Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-ECONOMIE / Faye mise sur la souveraineté alimentaire pour éviter les difficultés de la conjoncture économique internationale

    SENEGAL-ECONOMIE / Faye mise sur la souveraineté alimentaire pour éviter les difficultés de la conjoncture économique internationale

    Dakar, 24 avr (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a recommandé au gouvernement de mettre en œuvre une doctrine de souveraineté alimentaire (DSA) en guise de solution aux problèmes qu’engendre la conjoncture économique internationale actuelle.

    ‘’Le président de la République, après avoir analysé la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale, a invité le gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la doctrine de souveraineté alimentaire’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    La DSA doit être appliquée ‘’en cohérence avec la nouvelle politique d’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux’’, ajoute le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Les autorités gouvernementales ont décidé, par ailleurs, de ‘’mutualiser’’ et d’‘’optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes’’.

    ‘’Le chef de l’État a […] beaucoup insisté sur la formation professionnelle et technique, ainsi que l’emploi des jeunes, qui demeurent, selon lui, des priorités nationales’’, a noté M. Sarré.

    Bassirou Diomaye Faye a demandé au gouvernement d’‘’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois’’.

    De même a-t-il recommandé au Premier ministre et aux ministres chargés des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de ‘’procéder, dans les meilleurs délais, à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et technique, pour améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique’’.

    Une ‘’trêve sociale’’

    M. Faye a évoqué ‘’l’urgence d’implémenter à la Primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe’’.

    ‘’Le président de la République a également demandé au Premier ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique, et d’emploi des jeunes’’, a ajouté M. Sarré.

    Le communiqué du Conseil des ministres annonce qu’il est recommandé au gouvernement d’‘’engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales et le patronat) des concertations régulières pour une ‘trêve sociale’‘’.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a souligné la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du Code du travail et de la Convention nationale État-employeurs’’.

    Aussi a-t-il ‘’appelé à la tenue, après le 1er mai [prochain], de la conférence sociale autour du thème majeur de ‘l’employabilité et [de] l’emploi des jeunes’‘’.

    ‘’Le chef de l’État a aussi demandé au Premier ministre d’assurer, avec chaque ministre concerné, la coordination du suivi permanent de la prise en charge des doléances et recommandations des partenaires sociaux (centrales syndicales et organisations patronales)’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-COMMERCE / Vers « une surveillance permanente » des marchés des produits de grande consommation

    SENEGAL-COMMERCE / Vers « une surveillance permanente » des marchés des produits de grande consommation

    Dakar, 24 avr (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement, mercredi, en Conseil des ministres, d’exercer « une surveillance particulière et permanente » des marchés des produits et des services de grande consommation.

    « Le chef de l’État a constaté la dérégulation des marchés des produits et services de grande consommation en termes d’approvisionnements, de stocks et de prix », signale le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Sur la base de ce constat, Bassirou Diomaye Faye « a attiré toute l’attention [des membres du gouvernement] sur la situation des denrées de première nécessité », ajoute M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Il note, en citant M. Faye, que les prix homologués en gros et en détail du riz, du sucre, de l’huile, de la farine, du lait et du pain doivent faire l’objet d’ »une surveillance particulière et permanente de la part du gouvernement et des services compétents de l’État ».

    « Le président de la République a […] rappelé au Conseil la forte préoccupation de ses concitoyens concernant la baisse et la régulation des coûts des loyers et les facilitations pour l’accès à un logement décent », ajoute la même source.

    Elle annonce que des « instructions » ont été données au Premier ministre, aux ministres chargés du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget, et à celui en charge de l’Agriculture, pour qu’ils proposent au chef de l’État, avant le 15 mai prochain, « un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère ».

    « Un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers »

    Le plan doit être « assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante [et] de certains services essentiels ».

    Pour le président de la République, les associations de consommateurs, les industriels et les opérateurs économiques doivent être associés à l’élaboration de ce plan.

    Ce dernier va servir à « bâtir des consensus durables dans l’application effective de nouvelles mesures [en vue de] l’allègement du coût de la vie pour les ménages ».

    Bassirou Diomaye Faye a « insisté sur l’impératif d’assurer le contrôle permanent des prix sur le terrain et la maîtrise de toute velléité de spéculation, notamment à l’approche des grandes fêtes et évènements religieux ».

    « Le chef de l’État a […] demandé au Premier ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels », ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    Il annonce que M. Faye « est également revenu sur l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales ».

    Le ministre de l’Industrie et du Commerce est invité à « veiller à la transformation du commerce intérieur, qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-JUSTICE / L’ONRAC et le CFJ vont signer une convention de partenariat, jeudi

    SENEGAL-JUSTICE / L’ONRAC et le CFJ vont signer une convention de partenariat, jeudi

    Dakar, 24 avr (APS) – L’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC) et le Centre de formation judiciaire (CFJ) vont signer une convention de partenariat, jeudi 25 avril, à Dakar, selon un communiqué reçu de l’une des parties.

    L’accord sera signé lors d’une cérémonie prévue à 15 heures au siège de l’ONRAC.

    « Cette convention a pour objet de formaliser la collaboration entre les deux entités, dans le domaine de la formation et du renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale en matière de droit des saisies et confiscations pénales », précise le communiqué.

    L’ONRAC et le CFJ veulent, par cette initiative, renforcer leur « dispositif de lutte contre la criminalité économique et financière, à travers la formation des acteurs de la chaine pénale ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024

    Dakar, 24 avr (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé que la lutte contre la cherté du coût de la vie reste une priorité de l’action gouvernementale.

    Le Chef de l’Etat a constaté la dérégulation des marchés des produits et services de grande consommation en termes d’approvisionnements, de stocks et de prix. Dans ce lot, il a attiré toute l’attention du Conseil sur la situation des denrées de première nécessité.

    Aussi indique-t-il, les prix homologués en gros et surtout en détail du riz, du sucre, de l’huile, de la farine, du lait et du pain notamment, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière et permanente de la part du Gouvernement et des services compétents de l’Etat.

    Le Président de la République a, en outre, rappelé au Conseil la forte préoccupation de ses concitoyens concernant, la baisse et la régulation des coûts des loyers et les facilitations pour l’accès à un logement décent.

    Le Chef de l’Etat a, dès lors, donné des instructions au Premier Ministre, aux Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget et de l’Agriculture, de lui proposer, avant le 15 mai 2024, un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère, assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que de certains services essentiels.

    Le Président de la République a, dans cette perspective, souligné la nécessité d’impliquer les associations de consommateurs, les industriels et les opérateurs économiques en vue de bâtir des consensus durables dans l’application effective de nouvelles mesures visant l’allègement du coût de la vie pour les ménages. Il a, en outre, insisté sur l’impératif d’assurer le contrôle permanent des prix sur le terrain et la maitrise de toute velléité de spéculation, notamment à l’approche des grandes fêtes et évènements religieux.

    Le Chef de l’Etat a, à ce titre, demandé au Premier Ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels.

    Le Président de la République est également revenu sur l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales.

    Le Chef de l’Etat a, au demeurant, invité le Ministre de l’Industrie et du Commerce à veiller à la transformation du commerce intérieur qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs.

    Le Président de la République, après avoir analysé la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale, a invité le Gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politique d’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux.

    Le Chef de l’Etat a ainsi demandé au Premier Ministre de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles.

    Le Président de la République a d’ailleurs, sous ce chapitre, donné des instructions au Premier Ministre pour accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs. Ensuite, le Chef de l’Etat a ensuite beaucoup insisté sur la formation professionnelle et technique ainsi que l’emploi des jeunes qui demeurent, selon lui, des priorités nationales. 3 A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes.

    Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois. Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de procéder, dans les meilleurs délais, à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et technique, en vue d’améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique.

    Il a sur ce point, indiqué l’urgence d’implémenter à la Primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe. Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique et d’emploi des jeunes.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Gouvernement d’engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales des travailleurs et le Patronat) des concertations régulières pour une « trêve sociale ».

    Il a souligné la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du code du travail et de la convention nationale Etat- employeurs. Il a aussi appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de « l’employabilité et l’emploi des jeunes ».

    Le Président de la République a, dans le même élan, informé le Conseil des audiences qu’il a accordées, le mardi 24 avril 2024, aux responsables des centrales syndicales les plus représentatives et aux dirigeants des organisations du Patronat, dans le cadre des concertations pour la consolidation de la stabilité sociale et des efforts collectifs de lutte contre la vie chère, la relance de l’économie nationale et la création d’emplois pour les jeunes.

    Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Premier Ministre d’assurer, avec chaque ministre concerné, la coordination du suivi permanent de la prise en charge des doléances et recommandations des partenaires sociaux (centrales syndicales et organisations patronales).

    Le Président de la République s’est également dit particulièrement soucieux du renforcement de la réconciliation nationale. Celle-ci passe, à son avis, par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024, notamment les familles endeuillées et les blessés. A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de mettre en place une commission d’indemnisation des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024.

    Ladite commission, indique-t-il, devra s’atteler, dans les meilleurs délais, à identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis, ainsi qu’à la prise en charge effective des blessés en cours de traitement.

    En outre, le Premier Ministre devra faire, avec les Ministres concernés, le point sur l’état d’avancement de ce dossier prioritaire tous les quinze (15) jours en Conseil des ministres. Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur ses visites de travail et d’amitié effectuées en République islamique de Mauritanie et en République de Gambie, successivement les 18 et 20 avril 2024.

    Le Chef de l’Etat a remercié les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité généreuse qui lui ont été réservés ainsi qu’aux délégations qui l’accompagnaient dans ces deux pays frères. Les travaux très fructueux de l’étape de Nouakchott, a informé le Président de la République, ont porté notamment sur :

    – le renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité à la frontière face aux menaces transversales que sont le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le trafic international de drogue et d’êtres humains ainsi que la migration irrégulière ;

    -la redynamisation de la coopération en matière de pêche. A cet effet, le Président GHAZOUANI a assuré que son pays est disposé à partager les ressources halieutiques et prôné un échange d’expériences en matière de gestion de ces ressources.

    Il a également invité les deux pays à une surveillance maritime commune renforcée pour faire face aux bateaux pilleurs ;

    – le retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso, chaque partie étant invitée à lever les goulots d’étranglement ;

    – la coopération en matière d’énergie. L’accent a été mis sur le retard de vingt-huit mois (28) mois des travaux de GTA et la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l’opérateur BP pour ne pas décevoir les attentes des populations ;

    S’agissant de l’étape de la Gambie, le Chef de l’Etat a informé le Conseil que ses entretiens très fructueux en tête à tête avec le Président Adama BARRO ont porté dans tous les domaines de la coopération avec un accent particulier sur :

    -la défense et la sécurité, un domaine dans lequel le Sénégal continuera d’appuyer la Gambie dans sa quête de stabilité ;

    – le renforcement de la lutte contre les actes criminels de coupe et de trafic illicites de bois qui continuent de détruire les forêts respectives des deux pays ;

    – la coopération dans le domaine de la pêche, les concertations en vue de consolider les acquis notamment en termes de facilités accordées aux pêcheurs des deux pays seront poursuivies ;

    – la libre circulation des personnes et des biens, les transports terrestres, aériens et maritimes qui feront l’objet d’un suivi permanent ;

    – la hausse de la taxe du ciment en provenance du Sénégal dont la mesure a été suspendue en attendant la circulaire qui devrait être signée pour la rapporter.

    Enfin, le Président de la République a évoqué l’audience qu’il a accordée à Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen le lundi 22 avril 2024.

    Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de l’audience qu’il a accordée à Son Excellence Mohamed Juldeh JALLOH, Vice-président de la Sierra Leone, le lundi 22 avril 2024 sur instruction de Monsieur le Président de la République.

    Ensemble, ils ont procédé à la revue des principaux axes de coopération entre le Sénégal et la Sierra-Léone. Ils ont également échangé sur les voies et moyens de sa redynamisation en vue d’offrir plus d’opportunités aux secteurs privés des deux pays.

    A cet effet, ils ont convenu de proposer aux deux Présidents, de la Sierra-Léone et du Sénégal, la tenue d’une commission mixte avant la fin de l’année 2024.

    Le Premier Ministre a également informé de la conception d’un projet de nouveau référentiel du dialogue social conforté par les riches échanges tenus respectivement avec les organisations syndicales représentatives et patronales sous la houlette de Monsieur le Président de la République.

    Ces travaux aboutiront à une gamme de mesures devant permettre une baisse conjoncturelle du prix de denrées de première nécessité et un canevas pour la refondation du dialogue social prenant en compte notamment l’équité salariale, les engagements du Gouvernement, la sécurité des emplois et les droits et devoirs syndicaux.

    Conformément aux directives de Monsieur le Président de la République, formulées à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres du mardi 09 avril 2024, pour la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels et la proposition, pour chaque ministère, d’une nouvelle organisation rationalisée ainsi que des nominations conformes d’une part, à la règlementation en vigueur et, d’autre part, aux objectifs sectoriels validés, le Premier Ministre a annoncé la mise à disposition des Ministres et Secrétaires d’Etat dès ce jeudi de trois (3) circulaires :

     une circulaire relative à la composition des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat pour rappeler les règles relatives à la constitution des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat ainsi qu’aux fonctions et conditions de nomination de leurs membres ;

     une circulaire relative aux relations entre les ministres et secrétaires d’état pour préciser lesdites relations en vue d’éviter d’éventuels conflits et dysfonctionnements afin d’instaurer au sein du département ministériel une plus grande cohésion et une meilleure cohérence de l’action gouvernementale ;

     une circulaire relative à l’organisation du travail gouvernemental pour rappeler l’importance de l’organisation et de la méthode dans l’efficacité du travail gouvernemental (programmation, organisation, coordination, contrôle et suivi évaluation des politiques, projets et programmes).

    Le Premier Ministre a, par ailleurs, fait part de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental avec un canevas qui sera mis à la disposition de chaque ministère par circulaire. Cette dernière précisera :

    – les actions les plus urgentes à exécuter par les ministères, avant le 10 juin 2024, en tenant compte des allocations budgétaires inscrites dans la loi de finances initiale 2024 ;

    – les actions prioritaires au titre du second semestre de l’année en cours ainsi que les ressources budgétaires nécessaires ;

    – les programmes et projets à l’horizon 2029. L’ensemble de ces informations mises en cohérence, sera la trame de la déclaration de politique générale que le Premier Ministre présentera à l’Assemblée nationale.

    S’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le Premier Ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024. A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature.

    Cette instance sera composée notamment des ministères en charge du Plan, des Finances, de l’Industrie, de la Souveraineté alimentaire, de l’Emploi, de la transformation du Secteur public et du Bureau Organisation et Méthodes (BOM).

    A l’issue des travaux, poursuit le Premier Ministre, le cadre de référence pour la matérialisation de la vision de Monsieur le Président de la République pour un Sénégal souverain, juste et prospère à travers la conception de programmes et projets de transformation systémique sera soumis à la validation du Chef de l’Etat avant la fin du troisième trimestre de l’année 2024.

    La première phase du plan d’action pluriannuel du PROJET sera inscrite, précise-t-il, dans le projet de loi de finances initiale 2025, qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale, au début du mois d’octobre prochain.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    – Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation de l’enseignement supérieur et de la recherche ;

    – Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a fait une communication sur la procédure de sélection d’un opérateur pour l’exploitation des chantiers navals de Dakar ;

    – Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le lancement du Projet de Résilience et de Développement Communautaire de la Vallée du Fleuve Sénégal (PRDC/VFS) financé par la Banque Mondiale ;

    – Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la mise en vente publique aux enchères de la bibliothèque du Président Léopold Sédar SENGHOR en France ;

    – Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la Tabaski 2024, le bilan de la campagne agricole 2023 et la préparation de la campagne agricole 2024-2025.

    Fait à Dakar, le 24 avril 2024

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SERVICES / Une conférence de Wave sur l’expérience utilisateur

    SENEGAL-SERVICES / Une conférence de Wave sur l’expérience utilisateur

    Dakar, 18 avr (APS) – L’opérateur de transfert d’argent Wave annonce dans un communiqué vouloir organiser une ‘’conférence nationale’’ consacrée à son ‘’programme de valorisation de l’expérience utilisateur, à travers le partenariat et la communication’’, jeudi 25 avril, à Dakar.

    Il dit travailler, pour les besoins de cette conférence, à ‘’la formulation d’une feuille de route’’ dont la finalité sera de ‘’bâtir un environnement favorable à la promotion de la culture du porte-monnaie électronique’’ au Sénégal.

    L’expérience utilisateur renvoie à un usage facile du système mis à la disposition d’une clientèle par une entreprise.

    KM/ESF/ASG

  • SENEGAL-RELIGIONS / Médina Baye va fêter l’Aïd-el-Fitr, ce mercredi

    SENEGAL-RELIGIONS / Médina Baye va fêter l’Aïd-el-Fitr, ce mercredi

    Dakar, 10 avr (APS) – Le khalife de la communauté tidjane de Médina Baye, dans la commune de Kaolack (centre), et ses disciples vont fêter l’Aïd-el-Fitr, la fin du ramadan, ce mercredi, a-t-on appris de son porte-parole, Cheikh Mahy Aliou Cissé.

    ‘’L’imam intérimaire de la grande mosquée de Médina Baye et porte-parole du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahy Aliou Cissé, fait part aux disciples et aux fidèles musulmans de la tenue de la prière de l’Aïd-el-Fitr, mercredi 10 avril, à partir de 8 h 30, à la place de Sam, à Kaolack’’, annonce-t-il dans un communiqué.

    ‘’Le croissant lunaire est apparu dans plusieurs localités du Saloum (région de Kaolack), dont Taïba Niassène, dans le département de Nioro du Rip’’, ajoute la même source.

    La totalité – ou presque – des musulmans vivant au Sénégal vont fêter la fin du ramadan le même jour.

    La fête de l’Aïd-el-Fitr, qui marque la fin du mois du jeûne musulman, est souvent célébrée en deux, voire trois jours au Sénégal.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / La Société financière internationale assure le secteur privé sénégalais de la constance de son soutien

    SENEGAL-ECONOMIE / La Société financière internationale assure le secteur privé sénégalais de la constance de son soutien

    Dakar, 10 mars (APS) – Le vice-président chargé de l’Afrique à la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta, a assuré le Sénégal du soutien constant de cette institution spécialisée de la Banque mondiale, chargée du développement du secteur privé, à l’occasion d’une visite effectuée dans le pays.

    « Nous sommes disponibles pour soutenir les entreprises sénégalaises. Nous continuerons à le faire », a soutenu M. Pimenta dans une interview donnée à l’APS au terme d’une visite de quarante-huit heures en terre sénégalaise.

    « Il est question d’étudier les dommages subis pour voir s’il faut mettre en place un programme ou de voir si les opérations ponctuelles [de la SFI au Sénégal] seront suffisantes ou pas », a-t-il ajouté.

    Le vice-président de la Société financière internationale répond ainsi à la question de savoir si le secteur privé sénégalais a sollicité ladite institution à la suite des dommages qu’il a subis lors des pillages de l’année dernière.

    « Je vais repartir du Sénégal avec beaucoup d’enthousiasme et d’idées. Je suis très content de cette visite », a-t-il assuré au terme de son séjour au cours duquel il s’est rendu dans la région de Saint-Louis (nord).

    « Le but de ma visite au Sénégal était de voir comment continuer à soutenir le Sénégal de manière forte et trouver de nouvelles approches pour le pays. L’un des axes [de coopération] intéressants que nous souhaitons poursuivre, c’est de travailler avec des entreprises créées par des jeunes et des femmes qui ont moins accès aux financements que certaines entreprises », a expliqué Sergio Pimenta.

    Il dit avoir rencontré au Sénégal de jeunes investisseurs dont il salue « le dynamisme et l’expérience ». « Ils ont entamé des projets et ont besoin d’être soutenus. C’est pour eux que nous recherchons de nouvelles approches [de coopération]. »

    Le vice-président de la SFI s’est réjoui des potentialités agricoles du Sénégal, après avoir visité la vallée du fleuve du Sénégal, l’une des parties du pays les plus propices à l’agriculture.

    Il dit y avoir rencontré les responsables d’une entreprise de transformation de l’oignon bénéficiant du soutien financier de la SFI.

    « L’accès aux financements est très important pour le secteur agricole. Nous voulons mettre en place des lignes de crédit qui puissent l’aider à se développer » a promis M. Pimenta.

    De 354,2 millions de dollars US (environ 212 milliards 315 millions 350 mille francs CFA) en 2023, les investissements de la SFI au Sénégal devraient atteindre un demi-milliard de dollars (environ 299 milliards 742 millions 190 mille francs CFA) en 2024, selon lui.

    Au Sénégal, la SFI dit intervenir notamment dans le financement des infrastructures, du logement, de l’agro-industrie, du numérique et des petites et moyennes entreprises.

    Selon son bureau à Dakar, elle a investi dans la production de vaccins par l’Institut Pasteur de Dakar, a contribué au financement d’une unité de fabrication de médicaments dans le pays et a octroyé un prêt de 242 millions d’euros (158 milliards 741 millions 590 mille francs CFA) à la Sococim, l’une des principales cimenteries du pays.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Sécurité alimentaire : un don de 12 milliards de francs CFA de la BAD pour le Sénégal

    SENEGAL-AGRICULTURE / Sécurité alimentaire : un don de 12 milliards de francs CFA de la BAD pour le Sénégal

    Dakar, 7 mars (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) annonce avoir fait au Sénégal un don de 20 millions de dollars US, environ 12 milliards 40 millions de francs CFA, pour renforcer la sécurité alimentaire et accroître les revenus des petits producteurs.

    ‘’Le conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement a accordé, mardi 5 mars 2024, à Abidjan, un don de 20 millions de dollars américains au Sénégal pour […] accroître durablement les productions agricoles et les revenus des femmes et des jeunes vulnérables’’, écrit la BAD sur son site Internet.

    Le don va servir à financer le Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam (nord) et Kaffrine (centre), selon la même source.

    Le financement va faciliter le ‘’renforcement’’ de ‘’la résilience des populations […] face aux changements climatiques’’, explique Chérif Mohamed, le responsable du bureau de la Banque africaine de développement au Sénégal.

    Le projet auquel est destiné le financement de la BAD permettra de construire plusieurs infrastructures agricoles à Kaffrine et à Louga, d’installer des panneaux solaires pour 10 stations de pompage de fermes à Kaffrine et à Louga.

    Cinq ouvrages de rétention d’eau seront construits dans la région de Kaffrine. D’autres infrastructures sont prévues avec le don de la Banque africaine de développement.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-TELECOMS / Free déclare avoir lancé ses services 5G

    SENEGAL-TELECOMS / Free déclare avoir lancé ses services 5G

    Dakar, 7 mars (APS) – L’opérateur de téléphonie Free Sénégal annonce avoir lancé depuis mardi 5 mars ses services de 5G au Sénégal, pour permettre à ses abonnés un « visionnage des vidéos en très haute définition », un « téléchargement rapide des fichiers volumineux » et la possibilité de « participer à des réunions en visioconférence avec de nombreux interlocuteurs, sans interruption ».

    Le lancement, par cet opérateur de la cinquième génération de réseau de téléphonie mobile, va également permettre aux usagers de « sauvegarder très rapidement des fichiers dans le cloud », et d’y « accéder de manière […] fluide », assure le département chargé de sa communication dans un communiqué.

    « Avec ce déploiement historique », Free Sénégal ouvre « la voie à une ère nouvelle de rapidité [et] de fiabilité », lit-on dans le communiqué.

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    https://aps.sn/telephonie-mobile-loperateur-free-obtient-une-licence-dexploitation-de-la-5g/

    « La 5G n’est pas simplement une évolution, mais une révolution qui transformera la manière dont les Sénégalais vivent, travaillent et se connectent », assure Mamadou Mbengue, le directeur général de Free.

    « Avec une vitesse et une fiabilité exceptionnelle, la 5G de Free va bien au-delà de la simple amélioration de la connectivité. Elle offre des opportunités novatrices pour transformer le paysage des affaires au Sénégal. La 5G est une occasion sans précédent pour les entreprises sénégalaises d’évoluer [et] de se développer », ajoute M. Mbengue dans le communiqué.

    Free Sénégal ajoute que le déploiement de sa 5G se fera progressivement.

    « Dans un premier temps, précise l’opérateur, cinq sites [sont] installés à Dakar. Plus de 50 autres sites 5G seront bientôt installés dans d’autres régions qui pourront aussi vivre cette révolution technologique. »

    Free fait partie du groupe Axian Telecom. Il déclare compter 5 millions de clients qui utilisent tous les jours ses services mobiles, Internet et financiers.

    ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Hôtellerie : les États-Unis prêtent près de 49 milliards de francs CFA à l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne

    SENEGAL-ECONOMIE / Hôtellerie : les États-Unis prêtent près de 49 milliards de francs CFA à l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne

    Dakar, 6 mars (APS) – Vacap Hospitality, une filiale de la holding Vacap SA, de l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, annonce avoir obtenu un prêt de 81 millions de dollars US, environ 48 milliards 845 millions 103 mille francs CFA, de DFC, l’organisme public américain chargé du financement du secteur privé dans plusieurs pays, en vue de la construction d’un complexe hôtelier à Dakar.

    Le prêt lui a été accordé mardi 5 février 2024, selon un communiqué parvenu à l’APS.

    « Nous avons le plaisir de vous annoncer que le conseil d’administration de DFC a accordé à Vacap Hospitality […] un crédit de 81 millions de dollars US, le plus important dans le monde qu’il ait jamais octroyé dans le secteur de l’hôtellerie, pour une durée de remboursement de dix-sept ans », déclare Vacap Hospitality.

    La filiale de la holding sénégalaise Vacap SA ajoute que « les conditions de mise en place [du financement] ont été approuvées par le Congrès américain ».

    « Ce crédit de 81 millions de dollars s’inscrit dans le cadre d’un projet de 162 millions de dollars visant à construire un hôtel Sheraton 5 étoiles de 250 chambres et un hôtel Aloft 3 étoiles luxe de 150 chambres à Dakar », précise le communiqué.

    Il s’agira, explique-t-il, de reconfigurer l’ancien village de vacances Club Med de Dakar en complexe hôtelier.

    La gestion du futur complexe sera confiée à Marriott, un groupe hôtelier opérant dans plusieurs pays.

    « Renforcer la position du Sénégal en tant que marché ouvert et dynamique »

    Les démarches en vue de l’octroi du prêt, entamées en 2019, ont été interrompues par la pandémie de coronavirus, selon Vacap Hospitality.

    « L’immobilier hôtelier et le secteur de la construction n’avaient pas échappé au choc de la crise sanitaire et à la désertion des voyageurs. Cela a eu un impact sur le coût du projet et le dimensionnement du financement », explique le bénéficiaire du financement.

    Il tient à souligner que « le besoin en infrastructures hôtelières supplémentaires de qualité à Dakar constitue un fondement économique solide pour ce projet, compte tenu du développement à court terme des ressources gazières et pétrolières du Sénégal et du renforcement de la position du Sénégal comme hub aérien régional’’.

    « Le soutien de DFC au secteur privé hôtelier local […] sert à renforcer la position du Sénégal en tant que marché ouvert et dynamique, lié à l’économie mondiale », poursuit la même source.

    Elle rappelle que le groupe Vacap SA, dirigé par Amadou Loum Diagne, a racheté en 2006 la société Vacap. Cette dernière a été créée en 1970 et appartenait au groupe français Club Med International.

    À la suite de ce rachat, l’ancien village de vacances Club Med est devenu l’Hôtel des Almadies, du nom du très huppé quartier dakarois où il se trouve.

    « Conseil de grands groupes internationaux, Amadou Loum Diagne a rendu possible […] le financement et la construction de réseaux satellitaires pour la couverture nationale et internationale des chaînes de télévision et de radio dans bon nombre de pays africains, dont la Côte d’Ivoire et le Sénégal », affirme le communiqué.

    ESF/SMD/ASG