Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-ENERGIE / Le champ Sangomar a produit ses premiers barils de pétrole

    SENEGAL-ENERGIE / Le champ Sangomar a produit ses premiers barils de pétrole

    Dakar, 25 jan (APS) – Le champ Sangomar, situé à une centaine de kilomètres de la côte du Sénégal, au large de Dakar, a produit ses premiers barils de pétrole, mardi 25 juin, en présence du président de la République, a appris l’APS le même jour de la présidence sénégalaise.

    ‘’Aujourd’hui, le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a assisté à la production des premiers barils de pétrole de la plateforme Sangomar’’, déclare la même source dans un communiqué.

    Cette production est ‘’une étape historique’’ de l’entrée du Sénégal ‘’dans l’industrie pétrolière’’, souligne-t-elle.

    Le communiqué affirme que la visite du chef de l’État au champ Sangomar a eu lieu en présence de Meg O’Neill, la présidente-directrice générale de Woodside Energy, des ministres sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, des Forces armées, Birame Diop, et du directeur général de la Société sénégalaise des pétroles (PETROSEN), Thierno Seydou Ly.

    ‘’Le champ Sangomar, situé à environ 100 kilomètres au sud de Dakar, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre Woodside Energy et [PETROSEN]’’, rappelle le texte.

    ‘’Avec des réserves estimées à 630 millions de barils de pétrole brut et une production initiale prévue de 100.000 barils par jour, ce projet est un pas décisif vers la souveraineté énergétique et un avenir prospère pour notre pays’’, ajoute la même source.

    ‘’J’ai effectué ce matin une visite sur la plateforme Sangomar, où les premiers barils de pétrole sont en train d’être produits. Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal’’, a réagi le président de la République sur son compte X.

    ‘’J’exprime également ma fierté, après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais […] déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Il assure les Sénégalais de son ‘’engagement’’ et de celui du gouvernement à mener ‘’une gestion transparente et équitable [des] ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais’’.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-MICROFINANCE / L’ACEP va fêter son 30e anniversaire, vendredi  

    SENEGAL-MICROFINANCE / L’ACEP va fêter son 30e anniversaire, vendredi  

    Dakar, 25 juin (APS) – L’Alliance de crédit et d’épargne pour la production (ACEP) va fêter son 30e anniversaire, vendredi à 10 heures, à son siège, à Dakar, selon un communiqué reçu de son service de communication.

    ‘’Cet anniversaire est une reconnaissance de […] l’engagement de tous ceux qui ont contribué à notre parcours’’, ajoute la même source, estimant que le passé de l’ACEP ‘’est une preuve de la puissance de la microfinance pour changer des vies’’.

    Le directeur général de l’ACEP, Souleymane Sarr, affirme dans le communiqué que ‘’cette célébration est autant un hommage à notre passé qu’un regard optimiste vers notre avenir collectif’’.

    ‘’En trente ans, l’ACEP a connu une croissance remarquable passant d’un total bilan de 1,3 milliard à plus de 104 milliards. Lors du dernier exercice, en 2023, elle a réalisé une production de crédits de l’ordre de 106 milliards, démontrant ainsi sa
    capacité à soutenir l’économie locale et à répondre aux besoins de ses clients’’, déclare l’institution de microfinance.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Les meuniers industriels décident de reprendre l’activité de production de farine boulangère

    SENEGAL-COMMERCE / Les meuniers industriels décident de reprendre l’activité de production de farine boulangère

    Dakar, 25 juin (APS) – L’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé, mardi, avoir demandé à ses membres de reprendre l’activité de production de farine boulangère, à la suite d’une mise en demeure du gouvernement.

    ‘’À la suite d’une médiation du président du Conseil national du patronat du Sénégal, Baïdy Agne, et du président du Syndicat professionnel des industries du Sénégal, Ousmane Mbaye, l’AMIS a invité les entreprises concernées à reprendre l’activité de production’’, déclare son président, Claude Demba Diop, dans un communiqué.

    ‘’Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production, dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option, afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché’’, a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, lundi.

    Les sept industries meunières membres de l’association dirigée par Claude Demba Diop ont ‘’pris bonne note de la déclaration du gouvernement relative à l’homologation du prix de vente de la farine boulangère au Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.

    ‘’L’AMIS rappelle que la décision prise par les meuniers [de suspendre la production de farine boulangère] était une invite faite au gouvernement de clarifier les mécanismes de subvention, pour ne pas mettre en péril l’activité des industriels’’, affirme son président.

    Claude Demba Diop fait valoir que ‘’les meuniers industriels du Sénégal ont toujours été soucieux de l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais et de leur accès aux denrées de première nécessité’’.

    Il ajoute que les membres de l’association ‘’ont toujours apporté leur concours à la régulation des prix de denrées de première nécessité’’.

    ‘’Les commerçants ont l’obligation de publier les prix’’

    L’AMIS dit espérer que la médiation entreprise par MM. Agne et Mbaye ‘’permettra la prise en charge des préoccupations de l’État et des meuniers industriels’’.

    Un arrêté publié lundi par le ministre de l’Industrie et du Commerce fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment, dans la région de Dakar.

    Selon l’arrêté ministériel, le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte désormais 15.200 francs CFA.

    Pour la même quantité de farine boulangère améliorée, il faut débourser 15.700 francs CFA.

    Le prix de la baguette de pain de 60 grammes est de 50 francs CFA, la baguette de 115 grammes étant vendue à 100 francs CFA, celle de 190 grammes à 150 et celle de 230 grammes à 200.

    En dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.

    ‘’Les commerçants ont l’obligation de publier les prix […] de façon visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage’’, affirme l’arrêté du ministre de l’Industrie et du Commerce.

    ‘’Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur’’, avertit Serigne Guèye Diop.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Un arrêté ministériel fixe les nouveaux prix des denrées de consommation courante

    SENEGAL-COMMERCE / Un arrêté ministériel fixe les nouveaux prix des denrées de consommation courante

    Dakar, 24 juin (APS) – Un arrêté publié lundi par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment, dans la région de Dakar.

    Selon la décision du ministre, qui confirme les tarifs fixés la semaine dernière par le Conseil national de la consommation (CNC), le bidon de 20 litres d’huile de palme est vendu à 18.500 francs CFA à l’usine ou à l’import.

    Ailleurs, la même quantité d’huile va désormais coûter 18.750 francs CFA et 19.000, selon qu’elle est respectivement commercialisée en gros ou en demi-gros. Le prix du litre au détail est de 1.000 francs CFA.

    Le prix de la tonne de riz brisé ordinaire est de 375.000 à l’usine ou à l’importation, contre 379.000 pour la vente en gros, 385.000 en demi-gros et 410 francs CFA le kilo pour la vente au détail.

    Le prix de la tonne de sucre cristallisé s’élève à 558.000 francs CFA à l’usine de Richard-Toll (nord). Le prix à l’importation de la même quantité de sucre est de 566.000 francs CFA.

    Il est de 571.000 si la tonne de sucre cristallisé est commercialisée en gros, 577.000 pour le commerce en demi-gros.

    Les boutiquiers détaillants sont tenus de vendre la même denrée à 600 francs CFA le kilo.

    Le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte désormais 15.200 francs CFA.

    Pour la même quantité de farine boulangère améliorée, il faut débourser 15.700 francs CFA.

    Le prix de la baguette de pain de 60 grammes est de 50 francs CFA, la baguette de 115 grammes étant vendue à 100 francs CFA, celle de 190 grammes à 150 et celle de 230 grammes à 200.

    Le prix de la tonne de ciment à l’usine est de 65.000 francs CFA.

    La même tonne est vendue par les distributeurs à 71.000. Au détail, le prix du sac de 50 kilos est de 3.550 francs CFA.

    En dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation, les démembrements du CNC.

    ‘’Les commerçants ont l’obligation de publier les prix […] de façon visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage’’, écrit le ministre de l’Industrie et du Commerce.

    ‘’Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur’’, avertit Serigne Guèye Diop.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-COMMERCE / Des distributeurs remettent en cause la baisse des prix du pain et du ciment

    SENEGAL-COMMERCE / Des distributeurs remettent en cause la baisse des prix du pain et du ciment

    Dakar, 24 juin (APS) – Les nouveaux prix du pain et du ciment ne pourraient pas entrer en vigueur, car les mesures annoncées par l’État en vue de leur réduction n’ont pas été notifiées aux meuniers et aux fabricants de ciment, ont soutenu des acteurs de la chaîne de distribution de ces deux produits, lundi, à Dakar.

    Le gouvernement et le Conseil national de la consommation (CNC) ont annoncé une baisse des prix de plusieurs denrées de consommation courante, dont le ciment et le pain.

    Le prix de la baguette de pain de 190 grammes, la plus commercialisée, passe de 175 à 160 francs CFA.

    L’État annonce avoir suspendu le paiement d’une taxe sur le ciment pour permettre aux cimentiers de réduire de 2 000 francs CFA le prix de la tonne.

    Le gouvernement déclare avoir réduit de 4 000 francs CFA le prix du sac de 50 kilos de farine pour permettre aux boulangers de vendre la baguette de pain de 190 grammes à 160 francs CFA.

    Le directeur général adjoint des Grands Moulins de Dakar, Franck Bavard.

    Ces mesures sont censées entrer en vigueur ce lundi, selon le CNC, une instance que préside le ministre de l’Industrie et du Commerce.

    ‘’Les meuniers se sont concertés ce matin [pour] stopper la vente de la farine, car nous avons eu effectivement un différend. Nous saluons la volonté des autorités de réduire le prix du sac de farine à 15 200 francs CFA. Cependant, les industriels que nous sommes n’avons reçu aucune garantie, aucun échange écrit nous disant de quelle manière la baisse de 4 000 francs sera financée’’, a soutenu Franck Bavard, le directeur général adjoint des Grands Moulins de Dakar (GMD), un important fournisseur de farine et de blé.

    ‘’Nous avons reçu verbalement une information relative à l’abandon de droits de douane […] Nous avons besoin aussi de savoir [ce qu’on fera des] stocks de blé et de farine que nous avons dans nos usines. Les droits de douane ont déjà été payés pour ces stocks’’, a ajouté M. Bavard lors d’une conférence de presse du Conseil national du patronat du Sénégal (CNP).

    Ousmane Mbaye, le directeur général de Dangote Cement Senegal

    Il estime que ‘’c’est comme si [les meuniers seront] emmenés à subventionner [eux-mêmes] le prix du pain’’. ‘’Nous sommes désolés […] La marge bénéficiaire des meuniers est très faible’’.

    Il assure les autorités de l’‘’engagement’’ et de la ‘’volonté’’ des meuniers de ‘’soutenir’’ la baisse des tarifs, tout en estimant que l’État doit prendre en compte les droits de douane payés pour le blé déjà importé. ‘’Nous espérons que l’État fera rapidement une proposition écrite, qui permettrait d’enrayer ce flou.’’

    Ousmane Mbaye, le directeur général de Dangote Cement Senegal, l’un des principaux fabricants de ciment du pays, a aussi des soucis quant à la baisse du prix de cette denrée.

    Baïdy Agne, le président du CNP

    ‘’Nous attendons le décret et l’arrêté ministériel fixant le nouveau prix. Nous ne vendons plus parce que tout le monde (la clientèle) s’attend à cette baisse annoncée. Mais personne ne peut vendre à ce tarif, si le décret et l’arrêté ministériel qui le fixent ne sont pas rendus publics’’, a argué M. Mbaye en intervenant à la conférence de presse au nom du Syndicat des professionnels des industries du Sénégal.

    Baïdy Agne, le président du CNP, commentant la baisse des prix, soutient que ‘’les politiques […] de subvention ne marchent pas’’.

    ‘’Nous invitons l’État à […] soutenir les plus vulnérables et à éviter de subventionner des prix pour des gens qui n’en ont pas besoin’’, a-t-il dit.

    Le Conseil national du patronat du Sénégal va organiser l’édition 2024 de ses ‘’assises de l’entreprise’’ jeudi et vendredi à l’hôtel King Fahd de Dakar.

    ESF/AKS/SBS/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le CNP organise l’édition 2024 de ses ‘’assises de l’entreprise’’ à partir de jeudi

    SENEGAL-ECONOMIE / Le CNP organise l’édition 2024 de ses ‘’assises de l’entreprise’’ à partir de jeudi

    Dakar, 24 juin (APS) – Le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) va organiser ses ‘’assises de l’entreprise’’ jeudi et vendredi prochains à l’hôtel King Fahd de Dakar, dans ‘’un contexte’’ marqué par ‘’des enjeux et des défis nouveaux’’, une politique économique fortement basée sur la ‘’souveraineté’’ notamment, a annoncé, lundi, son président, Baïdy Agne.

    L’édition 2024 de cette rencontre qui se tient annuellement ‘’depuis une vingtaine d’années’’ survient dans un contexte où la promotion du contenu local est plus que jamais d’actualité, a souligné M. Agne lors d’une conférence de presse.

    Le contenu local, c’est-à-dire l’implication de la main-d’œuvre et des entreprises locales dans l’exploitation des ressources nationales par des entreprises étrangères, doit être élargi à d’autres secteurs d’activité, a plaidé le président du CNP.

    ‘’Il y a le contenu local sur le pétrole et le gaz. Le grand défi est de l’étendre à d’autres secteurs’’ afin d’accroître les ‘’flux d’investissements nationaux’’, a dit Baïdy Agne.

    C’est d’autant plus nécessaire que les nouvelles autorités du pays ont décidé de mener une politique économique privilégiant la ‘’souveraineté’’ nationale, a-t-il laissé entendre.

    ‘’On ne va pas vite dans la digitalisation’’ 

    Le Salon international des professionnels de l’économie numérique (SIPEN), le Salon national ‘’Dakar Industries 2024’’, ainsi qu’une table ronde sur ‘’les entreprises, les impôts et les douanes’’ font partie du programme des assises du CNP.

    Un forum ‘’Etat-partenaires sociaux’’, un  symposium consacré à l’éducation, à l’enseignement supérieur et à la formation et une rencontre d’organisations patronales d’Afrique de l’Ouest en font également partie.

    ‘’Accélération de la digitalisation : un puissant levier des économies sénégalaise et africaine’’ est le thème du SIPEN. ‘’On ne va pas vite dans la digitalisation’’ de l’économie au Sénégal, ce qui justifie le choix de ce thème, a expliqué Antoine Ngom, leader de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC).

    ‘’Le SIPEN n’est pas un événement national […] Tous les pays de l’UEMOA seront représentés’’, a souligné M. Ngom.

    À ce volet des assises prendront part plus de 5.000 visiteurs et des représentants d’une centaine d’entreprises, selon le président de l’OPTIC, une organisation membre du CNP.

    Certains participants du SIPEN y seront de manière virtuelle, a-t-il précisé.

    L’édition 2024 des assises de l’entreprise sera l’occasion de relancer les échanges sur l’industrie sénégalaise en termes de fiscalité, de règlementation et de concurrence, selon Ousmane Mbaye, le président du Syndicat professionnel des industries du Sénégal (SPIS).

    ‘’Comment augmenter le pouvoir d’achat au lieu de réduire les prix ? Comment les autorités du pays peuvent-elles nous aider à créer des emplois ? Comment élargir l’assiette fiscale en faisant de sorte que tout le monde paye l’impôt ?’’ Les participants au Salon national ‘’Dakar Industries 2024’’ tenteront de répondre à ces questions, a dit M. Mbaye.

    La branche éducation, enseignement supérieur et formation du CNP va procéder à un ‘’état des lieux’’ de ces branches d’activité et plancher sur leurs ‘’perspectives’’, selon Pape Madické Diop.

    Le symposium consacré à l’éducation, à l’enseignement supérieur et à la formation sera l’occasion de discuter des contrats d’apprentissage, des contrats de professionnalisation et du financement de l’enseignement privé, a ajouté M. Diop.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-JEUNESSE / Deux ministères signent une convention pour l’insertion socioéconomique des jeunes

    SENEGAL-ECONOMIE-JEUNESSE / Deux ministères signent une convention pour l’insertion socioéconomique des jeunes

    Dakar, 21 juin (APS) – Le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a signé avec celui de la Jeunesse, des Sports et de la Culture une convention de partenariat en vue de la mise en œuvre d’une politique d’insertion socioéconomique des jeunes basée sur la production agricole, a-t-on appris vendredi des deux départements ministériels.

    L’accord a été signé par Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye, qui dirigent ces deux ministères.

    Ils vont ensemble travailler à « la facilitation de l’accès à des emplois durables et décents pour tous, en particulier pour les jeunes », à « l’organisation de vacances citoyennes patriotiques » et à « la digitalisation du secteur agricole », selon M. Diagne.

    « La création de services agricoles et de coopératives agricoles », « la mise en œuvre du programme d’autosuffisance alimentaire » et « le lancement de la campagne nationale de phosphatage des sols » font partie des objectifs de la convention de partenariat.

    Les deux ministères vont aussi utiliser l’accord signé pour promouvoir « la gestion et la valorisation des déchets municipaux, par la création de centrales de compostage dans les collectivités territoriales ». Ils vont dérouler une « campagne annuelle de reboisement ».

    « Ce partenariat marque le début d’une collaboration […] qui vise à répondre de manière holistique aux besoins divers des jeunes et de leurs groupements, en termes de protection sociale, d’employabilité et d’insertion économique », a dit Mabouba Diagne.

    « À travers cette convention, nos deux ministères s’engagent à conjuguer leurs efforts pour promouvoir l’insertion socioéconomique des jeunes », a-t-il ajouté.

    M. Diagne dit être « persuadé que les actions » envisagées « dans le cadre de cette convention contribueront significativement à l’amélioration du niveau de vie [des] jeunes, à la promotion de l’emploi et à la construction d’un Sénégal plus fort et plus résilient ».

    L’accord scellé entre les deux ministères traduit « notre volonté commune de changer le paradigme du programme des vacances citoyennes en engageant la jeunesse […] dans la réalisation des objectifs du gouvernement relatifs à l’atteinte de la souveraineté alimentaire de notre pays », a expliqué Khady Diène Gaye.

    Avec cette convention de partenariat, a-t-elle ajouté, le département de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, et celui de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage ambitionnent d’orienter l’énergie et la générosité de cette jeunesse vers des activités qui promeuvent la souveraineté alimentaire et intensifient la lutte contre le chômage endémique auquel elle est confrontée ».

    Mme Gaye signale qu’ »il sera […] question de mutualiser les enseignements tirés des vacances citoyennes et des vacances agricoles patriotiques », pour assurer « une mobilisation encore beaucoup plus affirmée et soutenue des jeunes et de leurs groupements sportifs et culturels dans des fermes agricoles ».

    « Mon département veut, à travers cette convention, engager le ministère chargé de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, à aider les jeunes qui veulent s’investir dans l’agriculture », a-t-elle assuré.

    Pour ce faire, les deux ministères vont rendre « disponibles les sites devant abriter ces fermes, les doter de matériels et d’intrants agricoles, dans le but d’accroître leur part de contribution à la production nationale », a dit Khady Diène Gaye.

    « Notre objectif est de créer, durant les grandes vacances scolaires de cette année, de véritables entrepreneurs agricoles, à travers l’exploitation de fermes agricoles qui seront des cadres d’expression d’une volonté affirmée de promotion de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’agriculture », a ajouté Mme Gaye.

    Les activités agricoles prévues sont un « moyen efficace de lutte contre la cherté du coût de la vie et de renforcement du pouvoir d’achat des ménages », a-t-elle affirmé.

    « Pour cette première année de mise en œuvre du programme de mobilisation des jeunes et de leurs groupements dans les fermes agricoles, nous comptons nous appuyer sur ceux qui sont déjà dans l’entrepreneuriat agricole », a précisé la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    « Nous allons ériger […] au moins une dizaine de fermes modernes, équitablement réparties sur l’étendue du territoire national », a-t-elle promis.

    ESF/ADL/BK

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / Le champ Sangomar a produit son premier baril de pétrole

    SENEGAL-HYDROCARBURES / Le champ Sangomar a produit son premier baril de pétrole

    Dakar, 11 juin (APS) – Le champ Sangomar, situé à une centaine de kilomètres de la côte sénégalaise, au large de Dakar, a produit son premier baril de pétrole « en toute sécurité », a-t-on appris mardi de la société Woodside.

    La production de ce premier baril de pétrole marque l’entrée du Sénégal dans l’industrie pétrolière, une dizaine d’années après la découverte d’importants gisements de pétrole et de gaz dans le pays.

    « Woodside […] annonce l’accomplissement en toute sécurité de la production du premier baril du champ Sangomar, qui est situé au large du Sénégal et constitue le premier projet pétrolier offshore du pays », déclare la compagnie pétrolière basée en Australie.

    Elle rappelle être un opérateur de la coentreprise Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond (RSSD).

    « Un jour historique pour le Sénégal et pour Woodside »

    « La phase 1 du développement du champ Sangomar comprend une installation autonome de production, de stockage et de déchargement en mer […] d’une capacité nominale de 100.000 barils par jour », précise Woodside.

    Elle annonce « des phases additionnelles de développement » du champ Sangomar.

    « C’est un jour historique pour le Sénégal et pour Woodside », a déclaré Meg O’Neill, la présidente-directrice générale de Woodside.

    Mme O’Neill, citée dans le communiqué, souligne que « le premier baril du champ Sangomar est une étape clé qui témoigne de la concrétisation de [la] stratégie » de la compagnie pétrolière.

    « Le projet Sangomar devrait générer de la valeur pour les actionnaires, conformément aux termes du contrat de recherche et de partage de production », ajoute-t-elle.

    La présidente-directrice générale de Woodside estime que « la livraison en toute sécurité du premier projet pétrolier offshore du Sénégal […] démontre la capacité de Woodside à exécuter des projets de classe mondiale ».

    Cette livraison survient dans « une période marquée par des défis mondiaux sans précédent », signale Mme O’Neill.

    « Nous sommes fiers des relations que nous avons nouées avec PETROSEN, l’État du Sénégal, et nos principaux sous-traitants internationaux et locaux pour développer cette ressource d’importance nationale », rapporte le communiqué en citant la présidente-directrice générale de Woodside.

    Du pétrole de qualité conforme à la demande des marchés européens et asiatiques

    Thierno Ly, le directeur général de PETROSEN E&P, la filiale chargée « des activités amont et intermédiaire des hydrocarbures » à la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN), a fait part de sa satisfaction de voir cette étape franchie.

    « Le début de la production du pétrole de Sangomar marque une nouvelle ère pour l’industrie et l’économie » du Sénégal. « C’est le résultat de l’engagement des équipes qui ont travaillé de manière acharnée pour relever les défis et atteindre nos objectifs stratégiques, dans un environnement complexe et exigeant », a ajouté M. Ly.

    « Nous n’avons jamais été aussi bien positionnés pour saisir autant d’opportunités de croissance, d’innovation et de succès pour le développement économique et social de notre pays », s’est-il réjoui.

    Le projet Sangomar est mené par la coentreprise RSSD, qui est composée de Woodside (avec une participation de 82 %) et de PETROSEN (avec une participation de 18 %).

    « L’estimation du coût de la phase 1 du projet de développement du champ Sangomar reste dans la fourchette prévue de 4,9 à 5,2 milliards de dollars US », indique le communiqué.

    Il assure que « Woodside prévoit de poursuivre les activités de mise en service et d’augmenter la production en toute sécurité en 2024 ».

    « La qualité du brut » du champ Sangomar « correspond à la demande des marchés européens et asiatiques », signale la même source.

    ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la conférence d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent la conférence d’Ousmane Sonko

    Dakar, 10 juin (APS) – L’édition de lundi de la presse quotidienne fait ses choux gras de la conférence animée la veille par le Premier ministre, au cours de laquelle Ousmane Sonko a précisé bien des orientations et options du nouveau gouvernement.

    ‘’Hier, le Premier ministre a été menaçant, comme lorsqu’il était opposant’’, note le journal EnQuête en revenant sur cette manifestation tenue au Grand-Théâtre de Dakar.

    ‘’Sonko veut la lumière sur tout’’, rapporte WalfQuotidien à ce sujet.

    Le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) avait ‘’convié la jeunesse patriotique du Sénégal à une conférence politique […] pour discuter [de son] implication dans le Projet de changement systémique. Mais le leader de PASTEF a surtout fait dans la menace contre la presse, l’opposition et l’ancien régime’’, note L’Observateur.

    Le président de PASTEF ‘’tire encore sur l’opposition, la presse et les magistrats’’, relève Vox Populi au sujet de ce ‘’show politique du chaud Sonko’’.

    Le même journal ajoute qu’il a dévoilé certains ‘’projets’’ du gouvernement, dont un nouveau référentiel des politiques publiques annoncé en septembre et intitulé ‘’Vision Sénégal 2050’’.

    ‘’La disparition de Fulbert Sambou, gendarme affecté à l’Inspection générale d’État, et de Didier Badji, sous-officier à la direction des renseignements militaires, sera tirée au clair, de même que les [responsabilités seront situées concernant] la mort de manifestants entre 2021 et 2024’’, annonce WalfQuotidien en citant M. Sonko.

    Selon le même journal, cette promesse du chef du gouvernement ‘’laisse penser à l’abrogation de la loi d’amnistie que l’ex-président de la République, Macky Sall, a promulguée à quelques semaines de son départ du pouvoir’’, le 2 avril dernier, après l’élection de Bassirou Diomaye Faye.

    Sud Quotidien rapporte que le Premier ministre ‘’promet une suite judiciaire et appelle à la patience’’.

    Dans des propos relayés par le quotidien Source A, il déclare que le chef de l’État ‘’va s’occuper de l’Armée et de la diplomatie’’. ‘’Et je vais m’occuper du reste. Je suis le chef de gouvernement. Je vais gouverner […] N’en déplaise à certains !’’

    ‘’Tous en danger’’, titre Source A, L’As écrivant que ‘’Sonko choque’’. ‘’Mises en scène’’, peut-on lire à la une du quotidien Bés Bi Le Jour, selon lequel le Premier ministre s’est livré, lors de sa conférence, à ‘’une séance d’exhibition du contenu des chauds dossiers du pouvoir’’.

    ‘’Annonçant une suite judiciaire de l’affaire qui l’opposait au ministre Mame Mbaye Niang, il a effleuré le sort réservé à l’opposition et les impôts des entreprises de presse, tout en exposant la situation économique du pays’’, ajoute Bés Bi Le Jour.

    Les Lions du Sénégal ‘’sauvés par Mendy et Diallo’’

    Le quotidien Les Échos fait observer que ‘’Sonko se défoule sur la presse et menace à tout-va’’. Le Premier ministre ‘’a vivement critiqué la gestion des impôts du secteur de la presse sénégalaise’’, rapporte le quotidien Kritik’.

    ‘’Dans son speech qui n’a pas été tendre ni conciliant avec la presse, le leader de PASTEF a accusé certains médias de détourner des fonds publics et a appelé les services de l’État à une plus grande transparence’’, ajoute la même publication.

    Selon elle, le chef du gouvernement a émis l’idée d’une ‘’ouverture d’information judiciaire’’ à ce sujet.

    ‘’Ces histoires d’effacement des dettes de la presse, c’est fini’’, renchérit L’info sur sa une.

    Tribune résume comme suit cette sortie du chef du gouvernement : ‘’Sonko, sans solution face aux grandes urgences, menace la presse.’’

    Le journal Le Quotidien revient surtout sur les propos du Premier ministre concernant sa relation avec le chef de l’État.

    Il s’en est pris à l’opposition qui, selon lui, ‘’n’est mue que par la volonté […] semer la discorde’’ entre lui et le président de la République.

    Le Soleil retient de sa conférence de dimanche qu’‘’Ousmane Sonko annonce le programme ‘Vision Sénégal 2050’’’.

    Le même journal s’intéresse surtout aux problèmes fonciers dans le sud du pays.

    De nombreux journaux, ceux de la presse sportive surtout, évoquent la victoire du Sénégal sur la Mauritanie, dimanche, pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2026.

    Les Lions ont ramené trois points d’un déplacement périlleux dans ce pays voisin, ce qui fait qu’ils ‘’repassent provisoirement en tête’’ de leur groupe, selon le quotidien Record.

    Ils ont surtout été ‘’sauvés par Mendy et Diallo’’, note Stades.

    BK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Le chef de l’État appelle au renforcement de la mission des écoles nationales de formation d’enseignants

    SENEGAL-EDUCATION / Le chef de l’État appelle au renforcement de la mission des écoles nationales de formation d’enseignants

    Dakar, 5 juin (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement, mercredi, à Dakar, de s’atteler au renforcement de la mission des écoles nationales de formation d’enseignants, dont la faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF).

    ‘’Le président de la République a appelé au renforcement du rôle et de la place de la [FASTEF], de l’UFR (unité de formation et de recherche) des sciences de l’éducation, de la formation et du sport, ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs en vue de l’amélioration continue de la qualité des enseignements’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    La même source ajoute que ‘’le chef de l’État a demandé au Premier ministre d’accorder une attention particulière au développement […] du numérique à l’école, avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif’’.

    Bassirou Diomaye Faye a recommandé au chef du gouvernement d’‘’engager une réflexion sur le financement durable et soutenable du système éducatif, avec l’implication des ministres concernés et de toute la communauté éducative’’.

    ‘’Le chef de l’État a aussi insisté sur l’urgence de réguler l’implantation, l’ouverture et le contrôle du fonctionnement des établissements scolaires privés qui exercent, avec l’autorisation de l’État, une mission de service public’’, écrit le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    M. Faye estime, selon le communiqué du Conseil des ministres, que ‘’les tarifications de la scolarité dans les établissements scolaires privés méritent une réglementation rigoureuse’’.

    ‘’Le président de la République a invité le ministre de l’Éducation nationale à veiller à la bonne organisation du Concours général [sénégalais]’’, poursuit M. Sarré.

    ESF