lieu par l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD) symbolise l’engagement de la jeunesse intellectuelle envers l’Afrique pour la préservation de son patrimoine culturel. Le Premier ministre a précisé qu’’il est aussi important de réfléchir sur la création d’un institut d’égyptologie à Dakar’’.

    D’après Amadou Ba, ‘’il est crucial d’impliquer les étudiants dans la gestion et l’animation de ce musée, car ils sont les héritiers du legs de Cheikh Anta Diop’’.

    ‘’Alors que nous faisons face à des défis complexes et interconnectés tels que le changement climatique, les inégalités sociales, et la montée du populisme, il est essentiel de puiser dans la sagesse et la clairvoyance de penseurs tels que Cheikh Anta Diop’’, a-t-il relevé.

    De son côté, la vice-recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, le professeur Aminata Niang Diène, a assuré que toutes les instances et autorités habilitées de l’UCAD ont à l’unanimité porté et béni ce projet.

    ‘’Nous ferons de ce musée un instrument scientifique et culturel digne de son parrain’’, a-t-elle dit avant d’annoncer que ‘’la mairie de Dakar s’est engagée à apporter son soutien financier’’.

    Mme Diène estime que ce musée doit contribuer à la diffusion des enseignements de Cheikh Anta Diop et doit être une source de motivation pour les générations d’aujourd’hui et celles à venir.

    ‘’Tous les savoirs et toutes les compétences seront mobilisés pour donner à ce haut lieu la notoriété et l’exigence de qualité qu’appellent la personnalité de Cheikh Anta Diop’’, a-t-elle souligné.

    LBD/FKS/OID

  • AFRIQUE-MUSIQUE-SPORT / « Akwaba », l’hymne de la CAN 2023 traduit « l’hospitalité chaleureuse » de la Côte d’Ivoire (CAF)

    AFRIQUE-MUSIQUE-SPORT / « Akwaba », l’hymne de la CAN 2023 traduit « l’hospitalité chaleureuse » de la Côte d’Ivoire (CAF)

    Dakar, 29 déc (APS) – L’hymne officiel de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d’Ivoire (13 janvier -11 février 2024), intitulé « Akwaba » ou « Bienvenue » en baoulé, langue principalement parlée en Côte d’Ivoire, traduit « l’hospitalité chaleureuse » de la Côte d’Ivoire et « la diversité culturelle » de l’Afrique, estiment la Confédération africaine de football et le comité d’organisation de la CAN.

    Cette chanson a été diffusée pour la première fois lors du tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAF) « TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 », qui s’est déroulé à Abidjan avec un clic rendu public début décembre. Retenue pour le tournoi, elle réaffirme le thème de la fierté du football africain.

    L’hymne est également « une déclaration d’amour pour le football », a fait valoir la Caf sur son site officiel. Il se veut aussi « un hommage à la diversité culturelle » du continent et à « l’hospitalité chaleureuse » de la Côte d’Ivoire, ajoute l’instance dirigeante du football africain.

    « C’est un morceau qui transcende les frontières et les cultures en mettant en scène une Afrique unie », précise-t-il.

    Cette chanson officielle est interprétée par le célèbre groupe ivoirien « Magic System », organisateur du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Abidjan) dont le tube planétaire « Premier Gaou » a séduit le monde.

    L’icône de la pop égyptienne, Mohamed Ramadan, et la diva nigériane Yemi Alade, y participent, ainsi que le producteur et compositeur français Dany Synthe.

    Le tube, captivant, dont la production est pilotée par le label mondial « Universal Music Africa », est une fusion d’afrobeats et de rap, une musique qui fait danser des foules.

    « Akwaba » devrait enflammer le continent africain avec une explosion de rythmes et de mélodies qui incarnent l’esprit d’unité, de passion et de célébration.

    « Le titre est désormais disponible sur toutes les plateformes de streaming et promet de nous emmener dans un voyage musical inoubliable », déclare la Caf.

    Le coup d’envoi de la compétition sera donné le 13 janvier 2024 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

    FKS/ASG/BK