Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-EAU-HIVERNAGE / Kédougou : le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte

    SENEGAL-EAU-HIVERNAGE / Kédougou : le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte

    Kédougou, 10 sept (APS) – Le fleuve Gambie a dépassé de 19 centimètres sa cote d’alerte à Kédougou, dans le sud-est du Sénégal, a déclaré le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda (est), Mamadou Diop, dans un message adressé mardi à l’APS.

    Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a signalé dans un communiqué ‘’des risques de débordement du fleuve’’ Gambie à Kédougou.

    À la suite du communiqué du ministère, le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda déclare qu’‘’un débordement s’en est […] suivi’’.

    ‘’La cote d’alerte a été […] dépassée de 19 centimètres’’, a écrit Mamadou Diop dans un message adressé au correspondant de l’APS à Kédougou.

    Si ‘’cette tendance à la hausse’’ se poursuit, ‘’une onde de crue se propagera tout au long du fleuve, et une montée du niveau d’eau sera notée dans les prochaines stations hydrométriques, celles de Mako, Simenti et Gouloumbou’’, a prévenu M. Diop.

    Dans son communiqué, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement invite les populations vivant près du fleuve à ‘’observer une vigilance maximale’’.

    PID/MYK/ESF/MTN

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / L’association Activ’Elles entame une série de séminaires hebdomadaires pour la formation de ses membres

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / L’association Activ’Elles entame une série de séminaires hebdomadaires pour la formation de ses membres

    Dakar, 8 sept (APS) – Activ’Elles, une association d’entrepreneures sénégalaises, a tenu, samedi, à Dakar, la première d’une série de séminaires hebdomadaires au cours desquels des formations à moindre coût seront offerts à ses membres, selon sa présidente, Maïmouna Dieng.

    ‘’Nous lançons, aujourd’hui, nos séminaires hebdomadaires, qui vont permettre aux entrepreneures de bénéficier de formations à des prix abordables’’, a dit Mme Dieng lors du lancement de l’initiative.

    ‘’Le but d’Activ’Elles est de permettre aux femmes d’avoir les ressources et les performances nécessaires pour être autonomes sur le plan financier, par le biais de l’entrepreneuriat’’, a-t-elle expliqué.

    Pour le lancement de l’initiative, les membres de l’association et leurs formateurs ont planché sur l’utilité de la police d’assurance.

    Le but de la première séance était de faire connaître aux participantes les types d’assurance, a dit Maïmouna Dieng, ajoutant que la suivante portera sur ‘’la création d’entreprise’’.

    ‘’L’assurance est un facteur de développement. Quand on est assuré, on est courageux parce qu’on sait qu’on est adossé à une institution qui, en cas de sinistre, volera à notre secours’’, a souligné Raqui Wane, la présidente de la commission chargée du genre et de la mixité professionnelle au CNP, le Conseil national du patronat.

    MYK/ESF/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des prêts d’un montant global de 440 millions de francs CFA du groupe COFINA à des PME sénégalaises

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des prêts d’un montant global de 440 millions de francs CFA du groupe COFINA à des PME sénégalaises

    Dakar, 7 sept (APS) – COFINA Sénégal, la branche sénégalaise de la Compagnie financière africaine, annonce avoir octroyé des prêts d’un montant global de 440 millions de francs CFA à 57 petites et moyennes entreprises (PME) agricoles sénégalaises, grâce à son partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI).

    ‘’Ces prêts s’inscrivent dans l’accord de financement de 25 millions d’euros (16,4 milliards de francs CFA) conclu en septembre 2023 entre le groupe COFINA et la Banque européenne d’investissement’’, explique-t-elle dans un communiqué.

    Les PME bénéficiaires des prêts de cette société financière sont ‘’exclusivement dans les chaînes de valeur agricoles’’.

    Quatorze d’entre elles s’activent dans l’horticulture, 35 autres dans les céréales.

    L’accord sur la base duquel ont été octroyés les prêts ‘’inclut des objectifs ambitieux en matière d’action climatique, de durabilité environnementale et d’inclusion financière, notamment pour les femmes en tant qu’entrepreneuses, dirigeantes, salariées et consommatrices de produits et services renforçant leur participation à l’économie’’, explique COFINA Sénégal.

    Elle dit avoir octroyé ces financements pour aider aussi les bénéficiaires à contribuer à la réduction des importations sénégalaises de céréales, à la promotion de la souveraineté alimentaire du Sénégal et à la ‘’stabilité économique générale’’ du pays.

    ‘’Des objectifs ambitieux en matière d’action climatique, de durabilité environnementale…’’

    Le communiqué cite l’entreprise Wakeur Cheikh Abdou Karim Agro comme une bénéficiaire des prêts. Cette PME a été créée en 2019 et est basée à Pout, dans le département de Thiès (ouest). Spécialisée dans la production et la commercialisation de produits maraîchers, notamment l’oignon, elle a reçu un financement de 30 millions de francs CFA, selon COFINA Sénégal.

    La Société coopérative mutualiste multifonctionnelle, basée à Diokhar Ndoffène, dans le département de Mbour (ouest), a obtenu un prêt de 3.910.000 francs CFA, selon la même source.

    ‘’Ce partenariat avec la Banque européenne d’investissement s’inscrit en droite ligne de nos objectifs d’inclusion financière. Grâce à ce financement, COFINA Sénégal renforce l’accompagnement des femmes entrepreneures, salariées ou dirigeantes’’, affirme le communiqué en citant Mame Alassane Dia, le directeur général de COFINA Sénégal.

    ‘’Cet accord permet d’offrir des conditions de financement avantageuses, avec des taux d’intérêt réduits et des périodes de remboursement adaptées aux cycles de production agricole’’, a souligné M. Dia.

    Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, en visite à Dakar, estime que le financement octroyé à des PME sénégalaises ‘’a des objectifs ambitieux en matière d’action climatique, de durabilité environnementale et d’inclusion financière pour les femmes’’.

    ‘’Il contribue également à la souveraineté alimentaire et à la réduction de la dépendance aux importations tout en promouvant l’usage des technologies modernes et la création d’emplois dans les zones rurales’’, ajoute le communiqué en citant M. Fayolle.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / La Banque agricole bénéficie d’un prêt de 19,6 milliards de francs CFA de la BEI

    SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / La Banque agricole bénéficie d’un prêt de 19,6 milliards de francs CFA de la BEI

    Dakar, 7 sept (APS) -La Banque agricole (LBA) du Sénégal a obtenu de la Banque européenne d’investissement (BEI) un prêt de 19,6 milliards de francs CFA destiné au financement des équipements agricoles et des activités des femmes s’investissant dans l’agriculture.

    Le prêt a fait l’objet d’un accord signé vendredi à Dakar par Fatma Fall Dièye, la directrice générale de LBA, et Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, en présence de Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.

    Les 70 % du prêt sont destinés à l’achat d’équipements agricoles, le restant devant servir à financer l’entrepreneuriat agricole des femmes, selon les deux parties.

    La directrice générale de LBA, Fatma Fall Dièye

    ‘’C’est un prêt qui arrive au bon moment […] Ce prêt de la BEI nous permet d’avoir des ressources adéquates’’ pour fournir des équipements aux agriculteurs et financer des femmes s’activant dans l’agriculture, a dit Fatma Fall Dièye.

    ‘’Nous sommes très heureux de soutenir La Banque agricole du Sénégal […] Le prêt que nous faisons à La Banque agricole devrait lui donner plus de moyens’’ pour financer ces deux volets de l’agriculture sénégalaise, a assuré Ambroise Fayolle.

    Le financement obtenu de la BEI permettra en même temps d’améliorer la transformation, le conditionnement et la commercialisation de la production agricole locale, selon M. Fayolle.

    ‘’Nous savons à quel point il est essentiel de soutenir l’activité agricole des femmes en vue de la compétitivité de l’économie’’ sénégalaise, a affirmé le vice-président de la BEI.

    ‘’La souveraineté alimentaire est l’une des priorités nationales du Sénégal. Il est important d’assurer l’accès au financement des producteurs et des petites et moyennes entreprises, pour assurer cette souveraineté alimentaire’’, a dit Jean-Marc Pisani.

    Il signale que l’Union européenne, en dehors du prêt octroyé à La Banque agricole, soutient la ‘’structuration’’ des coopératives agricoles au Sénégal.

     ESF/MTN

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / L’IGE va mener un audit du chantier du TER à cause d’un surcoût de 55 % sur le budget initial (APIX)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / L’IGE va mener un audit du chantier du TER à cause d’un surcoût de 55 % sur le budget initial (APIX)

    Dakar, 30 août (APS) – L’Inspection générale d’État (IGE) va procéder à un audit du chantier du Train express régional (TER), a déclaré, vendredi, à Sébikotane (ouest), le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, en signalant ‘’un surcoût de 55 % sur le budget initial’’ de l’infrastructure.

    ‘’Nous avons demandé à l’IGE de procéder à un audit du TER, pour qu’on sache combien il a coûté à l’État du Sénégal et aux Sénégalais’’, a dit M. Bathily en s’exprimant en wolof, lors d’une visite des travaux de la voie ferroviaire entre Diass et Diamniadio (ouest).

    ‘’En faisant l’évaluation de ce projet, on constate qu’on est passé d’un budget initial de 568 milliards de francs CFA à 788 milliards, soit un surcoût de 55 % du budget initial. Ça pose problème’’, a-t-il déclaré.

    Bakary Séga Bathily a ensuite apporté une précision relative au montant de 788 milliards de francs CFA. ‘’Je me suis trompé en parlant de 788 milliards au lieu de 883 milliards de francs CFA. Les 788 milliards représentent 39 % du surcoût sans les réclamations. Avec les réclamations, nous en sommes à 883 milliards, soit un surcoût de 55 %’’ du budget initialement prévu pour construire le TER, a-t-il précisé dans un message transmis à l’APS par la direction de la communication de l’APIX.

    Selon ladite direction, les réclamations dont parle M. Bathily ont été faites par des entreprises chargées de la construction du chemin de fer.

    La deuxième phase du TER, qui va de Diamniadio à Diass, soit 19 kilomètres, va coûter 253 milliards de francs CFA, selon M. Bathily, nommé directeur général de cette agence gouvernementale, le 24 juillet.

    Les entreprises chargées de la construction de cette phase du Train express régional ‘’sont dans un cadre de travail amélioré, qui leur permet de délivrer l’ouvrage à temps […] C’est à saluer’’, a-t-il ajouté.

    Le directeur général de l’APIX annonce une ‘’mise en service commerciale’’ de l’axe Diass-Diamniadio du TER, ‘’à partir de juillet 2025’’.

    Pour construire cette voie ferroviaire, l’État du Sénégal, sous la houlette du président de la République de l’époque, Macky Sall, a sollicité Alstom, une société française spécialisée dans les chemins de fer.

    Le contrat signé par les deux parties en 2016 et le coût du TER ont fait l’objet d’une vive polémique au Sénégal, où certains adversaires politiques de M. Sall ont estimé que l’ouvrage était très coûteux et même surfacturé.

    Inauguré en décembre 2021, le Train express régional assure depuis lors le transport de milliers de passagers entre Dakar et Diamniadio, tous les jours.

    Le chantier visité par le directeur général de l’APIX est une extension de la voie ferroviaire, qui relie la ville de Diamniadio à l’aéroport international de Diass.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Les zones économiques spéciales sont faiblement occupées par les entreprises, selon l’APIX

    SENEGAL-INDUSTRIE / Les zones économiques spéciales sont faiblement occupées par les entreprises, selon l’APIX

    Dakar, 28 août (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, a relevé le « faible niveau d’occupation » des zones économiques spéciales (ZES) de Diass et de Sandiara (ouest), lors d’une visite effectuée mercredi dans ces espaces industriels.

    « Nous avons constaté un faible niveau d’occupation de ces zones. Nous allons travailler là-dessus », a dit M. Bathily en présence du directeur général des douanes, Mbaye Ndiaye.

    L’APIX et les douanes vont travailler ensemble à « inciter les entreprises à venir s’installer dans les ZES », a-t-il assuré.

    « Il faut aller à la rencontre des entreprises et discuter avec elles »

    L’une des solutions envisagées va consister à « revoir à la baisse les critères d’éligibilité aux ZES », a ajouté Bakary Séga Bathily à la fin da la visite.

    Il a annoncé une tournée d’information dont le but sera de mieux faire savoir aux entreprises les conditions dans lesquelles elles peuvent s’installer dans ces espaces industriels.

    Certaines d’entre elles ne connaissent pas les opportunités qu’offre l’installation dans une ZES, selon M. Bathily.

    La promotion des zones économiques spéciales fait partie des missions de l’administration douanière, laquelle a aussi un rôle de promotion des entreprises à jouer, a rappelé Mbaye Ndiaye.

    « Les douanes exercent prioritairement une mission fiscale mais elles ont aussi une mission économique importante, qui inclut un rôle d’encadrement des opérateurs économiques », a-t-il dit en promettant de soutenir l’APIX dans la promotion des ZES.

    Le directeur général des douanes reconnaît que « les entreprises sont confrontées à une concurrence terrible et à des coûts de production parfois élevés ».

    La visite des ZES de Diass et de Sandiara par l’APIX et l’administration douanière est une importante initiative, car elle a permis de « nous enquérir des conditions dans lesquelles évoluent les entreprises agréées dans les zones économiques spéciales, de nous enquérir surtout des difficultés qu’elles rencontrent afin de les surmonter », a dit Mbaye Ndiaye.

    « Je crois que des visites comme celle-là s’imposent. Il faut aller à la rencontre des entreprises et discuter avec elles », a-t-il poursuivi.

    Solance Industries et Hercules Global Sarl, deux entreprises de la ZES de Sandiara, ont reçu la visite des directeurs généraux de l’APIX et des douanes.

    La première, spécialisée dans la fabrication des batteries auto et solaires, emploie environ 200 personnes et écoule ses produits dans plusieurs pays ouest-africains, dont la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Mali, selon son directeur commercial, Mame Cheikh Diop.

    Hercules Global Sarl fabrique de l’huile moteur, des pneus et des emballages.

    Bakary Séga Bathily et Mbaye Ndiaye ont visité aussi les installations de Teyliom Logistics. Cette entreprise spécialisée dans l’entreposage et la logistique déroule ses activités dans la ZES de Diass.

    « Dès le début de l’exploitation commerciale de l’aéroport de Diass, Teyliom s’est positionnée comme un partenaire stratégique, par le biais des investissements que vous voyez ici. Nous sommes ici dans un entrepôt de 3.800 mètres carrés et traitons 50.000 tonnes de fret par an », a dit sa directrice générale, Dorethy Pesseu.

    « Des entreprises se sont installées dans la superficie mise à la disposition de Teyliom dans le cadre du développement de la ZES de Diass », a  ajouté Mme Pesseu, précisant que la société qu’elle dirige « aide les entreprises installées dans la ZES à faire des exportations ».

    Elle affirme que « la connectivité des activités de Teyliom a été entièrement prise en charge par l’APIX, de même que les supports d’aide à la commercialisation » de la société d’entreposage.

    ESF/BK

  • SENEGAL-INDUSTRIE / L’APIX relève les « manquements » des entreprises de la ZES de Sandiara en matière de sécurité et d’environnement

    SENEGAL-INDUSTRIE / L’APIX relève les « manquements » des entreprises de la ZES de Sandiara en matière de sécurité et d’environnement

    Dakar, 28 août (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, a déclaré, mercredi, avoir relevé des « manquements » dans les conditions de travail et les normes en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement des entreprises installées dans la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara (ouest).

    « Nous avons constaté des manquements dans les entreprises installées dans la zone économique spéciale de Sandiara, concernant les conditions de travail, d’hygiène, de sécurité et d’environnement », a dit M. Bathily.

    Il a fait part de son constat à la presse, à la fin d’une visite effectuée dans les ZES de Diass (ouest) et de Sandiara, en compagnie du directeur général des douanes, Mbaye Ndiaye.

    « Ce sont des points sur lesquels nous veillerons davantage. Nous leur avons accordé (aux entreprises installées dans les ZES) des avantages. En contrepartie, elles sont tenues de se conformer à la loi », a ajouté le directeur général de l’APIX.

    « Nous allons continuer à vous aider »

    L’APIX, chargée également de la promotion des zones économiques spéciales, va effectuer des « missions d’évaluation » des entreprises installées dans ces espaces industriels. « Nous allons effectuer des missions d’évaluation auprès de ces entreprises, tout en les rassurant, parce que notre vocation est aussi d’instaurer la confiance », a assuré Bakary Séga Bathily.

    « Comme l’a rappelé le directeur général des douanes, l’État du Sénégal fait beaucoup d’efforts en termes d’avantages fiscaux et douaniers. Les entreprises ne doivent pas profiter de ces avantages sans respecter la législation nationale. À l’APIX, nous veillerons sur cela », a-t-il soutenu.

    « Il y a des activités qui se développent, et des emplois ont été créés. La règlementation douanière est généralement respectée mais il y a des choses à améliorer. Tout n’est pas rose, en ce qui concerne les normes environnementales », a réagi le directeur général des douanes.

    Mbaye Ndiaye déduit de la visite des entreprises de la ZES de Sandiara que « les conditions de travail » de leurs employés « ne sont pas conformes aux normes internationales ».

    « C’est bien de créer des emplois », a-t-il dit, tout en relevant que leur impact sur l’environnement n’est pas négligeable.

    « Que les travailleurs soient dans de bonnes conditions de travail, que les normes environnementales et sécuritaires soient respectées. Nous avons suffoqué là-bas ! Ce n’est pas bon d’y travailler pendant [plusieurs] heures », s’est écrié M. Ndiaye après la visite de l’une des entreprises de la ZES de Sandiara.

    Bakary Séga Bathily a eu une réaction similaire lors de la visite d’une autre entreprise. « C’est un bon projet, que nous apprécions. Nous allons continuer à vous aider. Par contre, nous avons relevé de grands écarts, concernant les conditions de travail, les normes environnementales, etc. Elles font partie des critères d’évaluation sur la base desquels nous vous avons octroyé un agrément », a dit M. Bathily à un chef d’entreprise, en présence de ses employés.

    « Nous allons vous envoyer une mission, qui sera chargée de vous assister, concernant les normes environnementales. Après cela, nous allons procéder à une évaluation », a-t-il ajouté en s’adressant au même entrepreneur.

    « Nous allons mettre en place une procédure d’évaluation de toutes les entreprises installées » dans les ZES, a insisté le directeur général de l’APIX, ajoutant : « Nous allons procéder à des évaluations, pas pour sanctionner [négativement] mais pour apporter des améliorations et permettre à ces entreprises de se développer. »

    Solance Industries et Hercules Global Sarl, deux entreprises de la ZES de Sandiara, ont reçu la visite des directeurs généraux de l’APIX et des douanes.

    « Diminuez vos marges afin que vos produis soient accessibles pour les Sénégalais »

    Mame Cheikh Diop, le responsable administratif et directeur commercial de Solance Industries, spécialisée dans la fabrication des batteries auto et solaires, a dénoncé la « concurrence déloyale » de certains fabricants et vendeurs de batteries.

    « L’administration douanière est en train de faire de son mieux pour vous aider. Vous bénéficiez d’exonérations… Mais en raison du principe de la liberté de commerce, nous ne pouvons pas bloquer les importations de batteries », lui a répondu le directeur général des douanes.

    « Diminuez vos marges afin que vos produis soient accessibles pour les Sénégalais », a poursuivi Mbaye Ndiaye en s’adressant au directeur administratif de Solance Industries.

    Selon son directeur commercial, cette entreprise emploie environ 200 personnes et écoule ses batteries dans plusieurs pays ouest-africains, dont la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Mali.

    La société Hercules Global Sarl fabrique de l’huile moteur, des pneus et des emballages.

    ESF/MTN/BK

  • SENEGAL-ENERGIE / Électrification rurale : l’ASER va électrifier 1.740 villages au lieu de 1.500 seulement, grâce à un contrat renégocié

    SENEGAL-ENERGIE / Électrification rurale : l’ASER va électrifier 1.740 villages au lieu de 1.500 seulement, grâce à un contrat renégocié

    Dakar, 27 août (APS) – L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) et la société AEE Power EPC ont signé un contrat renégocié en vue de l’accès de 1.740 villages du Sénégal à l’électricité, tandis qu’un précédent contrat prévoyait l’électrification de seulement 1.500 villages avec le même coût, à savoir 91 milliards 833 millions 980 mille francs CFA.

    Le contrat a été signé à la suite d’une renégociation menée sous l’égide du nouveau directeur général de l’ASER, Jean Michel Sène, avec les dirigeants d’AEE Power EPC.

    Le précédent contrat, qui a fait l’objet d’une renégociation, avait été signé en février dernier par l’ASER et cette société spécialisée dans la fourniture d’énergie électrique et l’amélioration de l’accès à l’électricité en Afrique. Il était prévu d’électrifier 1.500 villages sénégalais.

    Au lieu d’électrifier 1.500 villages en contrepartie de 91 milliards 833 millions 980 mille francs CFA, AEE Power EPC et l’ASER se sont mises d’accord, au courant de ce mois, pour l’électrification de 1.740 villages, l’agence gouvernementale d’électrification rurale étant appelée à payer le même montant.

    « La signature de ce protocole d’accord est l’aboutissement d’un processus de renégociation d’un contrat de marché d’électrification […] entre l’ASER, l’autorité contractante, et AEE Power EPC, le titulaire du contrat de marché. Cette renégociation s’inscrit dans […] une logique de rationalisation des dépenses publiques », a expliqué M. Sène, précisant qu’il s’agit d’une démarche politique du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Des entreprises sénégalaises vont exécuter la moitié du projet d’électrification rurale 

    « Depuis notre installation à la direction générale de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, nous passons au peigne fin tous les contrats », a souligné le directeur général de l’ASER.

    La renégociation du contrat entre l’agence gouvernementale d’électrification rurale et AEE Power EPC « nous permet également de financer des transferts de compétences, avec une approche consistant à former des jeunes, élèves et étudiants […] Ce sont des étudiants d’écoles d’ingénierie, par exemple, qui vont poursuivre leurs études en travaillant en même temps dans des entreprises », a expliqué Jean Michel Sène.

    Le nouveau contrat intègre l’électrification de l’île de Carabane, située dans la région de Ziguinchor (sud). « C’est une île dont l’électrification est complexe’’, a signalé M. Sène.

    « Nous avons aussi tenu à ce que 50 % du projet soit exécuté par des entreprises sénégalaises », a-t-il déclaré, précisant que « 50 % est le taux maximal autorisé […] dans le cadre d’un financement crédit acheteur ».

    L’ASER, en exécutant le nouveau contrat, va veiller à une « réduction des disparités » entre les 14 régions du pays, selon son directeur général.

    La renégociation va servir en même temps à « faire jouer pleinement à l'[Agence sénégalaise d’électrification rurale] son rôle » de « maître d’ouvrage délégué » dans ce domaine, a-t-il dit.

    ESF/BK

  • SENEGAL-JAPON-ECONOMIE / Le Sénégal réitère sa volonté de renforcer la coopération économique avec le Japon

    SENEGAL-JAPON-ECONOMIE / Le Sénégal réitère sa volonté de renforcer la coopération économique avec le Japon

    Dakar, 25 août (APS) – La ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a assuré les autorités japonaises de l’intention de leurs homologues du Sénégal de renforcer les relations entre les deux pays en privilégiant la coopération économique, l’expansion du secteur privé notamment.

    La participation du Sénégal à l’exposition Osaka-Kansai, prévue l’année prochaine au Japon, sera un pas de plus vers la matérialisation de cette ambition, selon le site Internet du ministère japonais des Affaires étrangères.

    Yassine Fall et son homologue du Japon, Kamikawa Yoko, ont pris part à une réunion ministérielle de la neuvième TICAD, la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique.

    L’exposition Osaka-Kansai, dont le thème est ‘’concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain’’, sera l’occasion d’‘’inviter les individus à réfléchir à la vie qu’ils veulent mener’’. Elle va contribuer à la ‘’création […] d’une société durable, qui soutient les individus dans leurs aspirations’’.

    En prélude à cette exposition et à la neuvième TICAD prévue en août 2025 à Yokohama, Yassine Fall s’est entretenue avec Kamikawa Yoko, samedi, à Tokyo.

    Elle a également pris part à une rencontre consacrée à la coopération économique entre le Japon et l’Afrique. Des panels par visioconférence sur les start-ups japonaises et africaines, l’environnement des affaires dans les pays africains et d’autres sujets se sont déroulés en marge de la conférence ministérielle.

    ‘’Le Japon et le Sénégal partagent des valeurs et des principes fondamentaux, tels que la démocratie et l’État de droit’’, a dit Kamikawa Yoko.

    ‘’Le Japon souhaite approfondir ses relations en tant que partenaire stratégique important avec le Sénégal, où la démocratie s’est enracinée et sert de force stabilisatrice de la région’’, a ajouté Mme Yoko.

    Les deux ministres ont exprimé la volonté de renforcer la coopération sénégalo-nippone dans plusieurs domaines, dont la culture et les sports.

    Des ministres de pays africains, des représentants de l’Union africaine, des officiels et des chefs d’entreprise japonais, ainsi que des représentants d’institutions financières multilatérales ont pris part aux panels en visioconférence consacrés aux investissements japonais en Afrique et à d’autres sujets économiques, à l’occasion de la réunion ministérielle de la TICAD.

    Hassatou Diop N’Sele, la directrice financière de la Banque africaine de développement, a insisté sur la nécessaire amélioration des transports et l’accès de tous les Africains à Internet et à l’électricité. C’est le socle du développement, a-t-elle laissé entendre en intervenant aux panels, tout en saluant les débuts de la construction d’une zone de libre-échange africaine.

    ‘’La zone de libre-échange est en train de se construire’’, a noté avec satisfaction Jerry Oche, le fondateur et directeur général de Zowasel, une entreprise d’agritech opérant au Kenya, au  Nigeria et en Tanzanie.

    ‘’Nous sommes tous conscients des opportunités qui existent un peu partout en Afrique. Plus il y a des investissements publics et privés, plus il faudra approfondir les relations’’ entre l’Afrique et le Japon’’, a résumé le journaliste Kiyoshi Ando, modérateur de l’un des panels.

    Le Zambien Albert Muchanga, commissaire chargé du commerce et de l’industrie à la Commission de l’Union africaine, dit être ‘’très heureux’’ de constater ‘’autant d’intérêt’’ du Japon pour l’Afrique.

    ‘’L’information ne circule pas’’ en Afrique, a-t-il toutefois relevé en parlant des opportunités d’investissement dans le continent. ‘’Il faut collecter des informations dans tous les États membres de l’Union africaine.’’

    Les gouvernements africains ne prennent pas souvent des mesures permettant aux start-ups de se développer, a signalé M. Muchanga.

    ‘’Il faut que les gouvernements mettent de l’argent sur la table pour financer les start-ups en leur accordant des prêts sans intérêt’’, a-t-il plaidé en préconisant la création d’un ‘’dispositif permanent’’ chargé des start-ups au sein de la Commission de l’Union africaine.

    ESF/AB/SK

  • SENEGAL-EAU-SECURITE / Des ‘’risques de débordement’’ du fleuve Sénégal, entre Bakel et Matam

    SENEGAL-EAU-SECURITE / Des ‘’risques de débordement’’ du fleuve Sénégal, entre Bakel et Matam

    Dakar, 22 août (APS) – Le directeur de la gestion et de la planification des ressources en eau, Bakary Faty, a signalé, jeudi, des « risques de débordement » du fleuve Sénégal, entre Bakel (est) et Matam (nord).

    « À la date de ce jeudi 22 août 2024, le niveau de l’eau à Bakel, qui était de 9,52 mètres à 8 heures, est monté à 9,57 mètres à 12 heures, à 43 centimètres seulement de la cote d’alerte, qui est de 10 mètres », a-t-il noté dans un communiqué.

    « Par conséquent, a ajouté M. Faty, si la tendance pluviométrique actuelle se poursuit, le seuil critique pourrait être atteint dans les prochaines heures, ce qui entraînerait des débordements du fleuve par endroits, notamment sur l’axe Bakel-Matam. »

    En raison de « ces informations, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement invite les populations riveraines et [celles exerçant des] activités aux abords du fleuve Sénégal […] à observer une vigilance maximale », lit-on dans le communiqué.

    Il est recommandé aussi aux personnes vivant près de ce cours d’eau de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés [à son] débordement ».

    « Dans le cadre de la prévention des inondations, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement assure un suivi permanent de la situation hydrologique des fleuves Sénégal et Gambie, à travers les stations hydrométriques installées à cet effet », a assuré Bakary Faty.

    ESF/MTN/BK