Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Le Salon « Dakar-Livres », une preuve que « les jeunes lisent et écrivent », selon Alassane Cissé

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Le Salon « Dakar-Livres », une preuve que « les jeunes lisent et écrivent », selon Alassane Cissé

    Dakar, 15 nov (APS) – La première édition du Salon international du livre de la jeunesse et pour enfants de Dakar, dénommé « Dakar-livres’’, ouverte, mercredi, au centre culturel régional Blaise Senghor, est une preuve que les jeunes lisent et écrivent, a affirmé son délégué général Alassane Cissé.

    « De Dakar, à Saint-Louis en passant par Ziguinchor, Diourbel, Thiès, dans toutes les capitales régionales, il y a des jeunes qui écrivent, publient des livres édités par les maisons d’éditions. Si les jeunes écrivent cela veut dire qu’ils lisent », a-t-il déclaré.

    M. Cissé estime qu’il faut relativiser l’idée selon laquelle les jeunes ne lisent plus.

    « Ce sont des jugements de valeurs. Il faut relativiser. Il y a certes des jeunes des réseaux sociaux, mais il y a aussi une jeunesse créative et productive’’, a t-il soutenu.

    Le Salon international du livre de la jeunesse et pour enfants de Dakar expose plus d’une soixantaine de jeunes auteurs venus des régions notamment de Louga, Thiès (département de Tivaoune), Saint-Louis, Casamance.

    La jeune auteure Ramatoulaye Faye a plaidé pour la vulgarisation des livres, s’appuyant sur leur importance, surtout que « le livre nourrit l’esprit’’.

    Certains éditeurs et auteurs dont les stands sont déjà dressés dans l’arrière-cour du centre culturel viennent d’Afrique, précisément de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Mali et de la République de Guinée.

    Le Salon organisé par la maison d’édition « Baobab’’ en partenariat avec l’Association sénégalaise des éditeurs (ASE) et l’Association des écrivains du Sénégal vise à contribuer à la diffusion d’ouvrages de jeunesse et pour enfants et à la promotion de la lecture chez cette frange.

    Venu représenter le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, le directeur du livre et de la lecture Ibrahima Lo a encouragé les promoteurs de ce salon à inscrire cette initiative dans la durée.

    « Je vous encourage à vous inscrire dans le sillage de cette littérature de jeunesse pas simple parce qu’il faut beaucoup d’investissement. Le ministère est là pour encourager les initiatives privées’’, a-t-il déclaré.

    Il a remis un chèque de deux millions de francs Cfa à l’auteure Ramatoulaye Faye pour son plaidoyer en faveur du livre.

    Cette première édition prévue jusqu’à samedi inscrit dans son programme des ateliers d’écriture et illustrations, des séances de lecture et de dédicace, des panels dont l’un est axé sur le dialogue intergénérationnel avec des auteurs confirmés et des jeunes écrivains.

    FKS/OID

  • SENEGAL-LITTERATURE / Les Rencontres poétiques internationales de Dakar léguées à la nouvelle génération de poètes sénégalais

    SENEGAL-LITTERATURE / Les Rencontres poétiques internationales de Dakar léguées à la nouvelle génération de poètes sénégalais

    Dakar, 14 nov (APS) – Les Rencontres poétiques internationales de Dakar, un évènement biennale organisé depuis 1998 par la Maison africaine de la poésie internationale (Mapi), ont été léguées, lundi, à la nouvelle génération de poètes sénégalais, a annoncé leur initiateur, le poète Amadou Lamine Sall.

    Il en a fait l’annonce à l’ouverture de la dixième édition des Rencontres poétiques internationales de Dakar qui se tiennent jusqu’à vendredi au musée Senghor.

    ‘’A la nouvelle génération des poètes sénégalais ici presque tous présents et que j’applaudis des dix mains pour leur passion, de prendre le relais, je leur lègue l’héritage des Rencontres poétiques internationales de Dakar !’’, a lancé Amadou Lamine Sall. Il estime que la responsabilité de ses jeunes confrères n’a jamais été aussi engagée.

    ‘’A vous désormais de prendre les commandes !  Je consacre ce qui me reste à vivre encore à la lecture, à la réflexion à l’écriture ‘’, a-t-il renchéri, exhortant les jeunes poètes à perpétuer ces rencontres.

    ‘’Soyez novateurs, exigeants. Soyez surtout audacieux, ne suivez pas aveuglement vos aînés, ils peuvent se révéler comme de redoutables impasses, forgez votre propre destin’’, a conseillé Amadou Lamine Sall aux jeunes poètes.

    Ces derniers sont invités à être des ‘’rebelles’’ pour forger leur propre destin, à écouter les aînés sans les obéir, à prendre le temps d’aimer l’écriture et de la respecter.

    ‘’Prenez le temps de travailler, de lire…’’, a lancé le disciple de Léopold Sédar Senghor.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Le poète camerounais Paul Dakeyo remporte le prix international de poésie Léopold-Sédar-Senghor

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Le poète camerounais Paul Dakeyo remporte le prix international de poésie Léopold-Sédar-Senghor

    Dakar, 13 nov (APS) – La Maison africaine de la poésie internationale (MAPI) a attribué le prix international de poésie Léopold-Sédar-Senghor au poète camerounais Paul Dakeyo, en récompense de son ‘’immense travail’’ consacré à ce genre littéraire.

    Lundi, à Dakar, M. Dakeyo a reçu des mains du ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, le trophée et la récompense financière constitutifs du prix.

    La remise de la distinction a eu lieu à l’occasion de l’ouverture de la 10e édition des Rencontres poétiques internationales de Dakar (13-17 novembre), au musée Léopold-Sédar-Senghor.

    ‘’Paul Dakeyo est un aîné qui fait beaucoup de choses pour la poésie depuis les années 1970’’, a témoigné le poète sénégalais Amadou Lamine Sall, président du jury du concours de poésie organisé par la MAPI.

    ‘’Son travail est immense’’, a souligné M. Sall, ajoutant que le lauréat, un sociologue de formation, est en même temps ‘’un poète engagé’’.

    Paul Dakeyo est le fondateur de la maison d’édition Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud, basée à Dakar. Il est l’auteur des recueils de poèmes ‘’Les barbelés du matin’’ (1973) et ‘’Chant d’accusation’’ (1976).

    Le prix de poésie Gérard-Chenet et Charles-Carrère de la MAPI, qui récompense et encourage la jeune poésie sénégalaise, a été attribué à Nfally Diaïté Kaba, considéré par le président du jury comme ‘’un jeune poète merveilleux’’.

    Le jury des Rencontres poétiques internationales de Dakar a décerné aussi son prix Coup de cœur à la jeune poétesse Marie Désirée Diène.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique s’est réjoui de l’‘’engagement patriotique et panafricain’’ d’Amadou Lamine Sall, le fondateur et président de la MAPI.

    FKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-COREEDUSUD-CINEMA / Le Festival du film coréen au Sénégal cherche à promouvoir une ‘’compréhension mutuelle’’ entre Sud-Coréens et Sénégalais

    SENEGAL-COREEDUSUD-CINEMA / Le Festival du film coréen au Sénégal cherche à promouvoir une ‘’compréhension mutuelle’’ entre Sud-Coréens et Sénégalais

    Dakar, 12 nov (APS) – La troisième édition Festival du film coréen au Sénégal a été organisée samedi à Dakar, dans le but de promouvoir ‘’une compréhension mutuelle’’ entre les Sud-Coréens et les Sénégalais, a dit l’attachée culturelle de l’ambassade de la Corée du Sud au Sénégal, Subin Kim.

    ‘’C’est la troisième fois que nous organisons à Dakar le Festival du film coréen. Nous souhaitons que les deux pays, la Corée et le Sénégal, se comprennent mieux’’, a-t-elle affirmé.

    Les longs métrages ‘’Innocent Witness’’ (2019), du réalisateur Lee Han, et ‘’Hitman : Agent Jun’’ (2020), de Choi Won-sub, ont été projetés lors de cette rencontre cinématographique.

    Ce sont deux ‘’films populaires’’ en Corée du Sud, selon Subin Kim.

    ‘’C’est pourquoi on a choisi de les projeter. Ils montrent bien la société coréenne et les similitudes entre nos deux pays’’, a expliqué l’attachée culturelle de l’ambassade de la Corée du Sud au Sénégal.

    Un public constitué majoritairement d’élèves et d’étudiants de l’école saint Christopher et de l’Institut supérieur de management (ISM) a pris part au festival.

    Le film ‘’Innocent Witness’’, plein d’humanisme, traite de l’autisme, un trouble du développement humain. Il raconte l’histoire d’une employée de maison accusée du meurtre de son patron dépressif, le seul témoin du drame étant une adolescente autiste, Ji-Woo. De sa maison, elle a vu la scène du crime.

    ‘’Hitman : Agent Jun’’, un film comique, raconte la vie de l’agent secret Jun, un tueur à gages, qui laisse répandre la fausse nouvelle de sa mort pour se consacrer tranquillement à sa passion, la réalisation de bandes dessinées. Ce film est un mélange de plusieurs genres cinématographiques.

    Pour Amie Dieng, une étudiante de l’ISM, ‘’Innocent Witness’’ montre qu’il n’y a rien de mauvais dans ce qui différencie les individus. ‘’Au contraire, la différence est une force’’, commente l’étudiante sénégalaise après la projection du film sud-coréen.

    Ben Guèye, du service commercial de Canal Olympia, dit avoir appris quelque chose de la culture et des valeurs sud-coréennes, avec les deux films.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / « Un pays dépourvu de culture engendre davantage de frustration et de désespoir », affirme l’écrivaine Ken Bugul

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / « Un pays dépourvu de culture engendre davantage de frustration et de désespoir », affirme l’écrivaine Ken Bugul

    Dakar, 9 nov (APS) – L’écrivaine et romancière sénégalaise Mariétou Mbaye « Ken Bugul’’ estime qu’un pays dépourvu de culture peut être confronté à « davantage de frustration, de mendicité identitaire et de désespoir », ce qui peut mener à « la violence et à des risques inutiles voire à la perte » de vies humaines.

    « Un pays dépourvu de culture engendre davantage de frustration, de mendicité identitaire et de désespoir, ce qui mène à la violence et à des risques inutiles voire à la perte de vie. C’est ce que nous voyons aujourd’hui, rien ne peut remédier à cela que la littérature et la culture en générale’’, a déclaré « Ken Bugul’’, marraine de la Journée internationale de l’écrivain africain célébrée du 7 au 11 novembre.

    Au Sénégal, cette 31-ème édition est axée sur le thème « Littérature et émigration’’.

    Parmi toutes les solutions proposées pour résoudre la question de la migration de notre jeunesse Ken Bugul affirme que « rien ne surpasse la culture » parce qu’elle plonge « ses racines dans les sens, les sensations et émotions, l’être humain a besoin plus de nourriture’’. Ken Bugul salue la pertinence du thème de cette journée dans le contexte actuel où plusieurs jeunes sénégalais périssent dans l’atlantique en tentant de rejoindre l’Europe et plaide pour cette jeunesse ‘’soif de culture’’.

    « La migration est un instinct naturel par conséquent l’ouverture et l’adaptation sont essentielles’’, a fait valoir l’auteur du « Trio bleu’’, le dernier roman de la romancière sur le sujet de l’émigration publié en 2022 par la maison d’édition « Présence africaine’’. L’auteure rappelle la politique culturelle du président Léopold Sédar Senghor ‘’renommée et admirée’’ dans le monde et qui contribuait à la stabilité et à l’épanouissement de son peuple

    « Les gens de ma génération n’éprouvaient pas le besoin de migrer. La littérature, la danse, la musique, la culture de manière générale renforcent notre ancrage dans une identité et un sentiment d’appartenance’’, a-t-elle souligné précisant que c’est la dynamique de l’enracinement et de l’ouverture qu’incarne la vision senghorienne de la civilisation de l’universel

    La migration est perçue comme une problématique, déplore t-elle, dans un monde de repli sur soi, d’indifférence, de construction de mur de plus en plus haut, de montée du nationalisme alors que la migration est « le phénomène le plus naturel de la création ».

    Pour Ken Bugul, toute vie nécessite une migration, « l’être humain à l’instar de la plupart des mammifères vient de la migration des spermatozoïdes vers les ovaires. La race humaine actuelle découle de la migration’’. Ce phénomène est aussi valable pour la littérature qui encourage l’écrivain à être un migrant perpétuel de son temps, selon Ken Bugul.

    De nombreuses œuvres traitent de la migration dans la littérature sénégalaise. On peut, entre autres, « Douceur du bercail’’ d’Aminata Sow Fall, « Le ventre de l’Atlantique’’ de Fatou Diome, « 3052’’ de Mamadou Dia de Gandiol, « Mbëk mi’’ de Abass Ndione, « Silence du cœur’’ de Mouhamed Mbougar Sarr et « Le trio bleue’’ de Ken Bugul.

    « L’écrivain doit faire voyager son imagination pour traverser les frontières, repousser les limites, briser les barrières à travers la créativité, explorer des mondes croiser et confronter des imaginaires d’ici et d’ailleurs, acquérir connaissance et savoir et tout cela passe par le livre qui devient un pays en soi »’, a soutenu L’écrivaine et romancière sénégalaise Mariétou Mbaye ‘’Ken Bugul’’.

    FKS/OID/ADC

  • SENEGAL-TURQUIE-CINEMA / Le film ‘’Atatürk’’ projeté en ouverture des Journées du cinéma turc au Sénégal

    SENEGAL-TURQUIE-CINEMA / Le film ‘’Atatürk’’ projeté en ouverture des Journées du cinéma turc au Sénégal

    Dakar, 9 nov (APS) – Les premières journées du cinéma turc au Sénégal ont été lancées mercredi au cinéma Pathé Dakar à travers la projection du long métrage ‘’Atatürk 1881-1991’’, un film retraçant la vie et l’œuvre de Mustafa Kemal, fondateur et premier président de la République de Turquie, a constaté l’APS.

    ‘’(…) Le film + Atatürk+ relate les premières années, la genèse du fondateur de la République de Turquie qui est Mustafu Kemal Atatürk. Dans deux jours nous allons le commémorer, car cela fait 85 ans qu’il a disparu’’, a déclaré à la fin de la projection l’ambassadrice de Turquie au Sénégal, Nur Sağman.

    Elle a insisté le fait que la projection de ce film en ouvertures des journées du cinéma turc au Sénégal rentre dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance de la République turque, proclamée le 29 octobre 1923 par Gazi Mustafa Kemal Atatürk.

    La diplomate a signalé ce film ‘’Atatürk’’ est le premier d’une série dont la deuxième partie sera projetée en janvier prochain.

    Ce drame historique de plus de deux heures, sorti le 29 octobre dernier, raconte le parcours atypique d’une figure adulée en Turquie pour avoir mené par son génie militaire une lutte victorieuse pour son pays après la première guerre mondiale.

    Outre ce film, a signalé Nur Sağman, les Sénégalais auront l’occasion de mieux connaitre le cinéma turc avec une dizaine de films allant de la comédie à l’animation en passant le dramatique jusqu’au 19 novembre prochain.

    Pour le secrétaire général du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, Habib Léon Ndiaye ‘’Mustafu Kemal Atatürk fait figure d’icône référentielle comme les pays en ont besoin. Il a porté sur ses épaules le destin républicain de toute une communauté nationale’’.

    L’officiel du ministère sénégalais de la Culture a estimé que Mustafa Kemal avait légué à son peuple ‘’la foi en l’avenir fondé sur un profond ancrage aussi longtemps comme chez nous un profond enracinement dans le terroir’’.

    Il a magnifié la richesse des interactions positives entre le Sénégal et la Turquie ‘’un pays très attachant’’.

    FKS/AKS

  • SENEGAL-COREE-CINEMA / Le Festival du film coréen va se tenir, samedi, à Dakar

    SENEGAL-COREE-CINEMA / Le Festival du film coréen va se tenir, samedi, à Dakar

    Dakar, 8 nov (APS) – L’ambassade de la Corée du Sud déclare organiser, samedi à 15 heures, à Dakar, le Festival du film coréen. Lors de cet événement artistique prévu au cinéma Canal Olympia, deux films coréens seront projetés.

    Il s’agit d’‘’Innocent Witness’’ et de ‘’Hitman : Agent Jun’’, précise un communiqué de l’ambassade coréenne au Sénégal.

    Le premier film, sorti en 2019 en Corée du Sud, raconte la rencontre entre l’avocat du suspect d’un meurtre et d’une fille autiste, unique témoin de l’affaire.

    Selon le communiqué, ce film dramatique aborde bien des sujets, dont la justice sociale et les droits de l’homme. ‘’Hitman : Agent Jun’’, sorti en 2020 en Corée du Sud, est un film d’action comique.

    ‘’Il raconte de manière passionnante les aventures de Jun, un assassin légendaire devenu webcomiste, qui dessine sous le coup de l’ivresse ses expériences extraordinaires dans des bandes dessinées’’, explique le synopsis du film.

    L’ambassade de la Corée du Sud au Sénégal compte présenter, par le biais du festival, ‘’des œuvres intéressantes aux Sénégalais, peu familiers des films coréens’’.

    Elle espère que ce sera ‘’l’occasion pour les peuples de nos deux pays de mieux se comprendre’’.

    FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-LIVRES / Un panel sur la critique littéraire, samedi, à Dakar

    SENEGAL-LIVRES / Un panel sur la critique littéraire, samedi, à Dakar

    Dakar, 8 nov (APS) – Un panel sur ‘’la critique littéraire : pluralité des perspectives et place dans la chaîne du livre’’ se tiendra samedi à 9 h 30, à l’auditorium du Musée des civilisations noires de Dakar, a appris l’APS des organisateurs.

    L’organisation de cette rencontre culturelle est une initiative de l’Association de la presse culturelle du Sénégal et du groupe ‘’Nous aimons lire’’.

    Des universitaires, des critiques littéraires et des journalistes culturels prendront part à l’animation du panel, selon un communiqué des organisateurs.

    On peut noter la participation à cette rencontre d’Andrée-Marie Diagne, formatrice à la faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation de Dakar, du critique littéraire Abdoulaye Racine Senghor, de l’éditeur Abdoulaye Diallo, et du poète et éditeur Waly Ba.

    Annie Coly, professeure de français, les journalistes culturels Alassane Cissé, Pape Ibnou Sarr et Ibou Diouf prendront également part à l’animation du panel.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE-NECROLOGIE-REACTION / Aliou Sow salue la contribution de Line Baconnier Samb à  »la notoriété et au rayonnement artistique du Sénégal »

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE-NECROLOGIE-REACTION / Aliou Sow salue la contribution de Line Baconnier Samb à  »la notoriété et au rayonnement artistique du Sénégal »

    Dakar, 8 nov (APS) – Line Baconnier Samb, première directrice technique des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès, décédée, samedi, dernier en France à l’âge de 83 ans,  »a grandement contribué à la notoriété et au rayonnement artistique du Sénégal », a salué le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

     »Je voudrais rendre hommage à cette pionnière qui a grandement contribué à la notoriété et au rayonnement artistique du Sénégal’’, a déclaré, dans un communiqué transmis à l’APS, le ministre de la Culture, s’exprimant  »au nom du président de la République Macky Sall et du Premier ministre Amadou Ba ».

    Selon lui, Madame Samb fait partie des ‘’pionniers’’ aux côtés du peintre Papa Ibra Tall, ancien directeur des MSAD, qui ont participé au lancement de la Manufacture nationale de Tapisserie, inaugurée le 4 décembre 1966 par le premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1960-1981) en présence du chef de l’Etat malien de l’époque, Modibo Keïta.

    ‘’La défunte fut alors la première directrice technique chargée de suivre, avec beaucoup d’implication, cette expérience qui a marqué l’histoire de la Manufacture nationale de tapisserie, devenue en 1973 les Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès’’, a ajouté le texte.

    Line Baconnier Samb a été l’épouse du cinéaste sénégalais Ababacar Samb Makharam, père de la fondatrice des éditions ‘’Vives voix’’ Gaëlle Sall Samb, épouse de l’homme politique Khalifa Ababacar Sall.

    ‘’Nous honorons sa mémoire et perpétuons son héritage en contribuant à célébrer et à promouvoir l’art et la culture’’, a dit le ministre en présentant ses condoléances à sa famille biologique.

    Il a rappelé que la MSAD  »est un centre majeur de production d’œuvres d’art que sont ces tapisseries qui trônent au sein des grandes institutions nationales et internationales, mais aussi un cadre de transmission d’un savoir-faire exceptionnel ».

    LBD/FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-LIVRES / L’Association des écrivains du Sénégal fête la romancière Ken Bugul

    SENEGAL-CULTURE-LIVRES / L’Association des écrivains du Sénégal fête la romancière Ken Bugul

    Dakar, 7 nov (APS) – L’Association des écrivains du Sénégal (AES) a fêté la romancière Mariétou Mbaye, connue sous le nom de plume de Ken Bugul, à l’occasion de la 31e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    La fête s’est déroulée à Kër Biraago, le siège de l’AES, situé dans le quartier du Point E, sous la présidence du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, qui a rendu hommage à ‘’l’immense Ken Bugul’’, ‘’l’icône qui nous vaut tant de satisfaction’’.

    ‘’Par sa riche production, elle a su aborder les grandes questions qui hantent la nuit des philosophes, et l’actualité brûlante de l’émigration n’échappe pas à son discours’’, a dit M. Sow en rappelant les nombreuses distinctions attribuées à Ken Bugul, la marraine de la célébration, cette année, par l’AES, de la Journée internationale de l’écrivain africain.

    Ken Bugul a été récompensée en 1999 du Grand Prix littéraire d’Afrique noire, par l’Association des écrivains de langue française (France), pour le roman ‘’Riwan ou le chemin de sable’’ (Présence africaine, 1999).

    Ce roman raconte des destins croisés de femmes africaines. Il est également question de monogamie et de polygamie dans l’ouvrage.

    La France a élevé Ken Bugul au rang de commandeur des Arts et des Lettres en 2021.

    Dans son pays, la romancière a été honorée lors de l’édition 2015 de la Foire internationale du livre et du matériel didactique, a rappelé Aliou Sow.

    Elle ‘’nous vaut tant de satisfaction’’, a ajouté M. Sow, estimant que ‘’la République a le devoir de [la] célébrer’’, de l’‘’honorer’’.

    La Journée internationale de l’écrivain africain, instituée en 1992 par l’Organisation de l’unité africaine – qui est devenue l’Union africaine au début des années 2000 – a ‘’une signification spéciale’’ dans la mesure où elle donne l’occasion de ‘’mettre en lumière la richesse et la diversité de la littérature africaine, un trésor culturel qui a profondément marqué le continent et le monde’’, a souligné le ministre de la Culture et du Patrimoine historique.

    ‘’C’est une belle occasion de célébrer les talents sénégalais. Les écrivains africains ont été depuis longtemps les gardiens de notre histoire, les vecteurs de nos ambitions […] Leurs œuvres ont contribué à façonner nos identités culturelles, à lutter contre l’injustice et à promouvoir la compréhension interculturelle’’, a-t-il dit.

    Ken Bugul est connue dans le monde pour ‘’la qualité de son écriture, la diversité de ses œuvres et, surtout, la profondeur de son inspiration’’, a témoigné le président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye.

    L’auteure du roman ‘’Le baobab fou’’ (Les Nouvelles éditions africaines du Sénégal, 1982), ‘’une dame respectueuse’’, a gagné ses titres de noblesse grâce à l’écriture, selon M. Bèye.

    Ken Bugul, pour sa part, estime qu’‘’aucune distinction ne saurait égaler le privilège de cette distinction’’, celle d’avoir été choisie par ses pairs de l’AES marraine de la célébration de la Journée internationale de l’écrivain africain.

    Elle a longuement commenté le thème de la 31e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain : ‘’Littérature et émigration’’.

    Ken Bugul a également rendu hommage à ses aînés. Des écrivains venus du Togo, invités d’honneur de l’événement, y ont pris part, aux côtés de plusieurs personnalités sénégalaises, dont l’homme d’affaires Aimé Sène. Ce dernier été récompensé du Birago d’or – du nom du célèbre écrivain et poète sénégalais Birago Diop (1906-1989) – pour sa proximité avec les milieux artistiques.

    De nombreux autres prix ont été décernés à des écrivains pour l’ensemble de leur œuvre et à des journalistes pour leur contribution à la promotion du livre.

    Voici le palmarès de la célébration de la Journée internationale de l’écrivain africain :

    • un diplôme de reconnaissance décerné au président de la République, Macky Sall, pour sa contribution à la promotion du livre ;
    • un diplôme de la fraternité de plume décerné au ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow ;
    • diplôme de la marraine : Ken Bugul ;
    • Birago d’or 2023 : Aimé Sène ;
    • prix Majib-Sène pour le journalisme culturel : Mamadou Oumar Ndiaye, directeur de publication du journal Le Témoin Quotidien ;
    • prix Alioune-Diop pour la promotion de la littérature : Ibrahima Lô, directeur du livre et de la lecture ;
    • prix Bernard-Dadié : Zeynab Diallo (Guinée), pour l’ensemble de son œuvre poétique ;
    • prix Seydou-Badian : Meïssa Maty Ndiaye, pour l’ensemble de son œuvre poétique ;
    • prix Alioune-Badara-Bèye : Pape Samba Kane, pour l’ensemble de son œuvre littéraire ;
    • prix Aminata-Sow-Fall : Association des écrivains togolais ;
    • prix Wole-Soyinka : Djibril H. Ly (Mauritanie) ;
    • prix Sony-Labou-Tansi de la meilleure pièce théâtrale : colonel Moumar Guèye, pour ‘’Raabi’’ (une adaptation au théâtre de son roman ‘’La Malédiction de Raabi’’) ;
    • prix Ridha Najar pour l’édition en Afrique : Abdoulaye Fodé Dione pour service rendu à l’édition ;
    • prix Camara-Laye : Seydou Sow pour l’ensemble de son œuvre romanesque ;
    • prix Mariama-Ba : Aïssatou Diop.

    FKS/ESF