Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-ROYAUMEUNI-ECONOMIE / Commerce et investissement : Serigne Guèye Diop présente les opportunités du pays à des investisseurs britanniques

    SENEGAL-ROYAUMEUNI-ECONOMIE / Commerce et investissement : Serigne Guèye Diop présente les opportunités du pays à des investisseurs britanniques

    Dakar, 19 sept (APS) – Une réunion bilatérale entre le Sénégal et le Royaume-Uni s’est tenue jeudi à Diamniadio (ouest), sous la présidence du ministre sénégalais de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, en présence de 54 entrepreneurs britanniques auxquels il a présenté les opportunités du pays en matière de commerce et d’investissement.

    La délégation du Royaume-Uni effectue une visite de trois jours à Dakar, depuis mercredi. Elle est conduite par Lord Collins, le ministre chargé de l’Afrique.

    Selon des informations reçues du ministère que dirige M. Diop, des membres du secteur privé sénégalais ont pris part à cette rencontre économique.

    ‘’Votre pays est l’un des plus grands investisseurs en Afrique […] Le Sénégal occupe une bonne place dans les investissements britanniques, les deux pays ayant même signé un mémorandum d’entente sur l’investissement et le commerce, le 7 mai 2012. Votre pays a d’ailleurs été un partenaire majeur’’, a souligné le ministre de l’Industrie et du Commerce.

    La rencontre bilatérale de ce jeudi est d’autant plus importante que ‘’le Royaume-Uni investit déjà au Sénégal, dans […] des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, les télécommunications…’’ a-t-il dit.

    ‘’Transformer nos matières premières en produits à haute valeur ajoutée’’

    ‘’Votre pays est un acteur majeur des deux plus grands investissements jamais faits au Sénégal’’, a poursuivi Serigne Guèye Diop, ajoutant qu’il s’agit du projet gazier GTA et de la construction du port de Ndayane (ouest).

    ‘’Nos exportations sur le marché du Royaume-Uni ont plus que doublé au cours des dix dernières années en passant de 42 millions de dollars américains en 2014 à plus de 96 millions de dollars en 2023’’, a signalé M. Diop, tout en relevant que ces échanges sont ‘’déséquilibrés’’ aux dépens du Sénégal et ‘’restent encore très faibles et largement en deçà des potentialités’’.

    Selon lui, les produits agroalimentaires constituent un important pourcentage des exportations sénégalaises vers le Royaume-Uni.

    Lord Collins et Serigne Guèye Diop (droite)

    Serigne Guèye Diop est d’avis que le commerce sénégalo-britannique a une nouvelle opportunité : l’élargissement du marché de la CEDEAO, avec la zone de libre-échange continentale africaine, un marché de 1,3 milliard de consommateurs. C’est ‘’une grande chance pour le renforcement des investissements’’, a-t-il souligné.

    Le ministre sénégalais estime que ‘’c’est la première fois qu’un groupe d’entrepreneurs de ce niveau vient discuter d’investissement au Sénégal’’. ‘’C’est une première, dont l’objectif est de voir, avec le patronat sénégalais, comment envisager l’avenir de l’investissement dans l’agrobusiness, la transformation de nos produits, les ressources naturelles, dont le pétrole et le gaz, comment transformer toutes nos matières premières en produits industriels à haute valeur ajoutée.’’

    ‘’Il y a de nouvelles opportunités’’ au Sénégal

    ‘’Le retard de notre pays réside dans la faiblesse de son industrialisation. C’est pour cela que nous les (les investisseurs britanniques) invitons à venir investir avec nous et à croire aux opportunités du Sénégal en termes de développement du réseau industriel’’, a-t-il lancé.

    Serigne Guèye Diop a invité les entrepreneurs du Royaume-Uni à venir participer aux états généraux de l’industrie et du commerce qu’organise le gouvernement sénégalais à partir d’octobre prochain. ‘’Nous préparons les états généraux de l’industrie et du commerce. Ce sera l’occasion de voir comment nous allons construire 45 zones industrielles au Sénégal. Nous leur avons présenté deux types de politique industrielle, ce matin. La première, c’est la politique industrielle verticale, avec l’intégration de chaînes de valeur, la mangue de Casamance par exemple, la production animalière de la zone de Linguère, les phosphate de Matam et de Mboro…’’ a-t-il dit.

    M. Diop pense que ‘’ces états généraux seront une occasion unique de faire se rencontrer le patronat sénégalais, le patronat britannique et mondial, pour tracer notre politique industrielle pour les vingt-cinq prochaines années, avec un premier plan 2025-2030, dans lequel nous allons investir massivement…’’

    ‘’Nous leur avons aussi parlé de politique industrielle horizontale, qui concerne les produits n’ayant pas besoin de matières premières locales, ceux de l’automobile, les produits pharmaceutiques, l’intelligence artificielle…’’ a poursuivi le ministre de l’Industrie et du Commerce.

    La réunion bilatérale a permis de faire savoir aux investisseurs britanniques qu’‘’il y a de nouvelles opportunités’’ au Sénégal. ‘’C’est d’abord un gouvernement [majoritairement] jeune et orienté vers la bonne gouvernance et le développement industriel du pays. On n’a jamais autant parlé d’agriculture, d’industrie ou de commerce que maintenant.’’

    L’industrie sénégalaise s’annonce prometteuse en raison de l’entrée récente du Sénégal dans le cercle des pays producteurs de pétrole et de gaz, selon M. Diop. ‘’Le Sénégal peut maintenant lever les contraintes liées au coût de l’énergie. Auparavant, nous n’avions pas de gaz ni de pétrole pour faire cela. Nous n’avions pas de soufre, un dérivé du gaz naturel, pour produire des engrais. Aujourd’hui, nous pouvons le faire’’, s’est-il réjoui.

    Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, quatre ou cinq banques britanniques ont été représentées à la réunion bilatérale. Il s’agit, pour les banquiers britanniques, de ‘’comprendre les besoins des PME sénégalaises’’.

    ‘’Soixante-cinq ans de politique industrielle manquée’’

    Le but des états généraux de l’industrie et du commerce est de ‘’créer entre 2 et 3 millions d’emplois dans les dix prochaines années’’, selon le ministre. ‘’Ce sera l’occasion pour le pays de sortir d’une période de soixante-cinq ans de politique industrielle manquée.’’

    Selon un communiqué de l’ambassade du Royaume-Uni à Dakar, au cours de sa visite au Sénégal, le ministre britannique chargé de l’Afrique ‘’mettra en lumière les investissements [de son pays] dans le port de Ndayane et le BRT’’, une nouvelle infrastructure assurant le transport de dizaines de milliers de personnes par jour dans la capitale sénégalaise.

    ‘’Je suis ravi d’être ici […] Le partenariat entre le Royaume-Uni et le Sénégal est en plein essor et se développe rapidement […] Ma visite […] est axée sur le renforcement de notre partenariat et les défis les plus importants : l’accélération de la croissance économique et les investissements, l’amélioration de la sécurité, l’approvisionnement en énergie propre, l’autonomisation des femmes et des filles’’, a-t-il dit dans le communiqué.

    ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-RELIGIONS / Bassirou Diomaye Faye rend visite au khalife de Ndiassane  

    SENEGAL-INSTITUTIONS-RELIGIONS / Bassirou Diomaye Faye rend visite au khalife de Ndiassane  

    Ndiassane, 19 sept (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à 11 heures à Ndiassane (ouest), dans le cadre des visites de courtoise qu’il effectue depuis plusieurs jours auprès des guides religieux.

    La visite du chef de l’État auprès du khalife général des khadres, Cheikh Sidy Moctar Kounta, survient à trois jours de la célébration de la naissance du prophète Mohamed, dimanche prochain, dans cette ville.

    À son arrivée dans cette commune située dans la région de Thiès, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli par Khalifa Kounta, le porte-parole du khalife, avant d’être reçu par Cheikh Sidy Moctar Kounta. 

    MKB/ESF/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / L’ancien ministre Amadou Hott va briguer la présidence de la Banque africaine de développement

    SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / L’ancien ministre Amadou Hott va briguer la présidence de la Banque africaine de développement

    Dakar, 18 sept (APS) – L’ancien ministre sénégalais Amadou Hott sera candidat à l’élection du président de la Banque africaine de développement (BAD) prévue en mai 2025, a-t-on appris mercredi de cette institution financière.

    En raison de la candidature qu’il prépare, M. Hott a démissionné de ses fonctions d’envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique. ‘’Cette décision est motivée par mon intention de briguer la présidence de la Banque africaine de développement, ce qui pourrait créer un conflit avec mon rôle actuel à la banque’’, écrit la banque sur son site Internet en citant l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    M. Hott ‘’a démissionné de son poste avec effet immédiat’’, précise la même source.

    Il a rendu hommage au ‘’leadership visionnaire exceptionnel’’ d’Akinwumi Adesina, le Nigérian qui dirige la BAD depuis une dizaine d’années.

    Amadou Hott a exprimé sa gratitude pour l’opportunité qui lui a été donnée de contribuer à la mobilisation des ressources au profit de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.

    Il avait été nommé envoyé spécial du président de la Banque africaine de développement en décembre 2022, dans le but d’aider l’institution financière à assurer la transition de l’Afrique vers le ‘’zéro émission nette’’, par des investissements dans les infrastructures vertes.

    Auparavant, Amadou Hott a exercé les fonctions de vice-président de la BAD, chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique.

    Il avait quitté ce poste après sa nomination au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération au sein du gouvernement sénégalais.

    ‘’Je le (Amadou Hott) remercie pour son travail exemplaire et les services qu’il a rendus à la Banque africaine de développement et à l’[Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique]’’, rapporte le site Internet de la BAD en citant Akinwumi Adesina.

    L’économiste et banquier âgé de 51 ans a exercé aussi les fonctions de conseiller spécial du président de la République, Macky Sall (2012-2024), et de directeur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires.

    ESF/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Ousmane Sonko demande au gouvernement de prendre des mesures de prévention des risques d’insécurité alimentaire

    SENEGAL-AGRICULTURE / Ousmane Sonko demande au gouvernement de prendre des mesures de prévention des risques d’insécurité alimentaire

    Dakar, 18 sept (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a demandé au gouvernement de procéder à un recensement exhaustif des agriculteurs et des éleveurs exposés aux risques d’insécurité alimentaire, dans les départements de Bakel (est), Diourbel, Bambey (centre), Louga, Linguère, Podor (nord) et Tivaoune (ouest), en vue de la ‘’mise en œuvre diligente de mesures […] de prévention’’.

    ‘’Le diagnostic de la situation de la sécurité alimentaire laisse apparaître […] un risque d’insécurité alimentaire dans certaines zones, qui demande une mise en œuvre diligente de mesures […] de prévention’’, indique un document reçu du cabinet du chef du gouvernement.

    ‘’Diligenter l’acquisition de produits phytosanitaires suffisants’’

    Selon la même source, M. Sonko a réclamé ce ‘’diagnostic’’ au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ainsi qu’à son collègue chargé de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

    Il leur a demandé de ‘’procéder, au plus tard le 30 septembre 2024, au recensement exhaustif des agriculteurs et des éleveurs exposés à des risques d’insécurité alimentaire’’.

    Les risques en question concernent les départements de Bakel, Diourbel, Bambey, Louga, Linguère, Podor et Tivaoune, selon le document publié à la suite d’une réunion interministérielle.

    ‘’J’invite le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage à procéder, d’ici à la fin de cette semaine, à une seconde distribution de semences à cycle court, dans lesdits départements, pour minimiser l’impact des pauses pluviométriques et des autres aléas climatiques sur les cultures et les revenus des paysans concernés’’, annonce la source en citant le Premier ministre.

    Ce dernier a demandé aux ministres concernés de ‘’diligenter […] l’acquisition de produits phytosanitaires suffisants’’ en vue de ‘’la protection permanente des cultures devenues plus vulnérables à la suite des longues pauses pluviométriques’’.

    Le ministre des Forces armées et son collègue chargé des Finances et du Budget doivent ‘’assurer, sans délai, la mise en œuvre de la convention liant les deux ministères en matière d’intervention phytosanitaire, notamment la mise en condition opérationnelle du matériel aérien acquis’’.

    Le Premier ministre leur a réclamé ‘’un rapport circonstancié’’ de ‘’l’immobilisation des avions acquis par l’État du Sénégal’’ pour la protection phytosanitaire des végétaux.

    Le gouvernement va ‘’élaborer et enclencher […] le mécanisme de sauvegarde du bétail afin de faciliter aux éleveurs des régions impactées l’accès à l’aliment de bétail, pour faire face au déficit fourrager dans les zones affectées’’.

    Une ‘’assistance’’ sera fournie aux ‘’populations en situation d’insécurité alimentaire’’, ‘’les jeunes enfants’’ notamment, selon le document.

    Il a été demandé aussi au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage de ‘’renforcer le dispositif d’assurance agricole au profit des agriculteurs et éleveurs, pour leur permettre de mieux faire face aux aléas climatiques’’. Il devra ‘’prendre les dispositions [nécessaires] en vue de la restauration du fonds de calamité, pour créer les conditions de riposte rapide en cas de besoin’’.

    Le gouvernement annonce vouloir ‘’promouvoir la reforestation des zones vulnérables aux vents violents’’, dans les départements de Tambacounda (est) et Vélingara (sud) par exemple, ‘’avec des espèces servant de brise-vent, pour mieux protéger les cultures, notamment les bananeraies’’.

    La ministre de la Famille et des Solidarités es chargée, elle, d’‘’identifier les populations à risque d’insécurité alimentaire et de proposer un plan de riposte à l’échelle nationale’’.

    De même est-il prévu de renforcer les investissements destinés aux aménagements hydroagricoles, à la maîtrise de l’eau et au développement des cultures fourragères, afin de prévenir les risques de déficit pluviométrique et ses conséquences sur l’agriculture et l’élevage.

    Ousmane Sonko a invité le ministre de la Santé et de l’Action sociale à ‘’accroître la surveillance de la malnutrition dans les zones à risque d’insécurité alimentaire, à la lumière des politiques et des normes de l’alimentation et de la nutrition’’.

    ‘’L’enveloppe financière nécessaire à la mise en œuvre des actions de riposte à court terme devra être évaluée et transmise au Premier ministre au plus tard le 23 septembre 2024’’, ajoute la même source en annonçant des ‘’réaménagements budgétaires’’ en vue de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion ministérielle sur la sécurité alimentaire.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Mawlid et les prochaines élections législatives  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Mawlid et les prochaines élections législatives  

    Dakar, 17 sept (APS) – Les quotidiens racontent la célébration, à Tivaouane (ouest) notamment, de la naissance du prophète Mohamed et évoquent en même temps les prochaines élections législatives.

    ‘’Des mots pour toucher du doigt les maux auxquels font face les jeunes de ce pays’’, écrit Le Soleil. Il parle ainsi du sermon donné par les dirigeants à Tivaouane de la confrérie des tidjanes, à l’occasion du Mawlid, cette célébration, pour aider à éradiquer l’émigration irrégulière, les ‘’mauvais comportements’’ et les violences.

    Le khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, s’est inquiété des ‘’fléaux […] effrayants’’ auxquels est confrontée la société sénégalaise, rapporte Vox Populi.

    ‘’La débauche est considérée comme une liberté, la violation des libertés comme une civilisation, la diffusion des mauvaises mœurs comme une mode, la pollution esthétique et morale comme une banalité, et la calomnie […] comme une habitude’’, note Vox Populi en citant le guide de la communauté tidjane.

    Ce dernier a lancé un appel à la promotion de la ‘’paix universelle’’, selon L’As. ‘’Serigne Babacar Sy Mansour […] a appelé à renforcer les liens fraternels entre toutes les confessions monothéistes’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Pastef snobe ses alliés’’

    Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, chargé de la tutelle des cultes au sein du gouvernement, est d’avis que ‘’notre pays n’est pas épargné par les fléaux qui frappent le monde’’. Il l’a dit lors de la cérémonie officielle de la célébration de la naissance du prophète Mohamed à Tivaouane.

    Les quotidiens évoquent en même temps l’inauguration, au cours du Mawlid, de la principale mosquée de Tivaouane, dont la maîtrise d’ouvrage a été assurée, au nom du khalife des tidjanes, par l’ex-ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé.

    ‘’Après trois ans de travaux, la grande mosquée de Tivaouane [est] inaugurée’’, observe EnQuête, selon lequel ‘’le Premier ministre […] a salué la transparence du projet mené par Mouhamadou Makhtar Cissé’’.

    ‘’Plus de 2.000 Sénégalais ont été employés’’ lors de la construction de l’édifice religieux, ajoute le même journal.

    L’Observateur décrit la nouvelle mosquée comme ‘’la perle de Tivaouane’’. L’ouvrage de 45.000 places a coûté 23 milliards de francs CFA, affirme-t-il en citant un responsable du projet de rénovation du lieu de culte.

    WalfQuotidien signale que, pour la préparation des élections législatives du 17 novembre prochain, ‘’Pastef snobe ses alliés’’.

    Il risque d’y avoir ‘’une centaine’’ de listes de candidature aux législatives

    ‘’Le parti [au pouvoir] compte investir ses militants en priorité pour éviter le syndrome de l’‘intercoalition’ Yewwi askan wi-Wallu’’, annonce le journal en évoquant le compagnonnage entretenu difficilement par des députés de Pastef avec leurs collègues et alliés de Wallu Senegaal au cours de la législature dissoute la semaine dernière par le président de la République.

    ‘’Ce serait suicidaire [pour Pastef] d’y aller seul’’, a dit un analyste politique à L’Observateur. Un autre analyste interrogé par le même journal est d’avis que le parti au pouvoir a intérêt à s’unir à d’autres partis politiques.

    Sud Quotidien et d’autres journaux affirment qu’il n’y aura plus de parrains à collecter chez les électeurs en vue de la constitution des listes de candidature.

    Selon eux, le Conseil constitutionnel a supprimé le parrainage et a fixé à 15 millions de francs CFA le montant de la caution à verser par liste de candidature.

    Ces mesures pourraient engendrer ‘’une pléthore’’ de listes, selon WalfQuotidien. Il pourrait y en avoir ‘’une centaine’’, note-t-il en citant un expert des élections sénégalaises.

    Le Soleil exprime la même inquiétude. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont se faire sans parrainage. Cette nouvelle donne va certainement favoriser une pléthore de listes […] Le scénario des législatives de 2017 risque de se reproduire’’, écrit-il en rappelant que les électeurs avaient à choisir, cette année-là, entre 47 listes de candidature.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-MIGRATION / La BNDE présente ses offres aux Sénégalais vivant en Côte d’Ivoire (communiqué)

    SENEGAL-ECONOMIE-MIGRATION / La BNDE présente ses offres aux Sénégalais vivant en Côte d’Ivoire (communiqué)

    Dakar, 13 sept (APS) – Une mission de la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) du Sénégal, conduite par son directeur général, Mamadou Faye, a séjourné récemment à Abidjan, la capitale de Côte d’Ivoire, où elle a présenté à des Sénégalais vivant dans ce pays les opportunités que l’établissement bancaire peut leur offrir.

    La visite de M. Faye et de ses collaborateurs a eu lieu du mercredi 4 au dimanche 8 septembre, selon un communiqué de la BNDE.

    Il affirme que la délégation de la BNDE a rencontré la communauté sénégalaise vivant dans ce pays et a effectué ‘’une mission de benchmark’’ auprès d’une banque publique ivoirienne.

    Rencontrer les Sénégalais, les écouter et leur proposer des services

    ‘’La BNDE visait, à travers cette visite, la promotion [de ses] offres novatrices, la présentation des opportunités d’investissement au Sénégal aux Sénégalais établis dans ce pays et [son] positionnement en qualité de banque de référence des Sénégalais, quel que soit leur pays de résidence’’, explique le communiqué.

    Il ajoute que ‘’l’accent a été mis aussi, au cours de ce voyage, sur le soutien aux initiatives entrepreneuriales, l’accompagnement des membres de la diaspora souhaitant créer ou étendre leurs entreprises au Sénégal’’.

    Il s’agit, selon l’établissement bancaire, de les aider à obtenir des financements, ainsi que les offres en matière d’acquisition immobilière.

    ‘’Le choix de la Côte d’Ivoire, pour cette première sortie d’une série qui va concerner beaucoup d’autres pays, [s’explique par le] poids économique de ce pays ouest-africain. En effet, première puissance et locomotive économique de la zone UEMOA, la Côte d’Ivoire accueille plusieurs ressortissants de pays africains, dont une importante et très dynamique communauté sénégalaise, qui est active dans plusieurs secteurs économiques (commerce, entrepreneuriat…)’’, souligne le communiqué.

    ‘’Le directeur général de la BNDE a insisté sur le fait que les Sénégalais établis en Côte d’Ivoire ont besoin d’être [aidés], dans ce pays mais aussi au Sénégal, dans les projets qu’ils développent ou qu’ils ambitionnent de développer. C’est pourquoi, et conformément à sa mission [de] ‘contribuer activement à la croissance économique’, la BNDE a jugé utile de séjourner en Côte d’Ivoire pour rencontrer les Sénégalais y résidant, les écouter et leur proposer des services à même de satisfaire leurs préoccupations’’, rapporte la même source.

    Mamadou Faye et ses collaborateurs ont eu ‘’des échanges […] avec la diaspora sénégalaise venue nombreuse à la rencontre organisée samedi 7 septembre […] dans un hôtel de la capitale ivoirienne. Lors de cette rencontre, Babacar Ndiaye, le responsable du département réseau de la BNDE, a fait une présentation détaillée de l’offre commerciale diaspora de la [banque]’’, poursuit le communiqué.

    Des conventions de la BNDE avec d’autres banques, au profit des Sénégalais vivant à l’étranger

    ‘’Cette présentation a fortement attiré l’attention de l’assistance. Dans les discussions, les Sénégalais établis en Côte d’ivoire ont fait part de certaines de leurs préoccupations. On peut citer, entre autres, la problématique de l’immobilier, les transferts d’argent vers le Sénégal et l’ouverture de comptes au sein de la banque’’, écrit la BNDE.

    Elle affirme que ‘’le directeur général de la BNDE, en réponse à leurs interpellations, a donné l’assurance que la banque veut prendre en compte leurs préoccupations à travers des offres adaptées, en insistant sur les services à caractère digital, avec une plateforme à travers laquelle le suivi de toutes les actions entreprises sera assuré’’.

    Mamadou Faye a informé la communauté sénégalaise vivant en Côte d’Ivoire de l’existence d’une entité dédiée à ‘’l’offre diaspora’’.

    M. Faye assure de même que ‘’la possibilité sera offerte aux membres de la diaspora sénégalaise vivant en Côte d’Ivoire d’effectuer des opérations bancaires, à l’aide des conventions qui seront signées avec des banques de la place’’.

    ‘’Au terme des travaux, [il] a dit être satisfait de l’atteinte des objectifs fixés. Il rappelle que la diaspora représente une force vive pour le Sénégal, en atteste le qualificatif de 15e département du Sénégal qui lui est attribué. M. Faye a conclu [sa visite] par la promesse de la BNDE de continuer à soutenir et à mobiliser [les Sénégalais vivant à l’étranger], pour contribuer à l’essor économique du Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.

    Il précise, en citant le directeur général de la Banque nationale pour le développement économique, que ‘’la réussite de la mission a été également l’implication active des responsables de l’ambassade et du consulat du Sénégal en Côte d’Ivoire’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Croissance du PIB : le FMI révise à la baisse ses prévisions pour le Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE / Croissance du PIB : le FMI révise à la baisse ses prévisions pour le Sénégal

    Dakar, 13 sept (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI), en raison de perspectives macroéconomiques ‘’difficiles’’ pour le Sénégal, prévoit maintenant une croissance du PIB réel de 6,0 % pour le pays à la fin de l’année, contre une estimation de 7,1 % faite en juin.

    ‘’Les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6,0 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7,1 % de juin 2024’’, déclare l’institution financière dans un communiqué publié à la fin du séjour à Dakar de quelques-uns de ses fonctionnaires.

    ‘’La croissance du secteur non-hydrocarbures devrait ralentir à 3,3 %, contre une projection antérieure de 4,8 %’’, ajoute le FMI, concernant les raisons pour lesquelles il dit s’attendre maintenant à une croissance moins élevée que celle prévue en juin pour la fin de l’année.

    Ses fonctionnaires affirment que l’inflation globale devrait atteindre en moyenne 1,5 % en glissement annuel.

    Le déficit du compte courant devrait se réduire à 12,7 % du PIB, en raison du démarrage de la production d’hydrocarbures dans un contexte de performance modérée des exportations non-hydrocarbures, signale la mission du Fonds monétaire international.

    Elle a relevé une ‘’absence de mesures budgétaires supplémentaires’’, à cause de laquelle ‘’le déficit devrait dépasser 7,5 % du PIB, bien au-delà des 3,9 % prévus dans le budget initial’’.

    Au Sénégal, le FMI constate une baisse des recettes et une augmentation des dépenses en subventions énergétiques et en paiements d’intérêts. ‘’Par conséquent, la dette de l’administration centrale devrait rester supérieure au critère de convergence de l’UEMOA fixé à 70 %.’’

    ‘’En l’absence de mesures supplémentaires, atteindre l’objectif de déficit de l’UEMOA à 3 % du PIB en 2025 prendrait plus de temps que prévu initialement’’, préviennent les fonctionnaires du Fonds monétaire international.

    ‘’Dans ce contexte, ajoutent-ils, les autorités [sénégalaises] sont encouragées à mettre en œuvre des mesures fortes, notamment la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées et coûteuses.’’

    Cette mesure devrait faciliter ‘’un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire et placer la dette publique sur une trajectoire résolument décroissante’’.

    ‘’En outre, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour traiter l’accumulation d’impayés envers les entreprises privées, en particulier dans les secteurs de la construction et de l’énergie. Un inventaire de ces passifs devrait être réalisé et un plan d’apurement, avec un calendrier crédible et transparent, devrait être mis en place pour garantir une résolution dans des délais raisonnables’’, conseille l’institution financière aux pouvoirs publics sénégalais.

    Elle estime que ‘’des efforts supplémentaires sont également nécessaires pour faire avancer le programme de réformes structurelles, notamment la révision de la formule de tarification des produits pétroliers, l’avancement du diagnostic des coûts de production de l’électricité, et l’amélioration de la viabilité financière de la société nationale d’électricité’’.

    ‘’S’agissant du secteur financier, le personnel du FMI se félicite des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’ensemble des mesures recommandées […] pour faciliter la sortie du pays de la ‘liste grise’’’, lit-on dans le communiqué.

    Il affirme que ‘’les autorités [sénégalaises] ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes qui sous-tendent le programme appuyé par le FMI’’.

    Le gouvernement sénégalais a ‘’également renouvelé [son] engagement pour la transparence, la bonne gouvernance et la responsabilité publique’’, en plus d’avoir assuré aux fonctionnaires du FMI qu’un ‘’audit général des finances publiques est en cours de finalisation’’.

    Les membres de la mission du Fonds monétaire international disent avoir eu des ‘’discussions franches et constructives’’ avec les autorités du pays qu’ils ont rencontrées, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et leur collègue Cheikh Diba, chargé des Finances et du Budget.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le FMI recommande aux autorités sénégalaises une ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Le FMI recommande aux autorités sénégalaises une ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées’’

    Dakar, 13 sept (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI), après avoir constaté un ralentissement de l’activité économique du Sénégal au premier semestre, dit s’attendre à des ‘’perspectives difficiles’’ pour le reste de l’année et recommande aux autorités du pays de recourir à ‘’des mesures fortes’’, dont la ‘’suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées et coûteuses’’.

    ‘’L’activité économique a ralenti au cours du premier semestre 2024, et les perspectives demeurent difficiles pour le reste de l’année’’, affirme l’institution financière sur son site Internet.

    Ce constat a été fait par des fonctionnaires du FMI, qui ont séjourné au Sénégal pendant une semaine.

    ‘’La position budgétaire devrait se détériorer en raison d’une baisse des recettes et de l’augmentation des dépenses en subventions énergétiques et en paiements d’intérêts’’, prédisent les membres de la mission du Fonds monétaire international à la fin de leur séjour.

    Ils recommandent au gouvernement sénégalais de prendre des ‘’mesures fortes, notamment la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées et coûteuses’’.

    De telles mesures ‘’sont nécessaires pour assurer un retour rapide à la cible de déficit de l’UEMOA et placer la dette publique sur une trajectoire résolument décroissante’’.

    Les membres de la mission ont rencontré des autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

    Les personnalités avec lesquelles ils ont discuté ‘’ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes qui sous-tendent le programme appuyé par le FMI et se tiennent prêtes à prendre des mesures vigoureuses pour remettre les finances publiques sur une nouvelle trajectoire de réduction du déficit et de l’endettement public’’.

    La mission de l’institution financière et les autorités locales ont poursuivi les discussions entamées en juin, concernant le programme économique sénégalais soutenu par des accords conclus par les deux parties dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit du FMI, pour un montant d’environ 1,5 milliard de dollars américains, à peu près 887,4 milliards de francs CFA.

    Le FMI rappelle qu’il entretient avec le Sénégal un programme de soutien à ‘’la résilience’’ et à ‘’la durabilité’’ de l’économie du pays, autour d’un budget d’environ 320 millions de dollars américains, quelque 189,3 milliards de francs CFA.

    ‘’L’économie sénégalaise a enregistré une croissance plus lente que prévue au cours du premier semestre de 2024. La croissance du produit intérieur brut réel s’est établie à 2,3 % au premier trimestre, et les indicateurs de conjoncture suggèrent un ralentissement similaire au deuxième trimestre’’, a relevé Edward Gemayel, le chef de la mission ayant séjourné au Sénégal.

    M. Gemayel signale que ‘’ce ralentissement reflète une activité plus faible dans les secteurs minier, agro-industriel, de la construction et, dans une moindre mesure, du secteur primaire’’.

    ‘’L’inflation globale a ralenti pour atteindre une moyenne de 2,2 % en glissement annuel au premier semestre de l’année, sous l’effet de la baisse des prix internationaux des matières premières et d’une demande intérieure modérée’’, a indiqué le fonctionnaire du FMI.

    Il constate que l’exécution budgétaire du Sénégal a révélé, à la fin du mois d’août, ‘’un manque à gagner significatif en termes de recettes, tandis que les dépenses sont restées globalement conformes aux prévisions’’.

    ‘’En conséquence, le déficit budgétaire s’est creusé et, en raison de la faiblesse des marges de liquidité, les autorités ont eu recours à des emprunts commerciaux externes coûteux à court terme’’, observe le Fonds monétaire international.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 10 septembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 10 septembre 2024

    Dakar, 10 sept (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

    Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

    Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

    Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

    Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.

    L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

    Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

    Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

    Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

    L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

    Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

    Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

    Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

    Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

    S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

    Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

    Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;
    • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
    • Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024. 

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris la décision suivante :

    • Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-METEO-EQUIPEMENTS / Inauguration d’un radar de prévision météorologique et d’alerte précoce, jeudi

    SENEGAL-METEO-EQUIPEMENTS / Inauguration d’un radar de prévision météorologique et d’alerte précoce, jeudi

    Dakar, 10 sept (APS) – Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement annonce vouloir procéder au lancement d’un radar de prévision météorologique et d’alerte précoce ‘’face aux inondations’’, jeudi à 16 heures, à Diamniadio (ouest).

    Le radar a un rayon d’action de 50 kilomètres et va couvrir le triangle Dakar-Thiès-Mbour (ouest), selon un communiqué du ministère.

    Il sera mis à la disposition de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie.

    MYK/ESF/MTN