Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-ECONOMIE / Vers la construction de marchés d’intérêt national dans plusieurs régions

    SENEGAL-ECONOMIE / Vers la construction de marchés d’intérêt national dans plusieurs régions

    Dakar, 19 fév (APS)– L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) et la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) ont signé une convention de partenariat, lundi, à Dakar, en vue de la construction de démembrements du marché d’intérêt national de Diamniadio (ouest) dans plusieurs régions du pays.

    ‘’Le but de cette initiative est de mutualiser nos efforts pour renforcer le développement des territoires, dans le cadre du projet de démultiplication des marchés d’intérêt national à l’intérieur du pays’’, a expliqué Fatoumata Niang Ba, la directrice générale de la SEMIG.

    ‘’Nous allons mutualiser nos efforts’’, a-t-elle ajouté en marge de la cérémonie de signature de la convention de partenariat.

    Le partenariat noué avec l’ANAT va permettre à la SEMIG de disposer d’un système d’information géographique, en attendant l’implantation des futurs marchés d’intérêt national, selon Mme Ba.

    Pour Mamadou Djigo, le directeur général de l’ANAT, le partenariat signé par les deux structures publiques permettra à la SEMIG de réduire l’ampleur des activités informelles dans son domaine, le commerce des produits agricoles et horticoles.

    ‘’La SEMIG va jouer un rôle fondamental dans la lutte contre l’informel en structurant l’économie sénégalaise de façon cohérente’’, a-t-il assuré.

    MYK/ESF/SBS/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les consultations sur la date de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les consultations sur la date de l’élection présidentielle

    Dakar, 19 fév (APS) – Les consultations en vue de la fixation de la date du scrutin présidentiel et d’autres sujets liés à cette élection préoccupent les quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’Macky Sall entame ses consultations’’, annonce Le Quotidien, ajoutant que les électeurs seront édifiés à l’issue de ces échanges, concernant la date de l’élection de son successeur.

    Vox Populi relève la ‘’cacophonie’’ dont l’élection est l’objet.

    ‘’Les acteurs politiques [sont] divisés’’ sur la question, le choix de la date notamment, affirme-t-il.

    Les coalitions de partis politiques et les partis ont chacun leur proposition, le camp du candidat d’opposition Bassirou Diomaye Faye proposant par exemple la date du 2 avril, l’ancien ministre El Hadji Malick Gakou, l’un des prétendants à la succession de Macky Sall, suggérant de tenir le vote le 3 mars.

    ‘’Présidentielle 2024 : la concertation en marche’’, annonce le journal EnQuête en mettant en exergue, à l’aide d’une photo, les principaux acteurs des concertations en vue de la fixation de la date du scrutin, Macky Sall, l’opposant Ousmane Sonko, les médiateurs Pierre Atépa Goudiaby et Aliou Tine.

    ‘’Macky Sall n’a pas une grande marge de manœuvre. Il ne lui reste alors qu’à engager l’organisation de l’élection présidentielle au pas de charge’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Les quotidiens évoquent aussi la dissolution de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les soupçons de corruption concernant deux membres du Conseil constitutionnel.

    ‘’Tout ce désordre pour ça ?’’

    ‘’L’enquête parlementaire arrêtée’’, titre Le Soleil.

    Sud Quotidien observe que ‘’l’Assemblée nationale enterre sa commission d’enquête sur la corruption présumée de juges constitutionnels’’.

    ‘’Tout ce désordre pour ça ?’’ se demande Tribune en faisant allusion à la cacophonie consécutive au report de l’élection présidentielle et à la courte vie de cette structure parlementaire.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar et du Parti démocratique sénégalais ont dissous ladite commission après que le Conseil constitutionnel, nullement inquiété par les députés enquêtant sur certains de ses membres, a annulé la loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Sud Quotidien évoque la ‘’marche silencieuse et pacifique’’ tenue samedi à Dakar par l’opposition et la société civile en guise de protestation contre le report du scrutin.

    ‘’‘Aar Sunu élection’ (Protégeons notre élection) réussit son test’’, écrit-il, ajoutant que des milliers de Sénégalais étaient dans la rue pour dénoncer le report de l’élection et exiger qu’elle se tienne le 3 ou le 10 mars 2024.

    Les journaux évoquent en même temps le rang du Sénégal dans un classement de la Banque africaine de développement (BAD).

    ‘’Le Sénégal parmi les 20 premiers pays’’ du continent en termes de croissance économique, note Le Soleil. Il s’agit de prévisions économiques pour l’année en cours.

    Le Sénégal est deuxième, derrière le Niger, selon Le Quotidien.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement prend plusieurs mesures pour le secteur privé

    SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement prend plusieurs mesures pour le secteur privé

    Dakar, 16 fév (APS) – Le gouvernement a pris plusieurs mesures économiques, jeudi, à Dakar, dont l’une consistera à s’entretenir avec le secteur privé de ses préoccupations, une fois par semestre.

    Les mesures ont été prises lors d’une réunion de certains membres du gouvernement avec les organisations patronales.

    Le Premier ministre s’est engagé à s’entretenir avec le patronat de ses ‘’préoccupations et contraintes’’, une fois par semestre, pour ‘’consolider’’ son partenariat avec les employeurs du secteur privé.

    Le ministre de l’Économie, Doudou Ka, s’est chargé de prendre les ‘’dispositions appropriées […] pour accélérer le processus d’adoption du code des investissements’’.

    Il le fera avec la collaboration du secrétariat général du gouvernement, Seydou Guèye, et du directeur général de l’Agence de la promotion des investissements et des grands travaux de l’État.

    M. Ka est également chargé de prendre les ‘’dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de la stratégie d’import- substitution’’.

    Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, va étudier, avec les autres ministres concernés et le secteur privé, ‘’les voies et moyens d’élargir le contenu local’’ à plusieurs secteurs d’activité, dont l’énergie, les infrastructures et le numérique.

    Il s’agira d’impliquer la main-d’œuvre et les entreprises privées locales dans les projets mis en œuvre par l’État et ses partenaires étrangers, dans ces secteurs d’activité.

    Le ministre des Finances et du Budget va aussi prendre ‘’les mesures diligentes’’ pour rendre opérationnel le système unique de télépaiement et la procédure administrative de télédéclaration.

    Il lui revient également de s’atteler au paiement, ‘’dans les meilleurs délais’’, de la dette intérieure des entreprises.

    Le ministre de l’Économie et ses collègues chargés du Commerce et de l’Industrie se chargeront de renforcer la concertation entre l’Administration publique et le secteur privé, pour ‘’finaliser la réforme du code du travail, développer l’entrepreneuriat et densifier le financement des PME et des PMI’’.

    Le ministre du Travail va ‘’animer de façon régulière un cadre de concertation avec le secteur privé’’, avec la collaboration du Haut Conseil du dialogue social (HCDS).

    Un Conseil interministériel va se tenir en prélude du prochain conseil présidentiel de l’investissement.

    La réunion du gouvernement avec les organisations patronales fait partie d’une série de concertations du Premier ministres avec plusieurs partenaires de l’État.

    La présidente du HCDS, Innocence Ntap, le président du Conseil national du patronat, Baïdy Agne, et celui de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Adama Lam, y ont pris part.

    Le Club des investisseurs sénégalais, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar et d’autres organisations du secteur privé étaient représentés.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / La CNES appelle à autoriser et à encadrer les manifestations et rassemblements

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / La CNES appelle à autoriser et à encadrer les manifestations et rassemblements

    Dakar, 15 fév (APS) – L’autorisation et l’encadrement des manifestations par les pouvoirs publics peuvent aider à atténuer la destruction des biens par des manifestants, espère le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Adama Lam.

    « Le président de la République a parlé de la nécessité de pacifier l’espace public. Cela fait naturellement partie du dialogue en cours de préparation. C’est pourquoi nous estimons, sans toutefois disposer des données relatives à la sécurité et à la sûreté de notre pays, qu’il est nécessaire de faire en sorte que les manifestations des citoyens puissent être autorisées et encadrées », a dit M. Lam.

    Le président de la CNES a fait ce plaidoyer lors d’une réunion du gouvernement avec les organisations patronales.

    « Nous disons cela parce que nous estimons que c’est une forme de catharsis nécessaire en période de crise, pour permettre aux gens de dire ce qu’ils pensent réellement », a ajouté Adama Lam en parlant de l’autorisation et de l’encadrement des manifestations.

    « Nous ne connaissons pas les contraintes auxquelles vous êtes confrontés pour interdire les manifestations, mais nous estimons que la destruction des biens peut être atténuée si […] on permet aux gens de parler de manière responsable des griefs qu’ils ont », a insisté M. Lam.

    Il a déploré la restriction de l’accès à Internet par le gouvernement.

    Cette restriction « ne concerne pas seulement les opérateurs de téléphonie. Internet est devenu un outil de travail international […] Une partie de notre jeunesse vit des activités s’exerçant avec Internet. Il est nécessaire d’étudier avec les responsables concernés la possibilité d’atténuer ces coupures d’Internet », a souligné le président de la CNES en présence du Premier ministre, Amadou Ba, des ministres des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, et du Travail, Samba Sy.

    « Si des efforts importants ont été faits, nous pouvons aussi souligner qu’il y a des manquements qu’il faudrait corriger. Nous du secteur privé national ne sommes pas bien présents dans notre économie », a relevé Adama Lam.

    « Des entreprises étrangères viennent de plus en plus grappiller dans des secteurs d’activité de notre pays », a-t-il dit, estimant par ailleurs que « la politique a pris une ascendance réelle sur l’économie », au Sénégal.

    M. Lam pense qu’ »il est temps que nous essayions d’inverser cette tendance ».

    « Notre image a été [écornée] par ces évènements-là. Les gens n’ont plus la même confiance qu’ils avaient dans notre pays […] Il y a eu un ralentissement très important de l’activité économique », a fait observer le président de la CNES en parlant de la crise engendrée par le report de l’élection présidentielle.

    Il a fait allusion aussi à la mort de trois personnes dans des manifestations organisées en guise de protestation contre ce report que le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », ce jeudi.

    « Cette situation est intenable »

    « Cela impacte les devises et les commandes que nous faisons auprès d’entreprises à l’étranger, lesquelles exigent maintenant que nous payions intégralement », a poursuivi Adama Lam en parlant de la crise politique.

    M. Lam pense que « cette situation est intenable ». « C’est dangereux pour le secteur privé et les affaires […] Il faut que nous trouvions les moyens de nous sortir de cette crise. »

    Le Premier ministre a appelé les Sénégalais à « s’unir » pour sortir le pays de cette crise. « Dans cette conjoncture délicate, a-t-il dit, il est de notre devoir de nous unir […] et de ‘forger’ ensemble un chemin vers la prospérité et la stabilité. »

    « Nous sommes conscients des défis économiques auxquels notre pays est confronté. Cependant, je tiens à souligner les efforts considérables faits par l’État dans l’amélioration du climat des affaires, la revalorisation des salaires, la lutte contre la cherté de la vie, la protection des biens et équipements collectifs… », a souligné Amadou Ba.

    « La prospérité véritable ne peut être atteinte que par un partenariat dynamique entre le secteur public et le secteur privé », a-t-il soutenu en présence des représentants du Conseil national du patronal, Baïdy Agne, du Club des investisseurs sénégalais, Baïdy Dieng.

    D’autres organisations patronales étaient également représentées.

    ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / La loi portant report de l’élection présidentielle en décembre est contraire à la Constitution, selon le Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE / La loi portant report de l’élection présidentielle en décembre est contraire à la Constitution, selon le Conseil constitutionnel

    Dakar, 15 fév (APS) – Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le  25 février.

    « La loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, adoptée […] par l’Assemblée nationale en sa séance du 5 février 2024, est contraire à la Constitution », écrivent les membres de cette haute juridiction dans une décision rendue ce jeudi.

    « Le décret […] du 3 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est annulé », ajoutent-ils.

    Les membres du Conseil constitutionnel avaient reçu trois requêtes visant à maintenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue.

    L’une des requêtes a été déposée par 40 députés, dont Mouhamed Ayib Salim Daffé et Samba Dang.

    Une autre requête émanait de 17 autres députés, dont Babacar Mbaye.

    Une troisième requête a été déposée au Conseil constitutionnel par El Hadji Malick Gakou, Cheikh Tidiane Dièye, Habib Sy, Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Mamadou Diao, Thierno Alassane Sall et Daouda Ndiaye, tous des candidats à l’élection présidentielle.

    Les dossiers de candidature de ces sept personnalités ont été jugés recevables par le Conseil constitutionnel, comme ceux de 13 autres candidats, avant l’annulation, par Macky Sall, du décret avec lequel il a convoqué les électeurs aux urnes le 25 février prochain.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé ».

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    ESF/BK/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Vers une modification du nom de la commune de Darou Mousty

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Vers une modification du nom de la commune de Darou Mousty

    Dakar, 14 fév (APS) – Le gouvernement a adopté ‘’le projet de décret portant changement de dénomination de la commune de Darou Mousty, qui [portera] le nom de Daroul Mouhty’’, annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.

    Le texte ne dit pas pourquoi cette collectivité territoriale de la région de Louga (nord) doit changer de nom.

    Daroul Mouhty, qui vient de l’arabe, signifie la maison du généreux, du donateur.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / Le secteur privé invite les protagonistes de la crise politique à privilégier l’intérêt général

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / Le secteur privé invite les protagonistes de la crise politique à privilégier l’intérêt général

    Dakar, 13 fév (APS) – Des organisations du secteur privé sénégalais préoccupées par les « tensions politiques » survenues dans le pays lancent un appel à la préservation de la paix et invitent les protagonistes de la crise à se parler et à privilégier l’intérêt général.

    Les dirigeants des organisations concernées se sont réunis ce mercredi à Dakar pour plancher sur la situation politique du pays, selon un communiqué parvenu à l’APS.

    Il s’agit, entre autres organisations, de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, du Conseil national du patronat, du Mouvement des entreprises du Sénégal, de l’Unacois-Jappo, de l’Unacois-Yessal, de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal et du Club des investisseurs sénégalais.

    Ces organisations « lancent un vibrant appel pour la réservation de la paix sociale » et « invitent les acteurs politiques à se parler et à privilégier l’intérêt général de notre pays ».

    Elles disent « encourage[r] tous ceux qui s’investissent pour la préservation de la paix sociale, de l’union et de la solidarité des citoyens ».

    « Nous ne voulons pas que notre pays, le Sénégal, entre dans une crise politique […] dont l’ampleur pourrait être sans précédent, avec des lendemains incertains », avertissent le Conseil national du patronat, le Mouvement des entreprises du Sénégal et les autres organisations concernées.

    Elles font part de leurs « vives inquiétudes » et « présentent leurs sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu un parent, un ami ou un proche » au cours des heurts survenus après le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

    L’Unacois-Jappo, l’Unacois-Yessal, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, le Club des investisseurs sénégalais et les autres organisations disent « insiste[r] sur la nécessité de préserver les investissements privés et l’activité économique ».

    « Nous ne voulons pas de cette violence qui paralyse notre économie »

    Ces organisations tiennent à rappeler que « les entreprises sont très fortement éprouvées par tout évènement tragique et violent issu des tensions politiques ».

    « Nous ne voulons pas de cette violence qui paralyse notre économie par des actes de vandalisme, de destruction de biens privés et de coupure d’Internet. Nous avons déjà eu à alerter sur les conséquences désastreuses de tels actes », ajoute le communiqué.

    Le secteur privé dit en même temps « veiller à la bonne santé des entreprises par une administration publique de proximité » et « le paiement de la dette intérieure ».

    Des heurts ont fait au moins trois morts au Sénégal, quelques jours après que Macky Sall a abrogé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais à élire un nouveau président de la République, le 25 février prochain.

    M. Sall, en annonçant cette décision à la veille du démarrage de la campagne électorale, a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Deux jours plus tard, l’Assemblée nationale a voté une proposition faite par des députés en vue du report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République. Ils tiennent aussi à ce que l’élection ait lieu à la date initialement prévue.

    ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent les violences consécutives au report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent les violences consécutives au report de l’élection présidentielle

    Dakar, 10 fév (APS) – ‘’La révolte monte d’un cran’’, ‘’Scènes de chaos’’, ‘’Vendredi de heurts’’, ‘’Dakar renoue avec les affrontements’’, ‘’La contestation […] met le feu au pays’’, ‘’La révolte’’… Les quotidiens racontent les manifestations organisées à Saint-Louis (nord), Dakar et dans d’autres villes sénégalaises en guise de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    En guise de rappel, Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République.

    Un étudiant de l’université Gaston-Berger a été tué lors des heurts qui ont éclaté à Saint-Louis, selon plusieurs journaux, WalfQuotidien parlant de deux morts.

    ‘’La capitale sénégalaise est plongée dans un contexte de tension à la suite du report de la présidentielle […] Dakar s’indigne’’, constate WalfQuotiden.

    Vox Populi évoque ‘’l’inouïe violence des forces de l’ordre’’.

    Des éditeurs de presse cités par le même journal dénoncent ‘’la sauvagerie’’ dont été victimes des journalistes.

    ‘’Dakar renoue avec les affrontements’’, observe L’As, ajoutant que ‘’le sit-in des travailleurs et sympathisants du groupe WalFadjri a été interrompu par la police’’.

    ‘’C’est terrible, ce qu’il nous arrive’’

    Ceux qui participaient à cette manifestation de soutien au groupe de presse privé victime d’un retrait de sa licence audiovisuelle se sont fait gazer par les forces de l’ordre, selon L’As. Le même journal annonce qu’une cinquantaine de personnes ont été arrêtées à Diourbel, Mbacké et Touba (centre), lors des manifestations.

    ‘’Maintenant, il ne s’agit plus de bavures mais d’attaques inouïes et ciblées, portées contre des hommes et des femmes des médias, dont le seul tort est de se rendre sur le terrain pour […] informer les Sénégalais’’, s’indigne EnQuête.

    ‘’Violentés et gazés, [des] journalistes ont vécu aussi l’enfer des grenades et des coups de matraque des forces de l’ordre’’, rapporte Bés Bi Le Jour.

    Selon L’Observateur, des journalistes ont été la ‘’cible des FDS’’, les forces de défense et de sécurité, qui les ont ‘’violentés et arrêtés’’. ‘’Les scènes sont ignobles et affreuses. Devenues virales sur les réseaux sociaux, elles sont d’une époque dépassée. Des journalistes qui couvraient les manifestations d’hier contre le report de l’élection présidentielle ont été […] la cible des forces de défense et de sécurité’’, note L’Observateur.

    ‘’C’est terrible, ce qu’il nous arrive. La démocratie est piétinée. La presse, l’un de ses piliers, est atteinte’’, s’émeut L’info, Libération estimant que ‘’Dakar a connu hier l’une des pires journées après le report de l’élection présidentielle’’.

    ‘’Dakar a renoué avec les violences. Et en cet après-midi du vendredi 9 février, un nouveau palier a été franchi. Dans leur entreprise de neutralisation des manifestants, les forces de défense et de sécurité se sont signalées par leur violence à l’endroit de la presse’’, écrit Le Quotidien.

    Il signale que ‘’plusieurs journalistes ont fait les frais de ces exactions’’.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’ancienne ministre Oulimata Sarr nommée présidente du CN-ITIE

    SENEGAL-ECONOMIE / L’ancienne ministre Oulimata Sarr nommée présidente du CN-ITIE

    Dakar, 8 fév (APS) – L’ex-ministre de l’Économie, de la Coopération et du Plan, Oulimata Sarr, a été nommée présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE).

    Mme Sarr a été nommée à ces fonctions en remplacement d’Awa Marie Coll Seck, selon le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 7 février.

    Oulimata Sarr, une spécialiste de la finance, a été directrice régionale du bureau d’ONU Femmes à Dakar pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

    ONU Femmes est l’instance des Nations unies chargée de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

    Mme Sarr est aussi une ancienne employée de la Société financière internationale, la branche chargée du secteur privé à la Banque mondiale.

    Awa Marie Coll Seck, agrégée de médecine et ancienne ministre de la Santé, a démissionné de ses fonctions de ministre d’État et de présidente du CN-ITIE, mardi 6 février.

    Elle déclare dans un communiqué avoir pris cette décision « pour rester en adéquation avec [ses] convictions personnelles et [ses] valeurs ».

    « Le Sénégal mérite de voir son calendrier [électoral] respecté », a ajouté Mme Seck.

    Militante de l’APR, le parti politique de Macky Sall, elle a fait publier ce communiqué trois jours après que le chef de l’État a abrogé le décret avec lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février prochain, pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    MYK/ESF/BK

  • SENEGAL-ITALIE-ECONOMIE / L’Agence italienne pour le commerce extérieur ouvre un bureau à Dakar

    SENEGAL-ITALIE-ECONOMIE / L’Agence italienne pour le commerce extérieur ouvre un bureau à Dakar

    Dakar, 6 fév (APS) – L’Agence italienne pour le commerce extérieur (ITA) déclare avoir ouvert un bureau à Dakar en janvier dernier, dans le but de « faciliter les relations commerciales entre les entreprises » d’Italie et celles du Sénégal.

    L’ITA explique dans un communiqué parvenu mardi à l’APS que son « objectif premier […] est de faciliter les relations commerciales entre les entreprises sénégalaises et italiennes, notamment durant des salons et des évènements en Italie ».

    L’agence italienne promet d’ »assister » les entreprises sénégalaises « dans leurs démarches » visant à « découvrir les produits et les technologies italiennes ».

    « Elle entend également aider à développer des solutions qui peuvent bénéficier au marché du Sénégal en créant plus de compétences et de valeur ajoutée localement », a assuré Alessandro Gerbino, le directeur de son bureau à Dakar.

    « L’agence se focalise particulièrement sur les secteurs des infrastructures, de la construction, des énergies et de l’agro-industrie », en même temps qu’elle « opère à travers un réseau mondial de 79 bureaux ouverts dans 65 pays », affirme le communiqué.

    Les bureaux de l’ITA sont « la porte d’entrée idéale » dans le marché italien 

    L’ITA « soutient le développement des activités des entreprises italiennes à l’étranger, promeut les produits ‘made in Italy’ (fabriqués en Italie), ainsi que l’attraction des investissements étrangers en Italie ».

    Avec son bureau dakarois, « elle entend renforcer sa présence en Afrique en général, et ses liens économiques avec le Sénégal en particulier ».

    « Les bureaux de l’ITA sont la porte d’entrée idéale pour les entreprises sénégalaises qui souhaitent établir des relations commerciales et industrielles avec des entreprises italiennes », explique Alessandro Gerbino.

    « Nous pouvons les [aider à] participer à des salons et à d’autres évènements en Italie », a ajouté M. Gerbino dans le communiqué.

    Le texte présente l’Italie comme « le deuxième pays manufacturier de l’Union européenne » et « un leader dans les produits et les technologies au service de nombreux secteurs économiques ».

    « Il existe un grand potentiel pour la collaboration bilatérale, dans lequel s’engagent déjà de nombreux entrepreneurs sénégalais », signale la même source.

    Elle annonce que l’ITA participera pour la première fois au SENCON, le Salon international de la construction, de la finition et de l’infrastructure, de jeudi à samedi prochains, au centre des expositions de Diamniadio, près de Dakar.

    ESF/BK