Auteur/autrice : Fatou Kiné SENE

  • SENEGAL-MAROC-AFRIQUE-CULTURE-DISTINCTION / Amadou Lamine Sall lauréat du ‘’Grand prix de la poésie africaine’’

    SENEGAL-MAROC-AFRIQUE-CULTURE-DISTINCTION / Amadou Lamine Sall lauréat du ‘’Grand prix de la poésie africaine’’

    Dakar, 25 avr (APS) – Le poète sénégalais Amadou Lamine Sall recevra le 5 mai à Rabat le Grand prix de la poésie africaine 2023 lors de la première édition du festival de la poésie africaine, a appris, mardi, l’APS.

    M. Sall recevra cette distinction à l’ouverture officielle de ce festival qui se tiendra jusqu’au 7 mai.

    ‘’Je suis très ému parce que le Grand prix de la poésie africaine qui m’a été décerné porte le nom cette année de Léopold Sédar Senghor. Je suis très touché encore parce que le Sénégal est présent de par le monde à travers la culture’’, a confié Amadou Lamine Sall à l’APS.

    Il a par ailleurs invité à accorder plus d’attention à la culture au moment où dit-il ‘’la politique compte plus dans le pays ».  »La culture a déménagé de notre pays’’, a t-il déploré.

    L’écrivain appelle à s’assoir et à réfléchir parce que ‘’le Sénégal reste un grand pays de culture reconnu et respecté’’.

    ‘’La culture est importante, on doit bien la gérer et la protéger. La culture, ce n’est pas le court terme, ni le moyen terme, elle est au début et au commencement de tout, elle n’est pas comme l’économie qui répond à ces classements, la culture échappe à cela’’, a souligné Amadou lamine Sall.

    Le poète invite à organiser plusieurs festivals pour protéger et faire rayonner la culture sénégalaise.  »Le Maroc vit à travers la culture qui protège la jeunesse, il faut que le Sénégal ait des milliers de festivals’’, a t-il plaidé.

    Ce premier festival de la poésie africaine dont Amadou Lamine Sall est le premier lauréat du Grand prix baptisé Léopold Sédar Senghor est organisé par la maison de la poésie au Maroc et le ministère marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication.

    Selon le site de la maison de la poésie visité par l’APS, le festival vise à ‘’célébrer la poésie africaine dans toute sa diversité et ses icônes, ses grands noms et ses voix qui s’expriment en différentes langues et ont diverses visions et sensibilités’’, indiquent les initiateurs.

    Le festival est organisé dans le cadre de ‘’Rabat capitale de la culture africaine’’ lancé depuis 2022.

    FKS/OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-CULTURE / Des directeurs de musées africains et européens en conclave à Dakar, à partir de mardi

    SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-CULTURE / Des directeurs de musées africains et européens en conclave à Dakar, à partir de mardi

    Dakar, 25 avr (APS) – Soixante directeurs de musées africains et européens de 38 pays séjourneront à Dakar à partir de ce mardi, et ce, jusqu’à jeudi prochain, dans le cadre d’un forum international dont l’objectif est de mettre en place un réseau mondial des musées, a appris l’APS des organisateurs.

    ‘’Cet événement inédit et exceptionnel’’ n’est ni ouvert au public, ni à la presse, précisent-ils dans un communiqué de presse transmis lundi à l’APS.

    Le texte précise que ‘’l’objectif de cette première édition est de mettre en place un réseau mondial qui pourra mettre en œuvre un ambitieux programme de partenariat multilatéral mais surtout à long terme, de partenariats entre les musées d’Afrique et d’Europe’’.

    Les organisateurs soulignent que les directeurs de musées définiront ensemble les priorités d’un tel programme afin de se lancer à la recherche de décideurs et de bailleurs internationaux pouvant contribuer à sa pérennisation. Ils poseront ‘’les jalons pour créer un cadre d’échange et d’entraide, nouer des liens durables entre musées, et renforcer leur rôle dans la société’’.

    Une conférence de presse sera organisée, vendredi, à 10h30, au lendemain de la clôture du forum au Musée des civilisations noires. Elle sera animée par le directeur général dudit musée, Professeur Hamady Bocoum, et l’ancien directeur général du musée royal de l’Afrique centrale en Belgique, Gryseels Guido.

    FKS/ASG/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA-CULTURE  / L’actrice Aïssa Maïga, marraine de la première édition du festival ‘’Dakar Séries’’

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA-CULTURE / L’actrice Aïssa Maïga, marraine de la première édition du festival ‘’Dakar Séries’’

    Dakar, 24 avr (APS) – L’actrice et réalisatrice française d’origine sénégalaise et malienne Aïssa Maïga sera la marraine de la première édition du festival panafricain des séries ‘’Dakar Séries’’, prévue du 2 au 6 mai à Dakar, a appris l’APS lundi des organisateurs.

    ‘’L’actrice et réalisatrice franco-sénégalaise Aïssa Maïga a accepté d’être la marraine de la première édition de ‘Dakar Séries’. Elle sera dans la capitale sénégalaise tout au long de l’événement et y animera une masterclass’’, affirment-ils dans un communiqué.

    Aïssa Maïga, née à Dakar, a joué dans de nombreux films, notamment ‘’Bamako’’, du Malien Abderrahmane Sissako, ‘’Il a déjà tes yeux’’, une comédie française de Lucien Jean-Baptiste.

    Elle a réalisé le documentaire ‘’Marcher sur l’eau’’, un film sur le réchauffement climatique dans le Sahel, qui a obtenu l’Etalon d’argent à l’édition 2021 du FESPACO, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.

    Selon le communiqué, l’actrice française Ludivine Sagnier sera aussi à Dakar et va animer un atelier axé sur ‘’l’actorat au cœur de la création’’, en compagnie d’Issaka Sawadogo (Burkina Faso) et de Roger Salah (Sénégal).

    L’actrice et réalisatrice burkinabè Mouna Ndiaye est aussi attendue aux ‘’Dakar Séries’’ pour partager ‘’sa belle et riche expérience’’, selon les organisateurs.

    Les promoteurs de l’événement feront face à la presse mercredi prochain à 10 heures, à l’Institut français de Dakar, pour dévoiler le programme de cette première édition, notamment les séries retenues.

    ‘’Pour cette première édition, 27 séries ont été sélectionnées’’, annoncent-ils en conviant producteurs, acteurs et réalisateurs du continent à Dakar, pour un rendez-vous de l’industrie de la série.

    Le festival panafricain des séries ‘’Dakar Séries’’ se veut un lieu de ‘’promotion et de mise en valeur de la créativité africaine, de soutien de la professionnalisation du secteur et une plateforme unique pour les professionnels de l’audiovisuel’’, souligne Séraphine Angoula, qui fait partie des organisateurs.

    FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-LITTERATURE / Ndèye Fatou Kane : ‘’Mon nouveau livre m’a permis d’amorcer une nouvelle vie’’

    SENEGAL-LITTERATURE / Ndèye Fatou Kane : ‘’Mon nouveau livre m’a permis d’amorcer une nouvelle vie’’

    Dakar, 20 avr (APS) – L’écrivaine Ndèye Fatou Kane déclare avoir amorcé une nouvelle vie après la mort de son père et la parution de son sixième ouvrage intitulé ‘’Au nom d’un père, hommage à Mamadou Tidiane Kane (16 février 1945-5 octobre 2021)’’, un livre dont le double objectif lui a permis d’inscrire le nom de son ascendant dans la postérité.

    ‘’C’est un livre à double objectif, d’abord rendre hommage à mon père, ensuite veiller à ce que son nom ne soit plus oublié. Quoi de mieux qu’un livre pour qu’il soit dans la postérité ?’’ a dit l’autrice en parlant de son ouvrage.

    Le livre sera présenté, samedi 29 avril, au Musée des civilisations noires, à Dakar.

    Ce livre de 100 pages publié en 2022 par L’Harmattan Sénégal est à la fois un hommage rendu à un père qui a tout donné et a tout appris à sa fille, mais aussi une manière pour cette dernière de faire son deuil après sa disparition, a expliqué Kane dans un entretien avec l’APS.

    L’autrice décrit en deux parties la vie de son père ‘’aussi aimant que sévère’’. Elle retrace toute la vie professionnelle de ce natif de Thiès (ouest), fruit du métissage d’une mère wolof et d’un père halpulaar, et dépeint un homme aux qualités et aux valeurs exemplaires.

    Selon Ndèye Fatou Kane, cet ouvrage ‘’thérapeutique’’ aurait pu être intitulé ‘’Etre en mouvement’’, au regard de la trajectoire de son père, un brillant intellectuel qui a notamment travaillé au Port autonome de Dakar, au ministère des Transports et à la société de transport Dakar Dem Dikk. Un ancien vice-président de la Fédération sénégalaise de football et membre du comité directeur de la Confédération africaine de football également.

    ‘’Le fait d’avoir perdu mon père m’a révélée à moi-même parce que je suis allée voir un psychologue, un thérapeute. Et c’est le psy qui m’a demandé ce que je pourrais faire pour sortir de ce trou noir dans lequel j’étais. Je lui ai dit : Ecrire. En le faisant, je pouvais sortir de cette douleur qui était en moi et qui est toujours en moi’’, explique la chercheuse et écrivaine.

    Elle confie que la lecture et l’écriture ont occupé une grande place dans la vie de son père et dans la sienne, ce qui justifie l’option qu’elle a faite d’écrire son dernier livre.

    ‘’Ecrire m’a permis de passer à une autre étape, ce que je trouve bien après la parution du livre. Les témoignages, les retours de lecture, les personnes ayant perdu des membres de leur famille m’ont dit qu’elles n’avaient pas l’occasion d’écrire mais j’ai écrit pour eux’’, dit Kane.

    L’autrice du roman ‘’Le Malheur de vivre’’ (2014) révèle qu’‘’Au nom d’un père…’’ a été ‘’l’un des livres les plus difficiles, mais le plus rapide à écrire’’ pour elle. ‘’On dirait que ce texte attendait juste son heure, il s’est imposé à moi’’, explique-t-elle.

    Ndèye Fatou Kane souligne que l’amorce a eu lieu au quarantième jour après le décès de son père, durant lequel elle a publié un article en guise d’hommage à son père, dans le quotidien Le Soleil, en novembre 2021.

    La doctorante en sociologie du genre amorce ainsi une nouvelle vie sans son père et son frère, tous décédés, aujourd’hui.

    Ndèye Fatou Kane a publié son premier roman en 2014, ‘’Le Malheur de vivre’’, ensuite ‘’Vous avez dit féministe ?’’ (2018). Elle a participé aussi à la rédaction d’ouvrages collectifs tels que ‘’Franklin l’insoumis’’ (2016) et ‘’Féminisme dans le monde’’ (2020).

    FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-EDITION-CULTURE / Quatorze nouveaux volumes de l’Histoire générale du Sénégal présentés au public

    SENEGAL-EDITION-CULTURE / Quatorze nouveaux volumes de l’Histoire générale du Sénégal présentés au public

    Dakar, 18 avr (APS) – Le comité de pilotage de la rédaction de  »l’Histoire générale du Sénégal (HGS) de nos origines à nos jours » a présenté au public, mardi, quatorze nouveaux volumes couvrant l’ensemble des périodes de l’histoire du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’Ces ouvrages couvent la longue trajectoire de notre histoire, des origines à nos jours. Les 14 ouvrages ont été le fait de spécialistes et aujourd’hui, on a voulu insister sur l’un des moments clés de notre histoire ’’, a expliqué le coordonnateur général du projet, le professeur Mamadou Fall.

    Intervenant lors de la cérémonie de présentation des ouvrages, il a insisté sur le fait que les  Sénégalais connaissent la période contemporaine de leur histoire qui a été écrite, transmise, reproduite et enseignée, mais ‘’l’histoire ancienne de manière générale, l’archéologie surtout constitue, un registre complétement ignoré alors que c’est là où se situe le nœud de notre histoire’’, a précisé le coordonnateur général.

    Les réponses aux nombreuses questions que les Sénégalais et les historiens se posent ne se trouvent pas dans les éléments que l’histoire moderne et contemporaine peuvent fournir. ‘’La réponse est ce qui s’est passé avant le 15ème siècle’’, fait savoir le professeur Mamadou Fall. Il estime que les 14 volumes sont le fruit de synergie de chercheurs, d’universitaires et de traditionnalistes.

    ‘’Il y a eu des moments où notre histoire s’est nouée, où nos populations se sont constituées et ont fait une nation, ces moment-là sont ignorés. On a adopté la formule de Raymond Mori en parlant de siècle obscure de notre histoire, en parlant de cette période obscure de notre histoire et cette obscurité n’a pas été véritablement l’objet d’études soutenues et l’HGS est venue combler ce vide’’, a dit Mamadou Fall.

    Les 14 ouvrages présentés au public couvrent pour chaque volume une période méconnue de notre histoire, a signalé le professeur Mamadou Fall non sans assurer que ce travail est le fruit de plusieurs mois voire d’années de labeur. ‘’Cela a été un travail assidu, difficile, mais c’est le fruit d’une démarche collégiale’’, a-t-il affirmé.

    Il a souligné qu’au détours de la lecture de ces ouvrages,  »le public va pouvoir enfin établir notre histoire sur une continuité de longue durée en la rattachant à l’Egypte, au Soudan, à la culture matérielle que l’archéologie a pu faire surgir de terre ».

    Mamadou Fall a noté qu’à partir de là, les Sénégalais auront un confort sur leur propre sol. ‘’Savoir que sur le sol qu’est le Sénégal, il y a une histoire qui fait plus de dix mille ans, une histoire qui rattache toutes les communautés, celle qui le met au centre de l’histoire mondiale, cela donne aux Sénégalais un sentiment de fierté et une conscience historique », a t-il salué.

     »Certains Sénégalais interrogés pensent que le Sénégal commence après les indépendances », selon le coordinateur du comité de pilotage qui estime qu’ils  »n’ont aucune idée de la base anthropologique sur laquelle ce pays a été fondé, ni des liens historiques que les Sénégalais ont avec les populations de la sous-région notamment les Maliens, les Mauritaniens, la Gambie et la Guinée Bissau n’en parlons pas ».

    Ces ouvrages mis sur la place publique renseignent sur ce qui nous rattache à la Mauritanie, à la Guinée Bissau, au Mali, a t-il affirmé.

    ‘’Entre temps la Bibliothèque coloniale nous a divisé en des ethnies cloisonnées. Nous rétablissons la vérité sur ces questions, nous remettons cette histoire à l’endroit’’, a dit Mamadou Fall qui estime qu’il faut toujours s’attendre à des critiques en écrivant l’histoire.

    FKS/AKS/OID

  • SENEGAL-THEATRE-CULTURE / Sorano organise un ‘’spécial korité’’ au complexe culturel de Pikine, samedi

    SENEGAL-THEATRE-CULTURE / Sorano organise un ‘’spécial korité’’ au complexe culturel de Pikine, samedi

    Dakar, 18 avr (APS) – La compagnie du Théâtre national Daniel Sorano célèbre, samedi, à partir de 21 heures, la fête de la Korité marquant la fin du mois de ramadan à travers un spectacle fusion, au complexe culturel de Pikine, alliant la prestation de l’Ensemble lyrique traditionnel dirigé par la chanteur Marie Ngoné Dione et le ballet national, a appris l’APS.

    Ce spectacle est organisé en partenariat avec le conseil municipal de la ville de Pikine dans le cadre du concept ‘’Sorano chez-vous’’, une initiative de la Compagnie pour se réconcilier avec les Sénégalais et décentraliser les activités du temple de la culture inauguré le 17 juillet 1965 par le premier président Léopold Sédar Senghor.

    FKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA /  »Banel et Adama », un film sénégalais dans la sélection officielle de Cannes 2023

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA /  »Banel et Adama », un film sénégalais dans la sélection officielle de Cannes 2023

    13 avril 2023 17:18

    Dakar, 13 avril (APS) – Le film  »Banel et Adama » de la réalisatrice franco-sénégalaise Ramata Toulaye Sy a été retenu dans la sélection officielle de la 76e édition du festival de Cannes en France, prévue du 16 au 27 mai prochain.La liste des 16 films en compétition officielle a été dévoilée jeudi lors d’une conférence de presse animée par le délégué général du festival de Cannes, Thierry Frémaux, en présence de la nouvelle présidente du festival, Iris Knobloch.

    « Banel et Adama » est le premier film da la cinéaste sénégalaise. Il « est à la lisière de l’expérimentation » et « offre un cinéma tout à fait fort et singulier […] », a annoncé le délégué général du festival de Cannes, Thierry Frémaux.

    Il ajoute que Ramata Toulaye Sy est la deuxième jeune cinéaste sénégalaise qui vient en compétition officielle au festival de Cannes, après la cinéaste Mati Diop en 2019.

    « Atlantique », le film que cette dernière avait présenté sur la problématique de l’émigration, avait remporté le Grand prix du jury du festival de Cannes.

    Selon Thierry Frémaux, pour l’édition 2023, au total deux-mille films ont été visionnés par les différents comités de sélection du festival, ce qui selon lui « prouve la vitalité du cinéma mondial » et signifie que « de partout on veut faire des films ».

    Il note en particulier « l’éclosion » de jeunes cinéastes tout en se félicitant de « la forte présence du continent africain surtout de réalisatrices » à cette 76e édition du festival de Cannes.

    Le film « Banel et Adama » est le premier long métrage de Ramata Toulaye Sy, qui a aussi réalisé « Astel », un court métrage multiprimé à travers le monde et qui a remporté le Tanit de bronze lors des dernières Journées cinématographiques de Carthage en Tunisie.

    « Banel et Adama » raconte une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.

    « Le film raconte une histoire d’amour presque impossible dans le Fouta où les traditions et les valeurs traditionnelles mettent une pression à un jeune couple qui veut vivre son amour. C’est une histoire entre modernité et tradition chez les Peuls au Fouta », explique Souleymane Kébé, l’un des producteurs de ce film.

    Se disant « très fier » de voir ce film sélectionné à Cannes, il relève que la  particularité de cette œuvre réside dans l’usage de la langue pulaar et la participation d’acteurs non professionnels.

    Le film a été entièrement tourné à Podor et dans les villages environnants, avec essentiellement des techniciens sénégalais.

    « Tous les postes ont été occupés par des Sénégalais sauf trois personnes, à savoir le chef opérateur, la scripte et le gestionnaire. Cela nous rend encore plus fiers de porter ce film pour le Sénégal », a-t-il commenté.

    « C’est un film sénégalais qui va représenter le Sénégal mais il y a aussi [que] des coproducteurs français et maliens » ont contribué à sa réalisation, souligne Souleymane Kébé.

    L’Afrique sera par ailleurs représenté dans cette sélection officielle de Cannes 2023 par le film « Les filles d’Olfa » de Kaouther Ben Hania de la Tunisie.
    Les Etats-Unis et l’Italie sont les pays les plus présents dans cette sélection.

    Voici la liste des films retenus par la sélection officielle

    1 – « Club Zero » de Jessica Hausner

    2 – « The Zone of Interest » de Jonathan Glazer

    3 – « Fallen Leaves » d’Aki Kaurismaki

    4 – « Les Filles d’Olfa » de Kaouther Ben Hania

    5 – « Asteroid City » de Wes Anderson

    6 – « Anatomie d’une chute » de Justine Triet

    7 – « Monster » de Hirokazu Kore-eda

    8 – « Il Sol Dell’Avvenire » de Nanni Moretti

    9 – « La Chimera » d’Alice Rohrwacher

    10 – « Les Herbes sèches » de Nuri Bilge Ceylan

    11 – « L’Eté dernier » de Catherine Breillat

    12 – « La Passion de Dodin Bouffant »  de Tran Anh Hung

    ·13 – « Rapito » de Marco Bellochio

    14 – « May December » de Todd Haynes

    15 « Firebrand » de Karim Aïnouz

    16 « The Old Oak » de Ken Loach

    17 « Banel et Adama » de Ramata-Toulaye Sy

    18 – « Perfect Days » de Wim Wenders

    FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-EDITION-CULTURE / ‘’La Constitution du Sénégal, la lettre, le politique et le juge’’, nouvel ouvrage du Pr Meissa Diakhaté

    SENEGAL-EDITION-CULTURE / ‘’La Constitution du Sénégal, la lettre, le politique et le juge’’, nouvel ouvrage du Pr Meissa Diakhaté

    14 avril 2023 21:55

    Dakar, 14 avril (APS) – Le professeur Meïssa Diakhaté, agrégé de droit public, vient de publier un ouvrage intitulé « La Constitution du Sénégal : La lettre, le politique et le juge », ouvrage dans lequel il commente la loi fondamentale adoptée le 22 janvier 2001.

    Ce livre de 318 pages est édité par “L’Harmattan Sénégal’’. Il ”commente la loi n° 2001-03 du 22 janvier 2001 portant Constitution de la République du Sénégal, mise à jour et dont seule la version officielle fait foi », a dit d’emblée l’éditeur sur la quatrième de couverture.

    L’auteur considère que cette Constitution, la seconde du cycle constitutionnel depuis 1959, met symboliquement et juridiquement fin à la loi n° 59-003 du 24 janvier 1959 portant Constitution de la République du Sénégal.

    « Dès lors, il n’est pas sans intérêt de savoir que c’était justement une continuité du système constitutionnel de 1960 à 2000, même si, durant cette période, les régimes politiques ont vécu, par moments, des convulsions institutionnelles », a-t-il commenté.

    L’auteur précise que le commentaire tiendra compte de la sagesse doctrinale selon laquelle, « en politique, les destinations du constitutionnaliste sont diverses. Ses compétences avérées et la présomption de maîtrise de l’État dont le politique crédite le spécialiste justifient, d’une part, la sensibilité des fonctions qu’il exerce et, d’autre part, la gravité des travers dont il est, soit le complice, soit la caution, soit la victime collatérale »

    Meïssa Diakhaté a occupé plusieurs fonctions dont celle de directeur de cabinet au ministère de la Justice et conseiller au Bureau organisation et méthodes (BOM). Il a été assistant parlementaire de 2009 à 2012.

    Il a, à son actif, de nombreux ouvrages, parmi lesquels « L’Education au Sénégal : Historique et Actualité des Réformes pédagogiques » (avril 2005). Il a aussi écrit « La méthodologie de la Rédaction administrative » (édition revue, corrigée et augmentée, 2017), “Les lois au Sénégal » en deux volumes. Le premier est intitulé « La procédure législative », le deuxième volume : « Le répertoire législatif de 1960 à 2020 ».

    Il a aussi publié « Organisation et performance de l’administration publique « , un ouvrage qu’il a co-écrit avec Abdou Karim Lo, expert international en management public.

    Le professeur Diakhaté est aussi l’auteur de plusieurs articles scientifiques.

    FKS/ASG/BK

  • SENEGAL-CULTURE / La SODAV invite les maisons de production des séries à déclarer leurs œuvres

    SENEGAL-CULTURE / La SODAV invite les maisons de production des séries à déclarer leurs œuvres

    14 avril 2023 23:36

    Dakar, 14 avr (APS) – Le directeur gérant de la Société sénégalaise du droit d’auteurs et des droits voisins (SODAV), Aly Bathily a invité vendredi les maisons de production de séries à déclarer leurs œuvres pour faciliter la répartition du droit d’auteur et des droits voisins de cette catégorie.

    ‘’Pour les séries télévisées, on ne peut faire la répartition, car nous n’avons pas toute la documentation. Les artistes interprètes veulent, mais les producteurs leur barrent la route, ils ne viennent même pas déclarer les œuvres, ils sont toujours en contentieux. Tu ne peux pas payer si tu n’as pas toute la documentation’’, a regretté le directeur dans un entretien accordé à l’APS.

    Il estime qu’une réunion a été tenue jeudi avec des maisons de production et des sociétaires évoluant dans leur secteur pour les sensibiliser.

    Aly Bathily s’exprimait sur le montant ‘’record’’ de 380.807.025 millions francs CFA qui sera réparti aux ayants droits pour les années 2021- 2022.

    ‘’C’est la première fois que nous atteignons ce montant, on a été jusqu’à 100 voire 200 millions de francs CFA, mais cette fois-ci on a sauté le pas’’, s’est-il réjoui.

    Ce montant global de 380 807 025 millions francs CFA englobe plusieurs droits dont ceux liés à la ‘’Littéraire, dramatique et audiovisuel’’ où les ayants droits vont se partager la somme de 18 537 500 millions de francs CFA pour l’année 2022.

    Selon le directeur, ce montant ne concerne que les œuvres littéraires écrites et orales, les œuvres audiovisuelles théâtrales, les téléfilms et les courts métrages. ‘’Les séries ne sont pas concernées, car les producteurs n’ont pas déclaré les œuvres’’, dit-il.

    Pour la musique lyrique, les ayants droits vont se partager 179. 698 122 millions de francs CFA.

    Les droits numériques musicaux provenant des dalal tones pour ce deuxième semestre 2022 sont de 24.181.139 millions de francs CFA alors que ceux du numérique religieux pour la même période sont de 58.615.937 millions de francs CFA, selon M. Bathily.

    Les droits tirés des accords de réciprocité communément appelés ‘’Droits étrangers’’ s’élèvent à 99.774.327 millions de francs CFA. Le directeur gérant de la SODAV estime que c’est la première fois qu’un tel montant est acquis. ‘’C’est un montant très important’’, dit-il.

    ‘’Ces chiffres montrent que la SODAV est en train de rebondir après la crise du Covid-19, il a une relance qui est en train d’être amorcée parce que 2021 a été une année faible en terme collecte et 2022, cela commence à se relever’’, souligne-t-il.

    Aly Bathily insiste aussi sur la maitrise du calendrier de répartition qui selon lui est un acquis. D’ailleurs, chaque catégorie de droits a son mois de perception à l’image par exemple de ‘’Littéraire, dramatique, audiovisuel et/ou arts visuels, musique’’ pour janvier. Le mois d’avril est réservé à la catégorie ‘’Musique, droits numériques, droits de reproduction mécanique’’, etc.

    Il soulève toutefois deux grands obstacles auxquels la SODAV fait face actuellement. Il s’agit, dit-il, des artistes qui ne viennent pas déposer leur fiche de programme et les artistes qui créent des œuvres et ne les déclarent pas.

    ‘’J’attire leur attention sur la nécessité de leur collaboration en déposant à temps réel les programmes des œuvres qu’ils exécutent afin de faciliter le déroulement des opérations de répartitions’’, invite-t-il.

    Bathily demande aux artistes de veiller à la déclaration correcte de leurs œuvres pour faciliter le calcul de leurs droits.

    FKS/ADC