Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-CINEMA / Alioune Tine appelle à rebaptiser la place de la Nation du nom de Sembène Ousmane

    SENEGAL-CINEMA / Alioune Tine appelle à rebaptiser la place de la Nation du nom de Sembène Ousmane

    Dakar, 29 nov (APS) – Alioune Tine, militant des droits de l’homme et président d’Afrikajom center, un think tank basé à Dakar,  invite à donner le nom du cinéaste Ousmane Sembène (1923-2007) à la place de la Nation de Dakar, pour, dit-il, célébrer “sa contribution exceptionnelle à la promotion de l’art”.

    « Il faut donner le nom de Sembène à la place de la Nation. Nous devons célébrer Ousmane Sembène au Sénégal pour sa contribution exceptionnelle à la promotion de l’art cinématographique sur le continent », a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter), se demandant « Comment le 100ème anniversaire de Sembene Ousmane a pu passer inaperçu au Sénégal ? ».

    Le fait de ne pas célébrer le centenaire du pionnier du cinéma sénégalais, c’est « un peu un effondrement de la politique culturelle au Sénégal », a déploré M. Tine, qui a consacré sa thèse  »sur l’oeuvre romanesque de Ousmane Sembène ».

    « Cela ne date pas seulement de la période de Macky Sall, le délitement de la culture dans ce pays, le poète Amadou Lamine Sall ne me démentira pas sur le sujet. On ne cherche pas à lancer non plus la pierre à Aliou Sow, un des rares ministres de la Culture de ses dernières années qui tente de faire bouger les choses dans ce domaine’’, a écrit l’ancien président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO).

    Il invite le ministre de la Culture, l’Université et le maire de Dakar à prendre conjointement une initiative commune pour célébrer le 100ème anniversaire de Sembène Ousmane et donner son nom à la place de la nation, car « Sembène, c’est un peu notre Victor Hugo et notre Godard… », dit-il.

    Alioune Tine les invite à solliciter le soutien de spécialistes de Sembène, tels que Samba Gadjigo, professeur de littératures francophones et de cinéma au Mount Hlyoke College de Massachusetts (USA) et qui, par ailleurs, fut pendant de longues années son proche collaborateur.

    Ce dernier est le co-réalisateur et co-producteur du film ‘’Sembène !’’ sur l’héritage de l’Aîné des anciens, un surnom qu’il doit à son rôle de pionnier du cinéma en Afrique.

    Alioune Tine dont la thèse porte sur l’oeuvre romanesque de Sembene ,dit, avoir beaucoup écrit sur Sembene Ousmane et contribué à son internalisation.  »C’est avec sa thèse que j’ai élaboré une théorie ethno-sémiotique de la littérature africaine », souligne-t-il.

    Alioune Tine constate que les hommes de culture et artistes sénégalais sont d’ailleurs peu honorés. « Pas de rue pour Yandé Codou Sène, Laba Sosseh, Mariama Ba, Ndiaga Mbaye et j’en passe », a-t-il déploré.

    De nombreuses initiatives ont célébré le centenaire de Sembène Ousmane au Sénégal avec le colloque international organisé en mai dernier par l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. A Thiès, Daaray Sembène a aussi honoré le réalisateur de « La Noire de…’’ (1966).

    L’Association Sembène Ousman,e présidée par le professeur Maguèye Kassé, a sillonné les écoles de Dakar, Saint-Louis et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour célébrer ce centenaire depuis le mois de mai.

    Récemment, le Réseau des exploitants et distributeurs africains, en collaboration avec la structure ‘’Doomireew’’ des héritiers du cinéaste, les éditions ‘’Vives voix’’ et les propriétaires de salles de cinéma à Dakar, sous l’impulsion de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), ont aussi célébré Sembène Ousmane.

    La maison d’édition « Vives voix », dirigée par Ghaël Samb Sall, a publié un numéro spécial « Sembène Ousmane, le fondateur » dans sa collection dédiée aux cinéastes panafricains, pour commémorer le centenaire de naissance du réalisateur, écrivain et ancien militant de la CGT (Confédération du travail) en France.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MUSIQUE / Prix découvertes RFI 2023: les Sénégalais Amadeus et Jozie parmi les finalistes

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MUSIQUE / Prix découvertes RFI 2023: les Sénégalais Amadeus et Jozie parmi les finalistes

    Dakar, 28 nov (APS) – Les chanteurs sénégalais Amadeus de son vrai nom Saliou Samb et sa compatriote Josianne Coly alias ‘’Jozie’’ font partie des 10 sélectionnés pour la finale du Prix découvertes 2023 de Radio France internationale (RFI), a appris l’APS.

    Les autres chanteurs sélectionnés sont : Aynah (Madagascar), Espoir la Tigresse (Gabon), Jessy B (République du Congo), Kaya Byinshii (Rwanda), Lil K HPB (Burundi), Niaka Sacko (Mali), Oprah (Côte d’Ivoire) et Queen Rima (Guinée), a annoncé RFI dans un communiqué de presse.

    Selon le document, les 10 finalistes ont été choisis par un comité de sélection interne.

    Ils seront soumis au vote d’un jury d’experts, présidé par le rappeur français d’origine guinéenne Black M de son vrai nom Alpha Diallo, en présence de Juliette Fievet et Claudy Siar de RFI et France 24 et de Laurence Aloir (RFI).

    Le public peut aussi voter pour son artiste préféré jusqu’au 11 décembre prochain, fait savoir la même source.

    Il indique que le lauréat du Prix découvertes 2023 RFI sera connu le 13 décembre prochain lors d’une édition spéciale sur la radio mondiale.

    Créé depuis 1981, le Prix Découvertes RFI met en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain.

    Au cours des années, il a été attribué à des artistes tels que Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi, Naby, Marèma (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée), Céline Banza (République Démocratique du Congo) Alesh (RDC), et Black AD (Mali).

    FKS/OID

  • SENEGAL-EDITION / « Anthologie des poèmes qui pensent », un appel aux Africains à prendre en main leurs destinées (auteur)

    SENEGAL-EDITION / « Anthologie des poèmes qui pensent », un appel aux Africains à prendre en main leurs destinées (auteur)

    Dakar, 24 nov (APS) – L’ancien inspecteur d’Etat, Abdou Karim Guèye a présenté à Dakar son recueil intitulé ‘’Anthologie des poèmes qui pensent’’ pour lancer un appel aux Africains, notamment les Sénégalais, à se mobiliser pour prendre en main leurs destinées.

    ‘’Ce recueil de poèmes interpelle directement les Sénégalais et les Africains d’une manière générale pour leur dire qu’ils ont un grand rôle à jouer dans l’histoire de l’humanité. Raison pour laquelle, ils doivent se mobiliser tout en prenant en main leurs destinées’’, a expliqué l’auteur, vendredi, lors de la cérémonie de présentation de son ouvrage à la salle Amady Aly Dieng de ‘’l’Harmattan Sénégal’’.

    A travers cet ouvrage divisé en trois parties, l’auteur appelle les Africains à s’unir pour combattre ‘’certains torts’’ dont ils ont été victimes.

    ‘’En écrivant ces poèmes, je voulais dire aux Africaines, certes, ils existent des problèmes, mais ces derniers ont été posé en l’envers. Et si nous voulons régler nos difficultés, il faut essayer de les régler autrement’’, a-t-il dit, estimant que la solution est avant tout ‘’humaine’’.

    ‘’ Ces recueils de poèmes sont un condensé. Ce sont des textes que j’avais écrit au fil des années et si j’ai décidé de les publier, c’est pour laisser aux Sénégalais un héritage’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’La poésie de Abdou Karim Guèye peut être considérée comme un humanisme esthétisé. Et quand on parcourt les textes, on se rend compte que dans plusieurs poèmes, l’auteur embrasse toute l’Afrique, autrement dit toute l’humanité’’, explique l’enseignant chercheur Ousmane Diakhaté.

    Il estime que l’auteur rappelle que dans la poésie, les mots sont essentiels.

    ‘’Ils doivent être agencés pour traduire des idées tout en étant mélodieux. Ces poèmes sont des festivals de rythme et de musique’’, a ajouté M. Diakhaté, ancien directeur de la Compagnie du théâtre national Daniel Sorano.

    Il pense que cette combinaison entre le son et le sens a donné à cet ouvrage une sensation aux messages et au rythme.

    CN/FKS/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Fatick hôte du 12e FESNAC (officiel)

    SENEGAL-CULTURE / Fatick hôte du 12e FESNAC (officiel)

    Dakar, 26 nov (APS) – La douzième édition du Festival national des arts et de la culture (FESNAC) prévue dans la région de Fatick (centre) se tiendra du 9 au 12 janvier prochain, a annoncé, dimanche, le ministère de la Culture et du Patrimoine Historique.

    Selon le département de la Culture, elle sera placée sous la présidence effective du président de la République Macky Sall, natif de Fatick avec comme thème : « Macky, les arts et le patrimoine’’, ‘’une manière de célébrer le président de la République et de rendre visible ses réalisations dans le secteur de la culture’’, a dit le ministre Aliou Sow dans des propos rapportés dans une note d’information.

    « Les acteurs et professionnels de la culture et du patrimoine historique souhaitent rendre hommage au président Macky Sall à travers cette douzième édition’’, lit-on dans le document de reçu à l’APS.

    Le ministère de la Culture fait savoir que le Royaume du Maroc a été choisi comme pays invité d’honneur de même que la communauté Léboue désignée invitée d’honneur.

    Le texte note que plusieurs localités de la région de Fatick accueilleront des événements  qui seront riches et variés.

    Ce sera à l’image de la région de Kaffrine qui a abrité la onzième édition et où tous les département Malem Odar, Birkilane, Kaffrine et Gniby ont présenté leurs richesses culturelles.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow avait annoncé, jeudi, aux députés lors du vote du budget de son ministère, que le Fesnac à Fatick sera couplé au Salon national du livre.

    Kaffrine a accueilli la onzième édition du Fesnac du 21 au 28 janvier 2023

    Le Fesnac mis en place depuis 1996 a été une recommandation forte du colloque sur les convergences culturelles au sein de la nation sénégalaise tenue en 1994 à Kaolack à l’initiative du président de la République Abdou Diouf (1981-2000).

    Le premier festival national des arts et de la culture a été organisé pour la première fois à Thiès en 1997. Il s’en suivra les régions de Dakar (1999), Ziguinchor (2001 et 2003), Tambacounda (2005), Saint-Louis (2007 et 2012), Louga (2017) et Kolda (2018). Le FESNAC met en exergue les cultures locales, les vécus ethnoculturels des différentes parties de la nation sénégalaise

    FKS/AKS

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-MODE-CULTURE / Concours des jeunes créateurs : Abdou Rachid Ndiaye sacré

    SENEGAL-MODE-CULTURE / Concours des jeunes créateurs : Abdou Rachid Ndiaye sacré

    Dakar, 26 nov (APS) – Le styliste sénégalais Abdou Rachid Ndiaye a  remporté, samedi, le 1er prix du concours des jeunes créateurs à l’issu d’un défilé de mode organisé à l’espace Valy Sakhir sur la corniche ouest dans le cadre de la célébration des 40 ans de la marque Collé Sow Ardo, a constaté l’APS.

    Le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, Birame Faye a présidé la soirée.

    ‘’Le choix a été difficile. C’est du très beau travail qui a été présenté, une création incroyable, c’est magnifique’’, a dit le président du jury, le créateur nigérien Alphadi en estimant que les Sénégalais on fait du travail de la création leur métier.

    Selon lui, Abdou Rachid Ndiaye a fait la différence dans ‘’la création’’ de son travail pour remporter cette compétition qui a rassemblé quinze jeunes stylistes (13 Sénégalais et 2 Camerounaises).

    ‘’Fier de voir ces gagnants’’, a lancé Alphadi de son vrai nom Seidnaly Sidhamed surnommé le « magicien du désert ».

    Il note que dans la création, ‘’on ne copie pas. Quand on fait une création, un concours, on regarde ce qui a été créé et ce qui n’a pas été copié, on regarde ceux qui ont utilisé les matières nouvelles’’.

    ‘’La mode est une industrie qui peut créer de l’emploi, lutter contre la pauvreté, donner une dignité parce que c’est le travail de qualité qui amènera le Sénégal très loin’’, a-t-il fait valoir.

    Le lauréat Abdou Rachid Ndiaye, 33 ans, a dit à la fois content pour cette consécration et ‘’triste’’ pour ses autres camarades aussi ‘’méritants’’ que lui.

    ‘’Il y a beaucoup de techniques dans la coupe, c’est un peu complexe en termes de modélisme, il y a la couleur, le style’’, a–t-il expliqué à la fin de la cérémonie.

    Il a revisité des grands boubous en velours alliés avec des matières de tapissier récupérées et présentées sous forme de tenues avant-gardistes et classiques.

    ‘’Ce sont des matières très lourdes et très difficiles à exploiter’’, a fait savoir Abdou Rachid Ndiaye, originaire de Tivaoune (Thiès). Il a quitté la Faculté de Médecine en 2014 après deux ans pour aller étudier à l’Institut de coupe, couture et mode de Dakar.

    ‘’J’ai été un peu aidé par un don, car je dessinais beaucoup et une aptitude que j’ai développée parce que j’étais un élève scientifique qui a des bases mathématiques et cela aide beaucoup dans la coupe’’, dit-t-il ambitionnant de s’ouvrir aux autres designers pour enrichir sa marque ‘’Bada’’.

    Le 2e prix du concours des jeunes créateurs est revenu à Mame Cheikh Touré de la marque ‘’Moss’’ et le 3e prix a été remporté par la Camerounaise Sharon Ngan

    Le coup de cœur a été attribué à la styliste Aïssatou Toutane Samb ‘’hassana’’ avec sa collection ‘’non à l’émigration clandestine’’.

    Un hommage a été rendu à l’ancien mannequin et acteur Jean Pierre Dalmeïda décédé en septembre dernier.

    FKS/AKS

     

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Aliou Sow interpelé sur la non-ratification du Traité de Marrakech relatif à l’accès à la lecture de déficients visuels

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Aliou Sow interpelé sur la non-ratification du Traité de Marrakech relatif à l’accès à la lecture de déficients visuels

    Dakar, 24 nov (APS) – Des députés ont interpellé, jeudi soir, le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique Aliou Sow sur la non-ratification par le Sénégal du traité de Marrakech dont l’objectif est de faciliter l’accès aux œuvres publiées  des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant des difficultés de lecture.

    ‘’Pourquoi ce traité si important, après avoir été signé le 27 juin 2013 par le Sénégal, n’a toujours pas été ratifié par les autorités publiques, alors que son impact en termes d’inclusion, d’équité et de justice sociale est évidente sur les couches intéressées ?’’, ont demandé des élus au ministre venu défendre le budget de son ministère pour l’année 2024.

    Aliou Sow a assuré que la question des déficients visuels est une préoccupation de son département, lequel a appuyé l’Inefja (Institut d’éducation et de formation des jeunes aveugles) de Thiès en livres, subventions et bourses l’année dernière lors de la Journée mondiale du livre et de la lecture.

    ‘’C’est un devoir de les accompagner dans l’usage du braille’’, a déclaré M. Sow, promettant aux députés de faire de la ratification du Traité de Marrakekh  »une priorité » et de s’en ouvrir au ministre des Affaires étrangères et au besoin au chef de l’Etat.

    Lors de la séance présidée par Aïssatou Sow Diawara, les députés ont abordé des questions relatives à la prise en charge sanitaire des artistes, au sort des diplômés de l’Ecole nationale des arts et des métiers de la culture et de leurs enseignants, aux décrets d’application de la loi sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture, votée en décembre 2020.

    FKS/OID/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / Alioune Sow annonce l’instauration d’une Journée nationale de la résistance

    SENEGAL-CULTURE-PATRIMOINE / Alioune Sow annonce l’instauration d’une Journée nationale de la résistance

    Dakar, 24 nov (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a annoncé, jeudi, l’instauration pour bientôt d’une  »journée nationale de la résistance » dont l’objectif est de faire connaître aux jeunes ‘’le Sénégal de la gloire et de la fierté’’, à travers différents sites et monuments historiques du pays.

    S’exprimant devant les députés lors du vote du budget 2024 de son département, le ministre a indiqué qu’un décret relatif à cette journée est en préparation. ‘’Les groupes de travail s’y penchent pour choisir les meilleures dates’’, a-t-il dit.

    Parmi les sites historiques à faire connaître aux jeunes, il a cité Pathé Badiane, dans le département de Birkilane (Kaffrine), où une coalition de résistants africains considérée comme une armée sénégambienne affronta victorieusement les Français durant la colonisation.

    « C’est le symbole du triomphalisme sénégalais et de la victoire de la gloire sénégalaise en matière de résistance », a déclaré le ministre qui annonce également qu’un musée national sera construit à Dékheulé, « un lieu de synthèse de l’ensemble de nos héros » visité récemment par le chef de l’Etat Macky Sall.

    Lat Dior (1842-1886), le Damel du Cayor et héros national du Sénégal, est mort en 1886 dans la bataille de Dékheulé contre les colons français.

    Aliou Sow a promis qu’une telle infrastructure sera réalisée dans l’ensemble des foyers religieux et culturels du pays.

    Il y a également, selon le ministre, toutes ces grandes figures « emblématiques » à valoriser, notamment la famille Fall avec ses 33 Damels, Abdou Quadiri Kane, chef religieux et conquérant, qui fut le premier Almamy du Fouta Toro, un ancien royaume de la vallée du fleuve.

    Le ministre a annoncé l’organisation, « sous peu de temps », de la grande semaine du patrimoine de l’œuvre de Serigne Touba. Ses enseignements et son patrimoine visuel, notamment ses photos, seront mis en exergue à cette occasion.

    Un comité national d’organisation mis en place par le khalife général des mourides travaille déjà en étroite collaboration avec le ministère de la Culture, a dit Aliou Sow.

    Il a expliqué que l’appellation ministère de la Culture et du Patrimoine historique n’est pas une « coquetterie intellectuelle », mais plutôt « une orientation, une directive et une affirmation d’une préoccupation idéologique majeure » du chef de l’Etat.

    Le ministre a souligné que pour Macky Sall, « la racine de la culture doit être explorée à travers le patrimoine historique, le Sénégal d’hier, le Sénégal de la gloire et de notre fierté ».

    Les autorisations d’engagement du ministère de la Culture et du Patrimoine historique pour 2024 s’élèvent à 21 milliards 244 millions 470 mille 137 francs CFA.

    Le gouvernement a prévu 20 milliards 748 millions 470 mille 137 pour les crédits de paiement de ce département pour l’année prochaine.

    FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-FINANCES-CULTURE / Mémorial de Gorée : les travaux vont démarrer avant la fin du mandat de Macky Sall, selon Aliou Sow  

    SENEGAL-FINANCES-CULTURE / Mémorial de Gorée : les travaux vont démarrer avant la fin du mandat de Macky Sall, selon Aliou Sow  

    Dakar, 23 nov (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a réaffirmé, jeudi, à Dakar, la volonté de l’État d’ouvrir le chantier du mémorial de Gorée avant la fin du mandat du président de la République, Macky Sall.

    C’est ‘’un projet qui tient à cœur le chef de l’État’’, qui souhaite lancer les travaux de cette infrastructure avant de transmettre le pouvoir à son successeur en avril prochain, à la suite de l’élection présidentielle du 25 février, a assuré M. Sow.

    Il a fait cette promesse aux députés, lors de l’examen du budget alloué par le gouvernement au ministère de la Culture et du Patrimoine historique pour l’année 2024.

    ‘’Les services de l’État sont mis à contribution pour trouver les voies et moyens de démarrer au plus vite ce chantier’’, a répondu Aliou Sow lorsqu’il a été interrogé par les députés sur le mémorial de Gorée.

    Le poète Amadou Lamine Sall est le commissaire général du mémorial de Gorée qui, initialement, devait être construit sur la corniche ouest de Dakar.

    C’est un important projet culturel, dont on parle depuis plusieurs décennies.

    Les autorisations d’engagement du ministère de la Culture et du Patrimoine historique pour 2024 s’élèvent à 21 milliards 244 millions 470 mille 137 francs CFA.

    Le gouvernement a prévu 20 milliards 748 millions 470 mille 137 pour les crédits de paiement de ce département pour l’année prochaine.

    FKS/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Le CNRA dénonce la ‘’propagande inacceptable’’ de DMedia ‘’en faveur’’ de son promoteur, Bougane Guèye Dany

    SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Le CNRA dénonce la ‘’propagande inacceptable’’ de DMedia ‘’en faveur’’ de son promoteur, Bougane Guèye Dany

    Dakar, 23 nov (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) relève dans une correspondance adressée au groupe DMedia (privé) ses ‘’pratiques répétitives’’ consistant à ‘’verser dans une propagande inacceptable en faveur’’ de son promoteur, l’homme d’affaires et opposant Bougane Guèye Dany.

    ‘’Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel a adressé, jeudi 23 novembre 2023, des observations au groupe DMedia, pour l’amener à mettre un terme à la propagande en faveur de son promoteur engagé en politique’’, lit-on dans un communiqué de l’organe de régulation.

    ‘’Le courrier adressé au groupe DMedia fait suite aux pratiques répétitives de ce dernier, à travers la radio Zik FM, la télévision Sen TV et le quotidien Tribune, consistant, en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024, à verser dans une propagande inacceptable en faveur du promoteur dudit groupe’’, affirme le CNRA.

    Il ajoute que ‘’le personnel et les supports du groupe en général, notamment la radio et la télévision, dans diverses émissions, ne cessent de violer les textes qui les régissent’’.

    L’instance de régulation soutient que les employés de ce groupe de presse se mettent à communiquer aux auditeurs et aux téléspectateurs ‘’les numéros de téléphone et/ou les noms des coordonnateurs’’ des opérations de parrainage de la candidature de Bougane Guèye Dany à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Le CNRA déplore aussi que les médias de ce groupe fassent ‘’intervenir un membre de la task force de Bougane 2024’’, l’organisme politique chargé de préparer sa candidature au scrutin présidentiel.

    Selon l’organe de régulation de l’audiovisuel, ils ‘’incit[ent] les auditeurs ou téléspectateurs à soutenir la coalition dirigée par le promoteur du groupe’’, en l’occurrence Bougane Guèye Dany.

    La radio, la chaîne de télévision et le journal Tribune ‘’diffus[ent] ou rediffus[ent] des émissions, de manière abusive, en faveur du promoteur du groupe’’, soutient l’assemblée du CNRA.

    Elle dénonce en même temps des ‘’publireportages’’ faits ‘’en faveur du promoteur du groupe’’ de presse en question.

    Le ‘’strict respect de la réglementation’’

    ‘’De telles pratiques constituent une violation manifeste des cahiers des charges des radios et télévisions privées’’ en vertu desquels ‘’le concessionnaire doit s’assurer de l’honnêteté, de la clarté et de l’équilibre de l’information’’, écrit le Conseil national de régulation de l’audiovisuel.

    ‘’L’exigence du respect de ces principes s’applique à l’ensemble des émissions du service concédé. Le concessionnaire doit veiller à ce que les émissions qu’il diffuse soient réalisées dans des conditions qui garantissent l’indépendance de l’information, notamment à l’égard des intérêts de ses actionnaires et/ou dirigeants, et vis-à-vis de tout groupement économique ou courant politique’’, fait valoir le CNRA.

    L’instance de régulation tient à ce que ‘’les journalistes intervenant dans les émissions d’information ne fassent valoir des idées partisanes’’.

    ‘’Les journalistes, présentateurs, animateurs ou collaborateurs d’antenne [doivent faire] une présentation honnête, impartiale et objective des questions et sujets traités’’, ajoute-t-elle.

    Le CNRA tient à ce que ‘’la radio ou la chaîne de télévision ne soit utilisée à des fins de propagande pour vendre l’image de son/ses promoteur(s) ou pour mettre en avant les intérêts de ce(s) dernier(s)’’.

    Il dit attirer ‘’l’attention du groupe DMedia sur l’obligation de respecter la réglementation’’ et l’invite à veiller au ‘’strict respect de la réglementation’’.

    ‘’Le non-respect de la lettre d’observation expose ses médias, notamment la Sen TV et Zik FM, aux sanctions prévues par la réglementation’’, avertit le régulateur de l’audiovisuel.

    FKS/ESF/MTN

  • SENEGAL-ROUMANIE-CULTURE / Visite du président de la Roumanie au Monument de la renaissance africaine

    SENEGAL-ROUMANIE-CULTURE / Visite du président de la Roumanie au Monument de la renaissance africaine

    Dakar, 22 nov (APS) – Le président de la Roumanie Klaus Iohannis en visite officielle au Sénégal, dernière étape de sa tournée africaine, s’est rendu, mercredi, au Monument de la renaissance africaine à Dakar, a constaté l’APS.

    Il a été accueilli sur les lieux par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    Le chef de l’Etat roumain a visité la statue représentant ‘’la renaissance africaine’’ et les expositions permanentes qu’accueillent l’espace depuis son inauguration en 2010.

    “Cette visite symbolique vise à renforcer la compréhension mutuelle des deux pays face à leur histoire partagée’’, a déclaré le chef de l’Etat roumain au terme de sa visite.

    Il a signé le livre d’or du Monument de la renaissance africaine.

    Klaus Iohannis s’est rendu ce mercredi matin sur l’Ile de Gorée, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1978, un lieu symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique.

    Il a visité sur l’ile mémoire la Maison des esclaves où des milliers d’Africains ont été obligés de transiter pour rejoindre les plantations en Amérique et le Lycée des jeunes filles Mariama Ba.

    La dernière journée de la visite du président roumain Klaus Iohannis, jeudi, sera marquée par une audience avec le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall au palais de la République et sa participation à l’inauguration de la Maison des Nations Unis à Diamniadio.

    Le Président Klaus Iohannis a débuté sa tournée africaine de dix jours depuis le 14 novembre dernier. Il a visité le Kenya, la Tanzanie, le Cap-Vert avant d’arriver au Sénégal.

    LBD/FKS/MTN