Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal élu au comité du patrimoine mondial de l’UNESCO

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal élu au comité du patrimoine mondial de l’UNESCO

    Dakar, 22 nov (APS) – Le Sénégal a été élu comme membre du comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé, mercredi, la délégation permanente du Sénégal auprès de l’organisme onusien.

    ‘’L’élection s’est faite au premier tour du scrutin (…) le Sénégal a été élu en même temps que le Kenya au sein du groupe Afrique qui compte 54 membres’’, précise-t-elle dans un communiqué transmis à l’APS.

    ‘’Il s’agit d’un succès diplomatique, qui s’ajoute à la récente élection de notre pays à la présidence de la convention mondiale antidopage’’, a fait valoir la représentation sénégalaise à l’UNESCO.

    Le comité du patrimoine mondial est l’instance mondiale chargée de l’inscription et de la gestion des sites inscrits au patrimoine mondial, rappelle le texte.

    Il ajoute que le comité ‘’est chargé de valoriser le rôle des communautés dans la mise en œuvre de la convention du patrimoine mondial et d’assurer la conservation efficace des biens inscrits au patrimoine mondial’’.

    FKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-MODE-CULTURE / Plaidoyer pour une véritable industrie sénégalaise de la mode

    SENEGAL-MODE-CULTURE / Plaidoyer pour une véritable industrie sénégalaise de la mode

    Dakar, 22 nov (APS) –  La styliste sénégalaise Collé Sow Ardo a plaidé, mardi, pour l’avènement d’une véritable industrie de la mode au Sénégal estimant qu’en dépit de la « créativité » et « la qualité », les créateurs peinent à vendre et exporter leurs produits.

    L’industrie de la mode est vierge en Afrique et non pas seulement au Sénégal, a déploré Mme Sow, rappelant que le Sénégal comptait jadis des entreprises de textiles telles que Icotaf, Sotiba-Simpafric, la Sodéfitex (une agro-industrie cotonnière créée en 1974 et implantée dans les régions agro-écologiques du Sénégal oriental et en haute Casamance), entre autres.

    « Nous devons nous  mettre ensemble pour travailler dans ce domaine pour qu’on ait des industries culturelles créatives de la mode. Cela on ne l’a pas, pour dire qu’il y a beaucoup à faire », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse animée, mardi, à son showroom espace Valy Sakhir sur la corniche ouest de Dakar.

    Elle a aussi défendu son secteur en invitant les pouvoir publics à soutenir la mode devant la directrice des arts Khoudia Diagne

    « Chacun travaille dans son atelier, on ne vend pas assez, il est difficile de faire dix modèles par jour, on ne peut pas faire face à certaines commandes faute d’une industrie. Il y a beaucoup de créativité au Sénégal et ailleurs en Afrique, la qualité est là. Il faut qu’on ait cette industrie », a lancé Collé Sow Ardo.

    Elle estime que  « la mode est oubliée’’ par les pouvoirs publics.

    La styliste note « un manque de respect » vis-à-vis de ce secteur de la mode qui n’a bénéficié que de 25 millions de francs CfA pour faire face à la Covid-19 au moment où d’autres secteurs de la culture ont reçu 1 milliard ou 500 millions de francs CFA.

    « J’ai refusé de prendre cet argent. J’ai confectionné des masques que j’ai offerts. Il faut rectifier cela », a-t-elle dit en estimant que la mode est une niche de 40 métiers.

    La styliste va commémorer les 40 ans de sa marque du 25 novembre au 3 décembre sous le signe de la transmission.

    La directrice des arts Khoudia Diagne a promis que la nouvelle Lettre de politique sectorielle prendra en compte les industries culturelles et créatives.

    Elle a conseillé aux stylistes d’écrire leurs projets et de les soumettre au ministère de la Culture et du Patrimoine Historique.

    FKS/OID/AKS

  • SENEGAL-MODE-CULTURE / La styliste Collé Sow Ardo célèbre les 40 ans de sa marque, à partir de samedi

    SENEGAL-MODE-CULTURE / La styliste Collé Sow Ardo célèbre les 40 ans de sa marque, à partir de samedi

    Dakar, 21 nov (APS) – La styliste sénégalaise Collé Sow Ardo  va célébrer à partir de samedi prochain les 40 ans de sa marque avec un grand défilé international où trente-et-un créateurs africains et sénégalais sont attendus en décembre à Dakar, a appris mardi l’APS de l’intéressée.

    Pour styliste ‘’l’évènement sera placé sous le signe de la transmission de ses connaissances dans le domaine de la mode ».

    ‘’Je suis très heureuse de fêter mes 40 ans avec vous, 40 ans d’une vie, c’est beaucoup, je remercie Dieu de me donner 40 ans de vie encore. (…) Je suis avec les jeunes créateurs qui vont prendre le relais pour dire qu’on doit se mettre ensemble et travailler’’, a déclaré la styliste qui a hérité de la mode de sa mère et sa tante.

    Au cours d’une conférence de presse organisée dans son showroom sur la corniche de Dakar, la styliste sénégalaise a fait savoir que ‘’deux raisons expliquent aujourd’hui ce retour au-devant de la scène après une dizaine d’années de retrait’’.

    Celle qui est surnommée ‘’la reine du pagne tissé‘’, a organisé son dernier défilé de mode communément appelé ‘’Sira vision’’ (Salon international de la représentation africaine) en 2013.

    ‘’J’ai arrêté après la perte de mon fils par accident de moto. J’ai voulu arrêter définitivement, mais grâce à des dames comme la styliste et couturière Louise Turpin (son aînée) qui m’ont tirée et m’ont dite : +vous n’avez pas le droit. Vous avez perdu un fils, mais vous avez mille fils autour de vous, donc vous n’avez pas le droit d’arrêter+’’, raconte-t-elle.

    Appelée ‘’Maman Collé Sow Ardo’’  dans le milieu de la mode sénégalaise.

    D’autres stylistes africains, ont demandé à leur collègue sénégalaise ‘’de ne pas être en retrait’’. ‘’Vous n’avez pas le droit’’, ont-ils dit à la styliste sénégalaise lors d’un évènement de mode tenu récemment à Abidjan et auquel Collé Sow Ardo a été invitée.

    ‘’Je vais fêter les 40 ans de la maison et je vais passer le relais à ma fille Aminata qui est aussi dans la mode’’, a consenti la styliste native de Diourbel.

    Elle espère que les jeunes stylistes, couturiers et designers sénégalais ‘’peuvent aller seuls au regard du travail qu’ils abattent’’.

    ‘’Il suffit juste de s’armer de volonté et d’amour’’, dit-elle.

    La célébration du 40ème anniversaire de la marque Collé Sow Ardo ne se limite pas à commémorer son héritage, son parcours ‘’exceptionnel’’, elle vise, selon son initiatrice, ‘’à transmettre son expertise dans le cadre d’échanges avec des jeunes talents en vue d’inspirer et encourager la prochaine génération de créateurs de mode’’.

    Il s’agit aussi, dit-elle, d’œuvrer pour des initiatives entrepreneuriales et éducatives avec des écoles de mode.

    Les festivités des 40 ans vont s’ouvrir avec un concours réservé aux jeunes créateurs samedi à l’espace Valy Sakhir sur la corniche. Il sera suivi d’un panel de réflexion autour de la mode africaine. Plusieurs stylistes internationaux et nationaux vont prendre part à ces échanges.

    Un grand défilé international est prévu le premier samedi du mois de décembre dans un hôtel de Dakar. Il sera suivi d’une exposition-vente le lendemain au showroom de la marque.

    De grands noms de la mode africaine sont attendus à Dakar tels que Pathé’O, Gilles Touré de la Côte d’Ivoire, Alphady du Niger, Binta Ba du Gabon ou encore Traoré Dou du Mali.

    FKS/MTN

  • SENEGAL-CINEMA-CULTURE / Sembène Ousmane : « une belle référence de démarche cinématographique », selon un producteur

    SENEGAL-CINEMA-CULTURE / Sembène Ousmane : « une belle référence de démarche cinématographique », selon un producteur

    Dakar, 21 nov (APS) – Le réalisateur sénégalais Sembène Ousmane (1923-2007), pionnier du cinéma africain, reste jusqu’à présent « une belle référence de démarche et d’analyse cinématographique ’’, a estimé le producteur sénégalais Joseph Sagna.

    Il intervenait, au nom de l’Association des cinéastes sénégalais et associés (Cinéseas), lundi, lors du lancement dans les différentes salles de cinéma de Dakar et dans les centres culturels régionaux, d’une rétrospective dédiée à Sembene dans le cadre de la célébration cette année de son centenaire de naissance.

    Pour M. Sagna, le réalisateur du film « La noire de…’’ (1966) a été un « membre éminent » de la cinématographie africaine, un membre fondateur des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), en Tunisie et du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso.

    « Dans la quotidienneté de nos luttes ici au Sénégal, Sembène Ousmane a toujours été un phare pour nous. Il a été à l’origine le grand fondateur des cinéseas, les politiques cinématographiques qui ont été appliquées au Sénégal sont nées au sein des cinéseas’’, a fait savoir le producteur du film ‘’Que le père soit ‘’ de Clarence Delgado.

    Sembène Ousmane, surnommé « l’Aîné des anciens’’, a, selon Joseph Sagna, montré au-delà des films, une manière de voir et de parler à nos sociétés, de donner son point de vue sur des sujets cruciaux tels que le sort de la femme, des enfants, des tirailleurs sénégalais, de la classe politique sénégalaise, etc.

    « Sembène est aussi un grand défenseur des langues nationales, on n’en parle pas assez. Cheikh Anta Diop, Pathé Diagne, le journal Kaddu, nous disent beaucoup de choses. Son film +Ceddo+ a été presque sacrifié parce qu’il a eu un conflit de germination avec le président Léopold Sédar Senghor’’, a-t-il dit, ajoutant que l’existence de la bibliothèque « Sankoré’’ a été un des moments forts dans la vie de Sembene Ousmane.

    Pour Pape Moussa Sembène, fils du défunt cinéaste, cette rétrospective permet de voir un ‘’cinéma de vérité, un cinéma engagé’’.

    Exploitant et distributeur de films, Khalilou Ndiaye, coordonnateur de l’évènement avec sa structure ‘’Xaali bet films’’, estime que tous les acteurs du 7ème art doivent cet hommage à Sembene Ousmane.

    Le film « Guelewar » (1991) a été projeté devant un public venu nombreux.

    Décédé à l’âge de 84 ans, le 9 juin 2007 à Dakar, Sembène est l’un des pionniers du cinéma africain.

    Cette rétrospective de tous les films de Sembène Ousmane est organisée pour un mois (20 novembre au 20 décembre prochain) dans les salles du complexe cinématographique Sembène Ousmane du Magic Land, au cinéma Médina de la rue 13, à la salle Seanema du Sea plaza et au cinéma Pathé Dakar, à Mermoz.

    Elle est initiée par le Réseau des exploitants et distributeurs africains, en collaboration avec la structure ‘’Doomireew’’, les éditions ‘’Vives voix’’ et les propriétaires de salles de cinéma à Dakar, sous l’impulsion de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI).

    FKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-CUBA-CULTURE / Une exposition d’art montée à Dakar pour évoquer une autre facette de Cuba

    SENEGAL-CUBA-CULTURE / Une exposition d’art montée à Dakar pour évoquer une autre facette de Cuba

    Dakar, 21 nov (APS) – Une exposition d’art dont l’objectif est de montrer une autre facette de la culture cubaine a été inaugurée, lundi, à l’Institut Cervantes de Dakar, dans le cadre du 504e anniversaire de La Havane, en présence de l’ambassadeur de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton.

    ‘’L’objectif de cette exposition est de montrer la culture cubaine dans une autre facette’’, a souligné la diplomate en précisant que les Sénégalais connaissent plus la danse et la musique cubaine.

    Cette exposition est une manière, dit-elle, de montrer que les beaux-arts font aussi partie de la culture cubaine..

    Les relations culturelles entre le Sénégal et Cuba sont ‘’très anciennes’’ et ‘’très sincères’’, a fait valoir Mme Hilton.

    L’ambassadeur de Cuba au Sénégal a ainsi magnifié la visite à Cuba du ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine Historique, Aliou Sow, à l’occasion de la Foire internationale du Livre de La Havane tenue au mois de février dernier.

    ‘’D’ailleurs au mois d’août dernier, nous avons célébré le 49e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal’’, a-t-elle rappelé.

     »Nous avons l’intention de célébrer les arts cubains dans d’autres localités du Sénégal telles que Gorée et Saint-Louis », a annoncé la diplomate.

    LBD/FKS/AKS

  • SENEGAL-SPORT-LITTERATURE / L’auteur Aly Sileymane Ly veut donner aux jeunes l’envie de réussir

    SENEGAL-SPORT-LITTERATURE / L’auteur Aly Sileymane Ly veut donner aux jeunes l’envie de réussir

    Dakar, 20 nov (APS) – Aly Sileymane Ly, co-auteur, avec Ndiassé Samb, journaliste sportif à Radio France international (RFI), du livre « Diambars une école de la vie », récemment publié aux éditions « Saaraba », entend offrir sa  »trajectoire emblématique » aux jeunes afin de leur donner envie de réussir dans la vie.

    ‘’Pourquoi j’ai écrit ce livre ? Pour partager mon parcours et donner à tout le monde cette envie de vouloir réussir’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage dans le cadre du premier Salon ‘’Dakar-livres’’ dédié à la jeunesse et aux enfants (15 au 18 novembre).

    L’ouvrage de 125 pages préfacé par Patrick Vieira, ancien capitaine de l’équipe de France de football membre fondateur de l’Institut Diambars, décrit le parcours inspirant d’Aly Sileymane Ly fait « de résilience, de travail et de force mental insoupçonné ».

    Ancien talibé (élève à l’école coranique), il est devenu aujourd’hui ingénieur-informaticien à Arras au nord de la France, après avoir manqué de devenir un footballeur professionnel de l’institut Diambars.

    « J’ai voulu raconter mon parcours, le plus simplement possible, pour montrer à de jeunes frères talibés ou non, que rien n’est impossible si on a le courage, l’envie, l’abnégation, la détermination et la foi qui m’ont accompagné durant tout mon parcours », a estimé Aly Sileymane Ly.

    Il s’est aujourd’hui engagé dans le combat pour l’amélioration des conditions de vie des talibés dans l’association ‘’L’arbre de l’espoir’’ basée en France et porte le projet ‘’Daara’s school’’ dont la vocation est de montrer que l’éducation religieuse n’est pas incompatible avec l’éducation moderne.

    Il s’agit, a-t-il expliqué, de transformer les daaras en espace d’éducation où les enfants pourront s’épanouir et vivre décemment dans un espace sain, où ils vont bénéficier de soins médicaux, manger varié, équilibré et à suffisant et suivre une formation complète qui leur permettrait de préparer leur avenir.

    Le natif de Thialma, un village du département de Podor, dans le nord du Sénégal, qui a fréquenté à l’âge de 8 ans, une école coranique des Parcelles assainies de Dakar, estime que « faire du football uniquement ne suffit pas ».

    L’auteur qui a eu le Bac avec mention estime puiser son énergie des conditions difficiles de sa vie de talibé où il fallait se réveiller à 6 heures pour apprendre le Coran et ensuite aller mendier dans les rues des Parcelles assainies pour pouvoir manger.

    Ndiassé Samb souligne que la co-signature avec Aly Sileymane Ly s’explique par le fait que c’est un travail à deux, et chacun a rempli sa part.

    ‘’L’idée était qu’il raconte sa vie et que moi je mets en situation tout cela pour en faire un livre qui puisse se lire facilement’’, renseigne le journaliste qui a déjà publié il y a plus de dix ans, « El Hadji Diouf footballeur et rebelle ».

    Le  »destin unique  »et l’histoire ‘’fabuleuse, incroyable et singulière’’ de Aly, explique, selon lui, l’intérêt accordé à ce récit à côté d’autres rencontrées dans son parcours de reporter.

    FKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-PARUTION / Le magistrat Papa Assane Touré publie un ouvrage sur le droit pénal général sénégalais

    SENEGAL-JUSTICE-PARUTION / Le magistrat Papa Assane Touré publie un ouvrage sur le droit pénal général sénégalais

    Dakar, 18 nov (APS) – Le magistrat Papa Assane Touré, secrétaire général adjoint du gouvernement a publié un nouvel ouvrage intitulé “Droit pénal général sénégalais’’ édité en deux tomes par L’Harmattan Sénégal, a confié l’auteur à l’APS.

    Les deux livres traitent “des différentes techniques du droit pénal au Sénégal’’, a-t-il fait savoir.

    Chargé des affaires juridiques au secrétariat du gouvernement Papa Assane Touré est revenu sur “l’infraction pénale, la responsabilité pénale et la sanction pénale, à la lumière des dernières réformes pénales’’.

    “Le présent ouvrage constitue le premier consacré au droit pénal sénégalais, qui a pour source normative principale la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal’’, a poursuivi l’auteur.

    “Cette loi a été plusieurs fois modifiée et éclairée par les décisions des cours et tribunaux ainsi que par les analyses de la doctrine’’, a mentionné M. Touré dans la page de couverture qu’il a transmise à l’APS.

    Cette page mentionne que “les deux livres sont destinés aux étudiants, aux universitaires, aux praticiens du droit (magistrats, avocats, policiers, gendarmes, etc.) ainsi qu’aux citoyens désireux de comprendre les principes fondamentaux qui traversent le droit pénal sénégalais’’

    Les deux ouvrages seront présentés le vendredi 1er décembre prochain lors d’une cérémonie de dédicace, renseigne l’auteur.

    Auteur de plusieurs ouvrages relatifs au droit, Papa Assane Touré a occupé de hautes fonctions dans la justice sénégalaise et dans l’administration publique.

    Il est docteur en droit privé et sciences criminelles. M. Touré enseigne dans les universités et instituts au Sénégal et en Afrique.

    FKS/MTN

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Salon ‘’Dakar-livres’’ : une gamme d’ouvrages sur la petite enfance proposée au public

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Salon ‘’Dakar-livres’’ : une gamme d’ouvrages sur la petite enfance proposée au public

    Dakar, 16 nov (APS) – La première édition du Salon international du livre de la jeunesse et pour enfants de Dakar, dénommé ‘’Dakar-livres’’, qui se tient au centre culturel Blaise Senghor, propose au public une gamme d’ouvrages de coloriage, d’écriture, de livres scolaires et parascolaires, de bandes dessinées, de contes, de romans, entre autres.

    Au stand du groupe ‘’Yamama’’ de la Tunisie, spécialisé dans l’édition et la distribution de livres en Afrique, la directrice générale adjointe Imen M’Barek, a tenu à être présente à Dakar pour mieux comprendre le marché sénégalais où le groupe est présent depuis 2019.

    Elle se réjouit d’une telle initiative qui n’existe pas encore dans son pays et estime qu’il est important de dédier un salon du livre à la jeunesse et aux enfants.

    ‘’La jeunesse et les enfants, c’est un monde à part. Il est important de leur dédier un salon, car il faut inculquer à l’enfant la lecture dès le bas âge, leur apprendre à lire et à écrire’’, dit-elle.

    Imen M’Barek est convaincue que les enfants d’aujourd’hui seront les lecteurs et les écrivains de demain. ‘’Il faut leur donner le goût de la lecture maintenant’’, soutient-elle.

    Parmi le catalogue de livres en français, en arabe et en anglais que son stand propose, on trouve des ouvrages tels que la collection de conte ‘’Les métiers’’ dédiée aux enfants débutant en français ou encore ‘’The secret of two’’, ‘’Le joueur’’, etc.

    Au stand de la librairie ‘’ClairAfrique’’, un catalogue varié est proposé aux visiteurs.

    Le responsable du stand, Joseph Marie Youm, présente une sélection spéciale avec des ouvrages dédiés à la petite enfance, le primaire, la jeunesse et axés sur les livres documentaires et éducatifs, le tout à des prix, dit-il ‘’promotionnels’’ allant de 1000 Cfa à 2500 Francs CFA.

    ‘’Les parents ont besoin de livres qui aident les enfants à mieux grandir’’, dit-il montrant son catalogue constitué de petits contes et des bandes dessinées dont les images attirent les enfants.

    En exposant à ‘’Dakar-livres’’ explique-t-il, ClairAfrique veut  aider les enfants à mieux s’investir dans la lecture.

    La structure cherche aussi de la visibilité afin de pouvoir écouler son stock de livres et avoir une nouvelle clientèle.

    ‘’C’est une bonne idée d’organiser un tel salon et c’est ce que nous demandons, car notre vocation première est d’éduquer et de former. Il faut que les gens retournent à la lecture’’, plaide M. Youm.

    Parmi les titres à voir, il y a  »La belle histoire de Leuk-le-lièvre’’ écrit par Léopold Sédar Senghor et Abdoulaye Sadji, ‘’Il fut un jour à Gorée… l’esclavage raconté à nos enfants’’ de Joseph Ndiaye, l’ancien concervateur de la maison des esclaves de l’Ile de Gorée décédé en 2009. Le livre est préfacé par l’ancien directeur de l’UNESCO Koïchiro Matsuura.

    Le visiteur peut aussi découvrir le roman ‘’Si c’était à refaire’’ axé sur un témoignage d’un émigré clandestin.

    Venu nombreux à l’ouverture du Salon, les lecteurs peuvent se promener entre les stands des éditions ‘’Nara’’, ‘’Mintou’’ ou encore ‘’Oxyzone’’ de l’écrivaine Sokhna Benga ou encore les ‘’Classiques de la téranga’’ représentant des ‘’Classiques africains’’ à Dakar. Ces derniers proposent de la littérature scolaire et du parascolaire en passant par les contes et romans pour enfants à l’image de la série ‘’Aya de Yopougon’’ qui a fait huit cent mille lecteurs à sa sortie en 2013.

    L’association pour l’instruction et l’éducation n’est pas en reste au salon Dakar-livres où elle montre un coffret sur le civisme composé de six livres sous forme de questions-réponses sur le vivre ensemble, la géographie et l’histoire en passant par l’initiation à la science et à la technologie, selon Isseu Mbaye.

    Selon les libraires et éditeurs interrogés sur place, les prix ‘’promotionnels et abordables’’ varient de 1000 à 15.000 francs CFA.

    FKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Lancement d’une rétrospective des films de Sembene Ousmane, lundi

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Lancement d’une rétrospective des films de Sembene Ousmane, lundi

    Dakar, 16 oct (APS) – Le Réseau des exploitants et distributeurs africains, en collaboration avec la structure ‘’Doomireew’’, organise, du 20 novembre au 20 décembre prochain, une rétrospective des films du défunt cinéaste sénégalais Sembene Ousmane (1923-2023), selon un communiqué reçu à l’APS.

    Le lancement de cette rétrospective est prévu lundi 20 novembre à 19 heures, au Seanema du Sea plaza.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre du centenaire du réalisateur du film ‘’La noire de…’’, primé au premier Festival mondial des arts nègres en 1966 et auréolé aussi du Tanit d’or à la première session des Journées cinématographique de Carthage, organisées la même année, précise le communiqué.

    Exploitant et distributeur de films, Khalilou Ndiaye, coordonnateur de l’évènement avec sa structure ‘’Xaali bet films’’, estime que tous les acteurs du 7ème art doivent cet hommage à Sembene Ousmane. Décédé à l’âge de 84 ans, le 9 juin 2007 à Dakar, Sembène est l’un des pionniers du cinéma africain.

    Sa famille, notamment son fils Mame Moussa Sembene et des personnalités du monde du cinéma et de la culture, prendront part à cette soirée, précise Khalilou Ndiaye.

    La filmographie de l’Ainé des anciens, surnom qui lui est donné pour son rôle de pionnier, sera projetée dans les salles du complexe cinématographique Sembene Ousmane du Magic Land, au cinéma Médina rue 13, à la salle Seanema et au cinéma Pathé Mermoz.

    Khalilou Ndiaye indique que le Burkina Faso, membre de ce réseau, va proposer une rétrospective des films de Sembene Ousmane, à partir du 1 er décembre prochain.

    NAN/FKS/ASG

  • SENEGAL-CUBA-CULTURE / Vernissage d’une exposition d’art en hommage au 504e anniversaire de La Havane, lundi

    SENEGAL-CUBA-CULTURE / Vernissage d’une exposition d’art en hommage au 504e anniversaire de La Havane, lundi

    Dakar, 16 nov (APS) – L’ambassade de Cuba au Sénégal  annonce qu’elle procédera, lundi, à 17 heures, au vernissage d’une exposition d’art cubain en hommage au 504e anniversaire de La Havane.

    Elle annonce que l’exposition sera présentée à l’Institut Cervantes de Dakar, en présence d’une partie du corps diplomatique et d’autres amis de Cuba.

    FKS/ASG