Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relayent les complaintes des candidats en difficulté au contrôle des parrainages

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relayent les complaintes des candidats en difficulté au contrôle des parrainages

    Dakar, 8 jan (APS) – Les quotidiens consacrent de larges colonnes aux complaintes des candidats remettant en question la fiabilité du fichier électoral avec lesquels leurs parrains collectés pour leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain ont été invalidés ou jugés incomplets.

    Quelques-unes des 93 personnes prétendant diriger le Sénégal ont fait valider leurs parrains, d’autres ont été écartés de la compétition électorale en raison de parrains n’étant pas conformes à la loi. D’autres encore doivent corriger leur parrainage pour faire valider leur candidature.

    Kritik’ conclut à un ‘’désordre  électoral’’.

    ‘’De quel fichier parle-t-on ?’’ écrit-t-il en citant l’ancienne Première ministre Aminata Touré, qui doit corriger et compléter ses parrains.

    ‘’De gros doutes sur le fichier’’, titre WalfQuotidien, observant que ‘’le travail de la commission de contrôle des parrainages du Conseil constitutionnel est remis en question’’.

    Il ajoute que ‘’de nombreux candidats doutent de sa fiabilité et, surtout, de sa base de travail, le fichier électoral’’.

    Vingt-deux candidats invités à ‘’régulariser’’ leurs parrains sont sur une ‘’pente raide’’, selon Source A.

    L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, dont les parrains ont été invalidés, se désole de l’absence du fichier électoral des noms de ses parrains, y compris du sien.

    ‘’Aminata Touré crie au scandale’’, lit-on dans Tribune.

    Selon ce journal, l’ancienne cheffe du gouvernement ‘’poursuit ses dénonciations’’ et doute de la ‘’transparence des procédures en vue de l’élection présidentielle’’.

    M. Dionne dénonce, selon L’info, ‘’les pratiques actuelles du système de parrainage, qui balafrent hideusement notre démocratie’’.

    Vingt-sept candidats ‘’recalés’’ vont déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel

    Libération constate que ‘’le contrôle des parrainages provoque un tollé’’.

    ‘’Dans la région de Thiès, deux ou trois candidats […] ont été à l’origine de milliers de doublons. Ces situations absurdes mettent en lumière les défaillances d’un système que nous n’avons eu de cesse de dénoncer depuis 2019’’, note Libération en citant le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall, l’un des candidats autorisés à régulariser leurs parrains.

    ‘’Une enquête s’impose’’ sur le fichier électoral, soutient EnQuête.

    Le Quotidien évoque ‘’la grosse colère’’ d’Aminata Touré et la proposition faite par Mahammed Dionne de ‘’tenir une discussion encadrée […] pour relever les incohérences et trouver des solutions idoines et durables’’, qui permettront d’organiser ‘’une élection libre, apaisée, transparente’’.

    Dans une interview publiée par Vox Populi, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, dit avoir ‘’une profonde confiance dans la sagesse du peuple sénégalais à exercer ses droits démocratiques de manière réfléchie, inclusive et pacifique’’.

    L’As annonce que 27 candidats ‘’recalés’’ vont déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel, ce lundi.

    Ils contestent l’invalidation de leurs parrains.

    Même la Commission électorale nationale autonome, chargée du contrôle de l’élection présidentielle, ‘’ne sait pas sur quel pied danser’’, car son président, selon Bés Bi Le Jour, dit ne pas disposer encore du fichier électoral mis à jour.

    ‘’Il y a une clarification à faire sur le fichier avec lequel ce contrôle des parrainages a été fait’’, écrit L’Observateur en citant l’ancien ministre Alioune Sarr, dont les parrains ont été invalidés.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le Conseil constitutionnel déclare le dossier de candidature d’Ousmane Sonko ‘’incomplet’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le Conseil constitutionnel déclare le dossier de candidature d’Ousmane Sonko ‘’incomplet’’

    Dakar, 5 jan (APS) – Le dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain d’Ousmane Sonko a été déclaré ‘’incomplet’’ et classé sans suite par le Conseil constitutionnel, a annoncé, vendredi, à Dakar, le mandataire de l’opposant, Me Ciré Clédor Ly.

    ‘’Lorsque nous sommes entrés [au siège du Conseil constitutionnel], le président Mamadou Badio Camara [de ladite institution] nous a immédiatement notifié le fait que le dossier était incomplet’’, a déclaré Me Ly.

    ‘’Cela veut dire que le dossier a été ouvert et exploité à l’absence du mandataire et représentant d’Ousmane Sonko, ce qui est une violation flagrante de la loi’’, a-t-il soutenu devant les journalistes.

    Ciré Clédor Ly affirme que le dossier de candidature de M. Sonko a été examiné sans la présence du candidat, ni celle de son mandataire. ‘’La commission [de contrôle des parrainages, logée au siège du Conseil constitutionnel] a décidé que le dossier était incomplet. Cette commission était donc dans une composition irrégulière parce que la loi prévoit que cette vérification se fasse en présence du candidat ou de son mandataire ou représentant’’, a argué Me Ly.

    ‘’Donc, il est clair que la cascade de violations de la loi ne s’arrête pas. Il y a une volonté d’aller vers une élection qui, dès le départ, manque de transparence et […] ne reflètera pas la volonté de la nation’’, a fustigé le mandataire d’Ousmane Sonko.

    ‘’C’est une farce électorale qui a été organisée et continue d’être organisée’’, a-t-il ajouté.

    Ciré Clédor Ly annonce vouloir déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel et de la commission de contrôle des parrainages des candidats. ‘’Nous déposerons les recours prévus par la loi et resterons dans la légalité’’, a-t-il dit.

    ‘’Tout le monde constate que le processus électoral manque de transparence […] Tout est opaque. Les candidats ne peuvent même pas savoir s’ils ont le bon fichier électoral ou pas’’, a martelé l’avocat.

    Diffamation et injures publiques

    Ce vendredi, la Cour suprême a confirmé la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation à l’encontre de Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme et des Loisirs.

    Selon les avocats des deux parties, la décision de la haute juridiction rend l’opposant inéligible au scrutin présidentiel du 25 février.

    La Cour suprême examinait le pourvoi en cassation introduit par les avocats de M. Sonko à la suite de sa condamnation par la cour d’appel de Dakar à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

    Le leader de Pastef-Les patriotes, un parti politique dissous par le président de la République, avait été jugé en appel, le 8 mai dernier, dans cette affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs.

    Il a accusé Mame Mbaye Niang d’avoir été épinglé par un rapport de l’Inspection générale des finances pour la manière dont l’actuel ministre a géré un programme public destiné à créer des milliers d’emplois agricoles, qu’il dirigeait il y a quelques années.

    La Cour suprême a confirmé aussi la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au ministre.

    En décembre dernier, un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur de l’opposant.

    Huit chefs d’inculpation contre Ousmane Sonko

    Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Le même jour, cette haute juridiction a renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    Dans cette affaire, les avocats d’Ousmane Sonko réclamaient sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    La Direction générale des élections a refusé de délivrer les fiches et les instruments de collecte de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko en raison, dit-elle, de sa radiation des listes électorales.

    La Caisse des dépôts et consignations a également refusé d’encaisser sa caution et de lui délivrer une quittance, une pièce indispensable pour la recevabilité de son dossier de candidature.

    Arrêté le 28 juillet, Ousmane Sonko a été inculpé trois jours plus tard de huit chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.

    Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, etc.

    ESF/MTN/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : seuls Amadou Ba, Anta Babacar Ngom et Khalifa Sall ont fait valider leurs parrains, ce jeudi

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : seuls Amadou Ba, Anta Babacar Ngom et Khalifa Sall ont fait valider leurs parrains, ce jeudi

    Dakar, 4 jan (APS) – Seuls Amadou Ba, Anta Babacar Ngom et Khalifa Sall ont fait valider leurs parrains, parmi les 20 candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain concernés par le contrôle des parrainages de ce jeudi, a-t-on appris de plusieurs sources.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar, la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle, a collecté ses parrains auprès des présidents des conseils départementaux et des maires.

    Selon Issakha Diouf, son mandataire, Anta Babacar Ngom, entrepreneure et candidate de l’ARC, l’Alternance pour la relève citoyenne, a fait valider 45.238 parrains récoltés auprès des citoyens électeurs, soit 1.007 de plus que le minimum requis par le code électoral pour ce mode de parrainage.

    L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, candidat de Taxawu Senegaal, a été parrainé par 13 députés de ladite coalition, a annoncé son mandataire, Moussa Tine.

    Les anciens Premiers ministres Aminata Touré et Abdoul Mbaye doivent procéder au remplacement des doublons signalés par la commission de contrôle pour valider leurs parrains.

    El Hadj Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, doit également apporter des corrections à son parrainage pour faire valider son dossier de candidature.

    Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Abdourahmane Diouf et Amadou Seck sont dans la même situation que M. Diao.

    Les parrains des autres candidats contrôlés ce jeudi ont été invalidés par la commission de contrôle des parrainages.

    C’est le cas de l’ancien député Ibrahima Abou Nguette, d’Al Hassane Ould Aliou Niang, d’Alpha Thiam, de Sheikh Alassane Sène, d’Ibrahima Sall, de Hamidou Thiaw, d’Abdou Khadre Sall, d’Alioune Thiaw, de Cheikh Dieng, de Mouhamadou Fadoul Koné et de Thierno Cissé.

    Le candidat Thierno Cissé arrêté pour ‘’suspicion de fraude sur le parrainage’’

    Le candidat Ndongo Ndiaye, par une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel, a déclaré retirer sa candidature à l’élection présidentielle, selon un communiqué de la commission de contrôle des parrainages.

    La même source annonce que ‘’le candidat Thierno Cissé, qui a produit une liste de députés introuvables sur la liste des membres de l’Assemblée nationale, a été mis à la disposition du procureur de la République […] pour suspicion de fraude sur le parrainage’’.

    La commission de contrôle des parrainages devrait poursuivre ses travaux vendredi 5 janvier pour examiner les parrains collectés par 13 candidats.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    MYK/CS/AKS/ESF/MTN

  • SENEGAL-JEUNESSE / Le MEDS offre une assistance aux jeunes en quête du premier emploi

    SENEGAL-JEUNESSE / Le MEDS offre une assistance aux jeunes en quête du premier emploi

    Dakar, 4 jan (APS) – Le Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS) a tenu un atelier de formation, jeudi, à Dakar, pour motiver les jeunes en quête de leur premier emploi, en prélude à un forum dédié à l’emploi prévu les 16 et 17 janvier, a constaté l’APS.

    ‘’Cette 23e édition de l’atelier training en prélude au Forum du premier emploi est, comme les précédents, un moment de générosité et de solidarité nationale’’, a souligné le président du MEDS, Mbagnick Diop.

    Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, et le directeur de l’emploi au ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Modou Fall, ont pris part à l’atelier.

    La 23e édition du Forum du premier emploi se tiendra les 16 et 17 janvier au King Fahd Palace, à l’initiative du MEDS.

    L’‘’atelier training préparatoire de ce forum est ‘’un évènement majeur’’ organisé chaque année pour permettre aux jeunes diplômés d’acquérir certaines connaissances indispensables à la recherche d’un emploi et de faire face aux potentiels recruteurs, selon le MEDS.

    Au cours de l’atelier, ils sont formés aux techniques de rédaction du curriculum vitae et de la lettre de motivation, de l’entretien d’embauche aussi.

    Il faut vaincre le chômage pour réduire les problèmes sociaux, garantir la stabilité des institutions et préserver la paix, a dit le directeur de l’emploi.

    ‘’Conscient de cette réalité, le président Macky Sall a fait de la lutte contre le chômage une priorité nationale’’, a ajouté Modou Fall.

    PD/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Habib Sy et Karim Wade, les admis d’office du jour au contrôle des parrainages

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Habib Sy et Karim Wade, les admis d’office du jour au contrôle des parrainages

    Dakar, 3 jan (APS) – Les opposants et anciens ministres Habib Sy et Karim Wade sont les seuls candidats, parmi les 20 concernés par le contrôle des parrainages de ce mercredi 3 janvier, à avoir fait valider les parrains fournis pour leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Selon Ibrahima Diakhaté, son mandataire, M. Sy va retirer sa candidature si les parrains d’Ousmane Sonko sont validés par la commission de contrôle des parrainages et sa candidature déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.

    ‘’Nous souhaitons que la candidature d’Ousmane Sonko soit validée. Juridiquement, rien ne s’y oppose. Le cas échéant, Habib Sy va retirer sa candidature pour soutenir Ousmane Sonko, qui est notre candidat’’, a promis M. Diakhaté.

    La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les outils avec lesquels il devait collecter ses parrains. La DGE a invoqué la radiation de l’opposant du fichier électoral, même si deux juridictions la jugent illégale.

    Le dossier de déclaration de candidature de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois a toutefois été déposé au Conseil constitutionnel par son mandataire.

    Le député Mamadou Lamine Diallo, les anciens Premiers ministres Mahammed Dionne et Souleymane Ndéné Ndiaye, les anciens ministres Aly Ngouille Ndiaye et El Hadji Malick Gakou, et le maire de Sandiara (ouest), Serigne Guèye Diop, doivent corriger leurs parrains pour les faire valider par la commission de contrôle des parrainages, selon leurs représentants.

    Pour diverses raisons, la commission a invalidé les parrains de Mouhamadou Lamine Guèye, d’Aliou Lam, d’Adama Faye, de Mouhamadou Madana Kane, d’Al Housseynou Ba, du maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, des anciens ministres El Hadji Ibrahima Sall et Mamadou Diop Decroix, de Papa Momar Ngom, de Thione Niang, d’Aliou Camara et d’Assane Ka.

    Amadou Ba et deux de ses prédécesseurs attendus devant la commission, jeudi 4 janvier 

    L’instance chargée du contrôle des parrainages des candidats va examiner, jeudi 4 janvier, ceux du Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, des anciens Premiers ministres Abdoul Mbaye et Aminata Touré, et de 16 autres candidats.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    MYK/ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Conseil des ministres adopte des projets de décret pour la dénomination de plusieurs infrastructures publiques

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Conseil des ministres adopte des projets de décret pour la dénomination de plusieurs infrastructures publiques

    Dakar, 3 jan (APS) – Le gouvernement a adopté plusieurs projets de décret en vue du baptême d’infrastructures publiques aux noms de plusieurs personnalités, dont Abdoulaye Ly (1919-2013), El Hadji Alioune Diagne Mbor (1923-2016) et la Première Dame, Marième Faye Sall.

    En vertu de l’un des projets de décret adoptés, l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès (ouest) va porter le nom d’Abdoulaye Ly, un célèbre homme politique et ministre de la Santé (1966-1970) décédé en 2013.

    L’institut d’hygiène sociale de Dakar sera baptisé au nom d’El Hadji Alioune Diagne Mbor, qui fut secrétaire général du gouvernement, dignitaire de la communauté des lébous et militant de la protection de l’environnement.

    L’un des projets de décret adopté en Conseil des ministres donne le nom d’Amadou Trawaré à l’ISEP de Diamniadio (ouest).

    Un projet de décret baptisant l’hôpital régional de Fatick (centre) au nom d’Adja Marième Faye Sall, l’épouse du président de la République, a été adopté par le gouvernement.

    L’hôpital régional Henrich-Lübke de Diourbel devient un établissement public de santé de niveau 3, c’est-à-dire un hôpital à vocation nationale, en vertu de l’un des textes adoptés par le Conseil des ministres de ce mercredi.

    A également été adopté un projet de décret ‘’portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience’’.

    L’un des textes concerne la ‘’création de l’établissement public à caractère industriel et commercial du parc des technologies numériques de Diamniadio, dénommé ‘Sénégal Connect Park’‘’.

    Un projet de décret est dédié à la ‘’création de la zone économique spéciale ‘Sénégal Connect Park’‘’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-SECURITE / Des recommandations de Macky Sall pour la prévention des incendies et la régulation du secteur de la boulangerie

    SENEGAL-SECURITE / Des recommandations de Macky Sall pour la prévention des incendies et la régulation du secteur de la boulangerie

    Dakar, 3 jan (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour prévenir et maîtriser les incendies et feux de brousse, de veiller en même temps à une ‘’régulation optimale’’ du secteur de la boulangerie en maintenant les prix homologués en vigueur.

    Macky Sall recommande aux ministres concernés de s’atteler à ‘’la prévention et [à] la lutte contre les incendies et feux de brousse’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon la même source, il a demandé au gouvernement de ‘’prendre toutes les dispositions préventives pour maîtriser les incendies et feux de brousse, apporter systématiquement l’assistance de l’État aux populations des villages et localités sinistrés’’.

    Le chef de l’État a aussi appelé les ministres concernés à veiller à ‘’la régulation du secteur de la boulangerie’’.

    Il a demandé au Premier ministre et au ministre du Commerce et de la Consommation d’‘’accentuer, en relation avec les professionnels de la boulangerie et les associations de consommateurs, la régulation optimale [dudit] secteur en étudiant l’accompagnement des boulangers pour le renouvellement de leurs équipements’’.

    De même leur a-t-il recommandé d’assurer un ‘’encadrement du système d’implantation et de distribution du pain, ainsi que le maintien des prix actuellement homologués’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 3 janvier 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 3 janvier 2024

    Dakar, 3 jan (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 03 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, à nouveau, ses meilleurs vœux de santé, de prospérité et de bonheur aux sénégalaises, sénégalais et aux hôtes étrangers qui vivent parmi nous.

    Le Chef de l’Etat a aussi formulé ses meilleurs vœux de succès au Premier Ministre et au Gouvernement dans son ensemble.

    Poursuivant sa communication sur la bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et l’impératif d’assurer la continuité des services publics durant la période électorale, le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Intérieur, Ministre chargé des élections, de prendre les dispositions nécessaires en relation avec la CENA et toutes les parties prenantes, en vue d’un déroulement optimal du processus électoral sur l’étendue du territoire national et à l’étranger.

    Revenant sur la consolidation des acquis de la vision d’un Sénégal émergent à l’horizon 2035, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre, l’urgence de publier, courant janvier 2024, le rapport – bilan intégral des actions sectorielles de l’Etat sur la période d’avril 2012 au 31 décembre 2023. Ce document de référence, doit faire l’objet d’une communication adéquate auprès du public, des médias nationaux et internationaux, ainsi que dans les réseaux sociaux.

    Le Chef de l’Etat a également insisté sur la nécessité de : (i) finaliser les grands travaux prioritaires de l’Etat pour optimiser l’aménagement durable du territoire ; (ii), continuer à relever le défi des souverainetés alimentaire, sécuritaire, budgétaire et pharmaceutique (iii), renforcer l’axe capital humain par l’inclusion, l’équité, l’amélioration des performances des systèmes sanitaire, éducatif, d’enseignement supérieur et de recherche ainsi que la prise en charge notable de la jeunesse en termes d’éducation, de formation, d’emploi et d’insertion socio-économique (iv) et préparer, au mieux, l’entrée du Sénégal dans l’exploitation effective de ses ressources pétrolières et gazières en soutenant le secteur privé national avec le développement du contenu local.

    Abordant la valorisation du potentiel culturel du Sénégal, le Président de la République a salué la tenue de la 12ème édition du Festival national des Arts et de la Culture (FESNAC), prévue du 8 au 12 janvier 2024 à Fatick et regroupant des artistes de toutes les régions, de la Diaspora, et des invités étrangers.

    En sa qualité de Premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, le Chef de l’Etat a tenu à remercier, féliciter et encourager les artistes, hommes et femmes de lettres et de culture pour leur contribution remarquable au développement économique et social du Sénégal.

    Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement de renforcer significativement les ressources allouées au secteur de la Culture et du Patrimoine, qui doit disposer de programmes budgétaires consistants, afin d’asseoir la promotion des artistes, hommes et femmes de lettres, ainsi que la réalisation des projets culturels d’envergure et à fort impact.

    Dans cette optique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il présidera, le samedi 06 janvier 2024, la cérémonie de pose de la première pierre du projet emblématique du Mémorial de Gorée, un édifice exceptionnel qui représente un jalon majeur dans le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique.

    Le Président de la République a, enfin, annoncé, l’inauguration prochaine du Mémorial- Musée dédié aux victimes du naufrage du bateau « le Joola », édifié à Ziguinchor par l’Etat.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

    ● la prévention et de la lutte contre les incendies et feux de brousse : en demandant au Gouvernement de prendre toutes les dispositions préventives, pour maitriser les incendies et feux de brousse et apporter systématiquement, l’assistance de l’Etat aux populations des villages et localités sinistrés.

    ● la régulation du secteur de la boulangerie : en demandant au Premier Ministre et au Ministre chargé du Commerce et de la Consommation, d’accentuer, en relation avec les professionnels de la boulangerie et les associations de consommateurs, la régulation optimale du secteur en étudiant l’accompagnement des boulangers pour le renouvellement de leurs équipements ; l’encadrement du système d’implantation et de distribution du pain, ainsi que le maintien des prix actuellement homologués.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a présenté, au nom du Gouvernement, les vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur et de réussite au Président de la République. Le Premier Ministre est en outre revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    ● le lancement du programme d’activation du BRT et d’inauguration des autoponts ;

    ● le vernissage de l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba ;

    ● la situation des importations de races bovines.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    ● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

    ● le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la clôture de la gestion 2023 et le processus d’exécution budgétaire pour le 1er trimestre de l’année 2024 ;

    ● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024, de la contre saison froide et des exportations horticoles.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    ● le projet de décret portant organisation du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ;

    ● le projet de décret portant érection du Centre hospitalier régional Henrich Lübke de Diourbel en Etablissement public de Santé de niveau III ;

    ● le projet de décret portant dénomination du Centre hospitalier régional de Fatick « Centre hospitalier régional Adja Marième FAYE SALL de Fatick » ;

    ● le projet de décret portant dénomination de « l’Institut d’hygiène sociale El Hadji Alioune DIAGNE MBOR »;

    ● le projet de décret portant dénomination de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Diamniadio en « Institut supérieur d’Enseignement professionnel Amadou TRAWARE »;

    ● le projet de décret portant dénomination de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Thiès en « Institut supérieur d’Enseignement professionnel Abdoulaye LY » 

    ● le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience.

    ● le projet de décret portant création de l’Etablissement public à caractère industriel et commercial du Parc des Technologies numériques de Diamniadio dénommé « Sénégal Connect Park »;

    ● le projet de décret portant création de la Zone économique spéciale « Sénégal Connect Park ».

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Monsieur Cheikh Tacko DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, en remplacement de Monsieur Saliou TALL, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

    Madame Khadidiatou SARR KEBE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de FANN, en remplacement du Monsieur Cheikh Tacko DIOP, appelé à d’autres fonctions.

    Monsieur Ousmane GUEYE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, en remplacement de Madame Khadidiatou SARR KEBE, appelée à d’autres fonctions.

    Monsieur Abdou CISSE, cadre de gestion, précédemment Chef du Service administratif et financier du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, en remplacement de Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

    Monsieur Abdoulaye KANE, administrateur des services de santé, précédemment Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital de Richard TOLL, est nommé Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale (IHS), en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 03 janvier 2024

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des corrections à faire par Pape Djibril Fall, Serigne Mboup et Idrissa Seck pour la validation de leurs parrains

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des corrections à faire par Pape Djibril Fall, Serigne Mboup et Idrissa Seck pour la validation de leurs parrains

    Dakar, 2 jan (APS) – Le journaliste Pape Djibril Fall, le maire de Kaolack (centre), Serigne Mboup, et l’ancien Premier ministre Idrissa Seck ont des corrections à faire en vue de la validation des parrains présentés dans leur dossier de déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Aliou Mamadou Diallo, le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement, est dans la même situation.

    Ce mardi, seul le professeur Daouda Ndiaye, parmi 19 candidats, a passé avec succès le contrôle des parrainages.

    Chef du département de parasitologie de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, scientifique de renommée internationale et un des plus grands chercheurs du monde en matière de paludisme, M. Ndiaye présente une candidature indépendante à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Il a réuni 46.656 parrains ‘’validés’’, a expliqué son mandataire, Ibrahima Lô.

    Les mandataires d’Amdy Diallo Fall et de Talla Sylla ne se sont pas présentés devant la commission de contrôle des parrainages.

    Selon un communiqué de ladite commission, le représentant de M. Diallo lui a fait parvenir un certificat médical en guise de justification de son absence.

    Cette instance annonce que les fichiers électroniques de parrainage du candidat indépendant Charles Émile Abdou Ciss et d’Oumar Sylla, ‘’présentés sous un format différent de celui fourni par le ministère de l’Intérieur, se sont révélés inexploitables’’, d’où l’invalidation des parrains des concernés.

    Les parrains de Mbacké Sarr, des anciens ministres Alioune Sarr, Birima Mangara et Cheikh Bamba Dièye, de l’ancien magistrat Ibrahima Hamidou Dème, et de l’opposant Cheikh Abdou Mbacké ont été invalidés, car ils ne sont pas conformes aux règles du code électoral.

    Ceux du maire de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf, de Khadim Diop, de Ndiack Lakh et d’Ibrahima Datt ont reçu la même sanction de la commission de contrôle des parrainages.

    Le dossier de déclaration de candidature de M. Datt a été rejeté, car il ne comporte pas un extrait du casier judiciaire du candidat.

    Au terme de la première journée d’évaluation des parrainages, samedi dernier, seuls trois candidats, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, étaient admis à l’examen de contrôle des parrainages.

    Ils font partie des principaux leaders de l’opposition.

    La commission de contrôle des parrainages avait évalué, ce jour-là, les parrains de 20 candidats, dont l’avocat Me El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini. Ces deux candidats doivent corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature, selon la commission.

    Elle a invalidé les parrains réunis par l’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, l’avocat Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, les anciens ministres Cheikh Tidiane Gadio, Mary Teuw Niane et Assome Aminata Diatta.

    Les parrainages de Mohamed Ben Omar Diop, Malick Guèye, Mohamed El Habib Tounkara, Mamadou Sambou Yatassaye, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye, un ancien conseiller du président de la République, ont reçu la même sanction.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental. S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    La liste des candidats dont la collecte de parrainage est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.

    Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.

    MYK/ESF/MTN

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une banque nationale en cours de création pour soutenir l’activité économique des femmes, selon le Premier ministre

    SENEGAL-ECONOMIE / Une banque nationale en cours de création pour soutenir l’activité économique des femmes, selon le Premier ministre

    Dakar, 31 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a déclaré, samedi, à Pikine (ouest), travailler à la création d’une banque nationale, dont l’une des missions sera de soutenir l’activité économique des femmes.

    ‘’Un guichet important dédié aux femmes sera créé’’ au sein de la future banque, que le gouvernement envisage de créer ‘’d’ici à juin 2024’’, a dit M. Ba lors d’une rencontre avec des associations de femmes de Pikine.

    Cette banque nationale aura, entre autres missions, de soutenir l’activité économique des femmes en leur accordant des prêts à faible taux d’intérêt.

    Les petits crédits auxquels elles recourent avec l’aide les établissements de microfinance sont insuffisants pour développer leur économie, a laissé entendre le Premier ministre.

    ‘’La microfinance n’a pas assez de moyens pour soutenir le développent des femmes. Elle pratique des taux d’intérêt usuraires qui plombent vos économies’’, leur a dit Amadou Ba.

    MYK/ESF/AKS