Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / « Zulu Mbaye fait la fierté de l’Afrique », selon l’ambassadeur du Maroc

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / « Zulu Mbaye fait la fierté de l’Afrique », selon l’ambassadeur du Maroc

    Dakar, 27 oct (APS) – L’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Nasri, a fait part vendredi de sa fierté de participer à la commémoration des 50 ans de carrière du peintre sénégalais Mouhamadou Mbaye alias « Zulu Mbaye », un artiste qui selon lui « fait la fierté de l’Afrique ».

    « Nous sommes très fiers de Zulu Mbaye, parce qu’il fait la fierté de l’Afrique toute entière, pas seulement du Maroc et du Sénégal », a déclaré le diplomate dont le pays est l’invité d’honneur de cet évènement qui se poursuit jusqu’au 10 novembre.

    Cet évènement culturel a rassemblé un nombre important d’invités dont une quarantaine d’artistes sénégalais et africains.

    « Zulu Mbaye » est « un homme qui mérite leurs encouragements », selon l’ambassadeur du Maroc.

    « C’est un homme qui est investi dans sa mission d’art et il le fait très bien, il montre la richesse des talents des Sénégalais et de l’Afrique parce que c’est une question de créativité qu’il réussit très bien », a indiqué le diplomate.

    Hassan Nasri a rappelé « les relations exceptionnelles » qui lient « Zulu Mbaye » au Roi Mohammed VI, depuis 2016 et une visite du souverain marocain au Village des arts de Dakar

    « En 2016, M. Mbaye Zulu a eu l’honneur et le privilège de recevoir dans ses ateliers, au village des arts, de façon tout à fait inopinée, un auguste et exceptionnel visiteur VIP, grand ami des artistes et homme de culture, à savoir Mohammed VI », a rappelé le diplomate.

    La première visite de l’artiste au Maroc, quelques mois après cette rencontre, « a été le point de départ d’une grande aventure et découverte de la grandeur et des multiples dimensions de l’engagement personnel du souverain pour l’Afrique et pour l’humanité », a-t-il dit.

    Le peintre sénégalais a plusieurs fois séjourné au Maroc pour des échanges artistiques et des projets qu’il a dirigés, notamment lors de l’exposition « African Capital » au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat.

    « On ne va pas se le disputer, Zulu est Marocain et Sénégalais à la fois », a relevé l’ambassadeur, selon qui la célébration des 50 ans de carrière de l’artiste participe de cet « effort de rapprochement et de connaissance mutuelle ».

    « J’ai visité l’exposition et échangé avec les artistes présents, c’est formidable de voir que nous partageons beaucoup de choses et nous redécouvrons ce que nous partageons en matière d’art dans le domaine immatériel. Cela participe à notre effort de rapprochement et de connaissance mutuelle et aussi au service de la paix entre les peuples, du vivre ensemble mutuel », apprécie-t-il.

    Selon le diplomate, « il faut se rapprocher de ce genre d’évènement, écouter les artistes, apprécier leur travail qui reflètent à bien des égards les aspirations de notre société ».

    Hassan Nasri a remercié le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, et le roi du Maroc, pour avoir facilité cette initiative consistant à commémorer les 50 ans de carrière de l’artiste.

    Cette manifestation se poursuit samedi avec un autre vernissage de l’exposition « L’Afrique célèbre Zulu » à l’espace Vema de l’embarcadère de Gorée, à partir de 19 heures.

    FKS/BK/MTN

  • SENEGAL-MUSIQUE-PROFIL / Le rappeur Gimzer se révèle avec son dernier EP, « Faan Haala »

    SENEGAL-MUSIQUE-PROFIL / Le rappeur Gimzer se révèle avec son dernier EP, « Faan Haala »

    Dakar, 26 oct (APS) – Le jeune rappeur Abdoul Ly, Gimzer de son nom d’artiste, clame sa passion pour le rap, dans son dernier EP (format musical entre single et album) intitulé « Faan Haala ».

    L’artiste de 26 ans s’est engagé dans le rap en fin 2016, dans les pas de son idole, le rappeur français d’origine congolaise « Gims ».

    « Tout a commencé en 2009, à l’époque, j’écoutais souvent les chansons de Maitre Gims qui m’étaient plus accessibles. Parfois lors des évènements au lycée Ndoulou Madji à Nabaji Civol à Matam », une région du nord du Sénégal, « je reprenais ses sons et tout le monde m’a surnommé Gims Junior, le nom a évolué en Gimzer au fil des années », raconte l’artiste dans un entretien avec l’APS.

    Gimzer a depuis entamé une carrière solo et sorti deux EP [Extended Play], format de musique dont la durée qui est plus longue qu’un single et plus court qu’un album.

    Intitulé « Abéré Hegnindé », son premier EP, sorti en 2018, signifie « la graine qui pousse en pulaar » et se veut une invite à avoir confiance en soi et au destin.

    « Faan Haala » (Saisir la parole en pulaar), le deuxième EP de Gimzer, est disponible « sur les plateformes de téléchargement depuis l’année dernier » et « est accompagné d’un clip du même titre », signale l’artiste qui, à travers ces disques de douze titres chacun, chante les relations familiales, fraternelles et l’amour.

    « La particularité de ma musique est qu’elle s’adresse directement à la société. Je parle de la vie à découvrir, du quotidien et surtout de +Neddo+, l’humain, de sa partie sombre notamment des gens qui sont prêts à tout pour arriver à leur fin », explique-t-il, en présence de son manager.

    Gimzer est plutôt dans le rap lyriciste, poétique, un genre popularisé par des rappeurs français tels que Mc Solar, IAM ou encore Passi.

    « Mon style de rap n’est pas stable et est plus orienté vers la chanson, ce qui me vaut parfois des clashs de mes collègues rappeurs. Je ne me fixe pas de limite, je suis prêt à faire des fusions pour avoir plus de couleurs dans ma musique », lance Abdoul Ly. Il n’exclut donc pas l’idée de découvrir autre chose.

    La particularité de sa musique tient aussi à l’usage de la langue pulaar dans ses chansons. « Je chante plus en pulaar, même si je glisse parfois des mots wolof et français », fait savoir le jeune rappeur, inscrit en master 2 de sociologie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et dont l’ambition est de continuer à allier les études et la musique.

    Son projet actuel tourne autour d’une chanson et d’un clip intitulé « Yaa Booy », qui renvoie au mariage, une invite faite aux femmes pour qu’elles restent dans leur foyer. L’artiste se dit freiné par un manque de moyens.

    Aussi Gimzer a-t-il décidé de rejoindre le label « Bewdo Music » de Guédiawaye (banlieue dakaroise), lequel dit-il « comprend mieux l’esprit et la philosophie de [sa] musique ». Il collaborait jusque-là avec le label « Neegurap Music Group ».

    FKS/SBS/BK/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Des chercheurs invitent à une synergie d’actions pour écarter « toute autre velléité de vente » des objets de Senghor

    SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Des chercheurs invitent à une synergie d’actions pour écarter « toute autre velléité de vente » des objets de Senghor

    Dakar, 26 oct (APS) – Des chercheurs appellent à « une synergie d’actions » pour empêcher une velléité de vente de livres de Léopold Sédar Senghor, dans la continuité de l’action des pouvoirs publics sénégalais qui ont dernièrement sauvé des enchères des objets et médailles de valeur reçus par le premier président sénégalais dans le cadre de ses fonctions.

    « Nous avons salué la décision de l’Etat du Sénégal de faire annuler cette vente aux enchères des objets du président Léopold Sédar Senghor. Il reste à ce qu’on crée une synergie d’actions avec l’appui des pouvoirs publics pour éliminer toute autre velléité de vente, notamment des livres du président Senghor prévus en janvier prochain », a souligné l’historien Mouhamadou Moustapha Sow de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    « Il est important que les décideurs saisissent davantage les enjeux mémoriels de ces questions et l’importance politique et scientifique qu’il y a à identifier et à sauvegarder le patrimoine documentaire, archivistique des chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du pays », a dit M. Sow, l’un des coordinateurs du volet archives du programme international de recherche sur Senghor.

    Il a ajouté : « Dans le cadre de notre groupe de recherche, nous avons cherché à sensibiliser les autorités étatiques notamment au Sénégal afin qu’elles facilitent et accompagnent ce travail consacré au premier président de la République du Sénégal ».

    Le programme international de recherche sur Senghor, regroupant des chercheurs présents au Sénégal et en France, envisage la création d’une plateforme sur laquelle seraient mises en ligne les archives du président Senghor, représentant 28 fonds différents et réparties entre trois continents.

    L’objectif poursuivi par les chercheurs concernés est de faire en sorte que ces fonds d’archives disparates et dispersés puissent être largement accessibles, ce qui permettrait de les valoriser davantage.

     »Il existe ici des fonds d’archives à la Fondation Senghor, au musée des dents de la mer, à l’IFAN [Institut fondamental d’Afrique noire] ou encore aux archives nationales qui pourraient [être numérisés] », a signalé Mouhamadou Moustapha Sow.

    Le Sénégal a acquis, le 23 octobre dernier, 41 objets ayant appartenu à l’ancien président sénégalais, pour 244 000 euros, soit environ 160 millions de francs CFA. Il s’agit de médailles et décorations offertes à Léopold Senghor dans le cadre de ses fonctions, des objets qui devaient être mises en vente la semaine dernière à Caen, en France.

    Une mission conduite par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, s’était rendue sur place pour négocier avec le commissaire-priseur de cette vente.

    FKS/BK/ASG/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / 41 biens appartenant à Senghor acquis par le Sénégal à plus de 160 millions de francs CFA (officiel)

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / 41 biens appartenant à Senghor acquis par le Sénégal à plus de 160 millions de francs CFA (officiel)

    Dakar, 25 oct (APS) – Le Sénégal a acquis quarante-et-un (41) biens appartenant à l’ancien président Léopold Sédar Senghor et à son épouse Collette Senghor, à un montant de 160.064.000 FCFA,  annonce un communiqué du ministère de la Culture et du Patrimoine historique reçu mercredi à l’APS.

    La vente de ces objets au Sénégal s’est faite, lundi dernier, à l’hôtel de vente aux enchères de Caen, en France, précise le communiqué, ajoutant que le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, accompagné de l’ambassadeur du Sénégal en France, Maguette Sèye, ont rencontré la commissaire-priseur, Solène Laine et son associé pour faire l’inventaire des biens appartenant au président Senghor et à son épouse conformément aux directives du chef de l’Etat, Macky Sall.

     Le communiqué renseigne que « les objets appartement au président Senghor et à son épouse sont au nombre de quarante et un (41) ».  »Les restants des deux cent deux  objets de l’offre concernent d’autres propriétés », a-t-il ajouté, précisant que  »la conclusion pour l’acquisition des biens exclue les autres offres. »

    Selon le texte « la conclusion pour l’acquisition porte sur 200.000 Euros, soit 131.200.000 FCFA hors frais des cabinets des commissaires-priseurs qui est de 22% du coût des acquisitions en provinces et de 33% à Paris’’.

    « Au total,  a-t-il indiqué, le coût de l’opération, tous les frais inclus, s’élève à 244.000 Euros, soit 160.064.000 FCFA)’’.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, relève le texte, a estimé que les décorations décernées au président Senghor, par des Etats partenaires du Sénégal sont « très prestigieuses et certains objets sont en or massif et de grandes marques ».

    Parmi les biens acquis par le Sénégal,  »on retrouve des colliers, bagues et bracelets en vermeil, un lot issu de la collection de Léopold Sédar Senghor, une médaille en métal doré du festival des arts et culture, un briquet en or jaune dans son écrin, Parker stylo plume en or jaune, collier de l’ordre d’Abdoul Aziz Al Saud d’Arabie Saoudite, une boîte de présent en chiffre du roi et de la reine des Belges, a-t-il listé, ajoutant la présence dans ces biens de  »  médailles très importantes de l’Espagne, de la Finlande, et de l’Egypte ».

    Les biens acquis par le Sénégal seront livrés à l’ambassadeur du Sénégal à Paris par les commissaires-priseurs, dès la fin de l’opération de paiement, conformément aux procédures en vigueur au Sénégal, a précisé le communiqué, signalant qu’ une remise officielle de ces biens au président, Macky Sal, sera organisé dans les meilleurs délais.

    « La préservation de la mémoire du président Senghor, dont la vie et l’œuvre sont de parfaites illustration du dialogue des cultures, de l’amitié des peuples et de la résolution pacifique des contentieux, justifie ce choix d’une solution à l’amiable », selon le ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Le ministre Alion Sow a remercié les autorités françaises qui ont apporté « un concours précieux » à la gestion de ce dossier, mentionne le texte.

    FKS/ASB/AB

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-MUSIQUE-DISTINCTION / « Trace awards Tv »: la chanteuse Viviane Chidid, « meilleure artiste féminine » de l’Afrique de l’Ouest (médias)

    SENEGAL-AFRIQUE-MUSIQUE-DISTINCTION / « Trace awards Tv »: la chanteuse Viviane Chidid, « meilleure artiste féminine » de l’Afrique de l’Ouest (médias)

    Dakar, 23 oct (APS) – Le lead vocal du Djolof band, Viviane Chidid, a été désignée « meilleure artiste féminine de l’Afrique de l’Ouest » par Trace awards Tv lors d’une cérémonie organisée à Kigali au Rwanda, a appris l’APS à travers différents médias.

    La star sénégalaise, « très contente » de recevoir cette distinction, a dédié son prix à toutes les femmes.  Elle a remporté le prix devant Tiwa Savage du Nigeria, Josey de Côte d’Ivoire, entre autres artistes nominées.

    La reine du Djolof band a été aussi nominée dans la catégorie « meilleure artiste Francophone’’.

    Le groupe Trace qui a célébré par la même occasion son vingtième anniversaire a lancé l’initiative dénommée « Trace awards et festival’’, un évènement dont l’objectif est de consacrer les musiciens chanteurs, les créateurs et entrepreneurs musicaux de l’Afrique et de sa diaspora.

    L’évènement s’est tenu les 19 et 20 octobre 2023 au Rwanda.

    FKS/OID

  • SENEGAL-CAMEROUN-CINEMA-CULTURE / Festival « Ecrans Noirs » : Le comité d’organisation tire « un bilan positif »

    SENEGAL-CAMEROUN-CINEMA-CULTURE / Festival « Ecrans Noirs » : Le comité d’organisation tire « un bilan positif »

    +++De l’envoyé spécial de l’APS, Daouda Ba+++

    Yaoundé, 23 oct (APS) – La 27ème édition du festival « Ecrans Noirs’’ qui s’est achevée ce week-end à Yaoundé a été une belle réussite, selon le délégué général de l’évènement.

    « L’édition 2023 du festival Ecrans Noirs a été une belle réussite. Le bilan est positif. Quand un festival se termine et qu’on est content parce que tout s’est déroulé de la meilleure des manières, on ne peut que s’en féliciter », a déclaré Bassek Ba Kobhio.

    Le festival « Ecrans noirs’’ a été clôturé samedi, après une semaine d’activités, par le ministre camerounais des Arts et de la Culture, Ismaël Bidoung Kpawatt dans une belle ambiance de sons et lumières.

    « Les ateliers de formation professionnelle des acteurs du cinéma m’ont donné beaucoup de satisfaction. Une dizaine de prix ont été octroyés à des cinéastes, des acteurs et des producteurs venus de plusieurs pays à travers l’Afrique », a dit le délégué général.

    Selon lui, le Sénégal a été représenté par une forte délégation avec à sa tête son ambassadeur au Cameroun, Khare Diouf et le directeur de la cinématographie, Germain Coly.

    « Nous remercions le Sénégal pour son implication à la réussite de l’événement”, a déclaré le ministre camerounais des Arts et de la Culture, smaël Bidoung Kpawatt, soulignant que le festival Écrans Noirs « se veut comme un espace de célébration des innovations dans le cinéma, mais aussi un moment de rapprochement des communautés africaines ».

    Pour sa part, le directeur de la cinématographie, Germain Coly, a indiqué que « c’est avec beaucoup de satisfaction que le Sénégal a participé à ce festival dont, il a été l’invité d’honneur ». Cela témoigne, selon lui, de  »l’excellence » des relations entre les deux pays.

    DOB/FKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Le Sénégal veut acquérir la totalité du fonds de Senghor (ministre)

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Le Sénégal veut acquérir la totalité du fonds de Senghor (ministre)

    Dakar, 23 oct (APS) – Le Sénégal a engagé des pourparlers avec un commissaire-priseur pour acquérir la totalité du fonds de Léopold Sédar Senghor après avoir fait annuler, samedi, la vente aux enchères des biens de son premier président, a annoncé le ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, ces discussions sont conduites par le ministre de la Culture Aliou Sow désigné par le chef de l’Etat pour représenter le Sénégal dans l’acquisition des biens de l’ancien président Léopold Sédar Senghor en France.

    « Cette mission vise à préserver la souveraineté et l’héritage senghorien. Actuellement, le Professeur Aliou Sow est engagé dans des pourparlers pour assurer que ces objets d’une importance historique demeurent une part intégrante du patrimoine culturel du Sénégal’’,  souligne-t-on dans le document.

    Ces biens, deux-cent lots au total, dont la vente avait été annoncée sont composés des bijoux et décorations militaires issus de la succession de l’ancien président sénégalais sont mis aux enchères à Caen (France).

    « Ce sont des cadeaux diplomatiques qu’il a reçus dans le cadre de ses fonctions et d’un point de vue historique, c’est exceptionnel », a expliqué Solène Lainé, commissaire-priseur à Caen.

    Il s’agit de décorations que l’ancien président sénégalais a reçues en Finlande, en Espagne, en Arabie Saoudite et en Egypte, dont le collier de l’ordre du Nil, une pièce en or 18 carats ornée de trois symboles de l’Egypte antique.

    Le chef de l’Etat Macky Sall, réaffirmant, jeudi, « son attachement profond au patrimoine national et à toutes les figures marquantes de notre République a […] donné les instructions nécessaires au ministre de la Culture et du Patrimoine historique et à notre ambassadeur à Paris pour que les diligences nécessaires soient prises ».

    FKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Dakar va abriter des expositions sur les présidents Senghor et Sall en janvier (ministre)

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / Dakar va abriter des expositions sur les présidents Senghor et Sall en janvier (ministre)

    Dakar, 23 oct (APS) – Le Sénégal va abriter, en janvier, les expositions « Senghor et les arts : réinventer l’universel’’ et « président Macky Sall et autres : dédales du pouvoir », après le musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris (en France), a annoncé, dimanche, le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique Aliou Sow.

    « Le Sénégal se propose-t-il d’abriter ces deux expositions à partir du mois de janvier 2024 », a fait savoir le ministre de la Culture qui séjourne dans la capitale française .

    Dans un communiqué de presse transmis à l’APS, il a indiqué qu’après Paris, « ces expositions à Dakar, seront un prolongement du voyage immersif à travers le temps et l’espace, découvrant l’histoire et la trajectoire, s’inspirant des valeurs et des idéaux portés par les présidents Senghor et Sall’’.

    Aliou Sow a annoncé que la procédure relative à la venue à Dakar de ces expositions sera engagée dès la semaine prochaine.

    « Les dates et le lieu retenus seront communiqués’’, précise-t-il avant d’ajouter : « ces expositions offriront aux jeunes générations l’opportunité d’apprendre sur les deux présidents ayant façonné le Sénégal, les incitant à la réflexion sur leur propre rôle dans l’avenir du pays’’.

    L’exposition « Senghor et les arts : réinventer l’universel’’, présentée depuis le 7 février dernier au musée du Quai Branly Jacques Chirac, prend fin le 19 novembre.

    L’exposition « président Macky Sall et autres : dédales du pouvoir’’ , une œuvre du peintre américain Kehinde Wiley, présentée depuis le 26 septembre, va se poursuivre jusqu’au 14 janvier 2024.

    Ces expositions, souligne-t-on dans le document de presse, sont « une ode à la diversité culturelle qui fait la richesse de notre monde’’. Elles célèbrent « l’histoire du Sénégal et rendent hommage à deux présidents emblématiques et leur contribution à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays ».

    « Elles célèbrent l’héritage et le leadership exceptionnels de deux figures marquantes de la République du Sénégal et mettent en lumière l’empreinte profonde de deux présidents dans l’histoire du pays’’, dit la même source.

    FKS/OID

  • SENEGAL-CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / « Ecrans Noirs » : Clarence Delgado remporte le prix du meilleur scénario Afrique

    SENEGAL-CAMEROUN-AFRIQUE-CINEMA / « Ecrans Noirs » : Clarence Delgado remporte le prix du meilleur scénario Afrique

    +++De l’envoyé spécial de l’APS, Yaoundé Daouda Ba+++

    Yaoundé, 23 oct (APS) – Le cinéaste sénégalais Clarence Thomas Delgado a remporté le prix du meilleur scénario Afrique lors de la 27ème édition du festival « Ecrans Noirs’’ (14 au 21octobre) avec son film intitulé « Que le père soit” , a constaté l’APS.

    « C’est une reconnaissance de mon travail, c’est un honneur et un grand plaisir de recevoir ce prix”, s’est réjoui le lauréat, qui a reçu cette distinction, samedi, lors de la cérémonie de clôture du festival.

    « Tout passe par un scénario pour réaliser un film. Ce prix équivaut au plus grand prix du festival“, a fait valoir le réalisateur qui a été l’assistant de Ousmane Sembene dans toute sa filmographie.

    Selon Clarence Thomas Delgado, « le film est une histoire d’amour, un hymne à l’enfant, à la femme et même à l’homme égoïste’’.

    C’est une manière dit-il, « de remettre en question les relations d’amour’’.

     

    Pour le directeur de la cinématographie Germain Coly, il est important dans ces compétitions que le Sénégal puisse sortir avec des prix.

    Il dit tirer un bilan satisfaisant de la participation du Sénégal à ce rendez-vous culturel dans la capitale camerounaise.

    « Le Sénégal a participé avec satisfaction à ce festival. Il était aussi présent dans le domaine de l’expertise. Notre compatriote Souleymane Kébé, le talentueux producteur, a assuré une formation pour plus d’une cinquantaine de jeunes producteurs », a t-il déclaré.

    En plus, a indiqué M. Coly, « l’expertise sénégalaise dans la politique cinématographie aussi, a été sollicitée, conformément à la politique définie par le président de la République Macky Sall’’.

    Le Grand prix Ecran d’or a été décerné au film « Mon père le diable“, d’un jeune cinéaste camerounais.

     

    DOB/FKS/OID

     

     

     

  • SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / Un livre autobiographique du professeur Saliou Mbaye axé sur la problématique de la mémoire

    SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / Un livre autobiographique du professeur Saliou Mbaye axé sur la problématique de la mémoire

    Dakar, 22 oct (APS) – L’ancien directeur des archives du Sénégal (1976-2005), le professeur Saliou Mbaye, fait œuvre de mémoire, en consignant dans un ouvrage autobiographie les souvenirs de son enfance passée dans les années 1950 à Ndande Fall, un bourg rural, fief des damels du Cayor, dans l’actuelle région de Thiès (ouest).

    L’ouvrage de 365 pages, intitulé « Ndande Fall Keur Madame, souvenirs d’un enfant du terroir » (éditions Présence africaine), se présente comme une monographie sur le village du même nom. Il se veut également « un rêve d’enfant’’ exhumé », a dit son auteur, fait citoyen d’honneur de Ndande Fall.

    « Le livre peut être lu comme un ouvrage de sources sur une période qui a fini d’être, mais dont il parait impérieux de garder en mémoire le souvenir afin que demain, l’avenir ait un passé », a souligné l’archiviste à la retraite, ancien président de la Communauté africaine de culture, section Sénégal.

    Il s’exprimait lors d’une cérémonie de dédicace et de présentation de l’ouvrage, samedi, au Centre de recherche ouest africain (Warc, en anglais), à Dakar.

    Selon Saliou Mbaye, cet ouvrage est le fruit d’un travail entamé en 2018 à la demande de son petit-fils qui voulait un livre écrit pour lui. Il combine à la fois des enquêtes de terrain et des recherches en archives et en bibliothèque, à Dakar et en France.

    Il comprend deux parties de trois chapitres chacune et est axé sur une présentation historique et géographique de Ndande Fall dans les années 1950, ainsi qu’une présentation de la famille de l’auteur et de son cursus scolaire, à une époque marquée par un « plein essor économique » en lien avec la traite de l’arachide.

    L’ouvrage « reconstruit avec minutie une histoire locale, inscrite dans le dessein global de la colonisation […], couvrant aussi bien la vie quotidienne que les affaires publiques », a expliqué Saliou Mbaye.

    « Ndande Fall Keur Madame est, dans ma vie, le lieu qui m’aura le plus marqué. Pourquoi ? Je me suis souvent posé la question, mais je n’arrive pas encore aujourd’hui à trouver la réponse », fait-il savoir.

     L’ancien enseignant à l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD) du Sénégal revient aussi sur son passage au lycée Faidherbe de Saint-Louis (1959 à 1967), ses vacances scolaires à Louga et la seule année qu’il avait passée à l’université de Dakar, de 1967 à 1968, avant d’aller poursuivre ses études en France.

    L’ouvrage du professeur Saliou Mbaye est un « livre de transmission » et « un hymne certes à la famille, mais [aussi] à l’amitié », selon l’historienne et universitaire Penda Mbow.

    « C’est un ouvrage foisonnant d’informations et de vie avec une panoplie de personnages. Il raconte différentes histoires de famille, une histoire de peuplement, le mouvement des populations, une description d’éléments techniques agraires, une étude du voisinage, l’évolution des transports et de la communication, le chemin de fer, les mutations de la société à Ndande Fall », avec la traite arachidière. Saliou Mbaye raconte tout cela avec « une précision extraordinaire », indique-t-elle.

    Le professeur Seydou Madani Sy, qui a signé la préface du livre, note que l’ouvrage de M. Mbaye, « au-delà de son caractère de récit autobiographique, est le fruit  d’un travail scientifique historique ».

    Le préfacier, ancien ministre et ancien médiateur de la République, estime que cet ouvrage est le fruit d’une « combinaison » grâce à laquelle l’auteur allie les sciences de l’archiviste, de l’onomastique, de la généalogie, de la linguistique et  de la géographie historique, le tout en repositionnant Ndande dans son terroir et dans le contexte des années 1950.

     

    « La démarche scientifique adoptée pourrait servir de modèle à des instances universitaires. Les générations présentes et futures pourraient se servir de cet ouvrage comme référence pour explorer l’histoire des divers terroirs sénégalais, la faire découvrir au public et partant, contribuer à la réécriture de l’Histoire générale du Sénégal », note-t-il dans sa préface.

    Le professeur Saliou Mbaye a déjà publié deux ouvrages, dont  »L’Histoire des institutions coloniales françaises en Afrique de l’Ouest : 1816-1960 ». Il est aussi l’auteur de  »L’Histoire des institutions contemporaines du Sénégal : 1956-2000 ».

    FKS/BK