Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-CINEMA / « Karfa Samathé, village de Sindone » : un film sur les réalités sociales à Goudomp

    SENEGAL-CINEMA / « Karfa Samathé, village de Sindone » : un film sur les réalités sociales à Goudomp

    Dakar, 16 sept (APS) – Le film d’école ‘’Karfa Samathé, village de Sindone’’, projeté vendredi au centre culturel Blaise Senghor, en présence du maire de Goudomp, Vieux Malang Cissé, et du directeur de la cinématographie, Germain Coly, raconte des réalités sociales du sud du Sénégal, principalement de Goudomp.

    Ce court métrage met en exergue plusieurs thématiques liées à la richesse naturelle de cette zone confrontée à l’insécurité, sur fond d’histoires d’amour.

    ‘’ La Casamance a un décor naturel que nous avons voulu montrer en parlant d’une histoire liée aux réalités. Le mariage forcé, l’insécurité, le viol, la valorisation des produits locaux sont autant de sous thèmes développés dans ce film’’, souligne le groupe Ibara Ciné, qui est à l’initiative du film.

    Cette fiction raconte l’histoire de la jeune Karfa confiée, après la mort par couches de sa mère, à sa tante qui engage des violeurs pour anéantir sa vie. Celle-ci, en plus de maltraiter Karfa, s’oppose à un mariage arrangé avec un homme riche vivant hors du pays.

    Le film montre surtout la beauté naturelle de la Casamance avec ces plans panoramiques tournés avec un drone sur le village et prône la valorisation des produits locaux, notamment les fruits.

    Il est porté par des acteurs qui jouent pour la plupart leur premier film, sauf l’un d’eux, Ibrahima Fall, qui a interprété le second rôle. Ressortissant de Goudomp, Fall a fait ses armes dans plusieurs films et séries sénégalais.

    Le court métrage ‘’Karfa Samathé, village de Sindone’’ est le troisième film produit par le projet ‘’Ibara Ciné’’ qui s’investit dans la formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel des jeunes du département de Goudomp (Sédhiou, Sud) et de la Casamance.

    Il a été rendu possible grâce à l’appui du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) de la Direction de la cinématographie du Sénégal, selon le directeur de la cinématographie Germain Coly.

    ‘’La collaboration a commencé avec mon prédécesseur Hugues Diaz. Quand je suis arrivé en 2020, nous avons octroyé une subvention de dix millions au groupe ‘’Ibara’’ pour la formation de ces jeunes et deux films ont été produits sur + le puit sacré de Goudomp+ et un autre +sur le vol de bétail+‘’, a expliqué M. Coly. Il a salué l’engagement et la rigueur du travail accompli par les jeunes promoteurs du film.

    Il informe qu’un deuxième financement de trente millions de francs CFA a été encore octroyé au groupe ‘’Ibara Ciné’’, lequel pourra ainsi former un nombre beaucoup plus important de jeunes aux métiers techniques du cinéma.

    Le maire de Goudomp, Vieux Malang Cissé, salue une initiative qu’il faut accompagner, encourager et soutenir.

    ‘’Le film montre une Casamance qui regorge de potentialités, mais aussi une Casamance pauvre. C’est ce contraste soulevé qu’il faut relever. Nous avons un défi énorme. Nous avons énormément des richesses naturelles, mais nous sommes dans une pauvreté matérielle’’, a relevé l’édile. Il appelle à mutualiser les efforts pour changer le quotidien de Goudomp et promet d’offrir une séance de projection du film à la commune.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-TEMOIGNAGES / Un universitaire et un cinéaste saluent l’engagement de Laurence Gavron

    SENEGAL-FRANCE-TEMOIGNAGES / Un universitaire et un cinéaste saluent l’engagement de Laurence Gavron

    Dakar, 16 sept (APS) – Le cinéaste sénégalais Mamadou Sellou Diallo et le professeur de lettres Ibrahima Wane saluent l’engagement dans la construction de la mémoire et surtout dans l’appropriation et la transmission de cette dernière dont a fait preuve la cinéaste franco-sénégalaise Laurence Gavron, décédée jeudi dernier à Paris, à l’âge de 68 ans.

    Laurence Gavron, inhumée lundi à Bagneux (France),  »s’est frayée un chemin avec un engagement éthique d’accompagner et de construire la mémoire’’, magnifie le premier dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    Mamadou Sellou Diallo avait animé en mai 2022 une causerie organisée par le Festival du documentaire de Saint-Louis en hommage à Laurence Gavron. Une rétrospective avait alors permis de présenter toute sa filmographie.

    Diallo estime que la disparition de Laurence Gavron est ‘’une grande perte’’, expliquant qu’elle fait partie de ces cinéastes qui travaillent sur les relations sociales.

    Plusieurs de ses films ont été dédiés à des ‘’trésors humains vivants’’, à l’image de ‘’Samba Diabaré Samb, le gardien du temple’’ (2006) ou encore de ‘’Yandé Codou Sène, la diva Sérère’’ (2008) et ‘’Ndiaga Mbaye, le maître de la parole’’ (2004), rappelle Mamadou Sellou Diallo qui enseigne le cinéma à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis.

    ‘’Elle s’est frayée un chemin dans ce qui nous lie. Son cinéma est un cinéma de relation, un cinéma humain’’, analyse-t-il, ajoutant que la réalisatrice franco-sénégalaise, qui a obtenu la nationalité sénégalaise en 2008, a aussi étendu sa curiosité vers des communautés vivant au Sénégal.

    Il s’agit de ses films sur les communautés libanaise, cap-verdienne ou encore vietnamienne établies à Dakar avec respectivement les documentaires ‘’Naar bi, loin du Liban’’ (1999), ‘’Saudade à Dakar’’ (2005), ‘’Si loin du Vietnam’’ (2016).

     »Laurence Gavron a senti au contact de certaines figures du patrimoine immatériel sénégalais qu’il avait là un gisement important qu’il fallait explorer et permettre aux populations, et surtout, aux nouvelles générations de se l’approprier et permettre au monde de le découvrir. C’est ce qui a produit cette série autour des trésors de la tradition. Elle a vraiment essayé de montrer la richesse et la diversité de la culture sénégalaise et surtout, d’ouvrir les voies de sa transmission aux générations futures  », a pour sa part témoigné le professeur de lettres Ibrahima Wane.

     »Hyènes », le déclic

     

    Il explique que le déclic de ses films est parti du plateau de tournage du film  »Hyènes » (1992) du réalisateur Djibril Diop Mambety, où Laurence Gavron a fait le making off avec ‘’Ninki Nanka, le Prince de Colobane’’, 1991 – portrait du cinéaste Djibril Diop Mambety- et a rencontré Ndiaga Mbaye. Sur le plateau de tournage du film qu’il dédie à Ndiaga Mbaye, le maître de la parole, elle rencontre Samba Diabaré Samb et Boucounta Ndiaye, selon Wane. Il relève que c’est à partir de là que la cinéaste a senti l’importance de ce patrimoine dont étaient porteur ces personnalités.

     »Elle était impressionnée par la figure, la personnalité de Samba Diabaré Samb et les valeurs de dignité, de générosité qu’il chante. (…). Elle a fait Yandé Codou la diva sérère, qui avait été rappelée au-devant de la scène par le centenaire Léopold Sédar Senghor. Elle voulait faire Doudou Ndiaye Coumba Rose mais y à renoncer quand elle a appris qu’un autre réalisateur avait ce projet », fait savoir Wane, professeur de lettres à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).

    Pour Ibrahima Wane, Laurence Gavron a véritablement fait  »toute une archéologie du patrimoine » qui, aujourd’hui, est une œuvre précieuse, parce que toutes ces personnalités ont disparu. Il ajoute que la réalisatrice franco-sénégalaise vivait profondément la culture sénégalaise et  »elle se considérait comme une Sérère et en tant que Sérère, elle prenait les Peuls comme ses cousins à plaisanterie à qui elle a consacré une exposition photos et un livre ».

    Si les films de Laurence Gavron qui se faisait appeler familièrement ‘’Sérère bou khess’’ (La Sérère blanche) exhument la mémoire sénégalaise à travers des personnages gardiens des traditions, ses livres campent le décor de Dakar, à l’image de ses polars ‘’Boy Dakar’’ (Le Masque, 2008), ‘’Hivernage’’ (Le Masque, 2009) et ‘’Fouta Street’’ (Le Masque, 2017 – Prix du roman d’aventures 2017).

    Son projet de film documentaire sur le fondateur de la revue  »Présence Africaine », Alioune Diop, s’inscrit dans cette construction de la mémoire, avait-elle dit à Saint-Louis lors d’une causerie organisée en mai 2022.

    Laurence Gavron, née à Paris en 1955, repose au cimetière de Bagneux, conformément à l’annonce faite lundi par ses enfants, Georgia et Nathan Schafer, dans une note émouvante.

    Ils espèrent organiser dans les mois à venir une cérémonie à Dakar, ville ‘’qui l’avait adoptée, transformée, sénégalisée’’, disent-ils, annonçant la projection, à cette occasion, des films dans lesquels elle exprime sa reconnaissance et son amour pour le Sénégal.

    FKS/ASG 

  • SENEGAL-CAMEROUN-CINEMA / Le Sénégal, pays invité d’honneur de la 27e édition du ‘’festival Ecrans Noirs’’ à Yaoundé

    SENEGAL-CAMEROUN-CINEMA / Le Sénégal, pays invité d’honneur de la 27e édition du ‘’festival Ecrans Noirs’’ à Yaoundé

    Dakar, 15 sept (APS) – Le Sénégal sera l’invité d’honneur de la 27e édition du ‘’festival Ecrans Noirs’’, prévue du 14 au 21 octobre prochains au musée national de Yaoundé, au Cameroun, a appris l’APS des organisateurs.

    Dans un communiqué de presse, ils annoncent qu’un hommage sera rendu à cette occasion à la légende du cinéma africain, le réalisateur sénégalais Sembene Ousmane, dont on célèbre le centenaire cette année (1923-2023).

    Pour les initiateurs du ‘’festival Ecrans Noirs’’, Sembene Ousmane est à la fois ‘’un maître du cinéma, un inventeur de formes, un artiste du peuple, un critique implacable des systèmes et des institutions qui asservissent l’homme et un incomparable chantre de l’humanisme africain’’.

    Le thème de cette édition ‘’Le cinéma en Afrique, toujours une école du soir’’ est inspiré de Sembene Ousmane, selon le communiqué.

    Deux films sénégalais-‘’Que le père soit’’ de Clarence Delgado et ‘’Dans le noir’’ de Mor Talla Ndione- figurent dans la vingtaine de films sélectionnés. 

    Les promoteurs précisent qu’après Douala, le festival sera décentralisé cette année au grand nord du Cameroun, à Adamaoua, dans le nord et l’extrême nord du pays.

    ‘’Quinze jours de projections sont prévues dans 10 communes de ces régions’’, ont-ils souligné, indiquant qu’un espace dénommé ‘’kids cinema corner’’ sera réservé aux enfants de 4 à 13 ans. Il sera ouvert du 10 au 21 octobre prochain.

    AN/FKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA-NECROLOGIE-REACTION / Décès de Laurence Gavron: Aliou Sow salue  »‘’une femme de terrain, une artiste au sens fort du mot’’

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA-NECROLOGIE-REACTION / Décès de Laurence Gavron: Aliou Sow salue  »‘’une femme de terrain, une artiste au sens fort du mot’’

    Dakar, 15 sept (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow a rendu hommage à la réalisatrice franco-sénégalaise Laurence Gavron, décédée dans la nuit de mercredi à jeudi, saluant ‘’une femme de terrain, une artiste au sens fort du mot’’.

    La cinéaste, photographe et femme de lettres franco-sénégalaise, Laurence Gavron, connue pour ses travaux sur la mémoire, est décédée à l’âge de 68 ans à Paris, des suites d’une longue maladie.

    Dans un communiqué, le ministre salue  »les talents de la femme créatrice » qu’était Laurence Gavron qui, dit-il, ‘’en ses mains tenaces et expertes, a tenu et libéré, pour un public aussi nombreux que divers, des pensées et des émotions qui continueront de marquer les esprits et les cœurs’’.

     »Elle savait émouvoir dans un élan de fraternels amicaux », a écrit, dans le texte intitulé ‘’Adieu Laurence !’’, le ministre, qui a présenté les condoléances du chef de l’Etat, de l’ensemble du gouvernement à la famille de la défunte et à  »ceux qui pleurent sa disparition ».

    Selon lui,  »la cinéaste, surdouée pour les documentaires, a mis en lumière des grands hommes et de grandes femmes amplifiant ainsi leur vécu légendaire et portés à rester pour les générations présentes et futures, des figures modèles, références incontestables des valeurs que charrie la culture sénégalaise’’.

    Le ministre fait référence aux films sur Yandé Codou Sène, Samba Diabaré Samb et Ndiaga Mbaye et aussi à ces communautés venues d’ailleurs qui se sont intégrées à la société sénégalaise pour construire avec elle ‘’un commun vouloir de vie commune’’.

    Aliou Sow a aussi rappelé son œuvre littéraire notamment avec  »Boy Dakar »,  »Fouta Street »,  »Hivernage », qui sont les  »signes » de sa ‘’sénégalité.

    Laurence Gavron, disparue à l’âge de 68 ans, sera enterrée, lundi, à Bagneux (France), ont annoncé ses enfants qui espèrent organiser une cérémonie à Dakar dans les mois à venir.

    FKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Une fédération régionale des associations d’artistes et acteurs culturels mise sur pied à Sédhiou

    SENEGAL-CULTURE / Une fédération régionale des associations d’artistes et acteurs culturels mise sur pied à Sédhiou

    Dakar,13 sept (APS) –  Les associations des artistes et acteurs culturels de Sédhiou ont mis sur pied une fédération régionale à l’issue d’une assemblée générale organisée le 9 septembre dernier au centre culturel régional de Sédhiou, a annoncé, mercredi, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    La rencontre a permis l’installation d’un conseil d’administration et d’un bureau de la fédération présidé par le réalisateur Ibrahima Biaye, par ailleurs directeur du groupe Ibara de Goudomp, souligne un communiqué transmis à l’APS.

    Pour les organisateurs, l’assemblée générale constitutive de la nouvelle Fédération régionale des associations d’artistes et d’acteurs culturels de Sédhiou (Federacs) a connu ‘’un franc succès avec la présence d’une centaine de participants’’.

    ‘’ Les 15 délégués élus lors des assemblées générales départementales précédentes de Goudomp, Bounkiling et Sédhiou, accompagnés d’une quinzaine d’autres représentants d’associations d’artistes et d’acteurs culturels par département, ont rallié le Centre culturel pour prendre part à cette grande rencontre’’, précisent-ils.

    Après un débat sur les textes statutaires, un bureau de six membres a été mis en place, informe la même source. Son élection s’est déroulée en présence du doyen Ibrahima Ndiaye, conseiller en charge de la culture à la commune de Sédhiou et de Mamadou Ben Cissé, de l’Ong ‘’Londo Loolo’’.

    Mamadou Lamine Bodian de l’Association des artistes comédiens du théâtre sénégalais (Arcots) et Malamine Diatta, acteur culturel et juriste, ainsi que d’autres personnes ressources ont pris part à la rencontre.

    L’équipe du centre culturel régional de Sédhiou a coordonné tout ce processus, indique-t-on.

    Le nouveau bureau compte présenter bientôt une feuille de route et ses projets au ministère d la Culture.

    ‘’Elle sera axée principalement sur la formation et la valorisation du patrimoine culturel, le montage d’un grand évènement pluridisciplinaire et la labellisation de son agenda culturel régional’’, souligne le document.

    Le projet de création de cette fédération est né de la rencontre entre le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, et les artistes et acteurs culturels de la région.

    C’était le 26 février dernier en marge du conseil présidentiel territorialisé de développement, rappelle le communiqué.

    Bureau de la fédération

    – Président : Ibrahima Biaye, réalisateur   »groupe Ibara » (Goudomp)

    – Vice-président : Masse Babou, de  »Ujac/mw » (Bounkiling)

    – Secrétaire général : Malamine Mané, musicien du  »Groupe Njama Naaba » (Goudomp)

    – Secrétaire général administratif : Adama Diémé, peintre dit Dodo de  »Sed’Art » (Sédhiou)

    – Trésorier général : Alassane Sané, Dj et membre de  »IRDAC » (Bounkiling)

    – Trésorier adjoint : Lamine Bayo, comédien de la troupe  »Tessito » (Sédhiou)

    Commissaires aux comptes

    – Aminata Diadhiou de la troupe  »Kambeng kafo » (Bounkiling)

    – Edouard Sadio du groupe de danse  »Pobar Wassou » (Goudomp)

    – Insa Diatta, acteur des cultures urbaines de  »Casa Global services » (Sédhiou)

    FKS/MD/ASG

  • SENEGAL-TUNISIE-CINEMA / Le Sénégal, invité d’honneur des Journées cinématographies de Carthage

    SENEGAL-TUNISIE-CINEMA / Le Sénégal, invité d’honneur des Journées cinématographies de Carthage

    Dakar, 12 sept (APS) – Le Sénégal sera le pays invité d’honneur de la 34ème session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2023, Tunisie) prévues du 28 octobre au 4 novembre prochains, ont annoncé, mardi, les organisateurs.

    Dans un communiqué de presse, ils rappellent que le Sénégal a été dès l’origine « un fidèle compagnon du parcours historique des JCC », un festival créé en 1966 par le critique et réalisateur tunisien Tahar Chériaa.

    « Le Sénégal, pays invité de la session, et dont le cinéma a été dès l’origine, un fidèle compagnon du parcours historique des JCC, depuis le premier +Tanit d’or+ du festival remporté en 1966 par Ousmane Sembene pour +La Noire de… »+, souligne ainsi le communiqué.  

    Le Sénégal a été pays invité d’honneur de la 29e édition des JCC organisé en novembre 2018 en présence de l’ancien ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, et de Nejip Ayed, alors directeur général des JCC.

    Les Journées cinématographiques de Carthage, avec ses compétitions officielles réservées comme toujours aux nouveaux films de création artistique des pays africains et arabes, mettent aussi à l’honneur la Jordanie, un pays auquel est consacré le « Focus 2023 », informe le communiqué.

    Les organisateurs annoncent « qu’un coup de projecteur sera mis sur cette jeune cinématographie arabe qui s’affirme par la qualité de ses films et par la nouvelle dynamique mise en place pour son soutien au cinéma ».

    Ils soulignent que la mise à l’honneur de ces deux cinématographies, celles du Sénégal et de la Jordanie, qui sera aussi l’occasion de la venue d’importantes délégations, va s’accompagner d’hommages à de grandes figures.

    Dans un programme, ou, aux côtés des projections de films, seront présents des événements liés à d’autres expressions culturelles de ces deux pays, selon les promoteurs.

    L’inscription des films dans les différentes compétitions a été clôturée depuis le 15 août dernier.

    La Tunisie va célébrer lors de cette 34e session des JCC, « à titre de section exceptionnelle », l’année du « Centenaire du cinéma tunisien lancée depuis décembre 2022 », indiquent les organisateurs.

    FKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-LITTERATURE / « Le verbe libre ou le silence », de Fatou Diome, un vibrant plaidoyer pour la liberté des écrivains

    SENEGAL-FRANCE-LITTERATURE / « Le verbe libre ou le silence », de Fatou Diome, un vibrant plaidoyer pour la liberté des écrivains

    Dakar, 11 sept (APS) – L’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome, membre de l’Académie royale de Belgique, plaide pour la liberté d’écriture et des écrivains dans son dernier essai intitulé « Le verbe libre ou le silence », paru en août dernier.

    Ce livre de 185 pages édité par la maison d’édition française Albin Michel est un cri du cœur, un ras-le-bol de l’auteur envers une certaine attitude qu’elle nomme « la cavalière », ces éditeurs « censeurs, donneurs de directives et de leçons », qui sont certes « bien sûr respectables », mais qui, selon elle, restent « des commerçants ».

    La romancière pose ainsi un débat sur la liberté d’écrire ou le silence et revient en large sur le plaisir d’écrire en estimant que l’écriture égale « liberté, plaisir et jubilation ».

    Fatou Diome démarre son livre par une ode à l’écriture, délecte ses lecteurs de son plaisir d’écrire la nuit, une complicité avec cette dernière qu’elle partage avec des sommités comme Balzac, Sembène Ousmane ou Shakespeare.

    « L’acte d’écrire avait quelque chose d’une libération jubilatoire – On écrit pour aller d’urgence à l’essentiel – J’ai toujours pensé qu’écrire est l’une des façons les moins bêtes de perdre son temps. L’écriture n’est pas l’adversaire, mais le fidèle allié », martèle-t-elle dès le premier chapitre du texte, qui en compte sept.

    Au fil des pages, la romancière défend la liberté des auteurs et de l’écriture, en même temps qu’elle met au banc des accusés les éditeurs ou éditrices qui naguère avaient « pour mission d’accompagner une œuvre ».

    « Désormais certains (…) mettent la main à la pâte pour plier le roman au goût du jour, oubliant que le métier d’écrire est une aventure solitaire, un engagement de soi, vital et nécessaire », écrit Fatou Diome, ajoutant : « On écrit parce qu’on ne pourrait vivre sans. »

    Pour celle dont l’écriture est de l’archéologie et pour qui il faut aller au fond des choses, « le verbe libre, plus de vérité et moins de jeu de dupes ! la fraternité ne rassemble pas ».

    Fatou Diome part d’une expérience « traumatisante » vécue avec une éditrice, pour écrire ce livre. Elle raconte cet échange téléphonique dans une quinzaine de pages (pp. 49-62).

    « J’ai choisi de m’occuper de toi. J’ai donc récupéré ton dernier manuscrit ; je l’ai même déjà lu (…) J’ai bien compris l’idée du livre, mais tu dois changer certaines choses, il faut que tu resserres… Tu dois enlever ceci… tu dois plutôt ajouter cela… Il doit être comme ceci… Et comme cela… Donc, tu dois … il faut que tu… Il faut que… » écrit Fatou Diome.

    Elle rapporte ainsi la conversation téléphonique qu’elle a eue avec cette cavalière qui a interrompu la danse de sa plume et transformé son écriture en un champ de bataille, un lieu d’asphyxie.

    Pour l’auteure du roman « Le Ventre de l’Atlantique », publié en 2003 aux éditions Anne Carrière (France), chacune des interventions de la cavalière sur son livre gâchait plusieurs nuits d’écriture. Pour la première fois, elle a pensé à arrêter d’écrire, « du moins de publier », s’indigne-t-elle.

    Révoltée contre ces bâtisseurs de cloisons

    La romancière franco-sénégalaise n’en a pas seulement que contre ces éditeurs « cavalières censeurs ». Elle dénonce aussi cet acharnement de ces bâtisseurs de cloisons à tenir les écrivains dans une cage, s’opposant ainsi à ce qu’est fondamentalement la littérature, « un entrelacs de bras de mer qui naissent tous du même océan de l’existence humaine et convergent vers lui pareillement ».

    Elle estime que la littérature n’est ni africaine, encore moins francophone ou féminine. « La littérature se soucie vraiment de l’ensemble du genre humain, toute barrière séparant l’humain de son frère n’est qu’une hérésie contre le projet littéraire lui-même », fait-elle valoir.

    Selon Fatou Diome, ces bâtisseurs de cloisons ne font pas du tort qu’aux écrivains, ils rétrécissent également l’horizon des lecteurs en segmentant les œuvres proposées.

    Elle s’élève contre ces « propos scandaleux » proférés à son encontre, notamment cette analyse de ce brillantissime homme de lettres, un polyglotte, sur son livre « Inassouvies, nos vies » (2008), qui lui demande de faire « des livres moins complexes, moins philosophiques et poétiques, de plus joyeux, enfin un livre africain ».

    « Il faut que vous nous écriviez de petites histoires sympathiques qui donnent envie de voyager en Afrique, ça intéressera plus le public. Et puis, vous avez un vrai talent de conteuse, faites-nous des œuvres typiquement africaines… » rapporte Fatou Diome (page 83).

    Elle estime que la littérature africaine ne sera adulte que lorsque les éditeurs, les critiques, les lecteurs et les professeurs ne chercheront plus la confirmation de clichés caducs dans les textes et se contenteront d’aller vers leurs livres simplement en quête d’une littérature de qualité.

    « Pourquoi un artiste européen aurait-il le droit de s’intéresser au monde entier et ses collègues africains, eux, seraient priés de rester cloîtrés dans les limites géographiques et thématiques de  leur continent ? » s’interroge l’écrivaine.

    Dans l’essai « Le verbe libre ou le silence » où Fatou Diome assène ses vérités légitimes, le repérage des intertextes donne plus de sens et rallie à sa cause une longue liste d’écrivains remarquables et à qui elle rend hommage. Ainsi de Gabriel Garcia Màrquez, John Steinbeck, Daniel Keyes, le sage Cheikh Hamidou Kane, Sembène Ousmane qui « tronque son rendez-vous galant pour l’écriture », ou encore Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop.

    Comme dans son roman « Le Ventre de l’Atlantique », dans ce nouvel essai, les mots sont entre flux et reflux, au rythme des vagues et des rames dans l’Atlantique qu’est la littérature.

    Fatou Diome se demande ainsi si la littérature ne court pas à sa perte, parce que beaucoup d’éditeurs n’écoutent plus que le marché.

    FKS/ASG/MTN/ESF

  • SENEGAL-PATRIMOINE-CULTURE-PROFIL / Diossy Mbengue, mémoire vivante du « penc » de Mbot

    SENEGAL-PATRIMOINE-CULTURE-PROFIL / Diossy Mbengue, mémoire vivante du « penc » de Mbot

    Dakar, 9 sept (APS) – Il faut vraiment s’employer, pour interrompre Oumar Mbengue, 74 ans, quand il se met à narrer l’histoire de la communauté lébou, les premiers habitants de la région de Dakar, dont il représente une véritable mémoire vivante.

    Surnommé Pa Diossy par ses intimes, Oumar Mbengue utilise toute la passion autorisée par son âge pour perpétuer la mémoire de sa communauté et vulgariser ses valeurs auprès des jeunes générations.

    « Je m’appelle Oumar Mbengue, mais tout le monde me connait sous le prénom de Diossy ou Pa Diossy. Si vous demandez  Oumar, vous risquez de vous perdre », lance-t-il avec un large sourire.

    Mais c’est pour marteler tout de suite, invariablement : « Ce que je vous raconte m’a été conté par ma mère, mon oncle et le défunt Jaaraf du penc de Mbot, Farba Paye qui était également mon oncle ». Comme s’il était nécessaire de donner un cachet d’authenticité à ses propos.

    « Être lébou, c’est dans le cœur, et tout ce que l’on raconte est dans nos cœurs et notre esprit », dit ce notable de Mbot, l’un des douze « penc » lébou, des territoires symboliques et espaces de socialisation et de médiation où se réglaient les problèmes de la communauté.

    Les membres de la communauté se retrouvaient aussi dans les « penc » pour discuter, légiférer, juger ou célébrer divers évènements traditionnels et commémoratifs.

    Ils représentent aussi, sous ce rapport, une survivance du pouvoir traditionnel lébou.

    La collectivité lébou de Dakar compte douze « penc ».

    Diossy Mbengue dit avoir grandi entre le « penc » de Hock et celui de Mbot, au centre-ville de la capitale sénégalaise.

    De par sa descendance, il est de la lignée des « soumbar », qui lui confère un statut de gardien du temple.

    « Les soumbar sont choisis pour diriger, être élu à un poste de responsabilité dans la société lébou grâce à la lignée maternelle, et j’en fais partie », déclare cet ancien agent commercial.

    De petite taille, le teint clair, les lunettes bien ajustées sur le visage, Pa Diossy, toujours d’une humeur taquine, ne passe pas inaperçu dans son quartier de la rue Raffenel, en plein centre-ville de Dakar.

    La configuration des maisons qu’il fait découvrir aux visiteurs de circonstance est restée authentique malgré le poids des années, en dépit de certaines modifications.

    Derrière lui, une porte s’ouvre sur une grande surface constituée de concessions construites en dur et surplombées de toitures en ardoise.

    Devant des chambres et appartements construits séparément, des femmes sont en train de s’affairer à leurs tâches quotidiennes.

    Pa Diossy passe à côté d’un jeune homme en train de balayer la devanture d’un bâtiment et qu’il présente comme son neveu, avant d’emprunter un couloir sinueux menant à ses appartements privés.

    « C’est une joie d’être né et d’avoir grandi dans un penc, car tout le monde se connaît. Des plus âgés aux plus jeunes, tout le monde cohabite ensemble. Un environnement propice à une transmission du legs ancestral de génération en génération », confie le notable.

    Il connaît forcément bien Dakar-Plateau, pour avoir grandi à Mbot. « Lorsque j’étais petit dans les années 50, raconte Pa Diossy, je jouais avec mes camarades à l’emplacement du marché Sandaga ».

    Pa Diossy, né d’un père infirmier et d’une mère native du « penc » de Mbot. C’est donc avec nostalgie qu’il raconte sa jeunesse dans les années 1950, quand il jouait avec ses camarades sur le site de Sandaga, au cœur de Dakar.

    « Ma mère est née à la rue Thiong. Je quittais souvent Hock à Colobane où je suis né pour venir à Mbot dans ma famille maternelle, et j’ai fini par m’installer ici », confie-t-il.

     

    Selon lui, le terme penc de « Mbot » vient du mot wolof « bott » désignant un figuier sauvage qui se trouvait sur le site du siège actuel de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), sur la grande avenue du centenaire.

    Il en est de même pour Tieudème, Gouye Salane, Yakke Dieuf, soutient Diossy Mbengue, selon qui ces « penc » ont été déplacés un peu plus bas du centre-ville par les colonisateurs français qui cherchaient plus de calme.

    Ils ont donc négocié avec les notables lébou afin de les déplacer pour construire des bâtiments administratifs.

    « Ma grand-mère m’a raconté qu’il y avait, non loin de l’actuelle Place de l’Indépendance, de nombreux figuiers sauvages, et elle allait y chercher du bois pour cuisiner », se remémore le septuagénaire.

    La perpétuation d’un legs ancestral

    D’après Diossy Mbengue, il existe toute une légende à propos de cette forêt de « bott » dont l’histoire du fameux fromager de Mbot que l’ancien agent commercial peut apercevoir de loin à partir de sa chambre.

    « Regardez, il (l’arbre) est là-bas », pointe-t-il du doigt, pour désigner deux arbres, un petit et un grand, collés l’un à l’autre et qui « ont poussé ensemble », renseigne-t-il.

    Une « chose extraordinaire » se passe lorsqu’ arrive la saison des feuilles mortes. « Les feuilles du plus petit arbre tombent avant que celles du grand arbre ne prennent le relais et tombent à leur tour », raconte-t-il.

     

    Volontiers, il conduit les visiteurs du jour vers le fromager et montre les traces du sang qui y a coulé en 1914, »suite à un coup de sabre frappé par Jaaraf Farba Paye qui refusait de quitter les lieux sous la pression des colons. À la vue du sang, ces derniers ont eu peur et se sont enfuis », raconte le gardien du temple.

    Le fromager est toujours là, imposant et plein de majesté, malgré les années et le désordre caractérisant désormais le cadre de vie de la capitale sénégalaise et de son centre-ville, avec ces nombreux petits commerces installés partout.

    Un autre arbre, non moins symbolique, se trouve dans les environs. Il est toujours debout, au sein d’une mosquée dont le bâtiment ne présente jusque-là aucune fissure.

    « Beaucoup de gens viennent prier ici et je ne saurais vous dire tous les miracles liés à ces deux arbres », conclut Pa Diossy, qui redit à qui veut l’entendre sa volonté de contribuer à perpétuer le legs de ses ancêtres.

    Pour ce faire, sur le plan personnel, il continue de rendre visite chaque dimanche à un de ses enfants, une occasion pour réunir ses enfants et petits-enfants pour leur conter l’histoire de leurs aïeux.

    MFD/FKS/ADL/SMD/MTN/BK

  • AFRIQUE-MONDE-CINEMA / Mame Woury Thioubou remporte le Grand prix international Urti du documentaire d’auteur de Yaoundé

    AFRIQUE-MONDE-CINEMA / Mame Woury Thioubou remporte le Grand prix international Urti du documentaire d’auteur de Yaoundé

    Dakar, 8 août (APS) – La réalisatrice sénégalaise Mame Woury Thioubou a remporté jeudi le Grand prix international Urti du documentaire d’auteur de Yaoundé pour son film intitulé ‘’Rebeuss, Chambre 11’’.

    Le film a également a été également récompensé du Prix des œuvres numériques de la 42e édition de la conférence Urti clôturée jeudi dans la capitale camerounaise.

    ‘’A Yaoundé, au Cameroun avec deux prix remportés. Je suis heureuse de partager avec vous ces nouvelles distinctions pour +Rebeuss, Chambre 11+’’, a réagi la réalisatrice sur sa page facebook.

    Le film documentaire de Mame Woury Thioubou a été distingué parmi la dizaine de films finalistes provenant notamment d’Italie, de la France, de la Corée du Sud, du Maroc ou encore de Sri Lanka, de Burundi et d’Ukraine.

    ‘’Je ressens une très grande satisfaction vu les membres du jury venant d’horizons Adifférentes. Cela veut beaucoup dire. Je suis dans le même temps gagnée par la tristesse en pensant à ces deux morts’’ qui ont inspiré le film, a expliqué la réalisatrice lors d’un entretien téléphonique.

    De Brazzaville où elle participe à un atelier de cinéma, Mame Woury Thioubou révèle avoir dédié ces prix à ceux qui ont accepté de participer au film et aux deux jeunes morts dans les liens de la détention.

    ‘’Je remercie encore une fois l’équipe du film, les personnes qui ont participé à cette aventure avec moi. J’ai une pensée pour tous ceux qui sont derrière les barreaux », poursuit-elle.

    ‘’Rebeuss, Chambre 11’’, un film de 49 minutes réalisé en 2022, mêle documentaire et animation pour interroger le système carcéral sénégalais.

    Il est inspiré par l’histoire de Cheikh Ndiaye, âgé de 18 ans et Babacar Mané, 19 ans, morts dans la nuit du mardi 27 août 2019 à la prison centrale de Rebeuss, à Dakar.

    ‘’Cheikh et Babacar sont morts, mais des milliers de leurs concitoyens continuent à purger leur peine dans des conditions indignes‘’, a dit la réalisatrice.

    La journaliste, cheffe du Desk culture du journal Le Quotidien, propose ainsi à travers ce film à une réflexion autour du système carcéral sénégalais.

    ‘’Le moment est venu de mener une réflexion profonde sur le système carcéral sénégalais. Depuis les indépendances, nous avons construit une seule nouvelle prison à Sébikotane. La plupart des maisons d’arrêt sont en ruine. Il est nécessaire de désengorger nos prisons et un meilleur respect pour les droits humains’’, a-t-elle plaidé.

    La cérémonie du ‘’Grand Prix international Urti du documentaire d’auteur’’ a proclamé les résultats jeudi dans le cadre de la 42e édition de la conférence URTI 2023 à Yaoundé

    ‘’Créée en 1949, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unis pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO), l’URTI est la plus ancienne organisation audiovisuelle et la seule à vocation totalement internationale’’, fait valoir une note d’information.

    ‘’Cette union professionnelle organise des échanges de programmes de télévision et de radio, des Grands Prix internationaux audiovisuels, des coproductions, des ateliers de formation et des actions de promotion de la création audiovisuelle mondiale’’, a-t-on appris par la même source.

    FKS/AKS/OID

  • SENEGAL-JAPON-CULTURE / L’Ambassade du Japon lance officiellement le concours de Haïku

    SENEGAL-JAPON-CULTURE / L’Ambassade du Japon lance officiellement le concours de Haïku

    Dakar, 7 sept (APS) – L’Ambassade du Japon au Sénégal a officiellement lancé la 36ème édition du concours de Haïku, une forme de poésie japonaise, brève et concise,  a appris l’APS, mardi.

    Les candidats à ce concours ont jusqu’au 19 novembre prochain pour y participer, précise un communiqué de la section culturelle de cette ambassade qui ajoute que  »toutes les personnes, de tous les âges et de toutes les nationalités peuvent participer au concours en soumettant un seul poème ».

     »Le thème est libre et la langue de participation au concours est le français. Les lauréats de ce concours seront connus en décembre prochain », a-t-il ajouté.

    Le Haïku est une forme poétique japonaise brève et concise avec des poèmes courts. Il a un  rythme asymétrique et un total de 17 syllabes en 3 vers, explique le texte, qui ajoute que cette forme poétique décrit également les nuances d’une pensée, d’une description ou d’un état d’âme, ou encore les changements du temps, d’une saison à une autre.

    Le Haïku est également  »un témoignage vivant des échanges culturels entre le Japon et le Sénégal’’, selon la même source.

    NNN/FKS/AB/OID