Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-CAMEROUN-MEDIAS-DISTINCTION / Grand Prix Francophilie des Médias : la journaliste sénégalaise Adama Aïdara Kanté distinguée à Yaoundé

    SENEGAL-CAMEROUN-MEDIAS-DISTINCTION / Grand Prix Francophilie des Médias : la journaliste sénégalaise Adama Aïdara Kanté distinguée à Yaoundé

    Dakar, 1-er août (APS) – La journaliste sénégalaise Adama Aïdara Kanté a remporté le premier prix dans la catégorie presse écrite de l’édition 2023 du  »Grand prix francophilie des médias », une initiative du Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C), a appris l’APS de l’intéressée jointe par téléphone.

    La cérémonie organisée dimanche au palais des congrès de Yaoundé au Cameroun, a réuni plusieurs journalistes culturels venant du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Burkina Faso, du Gabon, de la France, du Canada, du Vietnam, entre autres.

    Journaliste au quotidien dakarois  »Bés Bi – Le jour, Adama Aïdara Kanté a remporté son prix devant dix autres confrères finalistes dans cette catégorie. Sa consœur, Sira Touré, freelance, Sénégalaise aussi, était finaliste dans la catégorie presse digitale.

    Selon l’initiatrice, la journaliste camerounaise G-Laurentine Assiga, le prix vise à célébrer les meilleurs talents journalistiques qui contribuent à la promotion de la culture africaine à l’échelle mondiale. Au total sept prix ont été décernés lors de cet évènement organisé du 24 au 30 juillet à Yaoundé sous le thème  »L’Afrique culturelle dans le monde ».

    La rencontre qui a réuni une trentaine de journalistes culturels a été marquée par des forums, des ateliers, des projections de films et une compétition dans différentes catégories dont la presse écrite, la presse digitale, le photojournalisme la radio et la télévision. Fondé en 2012, le Grand prix francophilie des médias vise  »la reconnaissance et de la célébration des talents journalistiques et des professionnels des médias », a indiqué G-Laurentine Assiga  à travers des médias.

    FKS/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE  / Palmarès du FILID 2023 : ‘’L’Odyssée des oubliés’’, de Khalil Diallo, remporte le prix Abdoulaye-Racine-Senghor du roman sénégalais

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / Palmarès du FILID 2023 : ‘’L’Odyssée des oubliés’’, de Khalil Diallo, remporte le prix Abdoulaye-Racine-Senghor du roman sénégalais

    Dakar, 29 juil (APS) – Le roman ‘’L’Odyssée des oubliés’’ (L’Harmattan Sénégal, 2021), du Sénégalais Khalil Diallo, a remporté le prix Abdoulaye-Racine-Senghor du roman sénégalais, a annoncé le jury du Festival international de littérature de Dakar (FILID), samedi.

    Ce prix est doté d’une récompense de 1 million de francs CFA. La cérémonie de remise des prix du FILID s’est déroulée à l’Institut français Léopold-Sédar-Senghor de Dakar.

    Elle marque la fin de la deuxième édition de ce festival de littérature, qui se tenait depuis mercredi dans la capitale sénégalaise.

    Selon le jury, il était ‘’difficile’’ de désigner le lauréat parmi les trois romans en compétition, ‘’Calèche d’une demoiselle’’ (L’Harmattan Sénégal, 2021), de la Sénégalaise Tabara Niang, ‘’Ethiou’’, de Pedre Joe, et ‘’L’Odyssée des oubliés’’.

    Ce dernier raconte l’histoire de deux jeunes ressortissants de pays ouest-africains, qui se retrouvent sur les routes de la migration irrégulière, à la recherche d’un bon avenir.

    Le jury du FILID a aussi attribué le prix Cheikh-Hamidou-Kane du roman international à l’écrivain mauritanien M’Barek Ould Beyrouk, pour ‘’Saara’’ (éditions Elyzad), aux dépens de la Française Annie Serret, en lice avec ‘’Des vies et des hommes’’, et du Togolais Sami Tchak, auteur de ‘’Le continent du Tout et du presque Rien’’ (JC Lattès, 2021).

    Le prix de la poésie internationale Annette-Mbaye-d’Erneville a été attribué à l’Ivoirienne et poétesse Tanela Boni pour son recueil intitulé ‘’Le poème n’est pas un objet perdu’’ (éditions Vallesse, 2022).

    Beyrouk et Boni empochent chacun 1,5 million de francs CFA.

    Les activités du FILID 2023 se sont tenus au Grand Théâtre national de Dakar, à la place du Souvenir africain, au centre culturel Blaise-Senghor, à la mairie de Dakar et à l’Institut français Léopold-Sédar-Senghor, dans la capitale sénégalaise.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-LITTERATURE / La 2e édition du FILID centrée autour du patrimoine littéraire africain

    SENEGAL-LITTERATURE / La 2e édition du FILID centrée autour du patrimoine littéraire africain

    Dakar, 27 juil (APS) – La deuxième édition du Festival international de littérature de Dakar (Filid), qui a démarré mercredi, au grand théâtre national, se veut un espace de réflexion et de partage autour du patrimoine littéraire africain, a indiqué son directeur, l’écrivain et éditeur Abdoulaye Fodé Ndione.

    ‘’Le Festival international de littérature de Dakar est à sa deuxième édition et se veut un lieu de partage où les hommes et les femmes de culture s’interpellent pour des lendemains meilleurs’’, a -t-il déclaré devant un parterre d’invités, parmi lesquels figurent de nombreux écrivains venus du Mali, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo, etc.

    La cérémonie a été présidée par le directeur du livre et de la lecture, Ibrahima Lo, en présence de nombreux écrivains sénégalais.

    La question du patrimoine littéraire africain, thème choisi cette année, va permettre de réfléchir en profondeur sur ce sujet à propos duquel il y a selon Abdoulaye Fodé Ndione un constat ‘’préoccupant’’.

    ‘’Le patrimoine littéraire africain est englobant pour nous permettre de faire un arrêt, une consultation avant de nous replonger dans notre quête constante. (…). La question du l’archivage n’est pas du tout matérielle, parce que dans nos pays, la patrimonialisation reste longtemps sur les chemins de projet’’, déplore-t-il.

    Durant quatre jours (du 26 au 29 juillet) se tiendront des tables rondes, des échanges thématiques. Ces cadres permettront aux écrivains parmi lesquels le Français d’origine togolaise Sami Tchak, les Ivoiriennes Wéré Wéré Linking et Tanella Boni, ou encore le Mauritanien Mbarek Beyrouk et le Malien Chab Touré de réfléchir autour du thème ‘’Patrimoine littéraire et écritures contemporaines’’.

    ‘’Notre patrimoine littéraire est en perpétuelle construction’’, a rappelé le professeur Abdoulaye Racine Senghor, qui a introduit la leçon inaugurale de ce 2e Filid

    Lors de son ouverture, la deuxième édition du Festival international de littérature de Dakar a révélé les nominés dans les différents prix mis en jeu. Pour le ‘’Prix international Cheikh Hamidou Kane du Roman’’, ‘’Des vies et des hommes’’ de Annie Serret (France), ‘’Sarah’’ de Mbarek Beyrouk (Mauritanie) et ‘’Le continent du tout et du presque rien’’ de Sami Tchak (France/Togo) sont les œuvres retenues pour la finale.

    Pour le ‘’Prix Abdoulaye Racine Senghor du roman sénégalais’’, les nominés sont ‘’Calèche d’une demoiselle’’ de Tabara Niang, ‘’L’Odyssé des oubliés’’ de Khalil Diallo et ‘’Ethiou’’ de Pedre Joe.

    Selon l’un des membres du jury, l’écrivain Djibril Diallo Falémé, les lauréats seront connus samedi lors de la clôture du festival à l’Institut français de Dakar. Les nominés du ‘’Prix de la poésie Annette Mbaye D’Erneville’’ n’ont pas été révélés en raison de l’absence du jury.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-LITTERATURE / Parution en août d’un nouvel essai de l’écrivaine Fatou Diome

    SENEGAL-FRANCE-LITTERATURE / Parution en août d’un nouvel essai de l’écrivaine Fatou Diome

    Dakar, 25 juil (APS) – ‘’Le verbe libre ou le silence’’, nouvel essai de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome, paraitra le 30 août prochain, a appris l’APS des ‘’Editions Albin Michel’’.

    Fatou Diome, qui vit depuis plusieurs années à Strasbourg, au nord-est de la France, a été admise comme membre à l’Académie royale de langue française de Belgique en janvier dernier.

    La Franco-Sénégalaise, native de Niodior, une commune des Iles du Saloum au Sénégal, a publié un recueil de nouvelles intitulé ‘’La préférence nationale’’ aux éditions ‘’Présence Africaine’’.

    Elle s’est fait connaître avec son premier roman ‘’Le ventre de l’Atlantique’’, sorti en 2003 aux éditions ‘’Anne Carrière’’. Elle y met en scène les lueurs et leurres de l’émigration entre l’Afrique où l’héroïne Salie est rejetée parce que née hors mariage et l’Europe où elle est abandonnée sur une plage blanche.

    L’universitaire et femme de lettre engagée a été parmi les premiers à dénoncer l’émigration clandestine avec ces nombreux morts dans ‘’le ventre de l’Atlantique’’, l’océan qui a englouti des milliers de jeunes africains.

    Ce roman a été traduit en une vingtaine de langues, selon la note de l’éditeur.

    Cette publication a été suivie de plusieurs livres publiés chez ‘’Flammarion’’, puis chez ‘’Albin Michel’’, notamment, ‘’Les veilleurs de Sangomar’’ (2019), un recueil de nouvelles ‘’De quoi aimer vivre’’ (2021) et un essai politique ‘’Marianne face aux faussaires’’ (2022).

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Jeux de la francophonie, une aubaine pour booster des carrières, selon des artistes

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Jeux de la francophonie, une aubaine pour booster des carrières, selon des artistes

    Dakar, 25 juil (APS) – Quelques artistes photographes, vidéastes et conteurs devant participer aux 9-èmes jeux de la francophonie en République démocratique du Congo- Kinshasa (28 juillet- 6 août) s’accordent sur le fait que ces compétitions et les échanges culturels qu’elles occasionnent constituent une aubaine pour booster leur pratique artistique.

    Dans un entretien avec l’APS, ils ont tous promis des surprises au grand public des jeux avec le souhait ardent d’hisser haut le drapeau national en remportant des médailles dans leurs catégories afin de faire la fierté du Sénégal.

    Le photographe El hadji Samba Diédhiou est l’un d’eux. Artiste et enseignant, cet ancien joueur de football ne se voyait pas dans le monde des arts. Inapte au football après un accident, Diédhiou comptabilise plus de dix ans de carrière dans la photographie et est fier de représenter son pays, non pas avec un maillot de football, mais plutôt avec son appareil photo.

     »J’ai commencé le foot très jeune, dès l’âge de 7 ans, j’ai été dans des écoles de foot, des clubs Sénégal et en Italie et après mon retour, j’ai eu un accident avec un ami qui a perdu la vie sur le coup. Ma blessure ne m’a pas permis de continuer, je me suis formé en multimédias où je suis sorti comme graphiste, mais c’est l’amour pour la photographie qui a pris le dessus », raconte-t-il pour édifier sur son parcours.

    Ces événements malheureux n’ont pas été un handicap pour cet artiste, car il a pu trouver sa voie dans la photographie.  »Aujourd’hui, je suis toujours reconnaissant envers mes parents qui ont tant insisté pour que je retourne à l’école. Mon plus grand souhait est de gagner le prix et de le ramener au pays, tout en sachant que mon plus grand rêve était de jouer à l’équipe nationale et de porter le maillot du Sénégal, mais je me retrouve à jouer avec mon appareil et à défendre les couleurs de ma nation », dit-il en souriant.

    Toutes les expériences accumulées lors d’expositions au Sénégal, en Afrique et autres part dans le monde lui ont permis d’être sélectionné.  »Je vais faire mon devoir en tant qu’artiste et sortir toute ma créativité, cette poésie qui est en moi, qui est de photographier et d’immortaliser, tout en sachant l’importance du photographe et de son sujet », relève-t-il.

    Quant au vidéaste El Hadji Bamba Sène qui participe pour la première fois à ces jeux dans le but de partager son art avec le monde, va représenter le Sénégal dans la catégorie  »création numérique » avec son film intitulé  »La Renaissance du plastique » qui aborde le sujet crucial du recyclage des plastiques et de son impact sur l’environnement.

    Il se fixe plusieurs objectifs dont celui consistant à utiliser cette plateforme des jeux de la francophonie pour promouvoir la diversité culturelle et linguistique du Sénégal.  »Je veux montrer que la francophonie est une source fructueuse de créativité et d’échanges. J’espère établir des partenariats avec d’autres artistes et professionnels du cinéma, afin de favoriser les collaborations artistiques au-delà des frontières’’, souligne-t-il.

    Précisant que les préparatifs pour les jeux de la francophonie ont été exaltants et intenses, Bamba Sène veut s’assurer que sa création reflète ses idées et son identité.  »J’ai également bénéficié du soutien de mon équipe, qui m’a aidé à réaliser mon projet dans les meilleures conditions possibles », précise-t-il.

    Il dit attendre de la francophonie la valorisation, la promotion et la reconnaissance des talents francophones à l’échelle internationale.  »Je souhaite que la Francophonie soutient activement les artistes en offrant des opportunités de visibilité, de formation et de financement. Il est essentiel de créer un environnement propice à l’épanouissement de la créativité francophone », signale-t-il.

    La conteuse et comédienne Aminata Khoussa vise, elle aussi, la médaille d’or dans sa catégorie.  »J’y vais aussi en tant qu’ambassadrice de la culture sénégalaise et c’est toujours intéressant de participer à des activités culturelles de cette envergure », dit-elle, soulignant avoir pris les dispositions nécessaires pour réussir dans cette compétition.

    La jeune conteuse espère que le comité international des jeux de la francophonie renforcera l’union des peuples francophones à travers la culture et le sport, malgré   »l’esprit de compétition ».  »J’ai prévu de présenter un conte extrait de mon livre de conte intitulé +Les contes de Khoussa Madior+ et mon thème tourne autour de l’innocence des enfants », indique Aminata Khoussa qui participe pour la première fois aux jeux de la francophonie.

    Selon le directeur de la Francophonie, Maguèye Touré, les jeux sont « un déclencheur de carrière ». Il donne comme exemple le peintre Mbaye Babacar Diouf, médaillé d’argent aux dernier jeux de la Francophonie à Abidjan en 2017, qui depuis voit sa carrière monter avec les récompenses reçues un peu partout.

    Il en est de même, cite M. Touré, de l’écrivain Mohamed Mbougar Sarr, même si, avant les jeux d’Abidjan (2017), il était connu et récompensé.

    « L’écrivain Mohamed Mbougar Sarr a eu la médaille de bronze à Abidjan avec sa nouvelle intitulée +Ndënd ou tambour en langue wolof+ et depuis il y a eu d’autres prix dont le prix Goncourt qui l’a fait entrer définitivement dans l’histoire », dit M. Touré

     

    AMN/FKS/ADC

  • SENEGAL-MUSIQUE / « Sant Rek », single symbolisant la renaissance artistique de Coumba Gawlo Seck

    SENEGAL-MUSIQUE / « Sant Rek », single symbolisant la renaissance artistique de Coumba Gawlo Seck

    Dakar, 25 juil (APS) – La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck vient de sortir « Sant Rek », la toute nouvelle chanson publiée par la diva depuis son retour sur scène suite à une maladie, un single dans lequel elle exprime sa reconnaissance à Dieu de lui avoir fait retrouver ses moyens et la motivation de continuer à faire son métier.

    « Sant Rek » (Rendre grâce à Allah, en wolof) se veut « une sorte de renaissance » à Dieu, a expliqué l’artiste lors d’une rencontre avec des journalistes, lundi, à Dakar.

    En février 2021, l’artiste avait annoncé une pause dans sa carrière, en raison d’ennuis de santé liés à une occlusion intestinale et une opération ayant causé des dommages sur ses cordes vocales.

    Elle semble avoir retrouvé toute sa santé et a même fait son come-back le 13 mai 2023, sur la scène du musée des civilisations noires, à Dakar.

    « +Sant Rek+ est ma toute première chanson après mon retour, c’est une sorte de renaissance en quelque sorte. Ce n’était pas évident, tout est Allah et je voudrais lui rendre grâce d’avoir retrouvé la possibilité et la joie de […] faire » de la musique à nouveau et de sortir ce single, a déclaré l’interprète de l’album « Terrou Waar » (2018).

    Cette chanson est une « éloge à Dieu », la chanteuse estimant que louer Dieu « doit être le leitmotiv, le discours, le vocabulaire que tout un chacun doit utiliser tous les jours. »

    Dans ce single, Coumba Gawlo Seck rend aussi hommage à ses parents, à toutes les personnes qui n’ont jamais cessé de la soutenir, au peuple sénégalais, à l’Afrique et au monde.

    « Sant Rek », un titre chanté en wolof sur une musique mélangeant mbalax et rythmes afro, la chanteuse exprime son ouverture musicale à travers un style plus diversifié.

    Le clip vidéo de la chanson diffusé lors de cette cérémonie organisée au complexe cinématographique Ousmane Sembène est réalisé par le groupe « Guelongal » avec lequel le compagnonnage date 13 ans.

    Dans ce clip, Coumba Gawlo entre en scène habillée en noir, couleur rappelant « la souffrance, la solitude, le deuil et l’ombre » renvoyant aux difficiles moments vécus par l’artiste pendant qu’elle était malade et avait décidé de faire une pause.

    Comme une fin de cette traversée du désert, la diva finit en robe moulante immaculée pour marquer le retour à « la lumière », sur scène, au milieu du stade de Diamniadio baptisé du nom de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade.

    La chanteuse insiste, volontiers, sur plusieurs symboles liés à ses yeux au choix de ce lieu pour tourner la vidéo de son nouveau single.

    « J’ai tourné ce clip au stade Abdoulaye Wade pour plusieurs raisons parce que c’est un chef-d’œuvre magnifique, un joyau de chez nous réalisé par un chef d’État pour rendre hommage à un autre chef d’État. Il symbolise la générosité, la solidarité et la cohésion sociale », a soutenu la diva sénégalaise.

    Le stade de Diamniadio représente également un hommage à l’Afrique, a ajouté Coumba Gawlo Seck, avant d’annoncer une tournée nationale prévue pour démarrer le mois prochain avec au menu un programme d’animation pour les vacances incluant des concerts et des séances de sensibilisation et de plaidoyer avec les jeunes.

    La tournée panafricaine va pour sa part débuter en septembre, selon l’artiste.

     

    FKS/BK/MTN

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE-CULTURE / Jeux de la francophonie : le groupe ‘’Power crew danse’’ veut prendre sa revanche

    SENEGAL-FRANCOPHONIE-CULTURE / Jeux de la francophonie : le groupe ‘’Power crew danse’’ veut prendre sa revanche

    Dakar, 21 juil (APS) – Les  b-boys (danseurs de breakdance) sénégalais du groupe ‘’Power crew danse’’, éliminés précocement lors des derniers jeux de la francophonie en 2017, à Abidjan, comptent prendre leur revanche à Kinshasa, où se tiendront les 9èmes jeux de la francophonie du 28 juillet au 6 août prochain.

    Ces danseurs installés dans la commune des HLM Grand-Yoff, à Dakar, intensifient les entraînements à une semaine de l’ouverture officielle de ce rendez-vous du monde francophone où le Sénégal sera représenté par une délégation de 165 personnes.

    Parmi les 23 membres du groupe, seuls six ont été sélectionnés et participeront effectivement à la manifestation.

    Ils ont fait part à l’APS de leur volonté d’aller le plus loin possible dans la compétition de breakdance et remporter la médaille. Ils ont fait cette confidence en marge de l’audience que le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow a accordée, mardi dernier, aux artistes sélectionnés.

    Ces jeunes danseurs de hip-hop ne sont plus à présenter sur la scène sénégalaise au regard de leur palmarès individuel comme collectif. Parmi eux figurent en effet des champions d’Afrique et du Sénégal.

    Leur manager, Hamdy Moustapha Keita, estime qu’au vu des prix qu’ils ont remportés, il était ‘’normal’’ qu’ils soient sélectionnés aux 9èmes jeux de la francophonie.

    A Kinshasa, le groupe, éliminé de façon précoce aux derniers jeux de la francophonie organisés à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2017, compte prendre sa revanche, selon son manager.

    ‘’En 2017, notre élimination n’était pas normale, mais on s’est tous préparés sur le plan mental, physique et nous sommes prêts pour la bataille. Cette sélection est une deuxième chance’’, souligne-t-il.

    Le groupe de danse, qui compte représenter la culture sénégalaise à travers le hip-hop, s’est donné pour objectif de remporter une médaille pour le Sénégal.

    ‘’C’est le moment pour nous de faire connaître notre art au niveau du breakdance, pour remporter des trophées sur le plan international’’, dit M. Keita.

    Avec les deux prestations prévues pour chaque groupe en compétition, ‘’Power crew danse’’ compte se donner à fond pour aller jusqu’au bout de sa quête.

    Il appelle les Sénégalais vivant en RDC, à venir nombreux pour soutenir leurs artistes.

    ‘’Nous appelons juste le public à venir nombreux nous supporter sur place, surtout les Sénégalais vivant en RDC, car si nous avons leur soutien, nous serons plus motivés’’, a-t-il estimé.

    AMN/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Sorano plaide pour le renforcement de son budget de production

    SENEGAL-CULTURE / Sorano plaide pour le renforcement de son budget de production

    Dakar, 20 juil (APS) – Le directeur général du théâtre national Daniel Sorano, El Hadji Ousmane Barro Dione, a plaidé pour un renforcement du budget de production de sa structure afin de donner un nouveau souffle à la création artistique qui  »coûte très cher ».

    Dans un entretien accordé à l’APS,  il explique cette cherté de la production artistique, en donnant en exemple la troupe dramatique de Sorano. Le 28 janvier dernier, à Kaffrine, lors du 11e Festival national des arts et de la culture (Fesnac), elle a effectué une représentation de la pièce « La bataille de Pathé Badiane, laquelle a « coûté « pas moins de dix millions de francs CFA » .

    « La représentation à Fatick les 15 et 16 juillet derniers de la pièce +Aar li gnu bokk+ ou les branches de l’arbre+, une adaptation du livre +Aguène et Diambone+ de l’ancien gouverneur Saliou Sambou et le spectacle son et lumière, ont coûté pas moins de 5 millions FCFA avec le coût des costumes, du décor, des cachets des artistes et de la logistique, cela coûte très cher », a-t-il indiqué.

    Cela nécessite un budget  »assez conséquent » pour faire une bonne production, estime M. Dione, plaidant pour un renforcement des moyens pour cette rubrique.

     »Les moyens ne suffisent jamais. L’Etat a fait beaucoup d’efforts de 2012 à maintenant en renforçant le budget de fonctionnement, mais cela ne suffit pas. Nous continuons à demander que le budget de production surtout soit renforcé, parce que la production artistique coûte très cher », a insisté M. Dione, qui veut maintenir une  »production intense ».

    Il estime que l’Etat a fait de gros efforts concernant le budget d’investissement qui n’existait pas et qui a permis de faire des rénovations sur l’édifice avec la reprise de la peinture, du carrelage et avec le renouvellent du matériel son et lumière, la rénovation des espaces et le projet « Sorano vert », qui consiste à reverdir le temple de la culture.

     »Cela a permis de donner un nouveau souffle au théâtre et ce sont les efforts de l’Etat », a-t-il magnifié.

    Pour pallier l’insuffisance des moyens mis en place par l’Etat, Sorano a pris l’option de diversifier ses sources, selon son directeur. Il indique que la salle de spectacle a fait de  »grandes performances » avec des recettes d’un montant de 48 millions de francs CFA en six mois, dépassant largement celles réalisées en 2022 en 12 mois dont le montant s’élève à 42 millions de francs CFA.  »Un effort de gestion rationnelle a été fait », se félicite-t-il.

    Le temple de la culture a aussi développé des partenariats avec des démembrements de l’Etat, notamment la Senelec et les médias. Les collectivités locales visitées par la compagnie du théâtre national Daniel Sorano participent à la prise en charge des projets, selon lui.

    FKS/MD/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Vers un forum inclusif sur la valorisation du site de l’Ecole normale William Ponty

    SENEGAL-CULTURE / Vers un forum inclusif sur la valorisation du site de l’Ecole normale William Ponty

    Dakar, 19 juil (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a annoncé, mardi, la tenue en août prochain d’un forum inclusif sur la valorisation du site de l’école normale William Ponty, classée patrimoine historique national depuis 2007.

    M. Sow, qui a effectué une visite sur les lieux, a été accueilli par le sous-préfet et le maire de Diamniadio et plusieurs chefs religieux, délégués de quartier, acteurs culturels et leaders des femmes et des jeunes, informe un communiqué de presse reçu à l’APS. Il a effectué cette visite en compagnie du directeur du patrimoine historique, Oumar Badiane, et de plusieurs directeurs et chefs de service de son département.

    Le forum sera organisé en relation avec l’association des anciens, leurs familles, les populations, les autorités territoriales et administratives, des architectes, des photographes, bibliothécaires, archivistes, documentalistes, historiens et des partenaires qui s’intéressent à la rénovation du site,  explique le communiqué.

    « A l’issue de ce forum, un rapport complet assorti de propositions sera remis au président de la République « , déclare Aliou Sow.

    Le ministre de la Culture estime que « cette partie de notre histoire et de notre rayonnement international mérite une nouvelle prise en charge conforme à la haute importance qu’accorde le président de la République Macky Sall à la valorisation et à la vulgarisation du patrimoine historique ».

    L’Ecole normale fédérale de l’Afrique-Occidentale française, appelée « L’école normale William Ponty », établissement hautement élitiste créé en 1904 à Saint-Louis, au nord du pays, capitale du Sénégal à l’époque, est transférée ensuite en 1913 sur l’île de Gorée, au large de Dakar avant qu’elle ne déménage en 1938, à Sébikotane.

    L’école normale William Ponty porte le nom d’un ancien gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF). Elle a formé – avant l’ère des indépendances –, la plupart des instituteurs, médecins et cadres d’Afrique de l’Ouest, dont de nombreux ministres et chefs d’Etat ou de gouvernement.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-PROFIL / Le chorégraphe Abdoulaye Diallo alias « Abdallah’’,  »un éveilleur des consciences » aux 9e jeux de la Francophonie

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-PROFIL / Le chorégraphe Abdoulaye Diallo alias « Abdallah’’,  »un éveilleur des consciences » aux 9e jeux de la Francophonie

    Dakar, 19 juil (APS) – Le danseur et chorégraphe Abdoulaye Diallo, plus connu sous le nom d’Abdallah, se définit comme un  »éveilleur des consciences » chez les plus petits mais aussi les grands à travers sa chorégraphie dénommée  »Pollution », une pièce qu’il compte présenter aux 9èmes jeux de la Francophonie.

    Le natif de Grand Yoff sélectionné pour participer à cet évènement francophone prévu du 28 juillet au 6 août prochain à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) comptabilise 18 ans de métier et y va pour la deuxième fois. Il a participé aux Jeux organisés en 2013 à Lille (France).

    Sa participation à cette dernière compétition regroupant des pays francophones a été  »une vraie expérience » et  »une opportunité » d’effectuer son premier voyage à l’étranger, se rappelle-t-il.

    Abdallah est double champion du Sénégal en  »Break danse » et a représenté plusieurs fois son pays dans les grandes compétitions internationales.

    Pour les 9es jeux en RDC, il se fixe comme objectif de remporter une médaille pour hisser haut le drapeau national durant cette compétition.

    Considérant sa première participation non pas comme un échec, mais plutôt une aubaine pour rencontrer d’autres cultures, Abdallah se veut rassurant pour cette prochaine édition des jeux de la Francophonie.

     »En 2020, j’étais en pleine tournée, mais à cause de la Covid, tous les programmes ont été annulés. J’ai dû postuler lors d’un appel à candidature en 2021 pour les 9es jeux de la Francophonie. Et en 2022, on m’a signalé que je faisais partie des trois présélectionnés’’, confie-t-il, expliquant le processus ayant abouti à sa sélection.

    Il va représenter le pays pour la  »danse de création » à Kinshasa.

    Trouvé en pleine répétition à la Maison des cultures urbaines à Ouakam, l’artiste a confié à l’APS vouloir éveiller la conscience chez les enfants et les grands sur la pollution de l’air, de la mer ou de la terre, à travers son œuvre.

    La danse retenue par le jury de présélection intitulée  »Pollution » évoque ces problématiques environnementales rencontrées au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde.

    L’artiste est en co-création avec un autre compatriote Oumar Sène sur cette pièce  »Pollution » d’une durée de 15 minutes, selon le règlement des jeux de la Francophonie.

    Cette création, souligne Abdallah, existe depuis 2018 et a déjà remporté des prix au niveau international.

     »La danse reste une expression corporelle. C’est qu’on peut dire avec les mots, nous le disons avec le corps. Je me suis dit qu’avec tout ce dont le pays m’a donné, que pourrais je lui rendre en retour, raison pour laquelle j’ai réalisé cette création grâce à mon observation sur l’environnement », explique l’artiste.

     »Comme dans toute compétition, nous ne partons pas seulement pour prester, mais notre objectif est de remporter aussi une médaille pour le Sénégal’’, fait-il valoir.

    Le danseur Abdoulaye Diallo alias ‘’Abdallah’’ est actuellement le coach national du Sénégal du Break danse pour les préparatifs des jeux olympiques de la jeunesse qui se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août 2024 et ceux prévus ici au Sénégal en 2026.

    AMN/FKS/OID/SBS