Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 8 mai 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 8 mai 2024

    Dakar, 8 mai (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la pêche dans le développement économique et social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui est une source importante de revenus pour une partie de la population. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale. Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse.

    Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite. Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés.

    Après avoir salué la publication, le 06 mai 2024, par le Ministre en charge des pêches, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’importance qu’il porte à la transparence dans la gestion du secteur de la pêche. A ce sujet, il a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche.

    Le Chef de l’Etat a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs. Il a aussi demandé de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales. Dans le même sillage, le Président de la République a invité le Premier Ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche, des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle. Par ailleurs, il a indiqué la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles.

    Evoquant le secteur de l’agriculture, le Chef de l’Etat a rappelé qu’il est le moteur essentiel pour fonder, sur une base solide, la souveraineté alimentaire du Sénégal, la croissance économique et la création d’emplois décents. En s’inspirant du PROJET, il convient, selon lui, de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan.

    Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan de proposer la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. La révision de cette loi s’inscrit notamment dans une perspective de renforcement de la place fondamentale des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital.

    Parlant de la prévention des inondations, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’Etat et acteurs territoriaux concernés, à proposer un Plan national de Prévention et de Gestion des inondations. Le Président de la République a invité, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement préhivernage et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire.

    Dans ce cadre, il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier Ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations.

    Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation au sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui s’est tenu les 4 et 5 mai 2024 à Banjul.

    Enfin, le Président de la République est revenu sur sa visite de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire effectuée le mardi 07 mai 2024. Il a, ainsi remercié le Président Alassane OUATTARA pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse qu’il lui a réservés.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part de la tenue, le vendredi 03 mai 2024, d’un Conseil interministériel consacré à la campagne production agricole 2024. Il a mis l’accent sur la détermination du Gouvernement à opérer une rupture systémique au niveau des mécanismes de subvention afin que les moyens financiers consentis par l’Etat soient effectivement affectés aux réels ayants-droits. Il a également signalé l’urgence relevée par les acteurs de tenir une réunion du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale qui sera présidée par Monsieur le Président de la République.

    Le Premier Ministre a aussi informé le Conseil de l’évolution des travaux consacrés aux mesures de réduction des prix des produits de première nécessité, au cadrage du plan d’action d’urgence du Gouvernement et à la revue générale des programmes, des projets ainsi que du capital humain et des ressources budgétaires.

    Il a, par ailleurs, informé le Conseil qu’il présidera une réunion interministérielle de revue des diligences préparatoires du pèlerinage à la Mecque édition 2024 et un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024, respectivement les 10 et 14 mai 2024.

    Enfin, il a fait part des audiences qu’il a accordées au Gouverneur de la BCEAO, à l’Ambassadeur d’Inde au Sénégal et au Ministre en charge de l’agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite.

    Au titre de la communication des ministres :

    – le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur le projet de Sénégal Connect Park (ex PTN) ;

    – le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les projets hospitaliers ;

    – le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le bilan de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

    Fait à Dakar, le 08 mai 2024

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-COTEDIVOIRE-POLITIQUE / Bassirou Diomaye Faye sera à Abidjan, mardi

    SENEGAL-COTEDIVOIRE-POLITIQUE / Bassirou Diomaye Faye sera à Abidjan, mardi

    Dakar, 6 mai (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, va s’entretenir avec son homologue de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, mardi, à Abidjan, a appris l’APS d’une source proche du chef de l’État.

    La présidence de la République de Côte d’Ivoire a également annoncé, sur son compte Twitter, un entretien de M. Faye avec son homologue ivoirien, mardi.

    Ce sera la première visite du nouveau dirigeant sénégalais dans ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis son élection, le 24 mars dernier.

    AKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Malgré les ‘’incertitudes politiques’’ du premier trimestre, les perspectives économiques sénégalaises restent favorables, selon le FMI

    SENEGAL-ECONOMIE / Malgré les ‘’incertitudes politiques’’ du premier trimestre, les perspectives économiques sénégalaises restent favorables, selon le FMI

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Sénégal a eu une activité économique plus faible que celle prévue pour le premier trimestre de cette année à cause des ‘’incertitudes politiques’’ liées à l’élection présidentielle, mais ses perspectives économiques restent toutefois favorables, signalent des fonctionnaires du Fonds monétaire international (FMI) à la fin d’une visite effectuée dans le pays.

    ‘’La croissance de l’activité économique au premier trimestre 2024 a été plus faible que [ce qui était] prévu, du fait des incertitudes politiques liées à l’élection présidentielle’’, observent les membres de cette mission dans un communiqué parvenu vendredi à l’APS.

    Les indicateurs de conjoncture montrent que la croissance de l’activité économique a été ‘’modérée’’, les entreprises ayant reporté leurs investissements et les consommateurs réduit leurs dépenses, signalent-ils.

    Au Sénégal, l’inflation s’est repliée à 3,3 % – en glissement annuel –, l’exécution du budget ayant été marquée par une moins-value des recettes et un dépassement du coût des subventions à l’énergie par rapport à l’enveloppe budgétaire initiale.

    Malgré cette situation, ‘’les perspectives économiques restent […] favorables. La croissance économique pour 2024 est maintenant projetée à 7,1 %, contre 8,3 % auparavant’’, déclare la mission du FMI à la fin de son séjour.

    Ses membres signalent que l’activité économique sénégalaise a été ‘’impactée’’ au premier trimestre de l’année par le contexte électoral et ‘’un démarrage retardé de la production de gaz jusqu’en décembre 2024’’.

    Mettre l’accent sur les réformes structurelles

    ‘’Le programme soutenu par le FMI [au Sénégal] reste globalement sur la bonne voie. Toutefois, pour atteindre l’objectif de déficit budgétaire de 3,9 % du PIB (produit intérieur brut) fixé pour la fin de l’année 2024, il faudra prendre des mesures ambitieuses pour rationaliser les dépenses fiscales et améliorer l’efficacité des dépenses’’, proposent les fonctionnaires de l’institution financière.

    La rationalisation des dépenses fiscales et l’amélioration de l’efficacité des dépenses ‘’devraient [se faire] dans le cadre d’un budget rectificatif, qui permettrait la réalisation de l’objectif régional de déficit budgétaire de 3 % du PIB en 2025’’.

    ‘’Un accent devrait être mis sur les réformes structurelles’’, poursuit le communiqué de la mission du FMI.

    Les fonctionnaires de l’institution financière préconisent ‘’la révision de la formule de détermination des produits pétroliers et la [conduite] d’un audit de la compagnie d’électricité, la Senelec’’.

    De cet audit devrait découler ‘’une nouvelle grille tarifaire pour l’électricité, avec un tarif social pour les ménages vulnérables’’, recommandent-ils.

    Une ‘’excellente coopération’’, des ‘’discussions franches et constructives’’

    La mission ayant séjourné à Dakar du 25 avril au 3 mai affirme que ‘’les nouvelles autorités [sénégalaises] ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le programme actuel soutenu par le [fonds monétaire international]’’.

    ‘’En 2023, l’économie sénégalaise a fait preuve de résilience en dépit d’un contexte difficile. Malgré les tensions politiques autour de l’élection présidentielle et les chocs extérieurs, la croissance économique a dépassé les attentes (4,6 %) en reflétant une bonne campagne agricole et un secteur tertiaire solide’’, a souligné Edward Gemayel, le chef de la mission du FMI.

    Il rappelle que l’inflation a connu une baisse plus rapide que ce qui était prévu en retombant à 5,9 %.

    Des dépenses élevées de subventions à l’énergie (620 milliards de francs CFA, soit 3,3 % du PIB) et d’intérêts sur la dette ont été compensées par des réductions de dépenses d’investissements, afin de contenir le déficit budgétaire à 4,9 % du PIB, notent M. Gemayel et ses collègues.

    Ils disent remercier les nouvelles autorités du pays et leurs partenaires économiques pour leur ‘’excellente coopération et les discussions franches et constructives au cours de la visite’’, la première du personnel du FMI depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal, le 24 mars dernier.

    ESF

  • Les quotidiens continuent d’éplucher les rapports des institutions de contrôle

    Les quotidiens continuent d’éplucher les rapports des institutions de contrôle

    Dakar, 3 mai (APS) – Les premières décisions de l’exécutif en vue de la transparence de l’État continuent de faire les choux gras de la presse quotidienne.

    Tribune s’impatiente de voir livrés au procureur de la République les auteurs présumés de ‘’prédation des ressources’’ du pays, à la suite de la publication des rapports des institutions de contrôle de l’État. ‘’Qu’attend le pouvoir pour mettre à la disposition de la justice les rapports déjà ficelés’’, afin que ‘’des poursuites soient engagées contre ces gloutons repus de l’argent public ?’’ se demande le journal.

    ‘’Il (Bassirou Diomaye Faye) est foncièrement contre tout accaparement des terres par des politiciens prédateurs’’, s’écrient des proches de Macky Sall, sous le crayon du dessinateur de Tribune, lequel fait dire au nouveau président de la République : ‘’Je vais casser tout ça !’’

    Kritik’ affirme que l’exécutif a ‘’une belle occasion de rompre la danse des loups’’. Autrement dit, faire juger les auteurs présumés de mauvaise gestion des deniers publics. ‘’Accusés, levez-vous’’, ordonne le journal.

    ‘’Activistes et militants de la société civile réclament au nouveau régime des sanctions immédiates’’, constate L’Observateur en ajoutant que ‘’ce n’est pas facile’’ de faire juger les auteurs présumés de fautes de gestion.

    Il ajoute, en citant des spécialistes, que ‘’toutes les personnes incriminées ne sont pas passibles d’une infraction pénale’’.

    ‘’On n’entend parler que d’hectares. C’est l’unité de mesure. Comme on n’entend parler que de milliards. Sur le terrain glissant du foncier, beaucoup se sont cassé jambes et bras’’, commente Bés Bi Le Jour à propos de la mainmise présumée de proches de Macky Sall sur des terres appartenant au domaine public.

    Source A n’en croit pas ses yeux en lisant le rapport de la Cour des comptes sur la gestion faite de la municipalité de Kédougou (sud-est) par son ex-maire.

    Des travailleurs de la gouvernance, de la préfecture et du commissariat de police de Kédougou, tout comme des membres du conseil municipal, auraient bénéficié de dons de denrées alimentaires destinées aux nécessiteux, rapporte le journal en citant un rapport de la Cour des comptes.

    Une ‘’controverse juridique’’

    ‘’Le problème avec le foncier, c’est qu’il s’agit du domaine par excellence de l’argent facile et du blanchiment de sommes astronomiques. Un pays ne se développe jamais avec un boom aussi peu vertueux’’, analyse L’info.

    ‘’Au contraire, ajoute-t-il, c’est avec la jonction agriculture-industrie-commerce que le Sénégal devrait amorcer un début de décollage économique.’’

    Libération aussi a lu le rapport de la Cour des comptes. ‘’De grandes quantités de semences d’arachide subventionnées [auraient été] filées à des ministres, des députés, des [membres du Haut Conseil] des collectivités territoriales, des personnalités religieuses’’, note le journal, ajoutant que ces largesses leur ont été faites ‘’sans justification’’.

    EnQuête évoque la ‘’controverse juridique’’ relative à la suspension des activités immobilières sur le domaine public maritime.

    Si l’avocat Doudou Ndoye juge que ‘’le président de la République n’a pas le droit [de suspendre] ces constructions’’, Samba Traoré, enseignant à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), jure : ‘’Le chef de l’État a pris une mesure conservatoire, afin d’y voir plus clair. Et c’est son droit.’’

    Pour WalfQuotidien, la gestion de la terre est ‘’une course d’obstacles’’.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’risque […] d’être rattrapé par sa déclaration de patrimoine dans laquelle il mentionnait être propriétaire d’un terrain […] de 4,3 hectares représentant 286 parcelles de 150 mètres carrés’’, poursuit WalfQuotidien.

    Un ‘’carnage foncier’’

    L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) avait tiré la sonnette d’alarme en 2020 pour éviter un ‘’carnage foncier’’ dans les départements de Dakar, Mbour et Thiès (ouest), rappelle Sud Quotidien.

    Malgré la mise en garde de l’OFNAC, ‘’les autorités sortantes ont fait semblant de ne rien entendre’’, ajoute le journal.

    Le président de la République ‘’continue de placer ses hommes dans les […] directions’’ des entreprises nationales, observe Le Quotidien, après que des militants du parti au pouvoir ont été désignés pour diriger d’importantes sociétés d’État.

    Bés Bi Le Jour saisit l’occasion de ces nominations pour exprimer son désaccord avec les nouvelles autorités du pays à propos de la promesse faite de recourir aux appels à candidatures pour désigner les directeurs généraux des sociétés nationales. ‘’Quand les clés de la République vous sont confiées, il n’y a rien d’autre à faire que de gouverner et de prendre des décisions sur la base d’une vision. On pourvoit aux postes comme le prévoit la Constitution’’, écrit-il.

    Les appels à candidatures, ‘’ça fait joli mais les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous’’, opine-t-il.

    Le Soleil évoque les états généraux qu’envisage de tenir le président de la République d’ici à juillet prochain, concernant les transports.

    ESF

  • SENEGAL-COMMERCE / Des acteurs des douanes saluent la baisse de la valeur marchande assujettie à la déclaration préalable d’importation

    SENEGAL-COMMERCE / Des acteurs des douanes saluent la baisse de la valeur marchande assujettie à la déclaration préalable d’importation

    Dakar, 2 mai (APS) – L’élargissement de la déclaration préalable d’importation (DPI) aux marchandises d’une valeur de 500.000 francs CFA, jusque-là appliquée à celles d’une valeur au moins égale à 1 million, est saluée par des acteurs douaniers interrogés par l’APS, même si cette nouvelle mesure peut ‘’compliquer’’ les tâches de certains professionnels des douanes.

    La DPI ne concernait que les importations d’une valeur de 1 million de francs CFA. Elle est désormais appliquée aux importations d’une valeur de 500.000 francs CFA, selon la direction générale des douanes (DGD).

    ‘’Dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité du service offert aux usagers, la direction générale des douanes informe que la déclaration préalable d’importation est obligatoire, à compter du 1er mai 2024, pour toute importation de marchandises d’une valeur FOB (sans les frais de transport et autres frais et taxes afférant à une marchandise, sans les assurances pour la même marchandise) supérieure ou égale à 500.000 francs CFA’’, annonce l’administration douanière dans un communiqué.

    La DGD estime que la DPI devrait aider à garantir un ‘’traitement équitable des opérateurs économiques’’ et assurer une ‘’disponibilité anticipée des informations et statistiques permettant aux autorités en charge du commerce de prévoir les stocks de denrées de première nécessité’’.

    Cette mesure va engendrer ‘’des répercussions sur les activités des petits importateurs’’, a dit à l’APS Cheikh Tidiane Sy, un professionnel de l’agro-industrie.

    M. Sy, directeur général d’une société spécialisée dans la transformation et la commercialisation de la tomate, estime que la nouvelle mesure de la DGD concernant la DPI pourrait ‘’rétablir l’équité entre agents économiques, entre les industriels qui paient les droits de porte sur leurs matières premières d’une part, et les petits importateurs qui font entrer des produits finis en les saucissonnant pour échapper au contrôle de l’administration douanière’’.

    Un ‘’contrôle plus approfondi’’

    ‘’Par le passé, il nous arrivait de retrouver sur le marché du ketchup provenant d’Asie et commercialisé à des prix défiant toute concurrence’’, fait observer Cheikh Tidiane Sy, expliquant cette situation par le fait que les importateurs de ce produit alimentaire se soustrayaient au paiement de droits de douane en raison du saucissonnage de leurs marchandises.

    De la même manière, ils mettaient en difficulté les producteurs et vendeurs de ketchup local, laisse entendre M. Sy.

    ‘’En ma qualité de président de la commission douanière de l’Union des prestataires, des industriels et des commerçants du Sénégal, les fabricants de peinture m’informent d’une concurrence déloyale menée sur les importations de peinture, qui les empêche d’écouler leurs produits sur le marché’’, a signalé M. Sy.

    À son avis, la nouvelle mesure douanière peut être considérée comme une barrière contre ces pratiques commerciales.

    Elle peut servir, dès lors, à ‘’protéger’’ l’industrie locale et ses emplois, ‘’au détriment des importations irrégulières’’, a ajouté Cheikh Tidiane Sy.

    De l’avis de M. Sy, la nouvelle mesure relative à la DPI peut contribuer à un élargissement de l’assiette fiscale et à la réduction de la pression fiscale sur les entreprises.

    L’extension de la DPI ‘’n’entraîne aucune nouvelle taxation’’

    Le président du conseil de discipline des commissionnaires agrées en douane du Sénégal, Cheikh Loum Pouye, salue une ‘’décision courageuse’’ de la DGD, à propos de la DPI.

    La déclaration préalable d’importation va faciliter le ‘’contrôle plus approfondi’’ des importations et permettre au ministère du Commerce de disposer davantage de ‘’statistiques fiables’’, a assuré M. Pouye.

    Il espère que la DPI va garantir l’‘’équité de traitement’’ entre les importateurs.

    Un déclarant en douane s’exprimant sous le sceau de l’anonymat dit avoir des ‘’craintes’’ quant aux résultats attendus de la DPI.

    La décision de l’administration douanière risque de ‘’compliquer’’ les tâches de certains professionnels de l’activité douanière, a-t-il prévenu.

    ‘’Ça risque d’être difficile pour nous d’établir une seule facture pour différentes marchandises en vue de la levée de la DPI’’, a averti le déclarant en douane. ‘’Il y a des inquiétudes comme dans toute nouvelle réforme.’’

    Il espère que les déclarants en douane vont s’habituer à la décision de la DGD relative à la DPI.

    L’extension de la DPI n’entraîne aucune nouvelle taxation, ni des frais supplémentaires dans les opérations de dédouanement, selon la direction générale des douanes.

    Elle assure que cette mesure n’a aucune incidence non plus sur le prix de revient des marchandises, pas davantage sur le pouvoir d’achat des consommateurs.

    SMD/ESF/ASG/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se font l’écho des rapports sur la gestion des deniers publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se font l’écho des rapports sur la gestion des deniers publics

    Dakar, 2 mai (APS) – Les quotidiens évoquent les rapports publiés par les institutions de contrôle de la gestion financière des collectivités territoriales et des entreprises nationales, qui mettent en cause plusieurs personnalités et collaborateurs de l’ex-président de la République, Macky Sall.

    Selon Sud Quotidien, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a remis aux autorités judiciaires 40 dossiers concernant des maires et des directeurs généraux, afin que des enquêtes soient menées sur la manière dont ils géré les deniers publics.

    ‘’L’OFNAC [a procédé à] un changement d’approche en se gardant, cette fois-ci, de divulguer l’identité des personnes impliquées dans des affaires de corruption et des infractions connexes’’, signale-t-il.

    Selon Bés Bi Le Jour, la non-divulgation des noms des personnes dont il est question dans les rapports de l’OFNAC ‘’fait débat’’. ‘’C’est un choix’’, écrit-il en ajoutant que ‘’cette volonté de ne pas nuire [aux personnalités concernées] se heurte à une exigence de transparence’’.

    L’Observateur est préoccupé par ‘’la violente et mauvaise gestion’’ faite de la société publique de transport Dakar Dem Dikk (DDD) par l’avocat Moussa Diop, son ex-directeur général.

    ‘’Il a été constaté des dépassements budgétaires importants sur la période contrôlée’’, de 2017 à 2020, concernant DDD, ajoute le même journal.

    Me Diop a démenti les accusations de l’institution de lutte contre la fraude et la corruption. ‘’Je n’ai détourné aucun franc’’, note Bés Bi Le Jour en citant l’ex-directeur général de DDD.

    Il évoque la partie du rapport de l’ODFNAC concernant l’aéroport international Blaise-Diagne, où le chef de la division chargée de la logistique ‘’n’a qu’un BFEM’’, un brevet de fin d’études moyennes, ‘’pour un poste nécessitant un bac + 4’’.

    ‘’Des recrutements de complaisance’’

    ‘’L’escroquerie portant sur les deniers publics, le détournement de deniers publics, la corruption, l’association de malfaiteurs, l’enrichissement [illicite], l’escroquerie et la fraude fiscale’’ sont les délits visés par l’OFNAC dans les 40 dossiers remis au procureur de la République pour des besoins d’enquête, précise Tribune.

    Même de l’argent destiné aux soins des personnes souffrant d’insuffisance rénale a été dilapidé, affirment plusieurs journaux, dont Source A, sur la base des rapports des institutions de contrôle des finances publiques.

    L’OFNAC ‘’a […] révélé des faits supposés de corruption, d’escroquerie [et] d’abus de confiance’’ dans la prise en charge des personnes vivant avec une insuffisance rénale, lit-on dans L’As.

    Libération parle d’un ‘’pillage à huis clos’’ pour décrire la gestion faite des deniers publics par des fonctionnaires, des directeurs généraux et des élus.
    ‘’Des indemnités d’un montant cumulé de 224 milliards de francs CFA ont été versées en toute illégalité à des agents de l’État et à de hautes autorités entre 2015 et 2018. Des agents bénéficiaient aussi cumulativement d’un logement administratif et de l’indemnité y afférente. D’autres agents avaient deux salaires au ministère de la Santé’’, révèle le même journal.

    Au Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à créer des milliers d’emplois dans le domaine de l’agriculture, la Cour des comptes a relevé ‘’des recrutements de complaisance’’, dont ont bénéficié des personnes ‘’peu qualifiées’’, relève EnQuête en donnant l’exemple d’un journaliste affecté à ‘’un poste de suivi-évaluation’’.

    ‘’Que va faire le parquet ?’’ se demande Le Quotidien.

    ‘’C’est un véritable carnage financier que la Cour des comptes a relevé à l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, dans son rapport 2023’’, écrit WalfQuotidien en ajoutant que le directeur général de ladite entreprise ‘’s’est octroyé un salaire mensuel de 15 millions de francs CFA et un 13e mois de 5 millions de francs CFA, sans compter 1.000 litres de carburant par mois’’.

    Les quotidiens se sont préoccupés aussi des ‘’anomalies’’ décelées à Mbour 4, un quartier de la ville de Thiès (ouest), dont les habitants ont déjà fait l’objet d’une expulsion.

    Le président de la République a effectué une ‘’visite inopinée’’ de la zone dont les habitants ont été sommés de partir précipitamment.

    Une ‘’grande perte pour les arènes sénégalaises’’

    Des terrains de 100, 200, voire 300 hectares ont été attribués à des ‘’politiciens’’ sur un ‘’lotissement litigieux’’ de Mbour 4, révèle Le Soleil en citant Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’On ira jusqu’au bout’’, promet le chef de l’État dont la promesse de situer les responsabilités dans ce litige foncier est relayée par Vox Populi.

    ‘’Ce sont des [personnalités] de l’ancien régime (le pouvoir dirigé par Macky Sall) et des hommes d’affaires proches [de lui] qui se sont partagé ce lotissement de Mbour 4’’, lit-on dans L’As, qui cite M. Faye.

    Kritik’ constate que ‘’Bassirou Diomaye Faye arrête la pagaille de Mbour 4’’, L’info notant que le président de la République a pris la décision de ‘’faire suspendre toutes les opérations sur le site’’ faisant l’objet d’un litige.

    ‘’Croyez-moi, ça ne passera pas’’, jure le chef de l’État, selon Bés Bi Le Jour, à propos de sa volonté de mettre fin à l’accaparement des terres du domaine public par des privés.

    Les quotidiens évoquent aussi la mort de l’organisateur de combats de lutte Gaston Mbengue.

    ‘’Promoteur [de lutte] depuis 1992, il a révélé beaucoup de champions’’, rappelle le quotidien Record.

    ‘’Surnommé le Don King des arènes, Gaston Mbengue mérite amplement ce surnom. Pendant plus de trente ans, l’ancien commerçant a ébloui les arènes par ses événements, son Championnat de lutte avec frappe surtout’’, lit-on dans Stades.

    Le Soleil déplore ‘’une grande perte pour les arènes sénégalaises’’ et témoigne que le défunt était, ‘’à lui seul’’, un ‘’pan entier’’ de la lutte au Sénégal.

    Mais, précise Le Soleil, ‘’avec la mort de Gaston Mbengue, ce n’est pas la lutte qui perd une figure de proue mais tout le Sénégal’’.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUEDUSUD-ECONOMIE / Une banque sud-africaine prête 46 milliards de francs CFA à la BNDE

    SENEGAL-AFRIQUEDUSUD-ECONOMIE / Une banque sud-africaine prête 46 milliards de francs CFA à la BNDE

    Dakar, 29 avr (APS) – La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) du Sénégal déclare avoir obtenu un prêt de 46 milliards de francs CFA de la Banque sud-africaine de développement (DBSA).

    ‘’La Banque nationale pour le développement économique s’honore d’être l’un des premiers établissements bancaires de la sous-région à mobiliser une ligne de financement auprès de la Banque sud-africaine de développement’’, affirme la BNDE dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Elle estime que ‘’ce partenariat financier Sud-Sud, d’un montant de 70 millions d’euros, soit 46 milliards de francs CFA, est une source de satisfaction, car [elle doit lui] permettre de renforcer sa mission fondamentale de financement de l’économie sénégalaise’’.

    L’institution financière sénégalaise précise que le financement obtenu de la DBSA lui permettra surtout de financer des ‘’projets structurants’’ de l’économie locale.

    ‘’Cette ressource mobilisée auprès d’un partenaire financier de premier rang va renforcer le financement de la clientèle historique, les PME/PMI, mais aussi et surtout la consolidation de sa qualité de banque de développement’’, ajoute la BNDE.

    Elle estime que la DBSA lui a accordé ce prêt d’une durée de sept ans en raison de la ‘’solidité [de ses] indicateurs financiers et prudentiels’’.

    La BNDE affirme que le prêt sud-africain sera remboursé à un ‘’taux compétitif, eu égard aux conditions actuelles de taux au plan international’’.

    Le financement reçu de la DBSA ‘’arrive à point nommé, après celui des actionnaires, notamment l’État du Sénégal, qui a porté le capital de la [banque] de 11 à 52 milliards de francs CFA, soit une hausse sans précédent de 41 milliards’’, signale la Banque nationale pour le développement économique.

    Elle signale bénéficier de ce financement dans un contexte de relèvement du capital social minimum des banques de 10 à 20 milliards de francs CFA.

    ‘’La BNDE entend consolider ses actifs et s’inscrire dans une dynamique de croissance. Cet engagement constant du top management et de l’ensemble du personnel est sans relâche. À cela s’ajoute une prise en compte des préoccupations de l’heure, en particulier le respect des exigences en matière de risques sociaux et environnementaux’’, explique le communiqué.

    La BNDE rappelle fêter cette année son 10e anniversaire.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-GAMBIE-COMMERCE / Les douanes gambiennes renoncent à la hausse des droits prélevés sur le ciment sénégalais

    SENEGAL-GAMBIE-COMMERCE / Les douanes gambiennes renoncent à la hausse des droits prélevés sur le ciment sénégalais

    Dakar, 25 avr (APS) – La Gambie a renoncé à une augmentation des droits de douane prélevés sur le ciment en provenance du Sénégal à l’entrée de son territoire, a appris l’APS, mercredi, du gouvernement sénégalais et de la Chambre des mines du Sénégal (CMDS).

    Lors de sa visite en Gambie, samedi dernier, Bassirou Diomaye Faye a discuté avec son homologue gambien, Adama Barrow, de ‘’la hausse de la taxe du ciment en provenance du Sénégal, dont la mesure a été suspendue en attendant la circulaire qui devrait être signée pour la rapporter’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres du Sénégal de ce mercredi 24 avril.

    La CMDS, une association constituée d’une cinquantaine d’entreprises minières, confirme que la Gambie a renoncé à la hausse des droits de douane prélevés sur le ciment provenant du Sénégal.

    ‘’À la suite de l’annulation de la hausse des droits d’entrée en Gambie sur le ciment sénégalais, la Chambre des mines du Sénégal adresse ses félicitations aux chefs d’État sénégalais et gambien’’, écrit son président, Ousmane Mbaye, dans un communiqué parvenu à l’APS.

    M. Mbaye, également directeur général de Dangote Cement Senegal, l’un des principaux producteurs de ciment du pays, ajoute que ‘’la Chambre des mines du Sénégal se félicite de l’annulation de la hausse de 500 % des droits d’entrée sur le ciment en provenance du Sénégal’’.

    ‘’Une fois au courant de la mesure survenue la semaine dernière, la CMDS en a aussitôt informé les autorités sénégalaises. Lesquelles ont évoqué la question avec leurs homologues gambiennes lors de la visite […] à Banjul du chef de l’État’’ du Sénégal, affirme-t-il.

    Ousmane Mbaye précise que cette ‘’hausse [a] finalement été suspendue en attendant son officialisation administrative’’.

    Il signale que ‘’le marché gambien représente un débouché important pour les exportations de ciment en provenance du Sénégal et contribue, par conséquent, à l’équilibre de sa balance commerciale’’.

    La CMDS a pour ‘’mission principale’’ de ‘’promouvoir le secteur minier’’ sénégalais et de ‘’lui servir d’interlocuteur avec le gouvernement, la société civile…’’

    ESF/MTN

  • SENEGAL-MAURITANIE-INFRASTRUCTURES / Dakar et Nouakchott vont remédier au retard de la construction du pont de Rosso

    SENEGAL-MAURITANIE-INFRASTRUCTURES / Dakar et Nouakchott vont remédier au retard de la construction du pont de Rosso

    Dakar, 25 avr (APS) – Le Sénégal et la Mauritanie ont décidé de ‘’lever les goulots d’étranglement’’ à l’origine du retard de la construction du pont de Rosso, sur la frontière des deux pays, a-t-on appris mercredi du gouvernement sénégalais.

    Le communiqué du Conseil des ministres du Sénégal de ce jeudi 24 avril évoque ‘’le retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso’’.

    Lors de la visite en Mauritanie du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, la semaine dernière, ‘’chaque partie [a été] invitée à lever les goulots d’étranglement’’ à l’origine de ce retard, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Long de 1.461 mètres, avec une largeur de 55 mètres, le pont de Rosso va coûter 54 milliards de francs CFA. La Banque africaine de développement contribue à son financement. Les travaux sont exécutés par une entreprise chinoise.

    M. Sarré relève aussi, dans le communiqué du Conseil des ministres, ‘’le retard de vingt-huit mois des travaux du [champ de gaz offshore] GTA’’, exploité par la société britannique BP et situé à cheval sur la Mauritanie et le Sénégal.

    Les dirigeants des deux pays ont discuté de ‘’la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l’opérateur BP, pour ne pas décevoir les attentes des populations’’, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/MTN

     

     

  • SENEGAL-ENTREPRISES-NOMINATIONS / Bassirou Diomaye Faye procède au remplacement de plusieurs directeurs généraux

    SENEGAL-ENTREPRISES-NOMINATIONS / Bassirou Diomaye Faye procède au remplacement de plusieurs directeurs généraux

    Dakar, 25 avr (APS) – Le président de la République a nommé des directeurs généraux, mercredi, à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques, a-t-on appris du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Le président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Bara DIOUF, Gestionnaire administratif et financier, est nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose, en remplacement de Monsieur Diène Farba SARR ;
    • Monsieur Bacary Sega BATHILY, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye BALDE ;
    • Monsieur Pape Alé NIANG, Journaliste, est nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), en remplacement de Monsieur Racine TALLA ;
    • Monsieur Waly DIOUF BODIANG, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, en remplacement de Monsieur Mountaga SY ;
    • Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE, Ingénieur en Génie et Travaux publics, est nommé Directeur général de l’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIEYE ;
    • Monsieur Fadilou KEITA, Manager en Gestion financière, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Cheikh Issa SALL ;
    • Monsieur Maguette KANE, Inspecteur des Postes et Services financiers, est nommé Directeur général de la Société nationale La Poste, en remplacement de Monsieur Mohamadou DIAITE ;
    • Monsieur Bassirou KEBE, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), en remplacement de Mamadou Diagne SY MBENGUE ;
    • Monsieur Mouhamadou Moctar MAGASSOUBA, Spécialiste en finances d’entreprise, est nommé Directeur général de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou KASSE ;
    • Monsieur Serigne Mamadou MBOUP, Spécialiste en Management et en Stratégie touristique et hôtelière, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO SA) en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE ;
    • Madame Marie Rose FAYE, Experte en Gestion et en Management des Ressources humaines, est nommée Directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), en remplacement de Monsieur Idrissa DIABIRA ;
    • Madame Yaye Khadidiatou Djamila DIALLO, Spécialiste en Droit des Affaires, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-Petits, en remplacement de Madame Maïmouna CISSOKHO ;
    • Monsieur Tidiane SIDIBE, Expert en gestion de projets et en Développement territorial, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), en remplacement de Monsieur de Mamadou DJIGO ;
    • Monsieur Sékouna DIATTA, Maitre de Conférences en Ecologie, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Oumar Abdoulaye BA ;
    • Docteur Cheikh DIENG, Expert en Environnement, est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en remplacement de Monsieur Mamadou Mamour DIALLO ;
    • Monsieur Magatte DIAKHATE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur de la Législation et de la Coopération internationale, en remplacement de Mouhamadou Lamine SY ;
    • Monsieur Abdou GNING, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Domaines, en remplacement de monsieur Mamadou GUEYE.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Fait à Dakar, le 24 avril 2024

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE