Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-AFRIQUE-MODE-DEBAT / Des professionnels de la mode soulignent l’importance de la formation

    SENEGAL-AFRIQUE-MODE-DEBAT / Des professionnels de la mode soulignent l’importance de la formation

    Dakar, 1er déc (APS) – La fondatrice de Brune magazine, Marie-Jeanne Serbin a souligné, vendredi, l’importance de la formation dans les métiers de la mode où, selon elle, le talent seul ne suffit pas.

    « La formation est quelque chose de très essentielle et importante. Vous ne pouvez pas uniquement vous contenter d’avoir du talent. Parce que si vous avez du talent et que vous n’avez pas la technique nécessaire, vous allez faire des choses comme tout le monde et jamais vous n’arriverez à vendre comme vous voudrez’’, a analysé Mme Serbin.

    Elle intervenait à l’occasion d’un panel réunissant de grands noms de la mode africaine présents à Dakar pour participer à la célébration des 40 ans de la marque Collé Sow Ardo démarrée, samedi dernier, et qui se poursuit jusqu’à dimanche.

    Les créateurs ont échangé sur le thème ‘’Les métiers de la mode, transmission et accompagnement des femmes et des jeunes’’.

    Marie-Jeanne Serbin a rappelé que la mode qui demande beaucoup de temps et de patience est un métier où on apprend de façon perpétuelle.

    ‘’La formation, c’est aussi former son regard et son narratif. Autrement dit, c’est une remise en question permanente’’, a-t-elle souligné estimant que les Africains doivent profiter du marché du continent qui s’élève à deux milliards de consommateurs au lieu de tourner le regard vers l’Occident.

    Le styliste nigérien Alphadi, fondateur du festival international de la mode africaine (Fima), est revenu sur l’importance de la formation des jeunes.

    ‘’Depuis dix, je me bats pour la formation. Raison pour laquelle, j’ai créé une école avec l’appui du Fonds des Nations unies pour le développement dans l’objectif de former les femmes nigériennes voire africaines d’une manière générale’’, a-t-il expliqué.

    En Afrique, le talent ne manque pas, selon Alphadi, qui estime que  »c’est plutôt l’accompagnement financier qui fait défaut’’.

    ‘’Nous qui avons réussi, nous devons parrainer les débutants’’, a-t-il plaidé.

    Il s’est dit convaincu que l’industrie de la mode doit sortir des considérations sous régionales et s’unir une bonne fois.

    ‘’Depuis qu’on parle de l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et Centrale, les choses ne bougent pas. Il n’y a qu’une seule Afrique, donc, il faut qu’on s’unisse », a préconisé Alphadi qui déplore ‘’le manque de considération de la part des gouvernants’’.

    Pour l’organisatrice de cet évènement, celle qui est surnommée ‘’la reine du pagne tissé’’, Collé Sow Ardo, ‘’l’association africaine de la mode manque de dynamisme et d’initiative’’.

    ‘’Les jeunes doivent être accompagnés pour pouvoir organiser des défilés dans leurs pays et à l’international’’, a-t-elle plaidé.

    Elle a annoncé l’organisation d’une biennale de la mode africaine à Dakar à compter de l’année prochaine.

    CN/MYK/FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-CINEMA-CULTURE / Pape Bouname Lopy : « Le mouton de Sada est un film de combat »

    SENEGAL-CINEMA-CULTURE / Pape Bouname Lopy : « Le mouton de Sada est un film de combat »

    Dakar, 1er déc (APS) – Le cinéaste sénégalais, Pape Bouname Lopy, estime avoir fait ‘’un film sincère, un film de combat’’, à travers son premier long métrage, ‘’Le mouton de Sada’’, à l’image de toute sa génération qui se bat pour réaliser des films malgré toutes les difficultés qui se dressent sur leur chemin.

    ‘’+Le mouton de Sada+ est un film sincère, c’est un film de combat, un combat de ma génération de cinéastes qui en fait un sacerdoce. On l’accompagne, il y va, on ne l’accompagne pas, c’est un combat’’, déclare le réalisateur, dont le film a été projeté à Canal Olympia Dakar.

    Lopy est un pur produit de ciné-banlieue, un espace de formation aux métiers du cinéma, niché à l’unité 26 des Parcelles Assainies, initié et mis en place par le défunt réalisateur Abdel Aziz Boye.

    Visiblement ému, il estime qu’il faut de la ‘’rigueur et de l’audace’’ lorsqu’on est dans le cinéma.

    Il s’est réjoui jeudi de voir son film rencontrer ‘’son vrai public’’ au Canal Olympia de Dakar où il était projeté.

    L’avant-première du long métrage fiction ‘’Le mouton de Sada’’ a été projeté, jeudi, dans une salle archicomble où certains spectateurs étaient même assis sur les marches des escaliers.

    ‘’Le film est destiné aux Sénégalais, il doit être vu là où il est tourné, à Dakar’’, a dit son réalisateur.

    ‘’Il faut qu’il soit vu au Sénégal. Parce que les films que nous faisons, on a toujours du mal à rencontrer le vrai public du film ,parce qu’il y a un problème de circulation de nos films, on va tout faire pour que ce film rencontre son vrai public’’, a-t-il promis.

    Parlant de son équipe technique et des acteurs, il a souligné qu’ils l’ont accompagné dans cette aventure, non pas parce qu’il y a de l’argent, mais parce qu’‘’ils croient à ce film’’.

    Il a rendu hommage à son mentor Abdel Aziz Boye.

    Le film ‘’Le mouton de Sada’’ a été produit en 2023 par le groupe ‘’Lydel com’’de Tabara Wane Ly, avec une musique de Pape Oumar Ngom, artiste du groupe Super étoile de l’artiste-compositeur Youssou Ndour.

    Pape Bouname Lopy a réalisé en 2011 le court métrage ‘’L’arme’’, sélectionné au Fespaco de la même année. En 2017, il a co-réalisé, avec Christophe Rollin, le moyen métrage ‘’Dem Dem’’ sur l’émigration, lauréat du Tanit d’argent aux Journées cinématographiques de Carthage, en Tunisie.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Le Mémorial de Gorée sera « un grenier de créations d’emplois’’ (commissaire général)

    SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Le Mémorial de Gorée sera « un grenier de créations d’emplois’’ (commissaire général)

    Dakar, 1er déc (APS) – Le Mémorial de Gorée, dont le lancement du chantier est prévu en janvier prochain, sera ‘’un grenier de créations d’emplois’’, avec un chiffre d’affaires annuel de trois milliards de francs CFA, qui sera généré par les activités du site, a annoncé son commissaire général, le poète Amadou Lamine Sall, sur la base d’une étude portant sur le projet.

    ‘’Le Mémorial de Gorée sera un joyau pour la ville de Dakar. Il sera notre +la Tour Eiffel+ de la mémoire, du deuil, du recueillement, du pardon ! (…) dédié à la mémoire des millions d’Africains morts ou déportés aux Amériques’’, a-t-il dit lors d’un entretien avec l’APS. Il souligne que dans la phase de sa réalisation comme celle de son achèvement, il sera un « grenier de créations d’emplois » et sera doté d’un embarcadère avec deux chaloupes.

    Ces dernières serviront l’une à desservir l’île de Gorée depuis la Corniche Ouest et l’autre à relier l’île des Madeleines qui fait face au Mémorial comme l’a voulu le président, Macky Sall.

    Une étude a révélé que plus de 800 mille personnes visiteront le mémorial après son inauguration, a déclaré Amadou Lamine Sall, écrivain et poète. Des visites seront organisées sur l’infrastructure, les deux chaloupes, les restaurations, parkings, commerces, autres dérivés divers et multiformes, dit-il.

    Le mémorial de Gorée sera, souligne Amadou Lamine Sall, ‘’un projet culturel et économique d’envergure internationale jamais réalisée en Afrique. Il sera le phare du Sénégal’’.

    Parlant du financement du projet, le poète estime que l’argent n’est pas le plus important, tout en donnant quelques pistes : les vœux de toutes les diasporas, les prières des Sénégalais et les fonds internationaux.

    « Le Mémorial de Gorée ne relève pas et ne peut pas relever d’un problème d’argent. Il transcende l’argent et le dépasse. Il fait partie de notre âme, de notre passé, de notre avenir dans le pardon, et non l’oubli », martèle son commissaire général.

    Lors du vote du budget du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, il a été mentionné dans le rapport que le budget de ce projet est de près de cent milliards de francs CFA et qu’il sera délocalisé de son site initial.

    Amadou Lamine Sall affirme qu’il n’en est rien. Il sera érigé sur son site initial sur la Corniche Ouest, insiste l’écrivain.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURE / Amadou Lamine Sall raconte ses trente années de combat pour faire bâtir le projet du Mémorial de Gorée

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURE / Amadou Lamine Sall raconte ses trente années de combat pour faire bâtir le projet du Mémorial de Gorée

    Dakar, 1er déc (APS) – L’écrivain et poète Amadou Lamine Sall, commissaire général du mémorial de Gorée, est largement revenu sur ses trente années de combat contre des ‘’puissances malveillantes’’ pour faire bâtir cette infrastructure dont le lancement des travaux est prévu en janvier prochain par le chef de l’Etat, Macky Sall.

    ‘’Depuis trente ans, je veille, je me bats contre des puissances malveillantes et des pouvoirs qui me dépassent, pour faire bâtir ce projet [Mémorial de Gorée] international, laboratoire des droits de l’homme, pour que plus jamais l’humanité n’assiste à un tel génocide !’’, a-t-il déclaré dans un entretien exclusif accordé à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le poète avoue n’avoir ‘’jamais été autant habité par la douleur, la tristesse, la rage’’. ‘’Le mémorial de Gorée ne saurait rivaliser avec un projet, serait-il générateur de milliards de dollars pour le Trésor public !’’, est-il convaincu.

    ‘’Vous êtes loin d’imaginer combien, depuis Abdoulaye Wade, le site du mémorial sur la corniche fait saliver des puissances d’argent et des corsaires de haute mer. J’ai failli laisser ma vie dans le combat de préservation de ce site’’, révèle-t-il, estimant que  »notre chance » a été Macky Sall qui a très vite tout compris.

    Selon lui,  »avec l’autorité qu’on lui connaît et sa sérénité désarçonnante, il a tout déconstruit ».  »Sa fidélité et son amour pour le projet du Mémorial ont pris le pas sur toutes les avides convoitises’’, justifie Amadou Lamine Sall, premier lauréat du Grand Prix de la poésie africaine.

    ‘’Macky Sall, sublime, affectueux, généreux, informé et décisif, m’a tenu la main et dans cette immense obscurité du pouvoir et des jeux d’intérêts inimaginables, sa lampe et sa voix rassurante, ne m’ont jamais quitté’’, dit Amadou Lamine Sall qui souhaitait voir le président de la République inaugurer le mémorial de Gorée avant de quitter le pouvoir.

    Ce projet prévu sur la Corniche Ouest de Dakar, son site initial depuis le début, sera dans l’histoire, indique Amadou Lamine Sall, ‘’son joyau [du chef de l’Etat] et son patrimoine de la mémoire face aux générations futures’’.

    Il estime que la rencontre qu’il a eue avec le chef de l’Etat, le vendredi 24 novembre dernier, en présence du ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow, de l’architecte et du maître d’ouvrage, l’Apix, l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux, a libéré Macky Sall.

    ‘’Nous reparlerons mieux de cet homme d’Etat quand il aura quitté le pouvoir. Il existe un temps qui ne peut être chanté que quand il y a le silence. Le temps des poètes et des écrivains n’est pas le temps des politiques’’, a fait valoir le disciple de Léopold Sédar Senghor, initiateur des Rencontres poétiques internationales de Dakar, en 1998.

    Pour Amadou Lamine Sall, les bienfaits du Mémorial de Gorée ont sauvé le projet.

    Le mémorial qui sera réalisé à Dakar, au Sénégal, face à l’océan va fermer le triangle après la réalisation du ‘’mémorial Act’’, érigé dans les Caraïbes et le mémorial de l’Amérique à New-York, explique-t-il.

    ‘’Le président Sall s’est engagé devant son continent, devant le monde à la tribune des Nations unies, face aux diasporas noires de toutes les couleurs, à fermer le triangle’’, dit-il.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-CINEMA / ‘’Le mouton de Sada’’ de Pape Bouname Lopy bien accueilli par le public dakarois

    SENEGAL-CINEMA / ‘’Le mouton de Sada’’ de Pape Bouname Lopy bien accueilli par le public dakarois

    Dakar, 1er déc (APS) – Le public a bien accueilli, jeudi, le film ‘’Le mouton de Sada’’, du réalisateur sénégalais Pape Bouname Lopy, projeté en avant-première au cinéma Canal Olympia Dakar, appréciant les belles images d’un film animalier où le mouton est un acteur principal.

    Ce premier long métrage de Pape Bouname Lopy, un produit de Ciné-banlieue, raconte la vie de Sada, neuf ans.  L’enfant tisse une très forte amitié avec le mouton ‘’Dou’’, élevé dans la maison de son père, Badou Diop, et sa mère Coumba.

    A quelques jours de la fête de la Tabaski, la plus grande  fête musulmane célébrée à la fin du Hajj, le père se rend compte que son mouton destiné au sacrifice a disparu, et avec lui son fils, relate le synopsis.

    ‘’Excellent ! Excellent sur le sujet, le rapport homme animal. Et comme je disais, c’est la première fois que je vois un mouton devenu animal de compagnie. C’est pourquoi je dis bravo ! au réalisateur’’, a d’emblée apprécié Seydou Ndiaye, un spectateur, à la sortie de la salle.

    La critique Laura Fortes qui salue le rôle joué par le mouton, confie que les plans précis dans le film rappellent ses notes d’initiation à la critique cinématographique.

    ‘’Cela m’a rappelée l’analyse du film apprise en atelier. C’est un film très bien réalisé avec toutes ces images et ces plans. On ne peut pas les oublier, et le mouton a été trop fort, c’est un acteur à part entière’’, analyse-t-elle.

    Le film, projeté en version wolof sans les sous-titrages, a gêné la Française Martine Ndiaye, qui ne comprend pas la langue parlée. ‘’Il y en avait des spectateurs qui n’ont pas tout compris comme moi. Par exemple, quand le couple se chamaille, je n’ai pas compris, le dialogue était trop rapide’’, lance-t-elle, tout en disant retenir ‘’les belles images’’.

    ‘’Les acteurs jouent très bien et évidemment le mouton joue particulièrement bien. Il est l’acteur principal du film, il est bien apprivoisé, il est super sympathique, ce mouton et personne n’a envie qu’on le tue’’, apprécie Mme Ndiaye. Elle affirme que c’est un film qu’on peut aller voir en famille, avec les enfants.

    Le réalisateur Pape Badara Seck, avec qui Martine Ndiaye était en discussion, apprécie quant à lui le casting du mouton, saluant ‘’une réussite’’.

    ‘’J’ai apprécié l’histoire du film, c’est très intéressant, surtout pour un premier long métrage d’un jeune, c’est vraiment un espoir du cinéma. Il a fait un travail pas mal et les images sont très belles, et le jeu des deux acteurs, la mère et le père, aussi. J’étais juste dans l’attente au début du film, avant qu’il y ait l’élément déclencheur’’, analyse Seck. Il déclare souhaiter bon vent au film tout en étant confiant quant à une relève du cinéma sénégalais.

    Le film ‘’Le Mouton de Sada’’ a eu la mention spéciale, au dernier Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Il a été sélectionné dans de nombreux festivals, dont les journées cinématographiques de Carthage (Tunisie), annulées cette année.

    Le film sera dans toutes les salles Canal Olympia d’Afrique de l’Ouest, jusqu’au 10 décembre. Il sera ensuite sur la plateforme Wido et dans les salles Pathé BC.

    Il sera aussi du 4 décembre au 24 janvier 2024 dans les centres culturels régionaux du Sénégal grâce à  »Mobiciné », distributeur et diffuseur de films, informe le staff du réalisateur.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-MUSIQUE / Le rappeur Dip Doundou Guiss sort ‘’Lepp fii lanu fekk’’, un nouvel album symbolisant « sa renaissance artistique’’

    SENEGAL-MUSIQUE / Le rappeur Dip Doundou Guiss sort ‘’Lepp fii lanu fekk’’, un nouvel album symbolisant « sa renaissance artistique’’

    Dakar, 1er déc (APS) – Le rappeur sénégalais Dip Doundou Guiss sort le 1er décembre son troisième album intitulé ‘’LFLF’’ (Lepp fii lanu fekk : « Nous avons tous été témoin » en wolof), un opus symbolisant la ‘’renaissance artistique’’, a-t-il annoncé, jeudi, dans un communiqué de presse reçu à l’APS.

    L’artiste se dit ‘’fier’’ d’aviser ainsi son retour sur la scène musicale avec cette nouvelle production qui survient après une période marquée par ‘’la réflexion et la transformation’’.

    Selon Dip Doundou Guiss, de son vrai nom Dominique Preira, « LFLF » est bien plus qu’un album. ‘’C’est une célébration de la résilience, de la passion et du lien profond entre l’artiste et ses fans’’, explique le document de presse.

    La même source précise que l’album est ‘’le résultat d’un voyage introspectif du rappeur Dip, explorant des thèmes universels à travers le prisme de ses expériences personnelles et de son héritage culturel’’.

    Le nouveau disque sera lancé lors d’une soirée d’écoute spéciale, vendredi, à partir de 18 heures, à la place des Cultures urbaines de la Patte d’Oie, sis à l’entrée de l’autoroute, indique le texte.

    L’artiste va offrir ‘’une expérience intime’’ à ses fans, car Dip Doundou Guiss va partager non seulement sa nouvelle musique, mais aussi les histoires et les inspirations derrière chaque chanson, souligne le communiqué. ‘’Ce sera une immersion dans le monde de Dip, un artiste qui a toujours su captiver son public avec son authenticité et sa créativité’’, promet son staff.

    Originaire de Dakar (Sénégal), précisément de Grand Yoff, dans la banlieue dakaroise, Dip Doundou Guiss est ‘’un artiste rap influent et connu pour son flow unique et ses paroles percutantes’’, selon une note sur sa biographie. Le communiqué souligne qu’il aborde dans sa musique des sujets à la fois personnels et universels.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-LITTERATURE-CULTURE / Le magistrat Papa Assane Touré présente son ouvrage sur le droit pénal général sénégalais, vendredi

    SENEGAL-LITTERATURE-CULTURE / Le magistrat Papa Assane Touré présente son ouvrage sur le droit pénal général sénégalais, vendredi

    Dakar, 30 nov (APS) – Le magistrat Papa Assane Touré, secrétaire général adjoint du gouvernement, présente son ouvrage intitulé “Droit pénal général sénégalais’’ et édité en deux tomes par ‘’L’Harmattan Sénégal’’, ce vendredi, à partir de 15 heures 30, a appris jeudi l’APS.

    La cérémonie de présentation et de dédicace, prévue à Dakar, sera présidée par Ciré Aly Ba, premier président de la Cour suprême.

    Elle sera marquée par l’intervention de ce dernier et aussi celle du ministre secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, de Me Mbaye Guèye, avocat à la Cour et ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats, et du magistrat hors hiérarchie, Ousmane Guèye.

    Les professeurs Amadou Faye et Cheikh Abdou Wakhab Ndiaye de l’université Cheikh Anta Diop y prendront part également.

    Les deux livres qui seront présentés traitent “des différentes techniques du droit pénal au Sénégal’’, précise l’auteur.

    Chargé des affaires juridiques au secrétariat général du gouvernement, Papa Assane Touré, est revenu dans son ouvrage sur “l’infraction pénale, la responsabilité pénale et la sanction pénale, à la lumière des dernières réformes pénales’’.

    “Le présent ouvrage constitue le premier consacré au droit pénal sénégalais, qui a pour source normative principale la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal’’, a poursuivi l’auteur. “Cette loi a été plusieurs fois modifiée et éclairée par les décisions des cours et tribunaux ainsi que par les analyses de la doctrine’’, a rappelé M. Touré dans la quatrième de couverture.

    Il y ajoute que “les deux livres sont destinés aux étudiants, aux universitaires, aux praticiens du droit (magistrats, avocats, policiers, gendarmes, etc.) ainsi qu’aux citoyens désireux de comprendre les principes fondamentaux qui traversent le droit pénal sénégalais’’.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-PATRIMOINE / Macky Sall affecte les 41 biens de Léopold Sedar Senghor à deux musées dakarois

    SENEGAL-PATRIMOINE / Macky Sall affecte les 41 biens de Léopold Sedar Senghor à deux musées dakarois

    Dakar, 30 nov (APS) – Le président de la République Macky Sall a annoncé mercredi avoir décidé d’affecter les 41 biens ayant appartenu à l’ancien président-poète Léopold Sédar Senghor au musée des Civilisations noires et au musée Léopold Sédar Senghor, a appris l’APS de source médiatique.

    ‘’(…) Ce sont des objets qui me sont chers parce que faisant partie du patrimoine du Sénégal. Le plus important était de sauver ce patrimoine, on l’a fait. Maintenant, il faut prendre les descriptifs pour que, quand ils seront exposés, les gens sachent de quoi cela parle’’,  a-t-il dit sur la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS).

    Les objets, dit-il, seront affectés au musée des Civilisations noires situé à proximité de la gare ferroviaire de Dakar et au musée Léopold Sédar Senghor, constitué de l’ancienne demeure du président-poète.

    Cette maison que le premier président de la République du Sénégal indépendant surnommait ‘’Les dents de la mer’’, se trouve sur la corniche ouest de Dakar. Elle a été rachetée par l’État du Sénégal, réhabilitée et érigée en musée. Celui-ci a été inauguré le 30 novembre 2014 lors du XVe sommet de la Francophonie.

    Macky Sall a réceptionné les biens de l’ancien président Léopold Sédar Senghor et de son épouse Collette Senghor, acquis par le Sénégal le 25 octobre dernier pour un montant d’environ 160 millions 064 mille francs CFA (244 000 euros).

    Ces objets sont composés de colliers, de bagues et de bracelets en vermeil, d’un lot issu de la collection de Léopold Sédar Senghor, d’une médaille en métal doré du Festival des arts et culture.

    Ils comprennent aussi un briquet en or jaune dans son écrin, un Parker stylo plume en or jaune, un collier de l’ordre d’Abdoul Aziz Al Saud d’Arabie Saoudite, d’une boîte de présent en chiffre du roi et de la reine des Belges. En font également partie des médailles très importantes de l’Espagne, de la Finlande, et de l’Egypte.

    La vente de ces objets au Sénégal a été réalisée par la commissaire-priseuse, Solène Laine et son associé à l’hôtel de vente aux enchères de Caen, en France.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, accompagné de l’ambassadeur du Sénégal en France, Maguette Sèye, a pris part à l’opération de vente.

    Le Sénégal a acquis les biens en France de son ancien président Léopold Sédar Senghor, après avoir obtenu une suspension de leur vente aux enchères, qui était prévue pour se tenir le samedi 21 octobre à Caen.

    Face à l’émoi suscité par la perspective de cette vente chez nombre de Sénégalais, le président Macky Sall avait demandé que ces objets puissent être achetés par l’État du Sénégal.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Cheikh Ndiaye, nouveau directeur général du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives

    SENEGAL-CULTURE / Cheikh Ndiaye, nouveau directeur général du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives

    Dakar, 30 nov (APS) – L’animateur culturel, Cheikh Ndiaye, a été nommé, mercredi en conseil des ministres, directeur général du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives (FDCUIC), a appris l’APS de source officielle.

    Cheikh Saliou Ndiaye, de son nom à l’état civil, était jusqu’à sa nomination directeur de la maison de la culture Douta Seck, un poste qu’il occupait depuis mai 2020.

    Auparavant, il a été directeur du centre culturel régional de Matam (Nord) et animateur culturel à l’ambassade du Sénégal aux Etats-Unis.

    Le chef de l’Etat a par la même occasion nommé Khady Diattou Ndoye, psychologue conseiller au poste de secrétaire générale du fonds, et Mamadou Moustapha Dieng comme le président du conseil d’administration du Fonds.

    Le décret portant création du FDCUIC ainsi que les règles fixant son organisation et son fonctionnement comme Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) ont été adoptés en Conseil des ministres, le 12 juillet dernier.

    Le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives a été mis en place conformément au respect de l’engagement pris par le président de la République du Sénégal, Macky Sall, le 25 décembre 2022, à l’occasion d’une audience qu’il avait accordée à 25 rappeurs sénégalais.

    Le FDCUIC, d’un montant d’un milliard de francs CFA remplace le Fonds de développement des cultures urbaines mis en place en 2017, à la suite d’une audience du chef de l’Etat avec les rappeurs. Le montant du défunt fonds était de 300 millions FCFA à sa création, avant d’être porté par la suite à 600 millions de francs CFA.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Alioune Tine appelle à « réhabiliter la culture »

    SENEGAL-CULTURE / Alioune Tine appelle à « réhabiliter la culture »

    Dakar, 29 nov (APS) – Le fondateur du think tank ‘’Afrikajom Center’’, Alioune Tine, a appelé, mercredi, à ‘’réhabiliter la culture’’ qui, selon lui, est ‘’ trop abîmée’’ depuis quelques années au Sénégal, alors qu’elle a beaucoup apporté au pays sous le règne de son premier président de la République, Léopold Sédar Senghor.

    ‘’La culture sous Senghor a beaucoup apporté au Sénégal. Il est temps de réhabiliter la culture trop abîmée depuis quelques années, de renforcer et soutenir les jeunes créateurs, innover et mettre en place une vraie économie politique de la culture’’, a-t-il plaidé sur son compte X (anciennement Twitter).

    Le militant des droits de l’homme dénonce ‘’une conception archaïque’’ qui fait croire que la culture n’est pas un secteur rentable.

    ‘’Il faut demander aux Américains ce que Hollywood représente dans leur économie nationale, demander à la France ce que rapporte la culture à l’économie, et surtout, en terme de prestige’’, a fait valoir le leader du centre de recherche Africajom, basé à Dakar.

    Il interpelé les candidats déclarés à l’élection présidentielle du 25 février 2024 : ‘’Qui parle de culture dans son programme de la présidence ?’’ ‘’Faut-il s’étonner que la politique se soucie de moins en moins d’éthique, de valeurs, de principes, qu’il y ait moins de tolérance, plus de haine de violence et de conflit ?’’, s’interroge-t-il encore.

    Le fondateur d’Afrikajom Center invite à ‘’retourner à la culture, à l’humanisme et aux valeurs de la reconnaissance et de la solidarité humaine’’.

    Selon lui, ces valeurs prolifèrent dans les fictions cinématographiques et romanesques véhiculées par les cinéastes, les écrivains, les peintres, entre autres artistes.

    FKS/ASG/OID