Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se focalisent sur le match de football Sénégal-Guinée

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se focalisent sur le match de football Sénégal-Guinée

    Dakar, 23 jan (APS) – Le match des Lions du Sénégal pour la troisième journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), la consigne de vote attendue d’Ousmane Sonko et l’invalidation de la candidature à l’élection présidentielle de Karim Wade dominent la livraison des quotidiens de ce mardi.

    ‘’Après les deux victoires sur la Gambie (3-0) et le Cameroun (3-1), les Lions visent le 3/3 face à la Guinée, ce mardi 23 janvier 2024, à 17 h 00 GMT’’, écrit Stades, ajoutant que ‘’ce serait une première depuis notre première [participation à la CAN] en 1965’’.

    ‘’Le jeu de tête des attaquants adverses est une arme de destruction des défenses’’, poursuit Stades.

    Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, estime que ‘’l’essentiel est de terminer premier’’ du groupe C. ‘’Pour lui, qu’il y ait une victoire ou un nul, le plus important est de garder la première place’’, lit-on dans Record.

    ‘’On est là pour la première place’’, ajoute Record en citant Kaba Diawara, le sélectionneur national de la Guinée.

    Source A dit en quoi il est important pour les Lions de gagner leur dernier match de la phase des poules. ‘’Ce mardi, les Lions ont encore la possibilité de faire ce que leurs aînés n’ont pas réussi. En faisant quoi ? Aller chercher un troisième succès de suite lors de cette phase des groupes’’, affirme-t-il.

    ‘’Le Sénégal […] n’a besoin que d’un match nul pour terminer premier de cette poule’’, précise L’As.

    Le Cameroun et la Gambie joueront le second match de la poule C, ce mardi.

    ‘’Comme une finale !’’ s’exclame Le Soleil, ajoutant : ‘’Ce match promet de belles empoignades, mais, quel que soit le vainqueur, la vie ne s’arrêtera pas.’’

    Parce que les candidatures de trois militants ou sympathisants de son parti politique dissous par le président de la République ont été reçues par le Conseil constitutionnel, l’opposant Ousmane Sonko sera obligé de donner une consigne de vote en faveur de l’un d’entre eux, selon les quotidiens.

    ‘’Entre Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy, le choix du premier nommé semble le plus crédible’’, commente Kritik’.

    ‘’Le dilemme de Sonko’’, titre Bés Bi Le Jour, selon lequel il existe de ‘’fortes divergences sur le choix définitif du candidat’’ de la formation politique dissoute.

    Cheikh Tidiane Dièye, l’un des ‘’trois plans B’’ d’Ousmane Sonko, ‘’refuse de retirer sa candidature et attend de voir’’ l’opposant emprisonné depuis juillet dernier, apprend-on du même journal.

    Bés Bi Le Jour signale la tenue d’une ‘’réunion houleuse’’ des proches des trois candidats.

    ‘’La guerre des trois’’, titre Le Quotidien, ajoutant que ‘’rien ne va plus chez les partisans d’Ousmane Sonko, après la validation des candidatures de certains d’entre eux’’.

    ‘’Devant la réalité d’un électorat non extensible à souhait, observe Le Quotidien, les sourires deviennent crispés entre camarades.’’

    Le Parti démocratique sénégalais continue de protester contre l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février.

    ‘’Le PDS exige la dissolution du Conseil constitutionnel’’, lit-on dans Le Quotidien.

    WalfQuotidien affirme que ‘’Karim Wade est parti pour perdre’’, concernant sa décision de saisir la Cour de justice de la CEDEAO en guise de protestation contre l’invalidation de sa candidature.

    ‘’C’est une entreprise vouée à l’échec’’, soutient le journal.

    ‘’Les militants du PDS n’ont plus de repère et ça risque de précipiter la désintégration du parti’’, a dit un analyste politique interrogé par L’Observateur sur l’avenir de cet ancien parti au pouvoir.

    Cheikh Mbacké Bara Doli, un ancien président du groupe parlementaire Liberté et démocratie, dirigé par le PDS, déclare, selon Vox Populi, que ‘’Karim Wade a créé les conditions de son élimination de la présidentielle’’.

    EnQuête considère l’invalidation de la candidature de M. Wade comme ‘’une chance’’ pour l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Ce dernier ‘’pourrait bénéficier du report de voix des militants de Karim Wade’’, dans la mesure où, selon EnQuête, il ‘’est le seul candidat qui porte aujourd’hui les idées libérales’’.

    Le même journal signale que M. Seck, dont la candidature a été jugée recevable par le Conseil constitutionnel, est resté ‘’proche’’ d’Abdoulaye Wade, le fondateur et secrétaire général du PDS.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens planchent sur la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens planchent sur la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle  

    Dakar, 22 jan (APS) – Les quotidiens commentent la publication de la liste des candidatures à l’élection présidentielle déclarées recevables par le Conseil constitutionnel.

    ‘’Les dés sont irrémédiablement jetés pour la présidentielle du 25 février, avec la publication de la liste définitive des 20 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Une liste vraiment définitive, si l’on sait que les décisions du Conseil [constitutionnel] ne sont pas susceptibles de recours’’, commente L’info.

    ‘’Ils n’ont aucune chance d’être remis en course’’, soutient-t-il, concernant l’opposant Ousmane Sonko et l’ancien ministre Karim Wade.

    Sa double nationalité a valu à M. Wade l’invalidation de sa candidature, celle de M. Sonko ayant été rejetée en raison de sa condamnation à une peine de prison pour diffamation et injure publique, affirment plusieurs journaux en citant le Conseil constitutionnel.

    L’invalidation de la candidature de Karim Wade fait du Parti démocratique sénégalais, qui l’a désigné candidat, ‘’une dame très courtisée’’ par les 20 prétendants, selon Bés Bi Le jour.

    Le PDS exige l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur l’invalidation de la candidature de Karim Wade, selon plusieurs journaux.

    Ngagne Demba Touré, le coordonnateur de la Jeunesse patriotique du Sénégal, une instance de Pastef, réclame la libération de Bassirou Diomaye Faye en raison de la campagne électorale que l’opposant doit mener à partir du 4 février.

    ‘’Comme en 2019, le PDS ne verra pas son candidat concourir, le 25 février prochain […] Entre absence, communication virtuelle et boycott, comment pouvait-il espérer tirer son épingle du jeu ?’’ écrit EnQuête, concernant Karim Wade.

    La ‘’phobie inouïe de voir le PDS revenir aux affaires’’

    ‘’Va-t-il mener le combat depuis le Qatar ?’’ s’interroge Le Quotidien, M. Wade, qui vit dans ce pays depuis sept ans, jurant qu’il va participer d’‘’une manière ou d’une autre au scrutin’’ présidentiel.

    Selon Vox Populi, le militant des droits de l’homme Alioune Tine juge l’arbitrage rendu par le Conseil constitutionnel sur les candidatures ‘’bien conforme au droit’’.

    M. Tine déplore toutefois l’invalidation des candidatures d’Ousmane Sonko et de Karim Wade.

    L’Observateur estime que ‘’Karim Wade n’a jamais su endosser cette carrière politique que le Parti démocratique sénégalais a voulu lui faire porter’’.

    Un sociologue interrogé par WalfQuotidien sur l’invalidation de sa candidature relève cette ‘’phobie inouïe de voir le PDS revenir aux affaires’’, au pouvoir.

    Le Soleil affirme que ‘’les juges constitutionnels ont administré un cinglant et retentissant désaveu à tous ceux qui les accusaient d’agir sous la dictée du pouvoir’’.

    Le fait d’avoir déclaré recevable la candidature de l’opposant Bassirou Diomaye Faye est une preuve de neutralité des membres du Conseil constitutionnel, selon Le Soleil.

    Le rejet des recours introduits par Amadou Ba, le candidat de la majorité présidentielle, en vue de l’invalidation de la candidature de Cheikh Tidiane Dièye est également une preuve de bonne conduite des membres de cette institution, ajoute le même journal.

    ESF

  • SENEGAL-CAMEROUN-FOOTBALL / CAN 2023 : des Camerounais vivant à Dakar sont peu optimistes pour le match Sénégal-Cameroun

    SENEGAL-CAMEROUN-FOOTBALL / CAN 2023 : des Camerounais vivant à Dakar sont peu optimistes pour le match Sénégal-Cameroun

    Dakar, 19 jan (APS) – Des Camerounais rencontrés à l’ambassade de leur pays au Sénégal disent être peu optimistes pour le match des Lions indomptables contre l’équipe sénégalaise, cet après-midi au stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro, pour la deuxième journée du groupe C de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

    ‘’Il faudrait beaucoup de chance pour qu’il y ait une victoire du Cameroun’’, soutient Théodore Tchuisseu, un Camerounais vivant au Sénégal depuis presque dix ans.

    ‘’Le Sénégal a remporté la CAN 2021, qui a été organisée au Cameroun. C’est prendre une ascendance psychologique sur le Cameroun. Le Sénégal est une équipe qui a confiance en elle-même et, donc, difficile à battre. Les pronostics de beaucoup de chroniqueurs sportifs lui sont favorables’’, ajoute M. Tchuisseu.

    Des Camerounais présents dans la salle d’attente de l’ambassade de leur pays au Sénégal semblaient partager le pronostic de leur compatriote.

    Gaëlle, elle, pense que l’équipe sénégalaise a plus de chance que celle de son pays.

    ‘’Le Cameroun n’a pas réussi de manière significative durant ces dernières années. Cela remet en question sa capacité à rivaliser avec le Sénégal’’, explique-t-elle, tout en priant pour la victoire des Lions indomptables.

    ‘’Nous implorons Dieu d’être avec nous. Nous avons foi en notre équipe’’, poursuit Gaëlle, entourée de plusieurs compatriotes habillés aux couleurs du pays d’Afrique centrale appelé à jouer contre le Sénégal pour la deuxième journée du groupe C de la CAN.

    Théodore Tchuisseu tient à signaler que ‘’le Cameroun, qui a l’habitude de ce genre de match, réussit souvent dans les situations difficiles’’.

    Le Sénégalo-Camerounais Abdou Aziz Ndiaye, lui, se trouve dans une situation qu’il juge difficile. Il a du mal à se ranger d’un côté entre Camerounais et Sénégalais. ‘’J’ai du mal à me positionner, mais j’apprécie le beau football.’’

    ‘’Il est évident que le Sénégal offre un jeu supérieur à celui du Cameroun’’, finit par trancher M. Ndiaye.

    Le Sénégal et le Cameroun ont joué plusieurs matchs de phase finale de la CAN, les Camerounais ayant battu les Sénégalais en finale de l’édition 2002 de la compétition et aux quarts de finale en 2017.

    Les Lions du Sénégal, eux, ont remporté leur premier trophée continental en terre camerounaise en 2022.

    ALT/ESF/SMD

  • SENEGAL-TRANSPORTS-INNOVATION / Le Trésor public lance une plateforme de paiement digital des amendes forfaitaires

    SENEGAL-TRANSPORTS-INNOVATION / Le Trésor public lance une plateforme de paiement digital des amendes forfaitaires

    Dakar, 18 jan (APS) – La direction générale de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT) a annoncé avoir procédé, jeudi, à Dakar, au lancement officiel d’une plateforme de paiement digital des amendes forfaitaires imputables aux automobilistes ayant commis une violation des règles du code de la route.

    C’est une innovation conjointe de la DGCPT, de la Police et de la Gendarmerie nationales, de la direction générale des transports terrestres, de l’Agence nationale de la sécurité routière et de la société Diotali, qui ont pris part à son lancement.

    L’initiative a été prise en vue de ‘’la modernisation des procédures administratives’’ en matière de paiement des amendes forfaitaires, selon une note reçue de la direction générale de la comptabilité publique et du Trésor.

    ‘’La région de Dakar est retenue pour la phase-test de ce projet qui permettra aux conducteurs de gagner du temps en payant leurs amendes forfaitaires à travers les opérateurs de mobile money ou leur carte bancaire, sans effectuer le déplacement auprès des postes de gendarmerie ou de police’’, explique la DGCPT.

    Cette innovation ‘’s’inscrit […] dans la politique de modernisation de l’Administration publique et des services rendus aux usagers’’, affirme le directeur général de la comptabilité publique et du Trésor, Cheikh Tidiane Diop.

    Il ajoute que c’est une revendication des syndicats des transports terrestres qui vient d’être satisfaite par les pouvoirs publics.

    Les transporteurs invités à s’approprier la plateforme de paiement digital 

    Bamba Ba, le directeur général de la société Diotali, qui va assurer techniquement l’exécution du paiement des amendes, a salué le partenariat public-privé à l’origine de l’initiative.

    ‘’Cette plateforme va améliorer le quotidien des usagers de la route’’, affirme la note reçue de la DGCPT en citant M. Ba.

    Valdiodio Ndiaye, le directeur général des transports terrestres assure, pour sa part, que le paiement dématérialisé des amendes forfaitaires aura un ‘’impact très favorable’’ sur la gestion de ces contraventions.

    ‘’C’est pourquoi il a tenu à inviter les transporteurs à s’approprier la plateforme’’, ajoute la même source.

    Pape Mamadou Ndiaye, s’exprimant au nom des syndicats des transports terrestres lors du lancement de la plateforme, a remercié les autorités pour cette ‘’belle initiative’’.

    ‘’Ce projet a été vraiment fait pour les transporteurs, qui vont se l’approprier. Cela va les aider à atténuer ou à [éradiquer] les ‘tracasseries routières’’’, a assuré M. Ndiaye en souhaitant en même temps que ‘’des mesures d’accompagnement’’ soient prises par les pouvoirs publics pour la ‘’réussite’’ de cette innovation.

    La nouvelle plateforme est censée ‘’aider les usagers de la route à payer rapidement et sur place, à récupérer immédiatement leurs documents sans effectuer le déplacement auprès des postes de police ou de gendarmerie’’, explique la DGCPT.

    ‘’Les paiements en espèces se poursuivront dans les brigades de gendarmerie et commissariats de police’’

    Le général de brigade Daouda Diop, commandant de la gendarmerie territoriale, s’est réjoui du lancement officiel de la plateforme de paiement digital des amendes forfaitaires, selon la même source.

    Modou Diagne, le directeur général adjoint de la Police nationale, a également pris part à la cérémonie de lancement de l’initiative. ‘’Cette plateforme innovante va permettre à la Police nationale de moderniser le système d’encaissement des amendes forfaitaires et d’avoir une plus grande visibilité sur tout ce qui se fait sur le terrain’’, a-t-il dit en demandant aux automobilistes de se l’approprier.

    ‘’Comme tout projet informatique, celui-ci aura besoin d’être soutenu dans sa mise en œuvre et d’être amélioré progressivement, au regard des besoins nouveaux qui ne manqueront pas d’apparaître à la pratique’’, a souligné Cheikh Tidiane Diop.

    La DGCPT précise qu’‘’il est possible de payer par tous les moyens de paiement […] agréés par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest au lieu de commission de l’infraction’’.

    ‘’Les paiements en espèces continueront au niveau de la brigade [de gendarmerie] ou du commissariat de police de rattachement du lieu de l’infraction ou au niveau des bornes’’, ajoute-t-elle, affirmant que des démonstrations ont été faites ce jeudi à la Patte d’Oie et au carrefour EMG, à Dakar.

    ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Célébration de l’Appel de Seydina Limamou Laye : un comité d’organisation sera créé sous la direction du préfet de Dakar

    SENEGAL-RELIGIONS / Célébration de l’Appel de Seydina Limamou Laye : un comité d’organisation sera créé sous la direction du préfet de Dakar

    Dakar, 16 jan (APS) – Un comité d’organisation de la 144ᵉ édition de la célébration de l’Appel de Seydina Limamou Laye (1843-1909) sera créé et placé sous la direction du préfet de Dakar en vue d’un bon déroulement de cet événement religieux annuel prévu les 10 et février, a annoncé mardi le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.

    « Un comité placé sous la direction du préfet de Dakar sera créé pour une bonne organisation de l’Appel. Ce comité regroupera tous les services de l’État concernés et travaillera » avec les dirigeants de la communauté layène, a dit M. Sall.

    Il a fait la promesse de la création de cette structure à l’occasion d’une réunion préparatoire de la 144ᵉ édition de la célébration de l’Appel de Seydina Limamou Laye, une figure majeure de l’islam au Sénégal.

    Des représentants de plusieurs services publics et de sociétés nationales ont pris part à la réunion préparatoire de cet événement religieux annuel auquel prennent part des milliers de musulmans.

    Al Hassan Sall a invité les trois municipalités concernées à y prendre part.

    « Les mairies de Yoff, Cambérène et Ngor doivent créer un cadre de travail commun pour mieux coordonner l’intervention de l’État dans la célébration de l’Appel », a dit le gouverneur de Dakar.

    Daouda Mbaye, le vice-président du comité d’organisation créé par la communauté layène, a fait part de sa satisfaction quant à l’annonce de cette mesure de la principale autorité administrative de la région de Dakar.

    Les travaux publics en cours dans les communes concernées doivent être bouclés à quatre jours au moins de l’événement, selon M. Mbaye.

    Il dit être satisfait des mesures annoncées par les autorités administratives de Dakar.

    « L’Appel de Seydina Limamou Laye est un évènement religieux. J’invite toute la communauté musulmane à venir prier pour le pays », a dit Seydina Issa Laye, l’un des dirigeants de la communauté layène.

    MYK/ESF/BK

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / ‘’Je suis certain que vous allez aimer le BRT’’, assure le président de Dakar Mobilité

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / ‘’Je suis certain que vous allez aimer le BRT’’, assure le président de Dakar Mobilité

    Dakar, 14 jan (APS) – Stéphane Volant, le président de Dakar Mobilité, l’entreprise chargée de l’exploitation du bus rapid transit (BRT) de Dakar, a déclaré être ‘’certain’’ que les Dakarois vont aimer cette infrastructure de transport de masse inaugurée ce dimanche dans la capitale sénégalaise.

    ‘’Vous avez aimé le train express régional, et je suis certain que vous allez aimer le BRT’’, a assuré M. Volant lors de la cérémonie d’inauguration de l’ouvrage, en présence de plusieurs personnalités, dont le président de la République, Macky Sall.

    ‘’C’est le plus beau BRT du monde […] Courir derrière le temps, c’était avant le BRT !’’ a soutenu M. Volant en promettant que le bus tapid transit va résoudre l’équation de la mobilité à Dakar.

    Le président de Dakar Mobilité a également parlé d’‘’un BRT unique en Afrique et dans le monde’’, qui va employer un millier de personnes chargées de le faire fonctionner de 5 heures à 22 heures, du lundi au dimanche.

    ‘’C’est le type de projet que nous voulons voir partout en Afrique’’, a dit le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana.

    Cette institution financière a contribué au financement de l’infrastructure, aux côtés de l’État du Sénégal, de la Banque européenne d’investissement et de l’Union européenne, a rappelé M. Diagana.

    S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, Macky Sall a rappelé avoir lancé les travaux du BRT en octobre 2019 à Guédiawaye.

    Des bus appartenant à la nouvelle infrastructure sont partis de Guédiawaye à la place de la Nation, à Dakar, en compagnie d’un cortège présidentiel derrière lequel courait un public nombreux.

    Le bus rapid transit va transporter quelque 300.000 passagers par jour, selon les autorités sénégalaises et les contributeurs partenaires de l’ouvrage censé fonctionner à l’énergie solaire.

    Le BRT est un moyen de transport de masse existant dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer celui de Dakar, selon Khadim Niang, l’un des ingénieurs chargés de sa construction.

    ‘’Le bus rapid transit de Dakar est la synthèse de ceux des trois villes que j’ai énumérées (Bogota, Dar es Salam et Lima). Nous avons relevé toutes les erreurs de construction de ces BRT et les avons corrigées pour faire de celui de Dakar le premier de cette envergure dans le monde’’, a dit M. Niang à l’APS, le 27 décembre dernier.

    La nouvelle infrastructure construite en quatre ans va relier les villes de Dakar et de Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres.

    Elle va traverser 14 communes d’arrondissement.

    Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar et l’Ageroute, l’agence publique chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction.

    Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de francs CFA, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, selon Khadim Niang.

    Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé, a-t-il dit.

    Avec 121 bus articulés, l’ouvrage va générer un millier d’emplois – dont 35 % destinés aux femmes – et réduire d’une heure trente minutes à quarante-cinq minutes – de moitié – la durée moyenne du trajet entre Dakar et Guédiawaye.

    Les bus sont climatisés et comprennent chacun 150 places équipées de ports USB et d’un wifi.

    Des voies cyclables et des voies réservées aux piétons sont aménagées sur le trajet du bus rapid transit.

    Les ingénieurs ont fait preuve d’inclusion sociale en prenant en compte les personnes à mobilité réduite et les malvoyants dans la construction du BRT, selon le document.


    ABD/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se préoccupent de l’organisation du scrutin présidentiel

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens se préoccupent de l’organisation du scrutin présidentiel

    Dakar, 11 jan (APS) – L’organisation de l’élection présidentielle du 25 février prochain est le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus jeudi à l’APS.

    ‘’À moins de deux mois […] de la date du scrutin, seul le ministère de l’Intérieur, qui est dirigé par un responsable de la coalition [au pouvoir], dispose de la bonne version du fichier électoral’’, affirme Sud Quotidien en se demandant si le Sénégal arrivera ou pas à tenir ‘’un scrutin transparent et crédible’’.

    Tribune note que ‘’les nuages ne cessent de s’amonceler sur le scrutin’’. ‘’Un fichier à problème, un parrainage controversé, qui a vu des inconnus au bataillon passer là où des poids lourds ont été recalés, des décisions de justice foulées au pied…’’ note Tribune.

    ‘’Encore quarante-cinq jours d’incertitude !’’ titre Kritik’.

    Il s’inquiète des ‘’dysfonctionnements’’ et ajoute que ‘’les citoyens n’ont pas encore la certitude qu’ils [vont voter] dans les meilleures conditions’’.

    Source A signale, concernant les dysfonctionnements en question, que les noms des candidats Mouhamed Ben Diop et Mary Teuw Niane ne figurent pas dans le fichier général des électeurs.

    Une plainte contre le Conseil constitutionnel pour ‘’falsification de documents’’

    ‘’J’affirme haut et fort qu’il y a eu une manipulation ou un remplacement de notre clé par une autre qui ne nous appartient pas’’, écrit L’info en citant M. Niane.

    Ce dernier parle de la clé USB contenant les parrains collectés pour son dossier de candidature. Comme de nombreux autres candidats – sur 93 -, l’universitaire et ancien ministre a vu ses parrains invalidés par la commission de contrôle des parrainages.

    Selon L’As, des candidats éliminés au terme du contrôle des parrainages ont décidé de déposer une plainte contre le Conseil constitutionnel pour ‘’falsification de documents’’.

    ‘’Après la vérification des parrainages, le Conseil constitutionnel va vérifier les huit pièces restantes des dossiers de candidature avant la publication de la liste définitive, au plus tard le 20 janvier. Une étape difficile pour les candidats’’, lit-on dans L’Observateur.

    Il sera difficile pour le Conseil constitutionnel de procéder au contrôle des casiers judiciaires des candidats et du document ‘’prouvant qu’ils sont en règle avec la législation fiscale’’, selon le même journal.

    Il faut s’attendre, selon Le Quotidien, à de nouvelles ‘’contestations et vociférations’’ après le contrôle des autres pièces du dossier de candidature.

    EnQuête qualifie d’impitoyable le système de présélection des candidats à l’élection présidentielle. ‘’Si la nécessité de rationaliser les candidatures aux élections est admise chez la plupart des observateurs, de plus en plus de voix s’élèvent pour s’interroger sur le système de parrainage en vigueur’’, observe le même journal.

    ‘’C’est déjà la pénurie de billets’’ pour le match Sénégal-Cameroun de la CAN 

    Bés Bi Le Jour croit connaître l’une des causes des doublons à l’origine de l’élimination de nombreux candidats lors du contrôle des parrainages. ‘’L’usage des réseaux sociaux pour la collecte de parrains montre la facette peu orthodoxe des mandataires [des candidats]. Le choix de WhatsApp notamment n’est pas étranger aux doublons externes et rejets […] qui ont été fatals à certains candidats’’, révèle-t-il.

    WalfQuotidien signale que ‘’le système de Macky Sall […] disperse ses forces’’ en se faisant représenter par quatre candidats. Le journal considère Amadou Ba, Mahammed Dionne, El Hadji Mamadou Diao et Aly Ngouille Ndiaye comme des membres de ce ‘’système’’, tous les quatre candidats d’actuels ou d’anciens collaborateurs du président sortant.

    Le Soleil et Vox Populi réservent leur une à l’arrivée des Lions du Sénégal à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, où ils doivent prendre part à la 34e Coupe d’Afrique des nations de football.

    ‘’Les nouvelles du groupe sont bonnes’’, confie à Vox Populi un membre de la délégation sénégalaise en parlant des Lions.

    ‘’La presse sportive sénégalaise risque de ne pas avoir grand-chose à se mettre sous la dent’’, s’inquiète Le Soleil en parlant de l’interdiction faite aux journalistes d’assister aux séances d’entraînement de l’équipe nationale.

    Le même journal signale que ‘’c’est déjà la pénurie de billets !’’ Il s’agit des billets d’entrée au stade où joueront les Lions, lundi, contre le Cameroun.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font le bilan des parrainages des candidats à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens font le bilan des parrainages des candidats à l’élection présidentielle

    Dakar, 10 jan (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur le bilan des travaux de la commission de contrôle des parrainages des candidats au scrutin présidentiel du 25 février prochain.

    Vingt et un candidats ont réussi à faire valider leurs parrains, selon les journaux. Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature avaient été déposés au Conseil constitutionnel.

    ‘’Après la vérification des parrainages, le Conseil constitutionnel va étudier […] les dossiers des 21 candidats et publiera [ensuite] la liste définitive de [ceux] retenus pour la présidentielle de 2024’’, lit-on dans Le Soleil.

    Plusieurs journaux se sont préoccupés de l’invalidation des candidatures des anciens Premiers ministres Abdoul Mbaye, Souleymane Ndéné Ndiaye, Cheikh Hadjibou Soumaré et Aminata Touré.

    Les ‘’trois rebelles’’ de la majorité présidentielle, El Hadji Mamadou Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye, ‘’sont décidés à faire valoir leur légitimité politique’’, puisqu’ils ont fait valider leurs parrains, note Bés Bi Le Jour.

    Ces trois personnalités ont quitté le parti politique de Macky Sall et la coalition majoritaire pour faire acte de candidature, après que le président de la République a choisi comme candidat le Premier ministre.

    Sud Quotidien estime que ‘’la grosse surprise dans cette étape des parrainages, c’est l’élimination des deux anciens Premiers ministres Souleymane Ndéné Ndiaye et Abdoul Mbaye’’ au contrôle des parrainages.

    ‘’On m’a fait payer mon combat contre le troisième mandat’’ de Macky Sall, a écrit Tribune en citant Aminata Touré.

    ‘’Aminata Touré accuse le régime qu’elle chérissait dans un passé récent d’avoir volé ses parrains dans la région de Saint-Louis’’, note Source A.

    Libération publie la liste des 21 candidats dont les parrains ont été validés, le journal EnQuête s’employant, pour sa part, à dévoiler ‘’les secrets de la réussite’’ de 12 d’entre eux qui sont parvenus à faire les corrections nécessaires.

    ‘’Il y a une autre haie à franchir avant de prétendre diriger le Sénégal’’, rappelle Le Quotidien, précisant qu’il s’agit de l’évaluation des autres pièces du dossier de candidature.

    ‘’Certains d’entre eux sont contraints de quitter l’espace politique’’, a dit à L’Observateur un analyste politique en parlant des 72 candidats n’étant pas parvenus à faire valider leurs parrains.

    WalfQuotidien signale que ‘’l’élection présidentielle de février prochain est partie pour battre le record en termes de nombre de candidats, si le Conseil constitutionnel valide la vingtaine de candidatures ayant passé le filtre du parrainage’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-FINANCE / Les structures Ouest Crédit et SénéPrêt opèrent illégalement (ministre)

    SENEGAL-FINANCE / Les structures Ouest Crédit et SénéPrêt opèrent illégalement (ministre)

    Dakar, 9 jan (APS) – Les structures Ouest Crédit et SénéPrêt proposent illégalement des opérations de collecte d’épargne et d’octroi de crédit à des clients, par le biais d’applications téléchargeables sur Internet, dénonce le ministre du Budget et des Finances, Mamadou Moustapha Ba, dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.

    ‘’Le ministre des Finances et du Budget porte à la connaissance du public que les structures dénommées Ouest Crédit et SénéPrêt […] proposent illégalement des opérations de collecte d’épargne et d’octroi de crédit’’, a écrit M. Ba.

    Selon lui, les deux structures recourent à ‘’des applications téléchargeables’’ pour proposer leurs services à leurs clients.

    ‘’Ces pratiques devenues virales sur les réseaux sociaux sont [une] source d’arnaques auprès des populations. En conséquence, il est requis des populations de cesser toutes activités avec les institutions précitées et, le cas échéant, de se rapprocher de la direction générale du secteur financier’’, recommande Mamadou Moustapha Ba.

    ESF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les ratés du système de parrainage des candidats à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les ratés du système de parrainage des candidats à l’élection présidentielle

    Dakar, 9 jan (APS) – La difficulté qu’ont certains candidats à l’élection présidentielle à faire valider leurs parrains et les ratés supposés du système de parrainage dominent la livraison des quotidiens de ce mardi.

    Vingt-huit candidats au scrutin présidentiel du 25 février prochain ont annoncé lundi avoir introduit un recours auprès du Conseil constitutionnel pour réclamer la régularisation de tous les parrains déclarés invalides.

    Ils ont relevé des ‘’erreurs matérielles’’ qui, selon eux, les ont empêchés de faire valider leurs parrains.

    ‘’L’opposition victime de sa propre négligence’’, titre Kritik’, ajoutant : ‘’Pour n’avoir pas en amont exigé que le fichier de référence soit mis à sa disposition, l’opposition sénégalaise tombe encore dans le piège électoral, avec une pléthore de grosses pointures qui risquent de passer définitivement à la trappe.’’

    ‘’Aujourd’hui, ils sont devenus les victimes de leur mentor’’, note Tribune en parlant des anciens Premiers ministres Mahammed Dionne et Aminata Touré, et de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye.

    Le journal tient à rappeler que ces trois personnalités en difficulté dans les parrainages soutenaient cette innovation du système électoral sénégalais en 2019.

    ‘’Nous demandons l’annulation de tout le processus de parrainage’’

    À cette époque-là, ils faisaient partie des collaborateurs de Macky Sall, leur ‘’mentor’’, qui a instauré le parrainage des candidats à l’élection présidentielle.

    ‘’C’est […] succulent de contempler Mme Touré qui, en 2019, se moquait des opposants qui n’avaient pu passer le cap des parrainages, retrouver son allié Boun Abdallah Dionne qui, cette année-là, prédisait avec une surprenante exactitude le nombre de candidats qui passeraient les parrainages, ainsi que le pourcentage du vainqueur de l’élection’’, commente Le Quotidien.

    ‘’Des candidats de l’opposition ont engagé […] un nouveau front autour du processus de contrôle des parrainages’’, rapporte Bés Bi Le Jour.

    Mme Touré ‘’a demandé l’arrêt des travaux’’ de la commission de contrôle des parrainages, ajoute le même journal, selon lequel Aly Ngouille Ndiaye ‘’exige la reprise du processus’’.

    ‘’Nous demandons l’annulation de tout le processus de parrainage’’, lit-on dans Source A, qui cite la candidate et ancienne ministre Aïda Mbodj.

    La disparition du fichier électoral d’électeurs ayant voté même aux dernières élections est l’un des ratés les plus fréquents, selon les auteurs du recours introduit au Conseil constitutionnel.

    ‘’Un mardi décisif pour les 23 admis au second tour’’, titre Libération en parlant des candidats devant rencontrer à partir de ce jour la commission de contrôle des parrainages pour tenter de faire valider leurs parrains en procédant aux corrections nécessaires.

    Une seule femme se trouve parmi les neuf candidats ayant réussi à faire valider leurs parrains, observe EnQuête en relevant ‘’les pesanteurs sociales qui bloquent l’ascension des femmes’’ en politique.

    Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature – dont ceux de six femmes – avaient été déposés au Conseil constitutionnel.

    ‘’Notre fichier est fiable et complet’’

    Ce mardi ‘’est un jour crucial pour les candidats admis à régulariser leurs parrains invalidés’’, affirme L’As en rappelant que neuf candidats ont fait valider leurs parrains.

    ‘’Aucun pouvoir issu du processus actuel si manifestement gangrené de vices […] ne sera ni légitime, ni légal, ni démocratique’’, écrit WalfQuotidien en citant Cheikh Tidiane Gadio, l’un des candidats dont les parrains ont été invalidés.

    L’ancien ministre des Affaires étrangères propose au président de la République de faire valoir le ‘’bon sens’’ en veillant à ce que l’élection présidentielle puisse se dérouler dans la transparence.

    Le Conseil constitutionnel a l’obligation d’expliquer ce qu’il entend par un électeur ‘’non identifié dans le fichier électoral’’, les votants étant dans cette situation ayant valu à beaucoup de candidats l’invalidation de leur candidature, a dit un expert des questions électorales à Sud Quotidien.

    L’Observateur constate que ‘’la vérification des dossiers de parrainage […] ouvre une phase de contentieux préélectoral’’.

    ‘’Notre fichier est fiable et complet’’, soutient l’ancien député Théodore Chérif Monteil.

    ‘’Tous les [candidats], sans exception, devraient avoir à leur disposition le fichier qui a servi aux élections législatives du 31 juillet 2022 […] Les entendre dire que l’État devrait le mettre à leur disposition relève du manque d’honnêteté de leur part’’, a écrit Le Soleil en citant M. Monteil.

    ESF/MTN