Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-AFRIQUE-GOUVERNANCE / Les administrateurs africains de la commande publique se donnent rendez-vous à Kigali

    SENEGAL-AFRIQUE-GOUVERNANCE / Les administrateurs africains de la commande publique se donnent rendez-vous à Kigali

    Dakar, 5 mars (APS) – Le comité exécutif du Réseau africain de la commande publique (RACOP) va procéder à la passation de charges entre la Côte d’Ivoire et le Rwanda, mercredi et jeudi, à Kigali, la capitale rwandaise, a-t-on appris de ses dirigeants, mardi.

    Le Rwanda va assurer la présidence tournante du RACOP au cours de cette année, selon un communiqué de la structure.

    ‘’Le choix du Rwanda a été entériné lors de la troisième assemblée générale du RACOP, qui s’est tenue du 13 au 16 novembre 2023 à Abidjan, en Côte d’Ivoire’’, rappelle la même source.

    Le comité exécutif de ce réseau d’administrations chargées de la commande publique a été élu en Eswatini en 2022 et comprend des membres des cinq régions d’Afrique (Ouest, Est, Afrique australe, Nord et Centre).

    Outre la passation de charges, les participants de la réunion de Kigali auront à examiner et à approuver des propositions du secrétariat technique du RACOP en vue du ‘’bon fonctionnement du réseau’’.

    Il s’agit, entre autres, de l’approbation du plan d’affaires et de l’adoption du budget de cette année, selon le communiqué.

    La même source précise que ‘’la réunion se déroulera en format hybride, ce qui permettra à la fois la participation en présentiel et en ligne’’.

    Des membres clés de la direction du RACOP, dont son président sortant et son successeur, le vice-président, le secrétaire technique et des juristes de la Côte d’Ivoire et du Mali vont participer à la réunion en présentiel.

    Une assemblée générale extraordinaire en ligne est également prévue dans le but d’‘’entériner’’ les documents du réseau examinés lors de sa réunion à Abidjan.

    Le Réseau africain de la commande publique, créé en 2018 à Lomé, la capitale du Togo, réunit des administrations de 43 pays africains partageant ‘’les mêmes défis’’ en matière de passation des marchés publics.

    Ses membres disent vouloir assurer une commande publique ‘’solide, efficace, transparente, équitable et garantissant une valeur optimale pour l’argent public’’.

    ‘’L’objectif principal du RACOP est de promouvoir le développement et l’intégration régionale par le biais d’une coopération active entre ses membres, en vue de l’amélioration des marchés publics’’, ajoute le communiqué.

    Le réseau se veut, pour atteindre cet objectif, ‘’une plateforme régulière et durable d’apprentissage et de réseautage pour ses membres’’.

    ESF/OID

  • SENEGAL-HORTICULTURE-ENCADRE / Mangue : les producteurs des Niayes butent sur la mévente et la rareté de l’eau

    SENEGAL-HORTICULTURE-ENCADRE / Mangue : les producteurs des Niayes butent sur la mévente et la rareté de l’eau

    Par Abdoulaye Diallo

    Taïba Ndiaye, 5 mars (APS) – Des producteurs de mangues des Niayes (ouest) sont confrontés à la mévente et à la rareté de l’eau dans cette importante zone de production horticole.

    Modou Thiam, trésorier général d’une coopérative de producteurs de mangues de la zone des Niayes, déplore le niveau des prix de la mangue.

    ‘’Nous avons aussi un sérieux problème […] Les prix fixés par l’État ne sont pas respectés. Si l’État fixe le prix du kilo à 300 francs CFA, la clientèle, elle, nous oblige à vendre à 200 ou même 150. Nous n’avons pas le choix. Nous sommes obligés d’écouler la production pour éviter qu’elle pourrisse’’, a dit M. Thiam.

    Il pense qu’une bonne organisation des producteurs peut les aider à remédier à cette difficulté. ‘’Nous avons besoin d’une coopérative forte pour éviter cette situation. Les coopératives doivent être les intermédiaires entre les clients et les producteurs. C’est la seule solution à la chute des prix’’, propose Modou Thiam.

    ‘’Une mévente [des récoltes de mangues] peut avoir des répercussions néfastes sur les conditions de vie des ménages’’ vivant dans les principales zones de production de ce fruit, signale l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), un espace de réflexion dédié aux politiques agricoles et rurales au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

    L’État doit doter les producteurs de mangues d’un ‘’fonds de commercialisation’’ pour les aider à écouler leurs récoltes de ce fruit rapidement périssable, propose l’IPAR dans un document intitulé : ‘’Le Covid-19 et la chaîne de valeur mangue au Sénégal : effets, stratégies d’adaptation et recommandations’’.

    Lire aussi :

    SENEGAL-HORTICULTURE / Niayes : la mouche des fruits détruit une bonne partie de la production de mangues – Agence de presse sénégalaise – APS

    ‘’Les prix fixés par l’État ne sont pas respectés par la clientèle’’, déplore l’Initiative prospective agricole et rurale dans ce document publié en 2020.

    Les horticulteurs des Niayes déplorent aussi le manque d’eau, une denrée dont ils ont besoin en grande quantité pour entretenir leurs plantations.

    ‘’L’État doit nous aider à disposer d’eau en quantité suffisante, ce qui fait mûrir les fruits et légumes avant l’hivernage, une période propice à la prolifération de la mouche des fruits’’, ajoute M. Thiam en faisant allusion à la destruction des plantes par cet insecte.

    ‘’Les Niayes, qui sont d’anciennes vallées et dépressions interdunaires, constituent aujourd’hui la principale zone de production horticole du pays’’, signale l’IPAR dans le document déjà indiqué.

    Selon ses chercheurs, cette partie du pays concentre plus de 60 % de la production horticole du pays et 80 % des exportations de fruits et légumes.

    ‘’C’est une zone dont le potentiel nécessite une abondance de la nappe phréatique afin de permettre aux matières horticoles de satisfaire leurs besoins en eau et d’exploiter un plus grand volume du sous-sol’’, souligne l’Initiative prospective agricole et rurale.

    ABD/ESF/OID/AKS

  • SENEGAL-HORTICULTURE    / Niayes : la mouche des fruits détruit une bonne partie de la production de mangues

    SENEGAL-HORTICULTURE    / Niayes : la mouche des fruits détruit une bonne partie de la production de mangues

    Par Abdoulaye Diallo

    Taïba Ndiaye, 5 mars (APS) – Les Niayes (ouest), l’une des principales zones de production de mangues au Sénégal, sont confrontées chaque année à une invasion de mouches des fruits, dont les ravages impactent fortement ladite filière horticole.

    Les villages de la commune Taïba Ndiaye, située dans cette zone très propice à l’horticulture, produisent d’importantes quantités de mangues. Mais les horticulteurs paient un lourd tribut à la présence de la mouche des fruits.

    ‘’La campagne va bientôt démarrer. Les mangues ne sont pas encore mûres, mais nous ne sommes pas du tout tranquilles. Les mouches, comme chaque année, risquent de détruire une bonne partie de nos récoltes’’, s’inquiète Abdou Diop, un habitant de Taïba Ndiaye, âgé de 48 ans.

    ‘’J’ai quatre plantations de mangues. Je les ai distribuées à mes enfants, car je n’ai plus la force et le courage de les entretenir. Je me contente de partager mon expérience d’horticulteur avec mes enfants. Les mouches nous font perdre des tonnes de mangues’’, s’inquiète-t-il.

    La filière mangue génère d’importants revenus pour de nombreuses familles vivant dans la zone des Niayes.

    Les horticulteurs utilisent divers produits pour débarrasser les manguiers des nombreuses mouches des fruits très nuisibles à la filière. Abou Diop, lui, recourt à un insecticide réputé très dangereux contre les mouches. C’est une poudre sur laquelle il verse un peu d’eau avant de déposer la mixture au pied des manguiers. ‘’Nous l’utilisons pour atténuer les dégâts causés’’, dit-il, déplorant les ‘’pertes énormes de revenus’’ engendrées par les insectes frugivores.

    ‘’Il y a quelques années, je récoltais une dizaine de tonnes de mangues. Maintenant, ce n’est plus facile d’en récolter une seule tonne’’, s’alarme M. Diop, jugeant inefficace l’insecticide qu’il utilise.

    Les Niayes sont la principale zone de production de mangues au Sénégal, après les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor (sud). En 2015, la superficie des plantations de mangues était de 12.000 hectares dans ces trois régions, de 8.000 hectares dans les Niayes, et de 3.000 hectares dans le centre du pays, indique, sur la base de données de la direction de la protection des végétaux, l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), un espace de réflexion dédié aux politiques agricoles et rurales au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

    Environ 60 % de la mangue produite au Sénégal vient des régions de Kolda, de Sédhiou et de Ziguinchor, note l’IPAR sur la base d’un document publié en 2020 par l’ASEPEX, l’Agence sénégalaise de promotion des exportations.

    La production annuelle sénégalaise de mangues varie entre 125.000 et 130.000 tonnes, selon le même document.

    L’IPAR, citant la direction de l’horticulture du ministère de l’Agriculture, estime que la mangue représente 47 % de la production de fruits au Sénégal et 8 à 9 % de la production horticole (fruits et légumes).

    Le village de Taïba Santhie est l’un des principaux producteurs de mangues de la commune de Taïba Ndiaye. Matar Samb, un habitant de la localité, possède une plantation de mangues d’une superficie d’environ trois hectares. Cet horticulteur doublé d’un électricien s’est spécialisé dans la production de la mangue Kent, réputée pour sa bonne qualité.

    ‘’La mangue Kent est la meilleure qualité que nous avons ici. C’est une variété très résistante, qui pourrit moins lentement que les autres’’, explique M. Samb, s’inquiétant, comme les horticulteurs de Taïba Ndiaye, de la colonie de mouches des fruits à l’assaut des manguiers.

    ‘’Les mouches, c’est notre grande inquiétude ! Je perds chaque une grande quantité de ma production. Nous utilisons plusieurs produits phytosanitaires pour les éliminer. Il n’existe pas encore une solution durable’’, s’alarme-t-il.

    Modou Thiam, trésorier général d’une coopérative de producteurs de mangues des Niayes, signale que les mouches font plus de ravages pendant les premières semaines de la saison des pluies. C’est la période où la mangue est plus difficile à protéger des mouches, car elle est très propice à la reproduction de ces insectes, selon M. Thiam.

    ‘’Chaque année, nous perdons beaucoup de conteneurs de mangues à cause des mouches’’, témoigne-t-il.

    ABD/ESF/SBS/OID/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-REGULATION / Énergie : Amadou Kanouté, de CICODEV Afrique, élu président du comité consultatif des consommateurs de la CRSE 

    SENEGAL-ECONOMIE-REGULATION / Énergie : Amadou Kanouté, de CICODEV Afrique, élu président du comité consultatif des consommateurs de la CRSE 

    Dakar, 2 mars (APS) – L’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV Afrique) annonce l’élection de son directeur exécutif, Amadou Kanouté, au poste de président du comité consultatif des consommateurs de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE).

    ‘’La mise en place des comités consultatifs est l’une des innovations de la loi portant création de la Commission de régulation du secteur de l’énergie’’, explique CICODEV Afrique dans un communiqué.

    Il ajoute que des comités consultatifs représentant l’Administration publique et les opérateurs du secteur de l’électricité ont également été constitués au sein de la CRSE.

    Selon le communiqué de l’organisation de défense des consommateurs, le CRSE consulte les comités consultatifs pour exercer ses missions.

    ‘’L’autre innovation, c’est l’élargissement de la mission de la structure (le CRSE) pour couvrir tout le secteur de l’énergie, avec l’exploitation du gaz, du pétrole et des énergies renouvelables’’, ajoute CICODEV Afrique.

    Il rappelle que la Commission de régulation du secteur de l’énergie est une autorité indépendante chargée de la régulation des activités de production, de transport, de distribution et de vente d’énergie électrique au Sénégal.

    ‘’Elle [est chargée de] promouvoir le développement rationnel de l’offre d’énergie électrique, de veiller à l’équilibre économique et financier du secteur de l’électricité, de préserver les conditions économiques nécessaires à sa viabilité, de veiller à la préservation des intérêts des consommateurs et d’assurer la protection de leurs droits, concernant le prix, la fourniture et la qualité de l’énergie électrique’’, ajoute CICODEV Afrique.

    ‘’Le choix [de son] directeur exécutif […] est une reconnaissance de son travail sans relâche, de son implication sans faille et de son expérience dans le mouvement des consommateurs’’, affirme la même source.

    Amadou Kanouté a une longue expérience de la protection des consommateurs en Afrique. L’organisation qu’il dirige intervient dans les politiques publiques de santé, la gestion des terres et d’autres secteurs.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE / Le MCA-Sénégal signe un contrat avec deux entreprises pour électrifier 370 villages

    SENEGAL-ENERGIE / Le MCA-Sénégal signe un contrat avec deux entreprises pour électrifier 370 villages

    Dakar, 2 mars (APS) – Le MCA-Sénégal annonce avoir signé avec les entreprises Cegelec et Vinci Énergies Sénégal un contrat en vue de l’électrification de 370 villages des régions de Fatick, Kaolack (centre), Kolda, Sédhiou (sud) et Tambacounda (est).

    Le contrat a été signé récemment par le directeur général du MCA-Sénégal, Oumar Diop, et Lahoucine Fardadi, représentant du groupement Cegelec-Vinci Énergies Sénégal, précise la même source dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Les ouvrages électriques à réaliser font partie d’un projet du MCA-Sénégal ‘’visant à améliorer les moyens de subsistance en milieu rural’’.

    À terme, le projet devrait profiter à environ 220.000 Sénégalais vivant dans quelque 18.000 ménages, selon le communiqué.

    D’une durée de cinq ans, le MCA-Sénégal comprend un don d’investissement de 550 millions de dollars américains du gouvernement des États-Unis d’Amérique et une contribution supplémentaire de 50 millions de dollars américains de l’État du Sénégal. Soit un investissement global de 600 millions de dollars américains.

    Quinze périmètres de bananeraies de la région de Tambacounda vont bénéficier du projet d’électrification pour lequel le MCA-Sénégal a signé un contrat avec les entreprises Cegelec et Vinci Énergies Sénégal.

    ‘’L’accès à l’électricité dans ces zones contribuera au développement des filières porteuses de croissance : le riz dans la zone de l’Anambé, l’anacarde dans les régions de Sédhiou et Fatick et la banane dans la région de Tambacounda’’, ajoute le communiqué.

    Il précise que le contrat a été signé en marge d’une rencontre marquant le démarrage des travaux d’électrification rurale prévus.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-JUSTICE / Agression de Maïmouna Ndour Faye : l’Etat veillera à ce que ‘’la lumière soit faite’’, selon le Premier ministre

    SENEGAL-MEDIAS-JUSTICE / Agression de Maïmouna Ndour Faye : l’Etat veillera à ce que ‘’la lumière soit faite’’, selon le Premier ministre

    Dakar, 1er mars (APS) – L’Etat prendra les mesures nécessaires pour que ‘’la lumière soit faite’’ sur l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye, et que ses ‘’auteurs soient remis à la justice’’, a assuré, vendredi, le Premier ministre, Amadou Ba.

    ‘’En tant que Premier ministre, je condamne fermement cette agression contre Maïmouna Ndour Faye […] Les dispositions seront prises pour que la lumière soit faite sur cet acte de terreur, pour que les auteurs soient remis à la justice’’, a déclaré M. Ba.

    Il présidait une réunion interministérielle sur ‘’l’évaluation et la définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes’’.

    Amadou Ba dit avoir reçu du président de la République, Macky Sall, des ‘’instructions’’ appelant les pouvoirs publics à rechercher l’auteur ou les auteurs de l’agression de la patronne de la chaîne privée 7TV.

    Maïmouna Ndour Faye a été victime d’une agression, ce vendredi, vers 4 heures.

    Malgré de graves blessures causées par l’agression, sa vie n’est pas en danger, affirment plusieurs médias en citant des sources hospitalières.

    ‘’À cette période où nous nous apprêtons à célébrer la Journée internationale de la femme, cet acte ignoble nous rappelle à quel point il est crucial de continuer à lutter contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes’’, a dit le Premier ministre.

    ‘’Je tiens à exprimer personnellement toute ma solidarité et mon soutien à Maïmouna Ndour Faye et à sa famille’’, a ajouté Amadou Ba.

    Il estime que ‘’cette agression est non seulement une atteinte’’ à l’intégrité physique de la journaliste, ‘’mais aussi une attaque contre la liberté d’expression et le droit des femmes à vivre sans crainte’’.

    NSS/ESF/AKS

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Carême et ramadan : Macky Sall demande au gouvernement de veiller à un approvisionnement correct des marchés

    SENEGAL-CONSOMMATION / Carême et ramadan : Macky Sall demande au gouvernement de veiller à un approvisionnement correct des marchés

    Dakar, 28 fév (APS) – Le président de la République a évoqué la nécessité, mercredi, en Conseil des ministres, de veiller à un approvisionnement correct des marchés en denrées de première nécessité à des prix accessibles pour les consommateurs, pendant le carême et le ramadan notamment.

    « En cette période de carême et, très prochainement, de ramadan, le président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations », écrit le ministre du Commerce et parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    Il ajoute que Macky Sall « a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’État dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués ».

    Le communiqué du Conseil des ministres annonce que « le président de la République a invité […] le ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs […] du commerce », pour « anticiper et juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés ».

    Concernant les droits des consommateurs, « le président de la République a rappelé ses orientations et les efforts fournis par l’État avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs ».

    « Dans cette perspective, le chef de l’État a demandé au Premier ministre et au ministre du Commerce […] de faire le point sur l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022 et la politique de maîtrise des prix des denrées de consommation courante ».

    Macky Sall a évoqué, selon le communiqué du Conseil des ministres, « l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des consommateurs, le 15 mars 2024 ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-SANTE-ENTREPRISES / Des contributeurs au financement de la campagne ‘’Zéro Palu !’’ honorés à Lomé

    SENEGAL-SANTE-ENTREPRISES / Des contributeurs au financement de la campagne ‘’Zéro Palu !’’ honorés à Lomé

    Dakar, 23 fév (APS) – Des entrepreneurs et des représentants de gouvernements  du Bénin, du Burkina Fao, du Ghana, du Sénégal et d’Ouganda se sont réunis récemment à Lomé pour honorer certains d’entre eux ayant contribué au financement de la campagne ‘’Zéro Palu ! les entreprises s’engagent’’ a appris l’APS, vendredi, des organisateurs de cette rencontre.

    ‘’Neuf entreprises […] ont été reconnues pour leurs contributions significatives à hauteur de 6 millions de dollars US (environ 3,6 milliards de francs CFA) pour la lutte contre le paludisme entre 2021 et 2024’’, affirme un communiqué des dirigeants de ladite campagne sanitaire.

    Le député béninois Aké Natondé, le président de ‘’Malaria Free Uganda’’, Kenneth Mugisha, et le directeur d’  »Anglogold Ashanti Malaria’’ (Ghana), Samuel Asiedu Agyei, ont également contribué au financement de l’initiative ‘’Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent’’, selon la même source.

    ‘’Malgré les efforts mondiaux soutenus pour faire baisser les cas de paludisme, 249 millions de cas ont été recensés en 2022, dont 94 % en Afrique subsaharienne. Cette maladie pourtant évitable et traitable a causé 608.000 décès dans le monde’’, souligne le communiqué en citant l’Organisation mondiale de la santé.

    Le paludisme est d’autant plus préoccupant qu’il peut, dans certains pays africains, ‘’impacter la croissance du PIB (produit intérieur brut) jusqu’à environ 1,3 % et fait par conséquent peser une charge importante sur les entreprises’’.

    Dès lors, ‘’la participation du secteur privé est essentielle pour dynamiser les objectifs nationaux et mobiliser davantage de partenaires et de ressources’’, souligne les dirigeants de la campagne sanitaire.

    Ils rappellent que cette initiative dédiée à la lutte contre le paludisme a été lancée en 2020 par le groupe Ecobank et le Partenariat Roll Back Malaria (RBM).

    ‘’Repenser la lutte contre cette vieille affection, évitable et traitable’’

    ‘’Depuis son lancement, l’initiative mise en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, en Ouganda et au Sénégal a permis de récolter 6 millions de dollars en contributions financières et en nature’’, est-il écrit dans le communiqué.

    Le texte annonce qu’‘’une soixantaine d’entreprises du secteur privé africain se sont engagées et [ont] mis leur expertise à disposition pour renforcer la priorisation du paludisme en rassemblant des décideurs politiques’’.

    ‘’De nombreux chefs d’entreprises [sont] considérés comme des champions dans cette lutte’’, affirme-t-il.

    ‘’La santé et l’économie sont étroitement liées. Alors que le coût du traitement du paludisme et son impact sur les économies africaines sont connues, il nous faut plus que jamais repenser la lutte contre cette vieille affection, évitable et traitable’’, rapporte le communiqué en citant Yacine Djibo, la fondatrice et directrice exécutive de ‘’Speak Up Africa’’, l’une des organisations chargées de piloter la campagne de santé  »Zéro Palu ! les entreprises s’engagent ».

    ‘’Il est capital que nous travaillions ensemble pour renforcer l’engagement politique, coordonner les actions de toutes les parties prenantes et garantir un financement endogène durable dans chacun de nos États’’ a ajouté Mme Djibo.

    La cérémonie qui s’est déroulée à Lomé ‘’marque […] la clôture de la phase pilote de l’initiative’’, laquelle ‘’a été ponctuée de succès’’.

    ‘’Les leçons tirées permettront de documenter l’impact social que l’engagement du secteur privé peut jouer’’, poursuit la même source.

    L’initiative ‘’Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent’’ a été lancée en 2014 au Sénégal.

    ESF/SKS/OID

  • SENEGAL-TOURISME / Saly : la cheffe du service du tourisme s’attend au regain d’activité du secteur

    SENEGAL-TOURISME / Saly : la cheffe du service du tourisme s’attend au regain d’activité du secteur

    Mbour, 21 fév (APS) – La cheffe du pôle touristique des régions de Diourbel (centre) et Thiès (ouest), Néné Daff, dit être optimiste quant au regain de dynamisme du tourisme à Saly, l’une des principales zones touristiques du pays.

    Les risques de violence consécutifs au report de l’élection présidentielle sénégalaise ont engendré un net recul de l’activité touristique à Saly, selon des professionnels du secteur.

    ‘’Nous sommes optimistes pour la bonne relance du secteur touristique, car le Sénégal est une destination phare. Elle restera une destination paisible pour les touristes’’, a assuré Mme Daff dans un entretien avec l’APS.

    ‘’Le tourisme rime avec la stabilité’’, a-t-elle rappelé en parlant de la baisse de l’activité touristique dans cette partie du pays.

    Par crainte de violences au Sénégal, des touristes attendus à Saly ont annulé ou reporté leur voyage, ont dit des professionnels du tourisme.

    Lire aussi :

    https://aps.sn/a-saly-lincertitude-nee-du-report-de-la-presidentielle-attenue-lactivite-touristique/

    Néné Daff assure que ‘’l’État est en train de tout faire pour une bonne relance du tourisme, en posant des actes forts’’.

    ‘’Saly continue toujours d’attirer les touristes […] L’État a fait de nombreux efforts pour qu’on puisse retrouver nos plages’’, a-t-elle ajouté, rappelant que des professionnels du secteur ont bénéficié du crédit hôtelier, un fonds d’aide publique destiné au tourisme, en plus de la réhabilitation des plages.

    ‘’Saly demeurera toujours le poumon du tourisme sénégalais’’, a soutenu Mme Daff.

    DOB/ESF/ASB/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-AVIATION / Le nombre de passagers enregistrés à l’AIBD en hausse de 12 % en 2023

    SENEGAL-ECONOMIE-AVIATION / Le nombre de passagers enregistrés à l’AIBD en hausse de 12 % en 2023

    Dakar, 20 fév (APS) – Les activités de transport aérien ont augmenté en 2023 à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Diass (ouest), qui a enregistré 2.942.595 passagers, contre 2.629.347 en 2022, soit une hausse de 12 %, a-t-on appris de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Les activités de transport aérien à l’aéroport de Diass continuent de croître […] En 2023, on observe une hausse du trafic passagers de 12 % par rapport à l’année précédente, avec 2.942.595 passagers, contre 2.629.347 en 2022’’, observe la direction chargée de la régulation du transport aérien à l’ANACIM.

    Le nombre de passagers enregistrés à l’AIBD en 2023 dépasse de 18 % celui de 2019, la dernière année avant la pandémie de Covid-19, qui a fortement ralenti le transport aérien mondial, signale la même source.

    Cinquante-quatre pour cent du trafic passagers sont assurés par les transporteurs aériens africains. Les compagnies non africaines, elles, ont concentré 75 % du trafic fret.

    Comme en 2022, la Royal Air Maroc a été la plus performante des compagnies africaines, avec 14 % du trafic passagers et 17 % du trafic fret, selon l’ANACIM.

    Des hausses significatives de l’effectif des passagers

    La compagnie Ethiopian Airlines, elle, a augmenté de 48,24 % son nombre de passagers transportés à l’AIBD en 2023. De 6 % en 2022, sa part de marché du trafic est passée à 8 %. Pour le fret, elle enregistre une croissance de 25,27 % et accroît de 18 à 22 % sa part sur le marché africain de l’AIBD.

    Asky Airlines, avec une croissance de 14,76 % du nombre de passagers qu’elle transporte, conserve en 2023 sa part de trafic de 8 % de l’année précédente. Air Côte d’Ivoire aussi a conservé sa part de marché, qui est de 6 %.

    Avec 5 %, Mauritania Airlines perd un point de part de marché. Le nombre de passagers qu’elle a transportés a baissé de 7,31 %. Air Algérie, avec 4 %, Kenya Airways 3 %, Tunis Air 2 % et Air Burkina 2 % ont augmenté leur part du marché africain par rapport à 2022 en raison des hausses significatives de l’effectif de leurs passagers.

    Air France demeure la compagnie étrangère non africaine la plus compétitive, avec 9 % des parts de marché du trafic passagers. Elle concentre 21 % du fret à l’AIBD. SN Brussels en est à 6 % en termes de trafic passagers et à 8 % pour le fret, contre 5,13 % et 12,40 % en 2022.

    Selon l’ANACIM, Iberia et Turkish Airlines ont une part équivalente de 5 %, en ce qui concerne le nombre de passagers transportés.

    Récupération des mouvements préalables à la pandémie de Covid-19

    D’autres compagnies affichent une croissance de 55 % en 2023 en boostant la croissance générale du trafic. Neos SPA, Transavia, Tui Airlines, Smartwings et Flynas font partie de ce lot.

    La quantité de fret enregistrée à l’aéroport international Blaise-Diagne en 2023 est de 38.624 tonnes, contre 34.512 tonnes en 2022, soit une hausse de 12 %, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie.

    Le nombre de mouvements d’avions suit la même tendance, avec 28.481 vols en 2023, contre 26.734 mouvements en 2022, soit une hausse de 7 %.

    Cette performance porte à 100 % le taux de récupération des mouvements préalables à la pandémie de Covid-19.

    Les compagnies sénégalaises continuent de préserver une place importante de l’activité de l’AIBD, avec des parts de trafic importantes. Il s’agit d’Air Sénégal, de Transair et d’Arc-en-ciel. Elles concentrent 26 % du trafic passagers, dont 24 % pour Air Sénégal, qui assure la totalité du trafic fret des compagnies nationales.

    Air Sénégal concentre 13 % du trafic fret de l’aéroport Blaise-Diagne.

    ESF/ASG