Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • AFRIQUE-SUISSE-CULTURE / Les défis de l’industrialisation de l’Afrique au cœur du premier « Gingembre économique » prévu à l’université de Genève

    AFRIQUE-SUISSE-CULTURE / Les défis de l’industrialisation de l’Afrique au cœur du premier « Gingembre économique » prévu à l’université de Genève

    Dakar, 7 sept (APS) – Le premier  »Gingembre économique » qui se tiendra le 15 septembre à Genève (Suisse) va se pencher sur  »l’Afrique face aux défis du numérique, de l’industrialisation et des enjeux de la culture et du développement », a t-on appris, jeudi, de son initiateur le journaliste sénégalais El Hadji Gorgui Wade Ndoye.

    Cette rencontre vise à interpeller les gouvernements africains et les bailleurs de fonds, a t-il expliqué par téléphone.

     »L’objectif de ce gingembre économique est d’inviter les chefs d’Etats, le secteur privé africain, occidental, les économistes et les partenaires techniques et financiers à échanger sur les investissements structurants pour l’industrialisation et le développement socio-économique de l’Afrique’’, indique-on sur la note conceptuelle de l’évènement.

    Le rendez-vous de Genève s’articulera autour de trois panels à savoir  »Le numérique »,  »L’industrialisation’’ et  »culture et développement’’.

    Le rencontre se veut  »une force de proposition » et non  »une tribune de revendication », selon Gorgui Wade Ndoye, directeur de publication du magazine  »Continent Premier » basé à Genève.

    Des champions de l’industrie sénégalaise, des intellectuels africains et occidentaux, des acteurs de la culture y sont attendus.

    L’organisateur a cité, entre autres, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, le directeur général de Pétrosen Manar Sall et l’ambassadeur et représentant permanent de la Francophonie auprès des Nations Unis Henri Monceau, El Hadji Hamidou Kassé conseiller des arts et de la Culture auprès du président de la République, Mohamed Mbougar Sarr lauréat du  »Prix Goncourt 2021 », le journaliste et sociologue El Hadji Souleymane Gassama dit  »Elgas’’.

    Le ‘’Gingembre’’ de Continent Premier ‘’fait référence ‘’au gingembre connu universellement pour ses vertus multiples » et peut se décliner ‘’en +Gingembre littéraire+, +Gingembre économique+, +Gingembre politique+ etc., selon la nature de la manifestation et des personnalités invitées’’, a expliqué Gorgui Wade Ndoye.

    Selon lui, le ‘’Gingembre de Continent Premier’’, lancé en mai 2019 à la Maison internationale des Associations de Genève (MIA), ‘’est le prolongement des efforts du magazine panafricain basé en Suisse de promotion des cultures et civilisations africaines et l’érection de ponts entre les autres civilisations du monde à partir de Genève’’.

    Continent Premier organise régulièrement ‘’des débats, rencontres ou conférences avec des intervenants divers, intellectuels, écrivains, diplomates, hommes politiques, journalistes, etc,.’’

    Dans le cadre de la série des  »gingembre », l’auditorium du journal Le Monde a abrité en avril un colloque axé sur le thème ‘’(Re)fonder le lien Europe-Afrique’’.

    NAN/FKS/OID

     

  • SENEGAL-CULTURE / Projection du film « Karfa Samathé, village de Sindone », vendredi prochain

    SENEGAL-CULTURE / Projection du film « Karfa Samathé, village de Sindone », vendredi prochain

    Dakar, 6 Sept (APS)- Le film « Karfa Samathé, village de Sindone », un court métrage produit dans le cadre du projet  dénommé +Ibara ciné+ dédié à la formation des jeunes du département de Goudomp (Sédhiou, Sud) et de la Casamance,  aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel, sera projeté vendredi prochain à partir de 17 heures au centre culturel Blaise Senghor de Dakar, a appris l’APS du groupe +Ibara+.

    Ce court métrage fiction vise à promouvoir l’insertion des jeunes du département de Goudomp, et de la Casamance grâce à l’appui du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA)  et de la direction de la cinématographie du Sénégal, précise un communiqué de la plateforme Ibara.

    Selon le texte « le projet +Ibara ciné+ offre des formations gratuites dans les métiers du cinéma et de l’audiovisuel à des jeunes de Goudomp mais également de la Casamance pour répondre à la forte demande de formation dans ces métiers ».

    « Le  groupe Ibara, initiateur du projet +Ibara Ciné+, s’est engagé contre l’émigration clandestine dans leur localité en participant à la réinsertion des jeunes victimes de déperdition scolaire à travers les métiers du cinéma et de l »audiovisuel », a-t-il ajouté, précisant que les bénéficiaires de ces formations, sont « formés en informatique, en infographie, en montage vidéo et en réalisation de films ».

    Il signale également  que ce projet initié par le groupe+ Ibara+ bénéficie également de l’appui financier du ministère de la Culture et du Patrimoine Historique.

    Selon le texte,  le groupe +Ibara+ a formé par ailleurs 189 filles, 290 jeunes garçons et 56 agents de sécurité de proximité (ASP). « Il a permis la réinsertion dans le circuit productif de 152 jeunes garçons et 97 jeunes filles, provenant de diverses localités du pays et particulièrement de la Casamance », a-t-il ajouté.

    AN/FKS/AB/MTN

     

  • SENEGAL-CAMEROUN-CINEMA / Le centenaire de la naissance d’Ousmane Sembène au menu d’un colloque à Yaoundé en octobre

    SENEGAL-CAMEROUN-CINEMA / Le centenaire de la naissance d’Ousmane Sembène au menu d’un colloque à Yaoundé en octobre

    Dakar, 5 sept (APS) – Les promoteurs du « Festival écrans noirs », projetent d’organiser les 19 et 20 octobre prochains à Yaoundé au Cameroun un colloque international dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance du cinéaste sénégalais Ousmane Sembène, a appris l’APS des initiateurs.

    Ce colloque sera organisé dans la capitale camerounaise en marge de la  27ème édition du « Festival écrans noirs » prévue du 14 au 21 octobre, précise une note des organisateurs transmise à l’APS.

    « La célébration du centenaire de la naissance d’Ousmane Sembene (1923-2023), considéré pour beaucoup comme le père du cinéma africain, nous offre une occasion unique de revisiter l’héritage incommensurable de ce cinéaste et homme de culture légendaire »,  ont écrit les organisateurs dans un appel à communication.

    Ce colloque international sera axé sur le thème « Ousmane Sembène et le cinéma comme école du soir : importance, impact, héritage et pertinence contemporaine », précise le délégué général du festival, le cinéaste camerounais, Bassek Ba Kobhio.

    Selon l’appel à communication du festival, « le colloque de cette année consacré au centenaire d’Ousmane Sembene sera placé sous l’égide de l’un de ses concepts les plus évocateurs, celui du +cinéma comme école du soir+ ».

    Les organisateurs comptent interroger ce concept, cette métaphore « Cinéma comme école du soir » et le confronter au cinéma de Sembène.

    « Nous réfléchirons à son impact potentiel et à sa signification pour l’histoire du cinéma africain, ainsi qu’à son actualité dans la pratique du cinéma africain contemporain et émergent, voire au-delà », soulignent-ils.

    Cent ans après la naissance de celui que l’on appelait affectueusement « l’aîné des anciens » et 16 ans après sa disparition en 2007, les conférenciers tenteront de répondre à de multiples questions :  “Comment revisiter son œuvre ? Se réapproprier ses messages ? Réinvestir les chemins qu’il a empruntés ? Comment faire de Sembène un partenaire de nos luttes d’aujourd’hui ? Quels défis Sembène nous a-t-il laissés pour réaliser sa vision d’une Afrique libre, indépendante, souveraine, unie, prospère et redevable ?

    Pour le Festival « Ecrans Noirs », Ousmane Sembène était à la fois « un maître du cinéma, un inventeur de formes, un artiste du peuple, un critique implacable des systèmes et des institutions qui asservissent l’homme, et un incomparable chantre de l’humanisme africain ».

    « Il concevait notamment le cinéma comme un moyen pour le cinéaste de dialoguer avec son peuple, comme une conscience critique d’une société, d’un peuple et d’une culture, comme un moyen de révéler les écarts et les failles entre ceux qui gouvernent et ceux qui sont gouvernés, également comme un moyen de demander des comptes aux élites, de même qu’un instrument permettant d’offrir des horizons de possibilités à travers la lutte », expliquent les promoteurs du festival.

    Né en 1923 à Ziguinchor (sud), l’écrivain et cinéaste Ousmane Sembène, mort à l’âge de 84 ans, a une biographie et filmographie riches.

    FKS/ASG/AB/MTN

  • SENEGAL-CINEMA-DECES-TEMOIGNAGE  / Le ministre de la Culture salue la ‘’contribution significative’’ de l’acteur Jean Paul D’almeida au développement des séries sénégalaises

    SENEGAL-CINEMA-DECES-TEMOIGNAGE / Le ministre de la Culture salue la ‘’contribution significative’’ de l’acteur Jean Paul D’almeida au développement des séries sénégalaises

    Dakar, 5 sept (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a rendu hommage à l’acteur et mannequin Jean Paul D’almeida décédé lundi à Dakar en saluant sa ‘’contribution significative’’ au développement des séries sénégalaises.

    D’almeida est décédé des suites d’un accident de la route.

    Dans un communiqué reçu mardi à l’APS, M. Sow estime que l’acteur a marqué le monde du cinéma et de l’audiovisuel sénégalais par ses performances dans les séries ‘’Mœurs’’, ‘’Idoles’’ et ‘’Yaay 2.0’’.

    ‘’C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de monsieur Jean Paul D’almeida, acteur. De par son talent, D’almeida a contribué de façon significative au développement de ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui ‘les séries sénégalaises’’’, a écrit le ministre de la Culture et du Patrimoine historique.

    Il présente les condoléances du président de la République, Macky Sall, et de l’ensemble des membres du gouvernement à la famille du défunt, à ses proches et aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-CINEMA-NECROLOGIE / Décès de l’acteur et mannequin Jean Paul D’almeida

    SENEGAL-CINEMA-NECROLOGIE / Décès de l’acteur et mannequin Jean Paul D’almeida

    Dakar, 4 sept (APS) – L’acteur de séries sénégalaises et mannequin Jean Paul D’almeida est décédé, lundi, à Dakar, des suites d’un accident de la route, a appris l’APS de la maison de production EnvenProd.

    Jean Paul D’almeida a joué dans plusieurs séries sénégalaises, dont ‘’Idoles’’ et ‘’Yaay 2.0’’.

    Son décès survient un peu plus de deux semaines après celui de Mentor Ba, un autre acteur des séries locales.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-LITTERATURE-CONCOURS  / Les finalistes du prix Cénacle national du livre connus

    SENEGAL-LITTERATURE-CONCOURS / Les finalistes du prix Cénacle national du livre connus

    Dakar, 1er sept (APS) – Le président du jury du prix Cénacle national du livre, Abdoulaye Racine Senghor, a dévoilé les titres des romans et recueils de poèmes finalistes de l’édition 2023 dudit concours littéraire, annonce un communiqué parvenu vendredi à l’APS.

    Les romans ‘’Rouges silences’’ (L’Harmattan Sénégal, 2022), de la professeure de lettres classiques Fatimata Diallo Ba, et ‘’Solitudes’’ (L’Harmattan Sénégal, 2022), de la magistrate Aminata Ly Ndiaye, ont été sélectionnés pour la finale.

    Le premier parle des ‘’secrets qui empêchent les gens d’être ce qu’ils sont’’ et du ‘’silence des secrets de famille’’.

    Le second aborde plusieurs sujets, dont le ‘’sort’’ des femmes dans la société sénégalaise et celui des couches les plus défavorisées.

    Le roman d’Aminata Ly Ndiaye rend hommage en même temps à deux professions : l’enseignement et la médecine.

    Pour la poésie, les deux ouvrages sélectionnés par le jury sont ‘’D’ombres et d’échos’’ (Al Fàruq Éditions, 2022), de Papa Moussa Sy, et ‘’Je suis un ange’’ (Nouvelles éditions africaines du Sénégal), du journaliste Pape Samba Kane.

    Les journalistes Papa Alioune Sarr (E-Media Invest) et Astou Mbène Thioub (TFM), l’écrivain Djibril Diallo Falémé et le professeur de français Harouna Dior Fanaye sont membres du jury.

    Ils se sont réjouis de ‘’la qualité des œuvres’’ et de ‘’la participation de grands auteurs’’ au concours du Cénacle national du livre, ‘’même si les candidats ont été moins nombreux du fait que la nouvelle n’a pas été représentée’’.

    Il n’est pas fait mention, dans le communiqué, du nombre de candidatures reçues par le jury.

    Le lauréat du prix Cénacle national du livre sera connu samedi 11 novembre, lors de la cérémonie de la Grande nuit de la littérature sénégalaise.

    Selon le Cénacle des jeunes écrivains du Sénégal, son organisateur, le but de ce concours littéraire organisé depuis 2021 est d’‘’encourager la communication autour du livre et [de] soutenir la valorisation de l’édition au Sénégal’’.

    FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Biennale Dak’Art 2024 : La commissaire et critique d’art Salimata Diop, directrice artistique de la 15ème édition

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Biennale Dak’Art 2024 : La commissaire et critique d’art Salimata Diop, directrice artistique de la 15ème édition

    Dakar, 31 août (APS) – La commissaire et critique d’art franco-sénégalaise, Salimata Diop, a été choisie pour assurer la direction artistique de la 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) prévue du 16 mai au 16 juin 2024, a annoncé le comité d’orientation sur le site dédié à l’évènement.

    Elle remplace à ce poste le Sénégalais docteur El Hadji Malick Ndiaye, conservateur du Musée Théodore Monod de l’Institut fondamental d’art africain (IFAN), directeur artistique de la 14ème édition prévue en 2020 et qui s’est tenue finalement en 2022 en raison de la pandémie du Covid. Ndiaye avait remplacé le premier occupant à ce poste le Camerounais Simon Njami directeur artistique des 12ème et 13ème éditions du Dak’Art.

     »Les candidatures présentées ont été traitées par le comité d’orientation qui a choisi le meilleur projet », a dit la secrétaire générale de la biennale, Marième Bâ, jointe par téléphone, jeudi. « C’est le meilleur projet, le mieux présenté en terme de pertinence et de puissance et des questions abordées », a-t-elle expliqué.

    Salimata Diop, 35 ans, est commissaire d’exposition, critique d’art et compositrice. Elle a grandi à Saint-Louis et à Dakar au Sénégal et son héritage multiculturel et sa passion pour la culture, l’histoire et les arts l’ont amenée à se spécialiser dans le commissariat d’art contemporain. Elle est désormais basée à Dakar et La Rochelle, en France, indique sa biographie.

    La directrice artistique de la 15ème édition de la biennale de Dakar est titulaire d’un Master en littératures, langues et civilisations étrangères (CPGE Maison d’Education de la Légion d’Honneur et La Sorbonne Paris IV), et d’un Master en histoire de l’art et des collections (Warwick University et IESA).

    Elle est aussi très connue sur la scène artistique nationale comme internationale, car elle crée et dirige de 2017 à 2018 le Musée de la photographie de Saint Louis (MuPho) créé par son compatriote, le collectionneur Amadou Diaw. Elle a dirigé de 2014 à 2015 l’Africa centre de Londres avant d’assurer, de 2015 à 2017, la direction artistique des premières éditions de la foire d’art contemporain africain AKAA, à Paris.

    Salimata Diop a aussi été commissaire de nombreuses expositions dont la plus récente, indique-t-on sur son compte ‘’Linkedin’’, est la première exposition personnelle de l’artiste franco-camerounaise Beya Gilles Gacha intitulée « Pourquoi j’ai arraché ma Peau », au Atrium Tropiques à Fort de France, en juin 2023.

    Salimata Diop, la première femme à occuper ce poste de directrice artistique du Dak’Art a été désignée parmi les « 50 Africaines les plus influentes » par l’hebdomadaire Jeune Afrique, en 2018. Elle est aussi désignée comme l’une des  »Françaises d’avant-garde de moins de 30 ans », par le magazine « Vanity Fair » (2018). Salimata Diop et a rejoint l’annuaire des experts du Club. XXIème en 2021.

    La 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar prévue du 16 mai au 16 juin 2024 aura pour thème « The Wake » (L’éveil, le sillage). Dans sa note conceptuelle, la directrice artistique estime que la thématique de la quinzième édition de la Biennale de Dakar s’inscrit « dans une continuité, un courant inarrêtable qui embrasse un ensemble de temporalités ».

     »Il s’agit de lier le passé et l’avenir en leur conférant une importance égale. Elle (la thématique) est partiellement inspirée de l’ouvrage +In the Wake : On Blackness and Black Being+ de la professeure Christina Sharpe qui examine la condition noire, ses représentations littéraires, visuelles et artistiques, en rapport avec les notions d’exhumation, de deuil et d’arrachement’’, écrit Salimata Diop.

    « On naviguera au fil de ce qu’évoque le terme +wake+ (éveil, sillage, veillée mortuaire, gindiku) qui déploie un riche éventail sémantique offrant finalement un pont culturel et métaphorique entre art et société’’.

    L’appel à candidatures pour l’exposition internationale ou « IN » de la quinzième édition du Dak’Art, lancé le 1er juin dernier et qui devait être clôturé le 31 août, a été prolongé jusqu’au 15 septembre prochain, précise la secrétaire générale de la biennale.

    FKS/ADC

  • SENEGAL-FRANCE-ARTISANAT-CULTURE/FORMATION / Lancement du projet ‘’Loxo’’ dédié à la formation et à l’entreprenariat dans les métiers d’arts sénégalais

    SENEGAL-FRANCE-ARTISANAT-CULTURE/FORMATION / Lancement du projet ‘’Loxo’’ dédié à la formation et à l’entreprenariat dans les métiers d’arts sénégalais

    Dakar, 29 août (APS) – Le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, Pape Amadou Ndiaye, a procédé, mardi, au lancement du projet « Loxo’’ (main, en wolof), une initiative du 3FPT en collaboration avec la galerie du 19M Paris dédié à offrir une formation professionnelle à des artisans dans des métiers d’arts sénégalais, a constaté l’APS.

    Ce projet vise à « contribuer à l’attractivité, à la promotion et à la revalorisation des savoirs faire dans les métiers d’arts sénégalais’’. « Le projet +Loxo+ est une ouverture pour la jeunesse vers la formation professionnelle qui constitue la base d’un développement d’un pays’’, a dit le ministre à la cérémonie de lancement au musée des civilisations noires.

    Il ajoute que ce projet sera « une possibilité et une ouverture d’aller vers l’artisanat haut de gamme et aussi montrer que l’artisanat ne doit pas être l’école de la seconde chance, mais de la première chance’’. M. Ndiaye s’exprimait en présence des partenaires porteurs de ce projet à savoir la directrice générale des 3FPT, Sophie Diallo, maîtresse d’œuvre de ce projet, du conseiller adjoint de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France au Sénégal, François Bockel.

    Il y avait aussi de Hélène de Bruhren, directrice du développement de la galerie du 19M Paris et de Cissé Kane Ndao, directeur de cabinet du ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion.

    Pour Pape Amadou Ndiaye, « on va dans l’employabilité avec ce projet avec l’entreprenariat, un des meilleurs moyens pour répondre aux défis majeurs de ce 21e siècle’’. Le projet « Loxo’’ vise quatre corps de métiers phares dans l’artisanat : broderie, couture/modéliste, botterie/cordonnerie et tissage/textile.

    1500 jeunes seront bénéficiaires, selon le ministre. Ils viendront des artisans en activité dans les filières du projet, des professionnels du secteur de l’artisanat, les centres de formation professionnelles publics et privés et les jeunes ayant des talents dans le secteur des arts, entre autres, a-t-il précisé.

    Hélène de Bruhren directrice du développement de la galerie du 19M Paris qui a salué la richesse créative extraordinaire de l’artisanat sénégalais a conseillé aux bénéficiaires d’être exigent avec eux-mêmes, de s’armer de passion et de ne jamais se décourager, car dit-elle ‘’ces métiers d’arts sont des métiers d’excellence et d’exigence’’.

    Ce projet « Loxo’’ sera financé à hauteur de deux millions d’euros (environ 1.321.557.062 FCFA) par l’ambassade de France. La galerie 19 M, la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), la BNDE et Promise sont aussi des partenaires techniques de financement des projets.

    La formation ‘’innovante’’ sera diplômante, assure le coordonnateur du projet, Banda Diop, qui précise que l’équité territoriale et la cible couche vulnérable seront prise en compte.

    FKS/ADC

  • SENEGAL-LITTERATURE / Un nouveau roman d’Amadou Elimane Kane, ‘’Le serment blessé’’

    SENEGAL-LITTERATURE / Un nouveau roman d’Amadou Elimane Kane, ‘’Le serment blessé’’

    Dakar, 28 août (APS) – L’écrivain sénégalais Amadou Elimane Kane a annoncé lundi avoir publié un roman au cours de ce mois, ‘’Le serment blessé’’, aux éditions Lettres de renaissance, à Paris.

    M. Kane, poète et enseignant, ‘’explore en profondeur les paradoxes de la société sénégalaise qui, oublieuse de son passé fondateur, cultive les mensonges et l’agonie’’, commente l’universitaire et journaliste camerounais Eugène Ébodé, dans la préface de l’ouvrage.

    La parole d’Amadou Elimane Kane, dont le message interroge une fois de plus les sources de la culture africaine, ‘’est consonance poétique et résonne, en une mélopée réaliste, parfois désenchantée mais toujours lyrique, pour faire entendre l’histoire africaine et conduire à sa renaissance’’, écrit le préfacier.

    Amadou Elimane Kane est l’auteur d’une tétralogie poétique, de quatre récits, de deux anthologies poétiques, de cinq ouvrages pédagogiques sur l’enseignement de la poésie, de l’oralité et de la citoyenneté.

    Il a aussi publié un essai sur le panafricanisme et deux trilogies romanesques.

    En 2016, il a reçu le prix littéraire Fetkann ! Maryse-Condé, pour l’ensemble de son œuvre.

    Fondateur de l’Institut culturel panafricain et de recherche de Yenne, au Sénégal, Amadou Elimane Kane a reçu en 2022 le prix du Poète pédagogue, décerné par les écoliers de l’école Général Lassale et le collège Charles-Péguy (France), pour l’ensemble de son travail et de ses créations.

    FKS/ASG/ESF 

  • SENEGAL-NAMIBIE-AFRIQUE-CULTURE / Monument de la renaissance: « Afri scène’’, une initiative pour mettre en lumière le patrimoine culturel de l’Afrique

    SENEGAL-NAMIBIE-AFRIQUE-CULTURE / Monument de la renaissance: « Afri scène’’, une initiative pour mettre en lumière le patrimoine culturel de l’Afrique

    Dakar, 27 août (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Culture et du patrimoine historique, Habib Léon Ndiaye, a procédé, samedi, au lancement de « Afri scène », une initiative du Monument de la renaissance africaine visant à mettre en lumière le patrimoine culturel de l’Afrique.

    « (…) Le Monument de la renaissance abrite pour la première édition Afri scène  qui est un moment de mise en lumière de la richesse du patrimoine culturel matériel et immatériel de l’Afrique. Il vise aussi à contribuer à l’affirmation de notre identité culturelle’’, a-t-il dit.

    « Afri scène » vise aussi à mettre en avant  »la solidité » des relations diplomatiques et culturelles entre les pays africains, selon Habib Léon Ndiaye.

    Le secrétaire général du ministère de la Culture s’exprimait devant un parterre de personnalités dont l’ambassadeur de Namibie au Sénégal, Elois Shiweda.

    Le ‘’Heroes’day’’ (jour férié national en Namibie reconnu par les Nations Unis pour commémorer la guerre d’indépendance de la Namibie) coïncide avec le lancement de ‘’Afri scène’’.

    « A travers ce heroes’day, nous avons l’occasion de reconnaitre le rôle joué par les leaders pour certes la libération de Namibie, mais au-delà de la Namibie rendre un hommage à toutes ces grandes personnalités qui ont donné de leur vie, temps et engagement pour que l’Afrique connaisse son indépendance mais aussi soit debout, forte, résiliente et engagée vers la renaissance et le développement’’, a souligné le secrétaire général.

    L’ambassadeur de Namibie au Sénégal, Elois Shiweda s’est dit honoré, estimant que cette initiative « offre l’opportunité de mettre en valeur et de célébrer la culture et le patrimoine uniques qui nous unissent en tant qu’Africains ».

    « Aujourd’hui, le 26 août marque également la commémoration de notre journée des héros nationaux. Et alors que nous rendons hommage à nos héros tombés au combat, nous reconnaissons les sacrifices et l’impact durable qu’ils ont eus pour que la Namibie retrouve la place qui lui revient dans la communauté mondiale des nations’’, a déclaré Elois Shiweda.

    Il a aussi rappelé « les immenses contributions » du Sénégal à l’indépendance et à l’identité nationale de la Namibie.

    « Depuis l’indépendance nos relations se sont approfondies et élargies sur tous les fronts. Et les évènements comme ceux-ci jouent un rôle important pour promouvoir et partager le meilleur et le caractère unique d’un pays. (…) Pour notre part, nous sommes déterminés à renforcer avec une vigueur renouvelée les relations bilatérales étroites entre la Namibie et le Sénégal’’, a t-il soutenu.

    Le diplomate a offert une coiffe de mariage du peuple Himba dénommée ‘’Ekori’’ à la collection du Monument de la renaissance africaine.

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    L’objet a été remis au secrétaire général du ministère de la Culture Habib Léon Ndiaye qui à son tour a remis un boubou traditionnel sénégalais à l’ambassadeur devant un public nombreux qui a eu droit à une prestation de danse traditionnelle de la Namibie et à une dégustation de ses mets.

    La troupe traditionnelle Ndawrabine de Ouakam a aussi égayé les invités qui ont également suivi une présentation vidéo des richesses culturelles et touristiques des deux pays.

    FKS/OID