Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité judiciaire et la présence militaire française au Sénégal dominent l’édition du jour

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité judiciaire et la présence militaire française au Sénégal dominent l’édition du jour

    Dakar, 29 nov (APS) – L’actualité judiciaire et la présence de soldats français au Sénégal dominent l’édition des quotidiens de ce vendredi, qui racontent le procès de Moustapha Diakhaté, l’opposant condamné à deux mois de prison ferme pour insulte et outrage aux bonnes mœurs.

    ‘’Moustapha Diakhaté s’est braqué’’, titre Source A. Autrement dit, l’ancien député a maintenu devant le juge les propos pour lesquels il était jugé à Dakar.

    ‘’Ce n’est pas [ma faute] si l’émission (celle au cours de laquelle il a tenu les propos décriés) est vue par des millions de Sénégalais. C’est une télé. J’ai dit que ceux qui ont donné la majorité à ce parti ont fait du mal à ce pays’’, note Source A en citant M. Diakhaté.

    Les avocats de l’ancien ministre Samuel Sarr considèrent l’emprisonnement de leur client comme une ‘’commande politique’’, écrit le journal Les Échos.

    ‘’L’ancien ministre et directeur général de West African Energy a passé hier sa première nuit en prison’’, lit-on dans Libération.

    ‘’Monsieur Samuel Sarr est poursuivi en justice pour le délit d’abus de biens sociaux, sur des bases erronées’’, écrit Libération en citant les clients du prévenu, également ancien directeur général de la Senelec, la Société nationale d’électricité du Sénégal.

    M. Sarr est soupçonné d’avoir commis des actes d’‘’usurpation de titre’’, de ‘’faux’’ et d’‘’usage de faux en écritures privées’’ et d’‘’association de malfaiteurs’’, lors du montage financier d’un projet de distribution d’énergie électrique.

    Il a été placé sous mandat de dépôt après avoir été auditionné par un juge d’instruction, jeudi.

    Concernant la politique, l’histoire et la mémoire surtout, les quotidiens ont relayé l’interview donnée à l’Agence France-Presse par le président de la République.

    ‘’La Chine est notre premier partenaire commercial. Est-ce que la Chine a une présence militaire au Sénégal ? Non’’, ‘’Les autorités françaises doivent envisager d’avoir un partenariat dépouillé de cette présence militaire-là’’, ‘’J’ai reçu du président Emmanuel Macron une lettre dans laquelle il reconnaît que c’était un massacre’’.

    La dernière citation est relative à la tuerie dont ont été victimes, à Thiaroye (ouest), de nombreux soldats des colonies françaises d’Afrique en 1944.

    ‘’Un changement de doctrine militaire’’

    ‘’Les quatre vérités de [Bassirou Diomaye Faye] à la France’’, titre L’info avant de rapporter les propos du président de la République.

    Selon le journal Le Quotidien, 350 soldats français sont présents au Sénégal. ‘’Leur présence entrave notre souveraineté’’, ajoute-t-il en citant le président de la République.

    Les propos du chef de l’État font croire au même journal que ‘’c’est un changement de doctrine militaire annoncé’’.

    ‘’Le devoir de vérité’’, lit-on sur la une de WalfQuotidien, selon lequel Bassirou Diomaye Faye préconise ‘’la manifestation de toute la vérité’’ sur le massacre perpétré à Thiaroye.

    ‘’La France avait parlé de 35 personnes tuées’’, mais ‘’plusieurs historiens avancent un nombre de victimes bien plus élevé que celui-là’’, signale Le Quotidien.

    Le massacre des soldats africains à Thiaroye sera commémoré dimanche prochain, à Dakar, à l’initiative des autorités sénégalaises.

    ‘’Fatou Diouf remet les pendules à l’heure’’, titre L’as, concernant l’accord de pêche qui lie le Sénégal à l’Union européenne.

    L’As signale que ‘’sur une contrepartie financière de 10 milliards de francs CFA attendue du protocole d’accord de partenariat […] d’une durée de cinq ans, l’Union européenne n’a versé au Sénégal qu’une somme de 6,5 milliards de francs CFA’’. Il cite la ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires.

    ‘’L’initiative de ne pas poursuivre l’accord de pêche [sénégalo-européen] est une décision du Sénégal, pas celle de l’[Union européenne]’’, soutient Mme Diouf. De ces propos relayés par Le Soleil, elle dément le représentant de l’UE au Sénégal, Jean-Marc Pisani.

    L’Union européenne n’envisage pas de renouveler le protocole de pêche signé en 2019 avec le Sénégal, en raison de ‘’défaillances’’ constatées dans la lutte menée par les services de pêche sénégalais contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, a déclaré M. Pisani à la presse, le 12 novembre.

    ESF/FKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-ORGANISATIONS / Ce que Amadou Hott veut faire de la BAD, s’il en devient président

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-ORGANISATIONS / Ce que Amadou Hott veut faire de la BAD, s’il en devient président

    Dakar, 28 nov (APS) – L’ancien ministre sénégalais Amadou Hott a promis, jeudi, à Dakar, de faire du développement du secteur privé une priorité, de permettre aux pays africains d’emprunter des fonds à moindre coût sur les marchés financiers, de moderniser la Banque africaine de développement (BAD) et de consolider les partenariats de cette institution financière, s’il en devient président en mai 2025.

    ‘’Le secteur privé est extrêmement important dans la vision que nous voulons proposer à la banque’’, a dit M. Hott lors d’une cérémonie organisée par le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères en guise de lancement de sa candidature à la présidence de la BAD.

    ‘’Aujourd’hui, les ressources sont relativement faibles mais en allant sur le marché, on peut lever beaucoup plus de ressources. Je voudrais également soutenir les réformes fiscales en particulier pour permettre à l’Afrique de réduire les flux financiers illicites, qui la privent de 90 milliards de dollars [américains] chaque année’’, a-t-il promis.

    Amadou Hott déclare vouloir créer au sein de la Banque africaine de développement une vice-présidence chargée du secteur privé. ‘’Deuxièmement, a-t-il dit, je dynamiserai le secteur privé en proposant l’établissement d’une vice-présidence dédiée au secteur privé, qui va mobiliser des ressources.’’

    Encourager l’innovation et renforcer les échanges de bonnes pratiques

    ‘’Je voudrais également travailler avec nos États pour réduire ce qu’on appelle la prime de risque africaine. Nos États ont des notations qui ne reflètent pas souvent la qualité de nos signatures. Souvent, même si nos États ont une signature de qualité, les investisseurs leur appliquent des primes de risque trop élevées, lorsqu’ils vont emprunter sur les marchés’’, a signalé M. Hott.

    ‘’Je voudrais donc travailler avec tous les partenaires pour réduire cette prime de risque, qui affecte également notre secteur privé’’, a-t-il poursuivi.

    Le troisième pilier de son programme pour la BAD va consister à augmenter la capacité de l’institution financière à exécuter ses projets. ‘’Troisièmement, je renforcerai drastiquement la capacité d’exécution des projets financés par la BAD, tout en multipliant les opérations transformatrices et à grande échelle.’’

    ‘’Quatrièmement, je moderniserai la banque. Son efficacité interne sera améliorée grâce à des systèmes d’incitation basés sur la performance, à la digitalisation des processus et à une gestion optimisée des talents’’, a promis l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Il souhaite conduire une BAD ‘’plus agile et plus rapide dans les opérations et interactions avec les parties prenantes’’. ‘’Beaucoup de ministères sectoriels se plaignent [et disent que] la réactivité fait quelquefois défaut. Ce qu’on souhaite, c’est booster donc la réactivité de nos équipes.’’

    ‘’Cinquièmement, a poursuivi le candidat, je consoliderai les partenariats pour maximiser les ressources concessionnelles, encourager l’innovation et renforcer les échanges de bonnes pratiques.’’

    Amadou Hott a fait part aussi de sa volonté de ‘’créer un écosystème d’opportunités économiques inclusives pour la jeunesse et les femmes’’, s’il est élu président de la Banque africaine de développement.

    ‘’J’exprime ma profonde gratitude à monsieur le président de la République du Sénégal, son Excellence Bassirou Diomaye Faye, pour avoir choisi ma modeste personne comme candidat à la présidence du groupe de la Banque africaine de développement’’, a-t-il dit en présence de la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, et d’autres personnalités.

    ‘’Il est important également, pour moi, de remercier monsieur le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que l’ensemble du gouvernement pour leur appui constant et la mobilisation en faveur de ma candidature’’, a ajouté M. Hott.

    Il estime que la BAD a fait des ‘’progrès spectaculaires’’ au cours de ses six décennies d’existence, ce qui en fait l’une des ‘’institutions les plus influentes et les plus respectées au monde’’.

    Économiste et banquier, Amadou Hott travaille depuis vingt-cinq ans dans les secteurs public et privé.

    ‘’Nous avons su révéler des talents’’

    M. Hott a été conseiller spécial du président Macky Sall et directeur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONSIS), avant de devenir ministre, puis envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.

    ‘’Mon parcours s’est forgé dans quatre continents, à travers des fonctions stratégiques de haut niveau en banque d’investissement et gestion de fonds souverains, avec la création du FONSIS en 2013’’, a-t-il rappelé.

    ‘’À chaque étape, nous avons su rassembler des équipes performantes, nous avons su révéler des talents, nous avons pu obtenir des résultats transformateurs pour les parties prenantes. C’est cette expertise-là, cette expérience, ce leadership et cette passion que je souhaite mettre au service de la Banque africaine de développement’’, a-t-il dit.

    La Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente principale de la BAD, a démissionné de ses fonctions en octobre dernier en raison de sa candidature à la présidence de cette institution financière.

    Une dizaine de jours auparavant, l’ancien ministre sénégalais était le premier à démissionner de ses fonctions d’envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.

    Selon le magazine économique et financier Financial Afrik, le Béninois Romuald Wadagni, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, le Mauritanien Ousmane Kane et le Zambien Samuel Maimbo sont également candidats.

    L’élection du successeur du Nigérian Akinwumi Adesina aura lieu le 29 mai à Abidjan.

    Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, d’autres membres du gouvernement, des ambassadeurs au Sénégal de nombreux pays et des dirigeants du secteur privé ont pris part au lancement de la candidature d’Amadou Hott.

    ESF/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-ORGANISATIONS / Amadou Hott, candidat à la présidence de la BAD, bénéficiera du soutien nécessaire, assure Yassine Fall

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-ORGANISATIONS / Amadou Hott, candidat à la présidence de la BAD, bénéficiera du soutien nécessaire, assure Yassine Fall

    Dakar, 28 nov (APS) – L’ancien ministre Amadou Hott, candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), va bénéficier du soutien nécessaire à la réussite de sa candidature, a assuré la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, jeudi, à Dakar, en estimant qu’‘’une Afrique prospère et intégrée est à portée de main’’, avec le banquier et économiste sénégalais.

    ‘’M. Amadou Hott, candidat du Sénégal à la présidence de la Banque africaine de développement, bénéficiera du soutien nécessaire’’, a déclaré Mme Fall.

    Elle présidait une cérémonie de lancement de la candidature de l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en présence de plusieurs membres du gouvernement et d’autres personnalités sénégalaises, d’ambassadeurs au Sénégal de nombreux pays et de dirigeants du secteur privé.

    Avec Amadou Hott, ‘’la promesse d’une Afrique prospère et intégrée est à portée de main’’, a assuré Yassine Fall.

    Le successeur du Nigérian Akinwumi Adesina sera élu le 29 mai 2025, à Abidjan.

    La Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente principale de la BAD, a démissionné de ses fonctions en octobre dernier en raison de sa candidature à la présidence de cette institution financière.

    Une dizaine de jours auparavant, l’ancien ministre sénégalais était le premier à démissionner de ses fonctions d’envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.

    Selon le magazine économique et financier Financial Afrik, le Béninois Romuald Wadagni, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, le Mauritanien Ousmane Kane et le Zambien Samuel Maimbo sont également candidats.

    Économiste et banquier âgé de 52 ans, Amadou Hott a été conseiller spécial du président Macky Sall et directeur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires.

    Un ‘’choix mûrement réfléchi et motivé’’

    L’électrification, l’alimentation, l’industrialisation et l’amélioration de la qualité de vie des Africains sont les principaux défis que doit continuer à relever la Banque africaine de développement, selon Yassine Fall.

    Des ‘’défis multiples’’, auxquels s’ajoutent l’urgence climatique, les crises sanitaires, la consommation numérique, la ‘’problématique des jeunes’’ et l’‘’autonomisation des femmes’’, a-t-elle dit.

    ‘’C’est dans ce cadre que s’inscrit le choix du président de la République, Son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye, de présenter la candidature de M. Amadou Hott à la présidence de la BAD’’, a affirmé Mme Fall.

    Elle a parlé d’un ‘’choix mûrement réfléchi et motivé par le parcours exceptionnel et les compétences remarquables’’ de l’ancien ministre.

    ‘’C’est une candidature très forte’’, a-t-elle soutenu en rappelant le parcours du candidat qui, à ses yeux, ‘’incarne parfaitement le leadership dont la banque a besoin’’.

    ‘’Les autorités de notre pays le soutiennent parce qu’il a le profil idéal, l’expertise requise, l’expérience attendue [et] l’état d’esprit qu’il faut pour conduire à bon port cette importante organisation’’, a dit l’actuel ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

    Son prédécesseur ‘’a démontré son leadership et son sens managérial’’, a poursuivi M. Sarr, soulignant que le candidat désigné par le Sénégal ‘’est parfaitement conscient [des] enjeux, d’autant plus qu’il a déjà […] œuvré pour la mobilisation de ressources pour des projets de partenariat public-privé’’.

    ‘’Il n’y a pas de meilleure candidat que vous’’

    ‘’Nous ne ménagerons aucun effort pour [que cette candidature] puisse réussir’’, a assuré Abdourahmane Sarr. Il estime que cette candidature est ‘’celle d’une maîtrise des enjeux de développement de l’heure, les enjeux climatiques notamment’’.

    L’ambassadeur du Cameroun au Sénégal, Jean Koe Ntonga, a assuré le Sénégal du soutien de son pays à la candidature d’Amadou Hott.

    ‘’Y a-t-il un meilleur candidat que le ministre Amadou Hott pour l’Afrique ?’’ s’est-il demandé lors de la cérémonie. M. Ntonga ajoute que le gouvernement camerounais ‘’soutient fortement’’ la candidature sénégalaise. ‘’J’ose croire que nos collègues africains soutiendront cette candidature. Je suis persuadé que ce candidat sera élu’’, a-t-il poursuivi.

    Evelyne Dioh Simpa, une experte de l’investissement et ancienne collaboratrice d’Amadou Hott, a décrit ce dernier comme ‘’une école de leadership’’. ‘’Son engagement pour l’Afrique est indéniable […] Avec beaucoup de sincérité, j’exprime le souhait qu’il devienne président de la Banque africaine de développement’’, a-t-elle dit lors de la cérémonie.

    L’homme d’affaires Baïdy Agne, s’exprimant au nom du secteur privé, estime que M. Hott est ‘’un grand défenseur’’ de cette frange de l’économie.

    ‘’Si le président Bassirou Diomaye Faye et le Sénégal ont soutenu cette candidature, c’est parce que c’est une bonne candidature’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Il n’y a pas de meilleure candidat que vous à la présidence de la Banque africaine de développement’’, a soutenu le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, disant entretenir une amitié de longue date avec M. Hott.

    ESF/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le CICES a commis des avocats pour savoir comment ses terres ont été attribuées à des particuliers

    SENEGAL-ECONOMIE / Le CICES a commis des avocats pour savoir comment ses terres ont été attribuées à des particuliers

    Dakar, 28 nov (APS) – Le directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), Justin Corréa, a annoncé à l’APS avoir commis des avocats pour savoir comment des titres de propriété foncière ont été octroyés à des particuliers dans l’enceinte de cet établissement public.

    ‘’Des Sénégalais prétendent détenir des titres fonciers sur des terrains qui se trouvent dans l’enceinte du CICES […] C’est terrible ! Des Sénégalais qui étaient des locataires à l’intérieur du CICES viennent brandir des titres de propriété’’ sur les terres de cet établissement public, s’est alarmé M. Corréa.

    ‘’J’ai saisi le directeur des impôts et des domaines, l’Agent judiciaire de l’État aussi, pour savoir où s’arrête le CICES. C’est quelque chose qui nous tient à cœur’’, a-t-il dit.

    Justin Corréa, nommé directeur général de cet établissement par les nouvelles autorités du pays, s’entretenait avec l’APS à l’occasion de l’ouverture, ce jeudi à 16 heures, de la 32e édition de la Foire internationale de Dakar.

    ‘’Nous comptons sur les autorités pour connaître les limites exactes du CICES, pour que les usurpateurs puissent nous dire comment ils se sont débrouillés pour détenir des titres fonciers sur des terres situées à l’intérieur du CICES’’, a insisté Justin Corréa.

    ‘’Les données nous font froid dans le dos. Le CICES, c’était 107 hectares au début. Aujourd’hui, il y a moins de 20 hectares’’, a-t-il déclaré.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-COMMERCE / La 32e édition de la FIDAK s’ouvre cet après-midi

    SENEGAL-COMMERCE / La 32e édition de la FIDAK s’ouvre cet après-midi

    Dakar, 28 nov (APS) – La 32e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) va s’ouvrir ce jeudi à 16 heures, sous la présidence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, en présence de ses homologues de la Guinée et du Rwanda, les pays ‘’invités d’honneur’’ de cette rencontre commerciale de dix-huit jours.

    Diaka Sidibé, la ministre guinéenne chargée du Commerce, de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises, et Prudence Sebahizi, le ministre rwandais du Commerce et de l’Industrie, prendront part à la cérémonie d’ouverture de la FIDAK, dans l’enceinte du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).

    ‘’Les chantiers d’aménagement des stands sont extrêmement avancés. Tout est fin prêt pour le lancement officiel de la FIDAK’’, a assuré Serigne Guèye Diop, lors d’une visite effectuée au CICES, la semaine dernière, pour les préparatifs de l’évènement commercial.

    Il avait félicité le directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal, Justin Corréa, pour ‘’l’excellent travail’’ que lui et ses collaborateurs avaient fait pour l’organisation de la FIDAK.

    ‘’C’est avant tout une opération de marketing pour le Sénégal. Nous voulons ‘vendre’ le Sénégal de demain’’, avait dit M. Diop lors de sa visite.

    Selon le directeur général du CICES, environ 2.000 exposants venus de 30 pays vont participer à la FIDAK, qui se poursuivra jusqu’au 15 décembre.

    ‘’Aujourd’hui, le CICES est fin prêt pour accueillir la 32e édition de la Foire internationale de Dakar’’, a assuré M. Corréa dans un entretien avec l’APS.

    Une exposition dédiée à Léopold Sédar Senghor (1906-2001) se tiendra mardi 3 décembre dans l’enceinte du CICES, a-t-il annoncé, précisant que le but de cet évènement sera de ‘’rendre un vibrant hommage’’ au premier président de la République du Sénégal.

    Ce dernier a fait construire le Centre international du commercial extérieur du Sénégal, où se tient la FIDAK depuis 1974.

    Huit ‘’pôles’’ destinés aux 14 régions du pays ont été aménagés dans l’enceinte du CICES, dans le but de ‘’valoriser les productions locales’’ lors de la foire, a dit Justin Corréa.

    ‘’C’est toujours la Foire internationale de Dakar mais les régions du pays seront représentées’’, a ajouté M. Corréa, invitant ‘’le président de la République, le Premier ministre et tous les Sénégalais à prendre part à ce grand rendez-vous économique’’.

    Les débats prévus au cours de la foire porteront sur le tourisme, selon le directeur général du CICES.

    ‘’Avec la collaboration du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, nous allons organiser des forums et des tables rondes au cours desquels nous allons discuter des problèmes de ce secteur. Le Rwanda est un invité d’honneur. C’est un pays qui a beaucoup investi sur le tourisme. Nous allons apprendre du Rwanda…’’ a-t-il expliqué.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la fermeture de l’université Assane-Seck de Ziguinchor

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la fermeture de l’université Assane-Seck de Ziguinchor

    Dakar, 28 nov (APS) – La fermeture des campus de l’université Assane-Seck de Ziguinchor (sud) est l’un des sujets les plus en vue dans l’édition de la presse pour ce jeudi.

    Le conseil académique de ladite université a décidé, mercredi, de fermer le campus pédagogique dudit établissement public d’enseignement supérieur, ‘’jusqu’à nouvel ordre’’.

    Il a annoncé la dissolution des amicales d’étudiants et la suspension du renouvellement des bureaux de ces mêmes instances.

    Ces mesures ont été prises à la suite d’une ‘’grève illimitée’’ des étudiants et d’affrontements entre ces derniers et les forces de l’ordre, des heurts au terme desquels plusieurs blessés ont été dénombrés, selon plusieurs journaux. Des étudiants ont été arrêtés, affirment diverses sources médiatiques.

    ‘’Des mesures urgentes’’

    ‘’Hier, en Conseil des ministres, le chef de l’État s’est montré très préoccupé par les tensions dans les universités publiques […] Bassirou Diomaye Faye a exhorté le ministre de l’Enseignement supérieur à trouver des réponses structurelles à tous les maux qui gangrènent le système universitaire’’, écrit L’As.

    Le journal Les Échos note que ‘’le conseil académique opte pour la radicalité’’ en fermant l’université Assane-Seck jusqu’à nouvel ordre.

    ‘’Le CA (conseil académique) n’est pas une structure compétente pour dissoudre les amicales’’, affirme le même journal en citant un responsable du département des sciences et technologies de ladite université.

    Le journal L’info parle d’une ‘’solution radicale des autorités’’ et estime que ‘’le bras de fer opposant les étudiants de l’université Assane-Seck à l’administration de ce temple du savoir est loin d’être terminé’’.

    L’Observateur évoque des ‘’décisions radicales’’. Il estime que ‘’le dégel n’est pas encore envisageable’’ dans cet établissement d’enseignement supérieur.

    ‘’Contestations et revendications sociales : Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko en sapeurs-pompiers’’, titre Le Quotidien, ajoutant que ‘’le conseil académique […] a opté pour la méthode forte’’.

    ‘’Prendre des mesures urgentes pour assurer la continuité des activités pédagogiques dans les universités. C’est l’une des instructions données par le président de la République au gouvernement lors du Conseil des ministres’’ de ce mercredi, rapporte Le Soleil.

    ‘’Un plan d’urgence’’

    WalfQuotidien annonce que ‘’Bassirou Diomaye Faye décrète un plan d’urgence’’ à la suite de la grève à l’université Assane-Seck.

    Les quotidiens annoncent aussi la convocation des députés en vue de leur prise de fonctions. ‘’Il revient au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de fixer la date d’installation [de la 15e législature]’’, lit-on dans Sud Quotidien.

    ‘’La balle [est] dans le camp de Bassirou Diomaye Faye’’, écrit Le Quotidien.

    ‘’En Conseil des ministres, le président [de la République] a annoncé qu’il convoquera par décret la première session de la nouvelle [législature]’’, affirme Le Quotidien, ajoutant : ‘’Dans la foulée, le gouvernement […] devrait démissionner.’’

    L’arrestation de l’ancien ministre Samuel Sarr est également évoqué dans les quotidiens.

    M. Sarr, arrêté depuis plusieurs jours, devrait être auditionné ce jeudi par un juge d’instruction, selon L’Observateur.

    Le même journal rappelle qu’il est soupçonné d’avoir commis des actes d’‘’usurpation de titre’’, de ‘’faux’’ et d’‘’usage de faux en écritures privées’’ et d’‘’association de malfaiteurs’’, lors du montage financier d’un projet de distribution d’énergie électrique.

    ‘’L’affaire Samuel Sarr révèle des choses invraisemblables’’, commente L’As en proposant ‘’neufs points’’ permettant de ‘’comprendre’’ son dossier judiciaire.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La CNES s’engage à soutenir la politique de souveraineté alimentaire du gouvernement

    SENEGAL-AGRICULTURE / La CNES s’engage à soutenir la politique de souveraineté alimentaire du gouvernement

    Dakar, 26 nov (APS) – La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) a décidé de soutenir la politique de souveraineté alimentaire du gouvernement, sur la base d’un protocole d’entente qu’elle a signé, mardi, à Dakar, avec le ministère de l’Agriculture et celui chargé de l’Industrie et du Commerce.

    Le président de la CNES, Adama Lam, a lancé un appel à l’augmentation de la production agricole et à la construction de chambres froides en vue d’une bonne conservation des produits.

    ‘’Nous avons sollicité le ministère de l’Agriculture, de la Sécurité alimentaire et de l’Élevage, et le ministère de l’Industrie et du Commerce, pour qu’ils permettent au secteur privé de s’investir […] dans la résorption du déficit de production alimentaire et le stockage des produits agricoles’’, a dit M. Lam.

    Selon le président de la CNES, le gouvernement, sur la base du protocole d’entente, mettra des terres à la disposition des membres de cette organisation d’employeurs, pour leur permettre de contribuer à la politique de souveraineté alimentaire de l’État.

    En contrepartie des terres mises à la disposition de ses membres, la CNES, l’une des principales organisations patronales du pays, va installer des chambres froides dans plusieurs régions du pays pour faciliter le stockage des produits agricoles, a dit son président.

    ‘’Nous enregistrons des pertes importantes post-récoltes, de l’ordre de 30 %. Nous perdons chaque année 100.000 tonnes d’oignon et dépensons 45 milliards de francs CFA pour importer le même produit’’, a signalé Sergine Guèye Diop, le ministre de l’Industrie et du Commerce, pour montrer à quel point la conservation est importante.

    Les importations de produits agricoles coûtent au Sénégal environ 1.000 milliards de francs CFA par an, selon M. Diop.

    La construction des chambres froides va réduire considérablement les pertes de récoltes, a-t-il assuré.

    MYK/ESF/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les mesures prises pour la campagne de commercialisation des récoltes

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les mesures prises pour la campagne de commercialisation des récoltes

    Dakar, 27 nov (APS) – Les décisions prises par le gouvernement en vue de la commercialisation des récoltes sont le sujet le plus commenté dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS.

    L’info, comme les autres journaux, annonce que 23 mesures ont été prises lors du conseil interministériel consacré à la vente des produits agricoles. Il cite le privilège donné aux huiliers et commerçants locaux par le gouvernement, lequel tient à réduire les exportations de graines d’arachide au strict minimum, pour ne pas les interdire simplement.

    Même s’il privilège la ‘’préférence nationale’’, le gouvernement est favorable à la participation de tout le secteur bancaire – sénégalais et étranger – au financement de la campagne de commercialisation des graines d’arachide, selon L’info.

    ‘’Le Premier ministre a donné des indications claires à ses ministres pour que les filières anacarde, riz, coton et maïs ne soient pas oubliées. Pour chaque produit, il a fait des recommandations’’, lit-on dans L’As.

    WalfQuotidien parle d’une ‘’hausse inédite’’ du prix du kilogramme d’arachide fixé à 305 francs CFA, soit 25 francs de plus sur le tarif indiqué lors de la dernière campagne de commercialisation des graines d’arachide.

    Une ‘’mesure qui rend justice aux agriculteurs’’

    Sidy Ba, le président du Cadre de concertation des producteurs agricoles, une organisation paysanne basée à Kaolack (centre), est insatisfait du prix fixé. ‘’Avec ce nouveau régime, on pensait que les paysans allaient sortir de la précarité (…) On s’attendait à ce que le prix du kilo d’arachide soit fixé à 500 francs CFA. Fixer le prix à 305 francs, c’est proposer moins que le prix de la campagne de l’année dernière’’, note WalfQuotidien en citant Sidy Ba.

    Pourtant, en fixant ce prix, ‘’le Premier ministre […] assure que l’État est allé au-delà de la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (une organisation paysanne)’’, signale Sud Quotidien.

    Les mesures prises vont servir à ‘’consolider la production nationale et à réduire la dépendance envers les importations’’, résume WalfQuotidien après avoir énuméré les décisions prises lors du conseil interministériel.

    ‘’L’annonce du prix officiel à 305 francs CFA […] a été une grosse déception pour certains producteurs qui s’attendaient à plus que ce montant’’, note L’Observateur.

    En ce qui concerne le prix de l’arachide, le Soleil évoque, à l’opposé de L’Observateur, une ‘’nouvelle qui soulage presque tous les acteurs’’ concernés par la campagne de vente des récoltes.

    Le Témoin Quotidien estime qu’‘’il y a lieu de saluer cette mesure qui rend justice aux agriculteurs’’.

    Le même journal est d’avis que ‘’les enfants du laboureur ne prendront pas la relève aussi longtemps que les prix [des produits agricoles] seront tirés vers le bas’’.

    ‘’Le cadeau de fin d’année de Bassirou Diomaye Faye aux paysans’’, titre Source A.

    ‘’La fin de l’état de grâce’’

    Il a été aussi question des semences lors du conseil interministériel. À ce sujet, ‘’le chef du gouvernement a [fait] plusieurs [recommandations] au ministre de l’Agriculture’’, rapporte Libération.

    Le même journal ajoute qu’il a été demandé au ministre concerné de revoir les contrats signés avec les semenciers, d’évaluer le système de certification de la qualité des semences, etc.

    La presse quotidienne évoque aussi les luttes syndicales menées dans les établissements de santé, les écoles et les universités.

    ‘’Le climat social […] traverse une période de turbulences, avec des grèves et des revendications multiples dans divers secteurs’’, observe EnQuête, ajoutant que ‘’les tensions sociales mettent à l’épreuve la capacité du nouveau gouvernement à répondre efficacement aux attentes des [syndicats]’’.

    ‘’Deux secteurs particulièrement affectés sont la santé et l’enseignement supérieur, où des mouvements de protestation sociale traduisent un profond malaise’’, poursuit le même journal.

    Le Quotidien pense que c’est ‘’la fin de l’état de grâce’’. ‘’Les syndicats de la santé et de [l’enseignement] annoncent des grèves prévues en décembre’’, affirme-t-il.

    L’Observateur annonce l’arrestation de plusieurs étudiants à Ziguinchor (sud), précisant qu’ils ont été appréhendés à la suite d’un rassemblement au cours duquel ils protestaient contre leurs conditions de travail.

    Les heurts entre les étudiants et les forces de l’ordre ont fait plusieurs blessés chez les premiers, selon L’Observateur.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-TELECOMS / Téléphonie mobile et Internet : Free Sénégal devient Yas et promet de meilleurs tarifs aux usagers

    SENEGAL-TELECOMS / Téléphonie mobile et Internet : Free Sénégal devient Yas et promet de meilleurs tarifs aux usagers

    Dakar, 26 sept (APS) – Free Sénégal, l’un des opérateurs de téléphonie mobile et fournisseur d’accès à Internet au Sénégal, a annoncé, mardi, s’appeler désormais Yas, en même temps qu’il a promis d’améliorer la qualité de sa couverture et d’offrir des tarifs accessibles aux usagers.

    ‘’Nous allons suivre les recommandations du régulateur (l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes), avec lequel nous échangeons beaucoup pour améliorer la qualité de la couverture et être plus accessibles en termes de tarifs’’, a dit son directeur commercial, Adnane Massaoud, lors d’une conférence de presse, à Dakar.

    Avec ce changement de nom, ‘’il y a de belles surprises en perspective’’, a lancé M. Messaoud, disant s’exprimer au nom du directeur général du groupe.

    ‘’Nous avons beaucoup de programmes et nous allons en dévoiler d’autres, concernant l’accompagnement des entrepreneurs et des start-up […] Nous avons des solutions pour les accompagner en matière d’e-commerce, de transformation digitale, d’intelligence artificielle […] Faire du digital une priorité’’, a-t-il promis après avoir annoncé que Free s’appelle désormais Yas.

    En ce qui concerne ‘’la qualité des services, il y a des améliorations à faire. Nous avons la chance d’avoir affaire à un régulateur très proche des consommateurs, ce qui nous permet de nous améliorer nous-mêmes’’, a souligné Adnane Massaoud.

    ‘’Le Sénégal a fait le choix de la transformation digitale. Nous souhaitons vraiment soutenir ce choix-là […] en offrant des solutions de connectivité, qui permettent à chacun de profiter de cette transformation digitale’’, a assuré M. Messaoud en expliquant aux journalistes les raisons du changement de nom de l’opérateur.

    Mais ‘’il ne s’agit pas seulement d’un changement de nom’’

    ‘’C’est un choix simple : dès qu’on dit Yas, on a dit oui. Quand vous dites oui, vous prenez un engagement […] Evidemment, nous ne prenons pas l’engagement de rendre le futur parfait. En revanche, nous nous engageons à ce que les gens […] sentent des améliorations en écoutant bien nos clients, en étant en contact avec eux et en leur apportant la meilleure technologie, en la déployant de façon efficace dans le pays et en cherchant toujours des solutions en proactivité, c’est-à-dire, sans attendre que le client les réclame’’, a-t-il poursuivi.

    Adnane Messaoud affirme que ‘’deux choses ont orienté ce choix’’, le changement de nom de Free Sénégal. ‘’D’abord, nous sommes un groupe panafricain. Et comme le dit un proverbe africain, tout seul on va vite, ensemble on va très loin. Notre ambition est de profiter de […] l’histoire, puisque nous cumulons plus de cent années d’expérience en télécommunications.’’

    ‘’Le changement de nom, c’est aussi une promesse que nous faisons. C’est à nous de donner suite à cette promesse. Le changement de nom est un engagement que nous prenons publiquement pour dire que nous allons devenir meilleurs… Mais il ne s’agit pas seulement d’un changement de nom […] Le changement, vous le verrez dans nos actes’’, a dit M. Messaoud.

    Axian Telecom est le principal actionnaire du groupe Yas, autrefois appelé Sentel, puis Tigo, et Free Sénégal depuis 2019.

    ESF/OID

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / L’autopont du Front de terre désormais ouvert à la circulation   

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / L’autopont du Front de terre désormais ouvert à la circulation   

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a procédé, mardi, à l’inauguration de l’autopont du Front de terre, construit pour améliorer la fluidité du trafic entre ledit quartier, l’avenue Bourguiba, l’autoroute Patte d’oie-Malick Sy et Grand-Yoff, à Dakar.

    L’ouvrage a coûté 14,5 milliards de francs CFA, selon l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute). Il s’étend sur 560 mètres.

    L’autopont du Front de terre va assurer ‘’la fluidité du trafic urbain [dans les quartiers voisins] et, indirectement, sur l’autoroute Patte d’oie-Malick Sy’’, assure l’Ageroute.

    Il va ‘’impacter de manière positive la mobilité urbaine en améliorant la fluidité du trafic’’, ajoute l’Agence des travaux et de gestion des routes.

    L’autopont va, en même temps, fournir des allées piétonnes et des espaces de détente aux Dakarois.

    Des espaces de stationnement sont aménagés autour de l’ouvrage, qui abrite des équipements destinés à la pratique du sport.

    ‘’Il est important de sensibiliser les usagers, de les pousser à s’approprier cet ouvrage qui, naturellement, contribuera à la fluidité de la circulation à Dakar’’, a dit Malick Ndiaye après avoir procédé à l’inauguration de l’autopont.

    L’Office national de l’assainissement du Sénégal et le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement vont contribuer à son entretien, selon M. Ndiaye.

    Selon Malick Ndiaye, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique va aider à assurer l’ordre autour de l’ouvrage, qui a été construit sur plus de la moitié du marché hebdomadaire du Front de terre. ‘’C’est ce qui a été fait avec le TER (train express régional), dont la sécurité est assurée par la Gendarmerie nationale.’’

    M. Ndiaye estime que ‘’ça ne sert à rien de construire des infrastructures à coups de milliards et de se retrouver dans la situation antérieure, avec des embouteillages’’.

    Il assure que le programme de construction de ponts, d’autoponts et d’autres infrastructures routières se poursuivra, dans le nord et le sud du pays notamment.

    L’autopont du Front de terre a été construit de manière à améliorer le cadre de vie des riverains, selon l’ingénieur chargé de ses travaux, Moussa Sèye.

    ‘’Il faut que les populations se l’approprient et en fassent bon usage’’, a dit M. Sèye, faisant observer que des ouvrages d’assainissement, des espaces de détente et de sport sont aménagés sous l’autopont.

    Pour l’utilité et l’efficacité de l’ouvrage, ‘’il faut que l’encombrement soit évité, il faut que les populations nous aident à ne pas encombrer les trottoirs’’, a-t-il poursuivi.

    ESF/AKS