Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-SOCIETE-PERSPECTIVES / Diomaye Faye veut un système éducatif conforme aux « réalités nationales » et prenant en compte les langues nationales

    SENEGAL-SOCIETE-PERSPECTIVES / Diomaye Faye veut un système éducatif conforme aux « réalités nationales » et prenant en compte les langues nationales

    Dakar, 5 juin (APS) – Le président de la République a fait part de sa volonté, mercredi, à Dakar, de dérouler une politique éducative conforme aux « valeurs et ambitions de notre société », avec des enseignements adaptés aux « réalités nationales » et prenant en compte les langues nationales, ainsi que l’introduction de l’anglais dès le cycle élémentaire.

    Bassirou Diomaye Faye « a relevé que le Projet de transformation systémique du Sénégal passe par le renouveau et le repositionnement stratégique de l’École dans les valeurs et ambitions de notre société », a-t-on appris du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    M. Sarré ajoute, dans le communiqué du Conseil des ministres, que « le chef de l’État a demandé » au gouvernement de procéder à une « évaluation du système éducatif, dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales ».

    Selon lui, le président de la République s’est préoccupé de la « déperdition scolaire », du manque d’infrastructures et du déficit d’enseignants.

    « Le chef de l’État a aussi souligné l’urgence d’évaluer et de restructurer […] le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation et de la formation » (PAQUET).

    Le PAQUET, une initiative phare de la politique éducative du Sénégal, ne doit pas être mis en œuvre sans « la nécessaire prise en compte des langues nationales, de la généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et de l’intégration continue et pragmatique des ‘daara’ dans le système éducatif », rapporte le porte-parole du gouvernement.

    Bassirou Diomaye Faye a demandé au Premier ministre et au ministre de l’Éducation nationale de veiller à « la planification, au cours des cinq prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières, face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés ».

    Il leur a recommandé aussi de s’atteler à « l’éradication des ‘abris provisoires’ (les classes de fortune, souvent faites de paille et de branches d’arbres) et à la mise en œuvre […] d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les académies du pays ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Les activités minières des ICS sont à l’arrêt depuis une semaine

    SENEGAL-ENTREPRISES / Les activités minières des ICS sont à l’arrêt depuis une semaine

    Dakar, 5 juin (APS) – Les activités minières des Industries chimiques du Sénégal (ICS) sont à l’arrêt depuis mardi 28 mai, à cause d’un blocage des sites d’extraction et de traitement de l’acide phosphorique, un important produit d’exportation utilisé dans la fabrication des engrais, a-t-on appris mercredi du service de communication de l’entreprise.

    ‘’Les activités minières des ICS sont à l’arrêt depuis mardi 28 mai 2024, à la suite d’un blocage des sites d’extraction et de traitement du minerai (l’acide phosphorique) par un certain nombre de personnes’’, déclare la même source dans un communiqué, sans précision de l’identité des mis en cause.

    ‘’Depuis samedi 1er juin 2024, la ligne de chemin de fer reliant [ces] sites a été bloquée. Ce qui empêche l’évacuation de l’acide phosphorique et provoque, par conséquent, un arrêt progressif de la fabrication de ce produit’’, explique le service de communication des ICS.

    Il parle d’une ‘’situation inquiétante, qui perdure […] en se dégradant depuis huit jours, mettant progressivement à l’arrêt les activités de l’entreprise’’.

    ‘’Une telle situation impacte directement les 5 000 emplois directs générés par la société et les communautés environnantes, dont les ICS constituent le principal moteur économique et social’’, souligne la même source.

    Selon elle, l’‘’arrêt’’ des activités en question interrompt la production d’acide phosphorique, ‘’l’un des principaux produits d’exportation du Sénégal’’, qui ‘’est largement utilisé dans la production d’engrais’’.

    Le ‘’blocage noté depuis mardi 28 mai 2024 découle [d’une] nouvelle demande des personnes impactées’’ par les activités des ICS, ajoute le service de communication de l’entreprise.

    Les dirigeants des Industries chimiques du Sénégal ‘’ont échangé plusieurs fois avec’’ les concernés, ‘’sous l’égide des autorités administratives’’, affirme le communiqué.

    ‘’À la suite [d’un] premier blocage [survenu] en mi-mai, les ICS ont accepté, à titre exceptionnel, d’indemniser pour les sillons à hauteur de deux saisons agricoles et un forfait par hectare, afin d’aider les impactés à niveler les sillons, en plus des impenses habituelles telles que le trou de sondage et les dégâts aux cultures’’, poursuit-il.

    ESF/ABB/ASB

  • SENEGAL-JUSTICE-MEDIAS / Aliou Diouf, du journal Le Soleil, élu président de l’Association nationale des chroniqueurs judiciaires

    SENEGAL-JUSTICE-MEDIAS / Aliou Diouf, du journal Le Soleil, élu président de l’Association nationale des chroniqueurs judiciaires

    Dakar, 2 juin (APS) – Le journaliste Aliou Diouf, du quotidien Le Soleil, dirige désormais l’Association nationale des chroniqueurs judiciaires (ANCJ) du Sénégal, a appris l’APS de ladite organisation de presse.

    Selon un communiqué de l’ANCJ, Diouf a été élu président de cette structure ‘’par acclamation’’, lors d’une assemblée générale tenue samedi 1er juin à la Maison de la presse Babacar-Touré, à Dakar.

    Il remplace Makhaly Ndiack Ndoye, journaliste à L’Observateur.

    ‘’Le nouveau bureau compte […] redynamiser l’association pour que les journalistes puissent être capacités davantage, avec des partenariats, afin de mieux traiter l’information judiciaire’’, affirme le communiqué.

    Voici la liste des membres du bureau de l’ANCJ :

    • président : Aliou Diouf (Le Soleil) ;
    • secrétaire générale : Fatou Sy (Le Soleil) ;
    • secrétaire général adjoint : Mamadou Sy (Le Témoin Quotidien) ;
    • trésorier général : Justin Gomis (Le Quotidien) ;
    • trésorier général adjoint : Mamadou Sakine (RTS) ;
    • responsable chargée de la formation : Fatou Diouf (Les Échos) ;
    • responsable chargé de l’organisation : Doudou Diop (L’Observateur).

    ESF/AB

  • SENEGAL-MEDIAS-SCIENCES / Le journaliste Abdou Diaw invite les médias et les scientifiques à entretenir une étroite collaboration

    SENEGAL-MEDIAS-SCIENCES / Le journaliste Abdou Diaw invite les médias et les scientifiques à entretenir une étroite collaboration

    Dakar, 29 mai (APS) – Le journaliste, économiste et enseignant Abdou Diaw propose, dans un article publié par la Revue africaine de communication (RAC), une collaboration soutenue de la communauté scientifique avec les médias en vue d’une bonne diffusion de l’information à caractère scientifique, même s’il constate ‘’une percée du journalisme scientifique au Sénégal’’.

    ‘’La collaboration entre journalistes et scientifiques est vitale pour diffuser les résultats de recherche avec la rigueur que cela impose’’, suggère Diaw.

    ‘’Diffusion des résultats de la recherche par les journalistes scientifiques : la voie du salut ?’’ est le titre du texte publié par la RAC.

    Docteur en sciences de l’information et de la communication, l’auteur pense qu’‘’il est aussi de la responsabilité des scientifiques de créer des ponts de partenariat avec les journalistes’’.

    ‘’Les scientifiques doivent sortir de leurs bulles pour que les résultats de leurs travaux soient mis à la portée de tous. C’est ainsi qu’ils se rendront davantage utiles’’, recommande Abdou Diaw.

    Le journaliste diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) évoque ‘’la nécessité’’ d’une ‘’étroite collaboration [entre] les scientifiques et les instituts ou centres de recherche’’, ce qui devrait permettre aux journalistes en général, aux journalistes scientifiques surtout, ‘’de suivre régulièrement et de mieux comprendre les sujets auxquels ils s’intéressent’’.

    L’information scientifique apparaît comme le parent pauvre des médias sénégalais

    Il relève, parmi les obstacles à la bonne diffusion des résultats de la recherche au Sénégal, ‘’l’indisponibilité des chercheurs’’ quand il s’agit de ‘’s’ouvrir aux journalistes, la complexité des sujets scientifiques, les faibles opportunités de formation, la non-familiarisation [des professionnels des médias] avec certains concepts scientifiques, le manque d’ouverture des centres et instituts aux médias’’.

    Abdou Diaw, titulaire également d’un master en médias et communication du Cesti, l’institut de journalisme et de communication de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, dit avoir observé ‘’une percée du journalisme scientifique au Sénégal’’, malgré les écueils soulevés dans ce domaine.

    En dépit des avancées, signale-t-il, ‘’l’information scientifique livrée dans la majorité des médias [sénégalais] n’est pas fouillée’’.

    Diaw estime, par ailleurs, que ‘’le journaliste scientifique a pour mission de simplifier la compréhension des sujets scientifiques qui peuvent souvent être difficiles à comprendre pour le commun des mortels’’. ‘’C’est une tâche délicate, qui exige une mise à jour régulière et une certaine rigueur intellectuelle.’’

    L’économiste diplômé de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’UCAD, formateur en économie générale et en économie des médias au Cesti et à l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication de Dakar, rappelle que la plupart des journalistes scientifiques ne sont pas des scientifiques à proprement parler.

    Il signale que ‘’la majorité des rédactions n’accorde pas beaucoup d’intérêt à l’information scientifique’’, la priorité étant souvent donnée, en télévision, en radio comme en presse écrite, à la politique, aux faits divers, à la musique ou au sport, ‘’ce qui fait que l’information scientifique apparaît comme le parent pauvre des médias sénégalais’’.

    ‘’Le journalisme scientifique ne semble pas intéresser les dirigeants des rédactions, car il n’est pas aussi traité que les autres thématiques comme la politique, la culture, la santé, etc. Le manque de moyens constitue un obstacle majeur au développement de la presse scientifique’’, observe l’ancien journaliste économique du quotidien Le Soleil et fondateur du nouveau mensuel économique et financier Le Marché.

    Une ‘’barrière linguistique’’

    La non-formation de nombreux journalistes au traitement de l’information scientifique serait le résultat, de l’avis de l’économiste, de ‘’l’absence de filières de formation dans les écoles et instituts de journalisme’’.

    Diaw cite aussi ‘’la barrière linguistique’’ parmi les obstacles à la diffusion de l’information scientifique au Sénégal, pays francophone, tandis qu’‘’une bonne partie des documents (rapports, enquêtes, études, etc.)’’ est d’expression anglaise.

    Le ‘’faible budget alloué à la recherche scientifique’’, au Sénégal comme dans de nombreux pays africains, ‘’est également de nature à ‘’limiter la production des savoirs, l’une des matières premières du journaliste scientifique’’, signale-t-il.

    ‘’La promotion du journalisme scientifique passe nécessairement par la mise en œuvre de plusieurs actions coordonnées […] Elles sont de plusieurs ordres. D’abord pour relever le défi de la formation, la spécialisation des journalistes dans le traitement de l’information scientifique est essentiel pour valoriser les résultats de la recherche à travers les médias’’, soutient l’enseignant.

    ‘’Cela passe, enchaîne-t-il, par une meilleure formation des journalistes aux concepts scientifiques, ce qui peut se traduire par l’organisation de sessions de formation au profit des professionnels de l’information et de concours pour les encourager et les motiver à s’intéresser à l’information scientifique.’’

    Abdou Diaw propose que ‘’des cours d’introduction au journalisme scientifique [soient] intégrés aux modules de formation des écoles de journalisme’’. ‘’Parallèlement, il est nécessaire de mettre en place des modules de vulgarisation scientifique dans les laboratoires et instituts de recherche, pour permettre aux chercheurs de se familiariser avec la vulgarisation.’’

    KM/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Élevage : le chef de l’État fait plusieurs recommandations au gouvernement

    SENEGAL-ECONOMIE / Élevage : le chef de l’État fait plusieurs recommandations au gouvernement

    Dakar, 22 mai (APS) – Le président de la République a fait une série de recommandations au Premier ministre et à plusieurs membres du gouvernement, concernant la politique d’élevage de l’État, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai.

    Il s’agit de l’actualisation du Programme national de production fourragère, de la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, de l’intensification de la lutte contre le vol de bétail, etc.

    « Le président de la République a demandé au Premier ministre et au ministre de l’Élevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère, en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    « Dans le même sillage », ajoute le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Bassirou Diomaye Faye a recommandé aux autorités gouvernementales concernées d’ »engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale ».

    Amadou Moustapha Njekk Sarré note que « le président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel, afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’État dans ce secteur ».

    Lors de ce Conseil des ministres, « le chef de l’État a demandé au ministre des Forces armées et au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail ».

    « Soutenir le développement des filières avicole, viande et lait »

    M. Faye « a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État ».

    De même a-t-il souhaité « une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur ».

    Le président de la République a invité le ministre de l’Élevage et son collège chargé de l’Industrie et du Commerce à « soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays », à « favoriser la consommation des productions animales nationales ».

    Bassirou Diomaye Faye souhaite une « révision du cadre d’intervention du fonds de stabulation, dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés ».

    « Le chef de l’État a aussi demandé au gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre sans relâche les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines », ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    Il affirme que M. Faye « a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-COOPERATION   / Ousmane Sonko a reçu en audience les ambassadeurs de quatre pays

    SENEGAL-COOPERATION   / Ousmane Sonko a reçu en audience les ambassadeurs de quatre pays

    Dakar, 21 mai (APS) – Le Premier ministre a reçu en audience les ambassadeurs au Sénégal de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc, mardi, à Dakar, a appris l’APS de la Primature.

    Ousmane Sonko a discuté avec eux des ‘’perspectives de coopération’’ entre ces pays et le Sénégal, a ajouté la même source, sans autre précision.

    ‘’C’est un honneur de rencontrer [le Premier ministre sénégalais] pour un premier échange constructif et prometteur pour le renforcement et la rénovation du partenariat entre le Sénégal et la France’’, a écrit la représentante au Sénégal de l’Hexagone, Christine Fages, sur son compte X.

    ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Des rencontres ministérielles sur le pèlerinage à La Mecque et la Tabaski, à partir de vendredi

    SENEGAL-RELIGIONS / Des rencontres ministérielles sur le pèlerinage à La Mecque et la Tabaski, à partir de vendredi

    Dakar, 8 mai (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, va présider une réunion interministérielle consacrée aux préparatifs du pèlerinage aux lieux saints de l’islam (Arabie Saoudite), vendredi, et un conseil interministériel préparatoire de la fête de Tabaski, mardi prochain, annonce le communiqué du Conseil des ministres.

    Il ne fait mention ni des heures ni du lieu où se tiendront les réunions prévues.

    ESF

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Bassirou Diomaye Faye réclame au gouvernement un plan national de prévention et de gestion des inondations

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Bassirou Diomaye Faye réclame au gouvernement un plan national de prévention et de gestion des inondations

    Dakar, 8 mai (APS) – Le président de la République a demandé aux membres du gouvernement de lui proposer un plan national de prévention et de gestion des inondations, en même temps qu’il a recommandé de s’atteler à l’identification des zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement préhivernal, annonce le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Parlant de la prévention des inondations, le chef de l’État a demandé au Premier ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’État et acteurs territoriaux concernés, à proposer un plan national de prévention et de gestion des inondations’’, rapporte le ministre, porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    ‘’Le président de la République a invité le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement préhivernal et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers et du Génie militaire’’, ajoute la même source.

    M. Sarré, également ministre de la Formation professionnelle, annonce que Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations’’.

    ESF

  • SENEGAL-AGRICULTURE-ELEVAGE / Vers une ‘’actualisation’’ de la loi d’orientation agrosylvopastorale

    SENEGAL-AGRICULTURE-ELEVAGE / Vers une ‘’actualisation’’ de la loi d’orientation agrosylvopastorale

    Dakar, 8 mai (APS) – Le président de la République a demandé aux ministres concernés, mercredi, de s’atteler à la ‘’revue’’ et à l’‘’actualisation’’ de la loi d’orientation agrosylvopastorale.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, et au secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, de proposer la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’La révision de cette loi s’inscrit notamment dans une perspective de renforcement de la place fondamentale des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital’’, note le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    En ce qui concerne le secteur de l’agriculture, le chef de l’État a tenu à rappeler qu’‘’il est le moteur essentiel pour fonder, sur une base solide, la souveraineté alimentaire du Sénégal, la croissance économique et la création d’emplois décents’’.

    ‘’Il convient […] de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Pour sa part, le Premier ministre ‘’a […] signalé l’urgence relevée par les acteurs (agriculteurs et éleveurs) de tenir une réunion du conseil supérieur d’orientation agrosylvopastorale, qui sera présidée par […] le président de la République’’.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Bassirou Diomaye Faye appelle le gouvernement à protéger la pêche artisanale et à réviser le Code de la pêche maritime

    SENEGAL-ECONOMIE / Bassirou Diomaye Faye appelle le gouvernement à protéger la pêche artisanale et à réviser le Code de la pêche maritime

    Dakar, 8 mai (APS) – Le président de la République a recommandé aux membres du gouvernement concernés, mercredi, en Conseil des ministres, de préserver les ressources de la mer, de protéger les professionnels de la pêche artisanale, de réviser le Code de la pêche maritime et de veiller rigoureusement à son application.

    ‘’Le président de la République a souligné […] l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite’’, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    ‘’Le chef de l’État a demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale. Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse’’, ajoute M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a souligné […] l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite’’.

    Selon la même source, c’est une ‘’urgence’’ pour le chef de l’État de s’atteler à ‘’la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques, par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés’’.

    Renouvellement et sécurisation de la flotte de pirogues artisanales

    M. Faye a salué la publication, lundi dernier, par la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux ‘’sous juridiction sénégalaise’’.

    Le communiqué du Conseil des ministres affirme que le président de la République ‘’a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et des licences de pêche’’.

    De même a-t-il réclamé aux membres du gouvernement concernés un ‘’recensement et [une] évaluation des interventions, subventions et financements de l’État dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs’’.

    Bassirou Diomaye Faye leur a demandé de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales.

    ‘’Le président de la République a invité le Premier ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche des concertations, afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle’’, note M. Sarré.

    Il ajoute que M. Faye a évoqué ‘’la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles’’.

    ESF