Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-EDUCATION / L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb nommé directeur des ‘’daara’’

    SENEGAL-EDUCATION / L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb nommé directeur des ‘’daara’’

    Dakar, 20 déc (APS) – L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Babacar Samb a été désigné, mercredi, en Conseil des ministres, pour diriger la nouvelle direction chargée de la ‘’modernisation’’ des ‘’daara’’, les écoles coraniques traditionnelles.

    Cette direction a été créée par un décret du 6 décembre dernier pour matérialiser ‘’la volonté de l’État de faire de la modernisation des ‘daara’ un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national’’, selon le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Le chef de l’État a demandé au ministre de l’Éducation nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle direction nationale des ‘daara’’’, écrit le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    La direction nationale des ‘’daara’’ remplace l’inspection créée depuis une quinzaine d’années au ministère de l’Éducation nationale pour s’occuper de la ‘’modernisation’’ de ces établissements d’enseignement coranique.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 décembre 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 20 décembre 2023

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations au Ministre de l’Education nationale, à nos Guides religieux et à la communauté des Daara, suite à la mobilisation exceptionnelle et la parfaite organisation des acteurs, à l’occasion de la deuxième édition de la Journée nationale des Daara.

    Le Chef de l’Etat a également félicité les lauréats du Grand Prix international du Récital du SaintCoran instauré par décret n° 2023-1703 du 04 août 2023.

    Par ailleurs, le Président de la République a rappelé au Gouvernement le rôle majeur et l’impact significatif des Daara dans le système éducatif national, la cohésion sociale et la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble.

    Dès lors, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer la mise en œuvre consensuelle de toutes les mesures prises en faveur des Daara, dans les domaines (i) du Statut, du recrutement des maitres coraniques et du renforcement de leurs capacités professionnelles, (ii) des constructions et de leur équipement ; (iii) de la couverture sanitaire universelle et de la pérennisation du soutien de l’Etat avec l’extension du «Waqf CMU Daara », du projet immobilier Waqf public, ainsi que la mobilisation de la subvention annuelle de six (6) milliards de FCFA destinée à appuyer le fonctionnement et la prise en charge sociale dans les Daara.

    En outre, le Président de la République a demandé au Gouvernement, de renforcer la formation professionnelle qualifiante, l’accompagnement, le financement et l’insertion des pensionnaires et sortants des Daara en mettant en synergie les interventions du 3FPT et de la DER/FJ en faveur des cibles, mais également des maitres coraniques.

    Le Chef de l’Etat a aussi invité le Ministre en charge de l’Agriculture à étudier les modalités d’assistance des acteurs des Daara dans le cadre des programmes agricoles avec des facilités pour l’affectation de terres, la mise à disposition d’engrais, d’intrants et de matériels agricoles.

    Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement d’accélérer la diversification de l’offre éducative face à la forte demande nationale de renforcement de l’éducation religieuse.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Education nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle Direction nationale des Daara, créée par le décret n° 2023-2318 du 06 décembre 2023, consacrant la volonté de l’Etat de faire de la modernisation des Daara, un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national.

    Abordant la fête de Noël, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, en cette période de grâces et de ferveur religieuse marquées par des prières pour un Sénégal de paix, de stabilité, de prospérité et de solidarité.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures requises pour un bon déroulement des célébrations de Noël, sur l’étendue du territoire national.

    Poursuivant sa communication sur la mise en œuvre optimale des politiques nationales
    d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’amélioration du cadre de vie, le Président de la
    République a salué la réalisation des grandes infrastructures publiques (Routes, Autoroutes, TER,
    BRT, Autoponts, Hôpitaux, Aéroports régionaux, Ports, Sphères administratives…) qui a fortement
    contribué à l’aménagement du territoire, au développement des villes et à l’urbanisation du pays.

    Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, en liaison avec l’ensemble des ministères
    concernés, (Urbanisme, Finances et Budget, Environnement, Collectivités territoriales…) de veiller
    à l’amélioration du cadre de vie des localités et à la maitrise de l’occupation spatiale du territoire
    national à travers le respect scrupuleux du Plan national d’Aménagement et de Développement
    Territorial (PNADT Horizon 2035 qui est le réceptacle spatial du PSE), l’actualisation et la
    généralisation de l’élaboration des Plans directeurs d’urbanisme et d’assainissement.

    Le Président de la République a également indiqué l’impératif de veiller à l’aménagement paysager
    systématique de nos communes et des voies de circulation (routes et autoroutes…).

    Le Chef de l’Etat a aussi rappelé l’importance de la restructuration et de la rénovation des quartiers,
    notamment des centres urbains, en vue d’assurer une cohérence d’ensemble entre les politiques
    nationales d’aménagement et d’urbanisme et les programmes d’habitat et de logements en
    développement, dans une dynamique de modernisation des villes.

    A ce titre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de
    l’Hygiène publique à finaliser le Plan National de rénovation urbaine, intégrant les programmes «
    Sénégal Zéro Bidonville », « Zero déchet » et le développement des Pôles urbains.

    Sur ce dernier point, le Chef de l’Etat relève l’urgence de finaliser le statut du Pôle urbain de
    Diamniadio ; territoire devenu, avec la montée en puissance des réalisations d’infrastructures
    publiques et privées de standard mondial, une ville internationale de référence en devenir.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur
    l’application du code pastoral et l’aménagement durable des parcours de bétail, en félicitant le
    Ministre de l’Elevage et des productions animales et en demandant au Gouvernement de prendre
    toutes les dispositions en rapport avec les acteurs du secteur, pour l’application rapide de cette loi
    dès sa promulgation.

    Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération
    et des partenariats.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :

    • la réunion de suivi de la 5ème édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais ;

    • l’inauguration du Centre régional des Urgences de l’OMS à Dakar ;

    • le lancement des travaux d’aménagement et pavage à Rufisque ;

    • le Suivi des travaux du Parc de Technologies numériques du Sénégal.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication
    sur la situation internationale ;

    • le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le
    financement de la Protection Sociale Universelle à travers mise en place de la CAPSU ;

    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024 et le suivi des exportations
    horticoles ;

    • le Ministre des Sports a fait une communication sur la situation des infrastructures sportives
    et la préparation de la CAN 2024.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret fixant l’organisation et les attributions de la Direction générale de la Police
    nationale ;

    • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement
    de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives (OGIS).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé
    Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de
    l’Education nationale.

    Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des
    Daara au Ministère de l’Education nationale.

    Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur
    privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Fait à Dakar, le 20 Décembre 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko empêchés d’entrer à la DGE (avocats)

    SENEGAL-POLITIQUE / L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko empêchés d’entrer à la DGE (avocats)

    Dakar, 20 déc (APS) – L’huissier de justice et le mandataire d’Ousmane Sonko ont été purement et simplement empêchés d’entrer dans les locaux de la Direction générale des élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier où s’ils se sont rendus ce mardi en vue de l’exécution de l’ordonnance de justice en faveur de la réintégration de l’opposant dans le fichier électoral.

    ‘’L’huissier de justice et le mandataire [de monsieur Sonko] ont été purement et simplement empêchés d’entrer dans les lieux par un corridor de sécurité […] et éconduits manu militari’’, écrivent Me Ciré Clédor Ly et ses confrères défendant les intérêts de l’opposant.

    ‘’Ciré Clédor Ly […] a été empêché d’accéder au service et même brutalisé’’, affirment les avocats dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte ajoute que ‘’la défense de monsieur Ousmane Sonko dénonce cette énième voie de fait et cette atteinte à l’autorité de la justice par ce refus encore une fois réitéré de l’État du Sénégal de se plier aux décisions rendues par les cours et tribunaux […] du Sénégal’’.

    Faire preuve de grandeur et de respect des règles de droit

    ‘’Rien ne justifie que dans un État de droit proclamé, un huissier de justice, officier ministériel de son état, agissant dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, en soit empêché par des agents en faction disant agir sur ordre de leur chef’’, dénoncent Me Ly et les autres membres du pool d’avocats de l’opposant.

    ‘’Ce mardi 19 décembre 2023, l’huissier de justice Me Guillaume Sagna s’est présenté à la Direction générale des élections et à la Direction de l’automatisation du fichier pour signifier l’ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023 rendue par le tribunal d’instance hors classe de Dakar rétablissant le sieur Ousmane Sonko sur les listes électorales’’, est-il écrit dans le communiqué.

    Cette ‘’ordonnance devait être signifiée aux sieurs Tanor Thiendella Fall et Fiacre Bruno Léopold Badiane, le premier pour la délivrance des fiches et instruments de collecte de parrainage en prélude à l’élection présidentielle du 25 février 2024, le second pour l’inscription du nom de monsieur Ousmane Sonko sur les listes électorales, le tout en exécution de l’ordonnance […] rendue par le président du tribunal d’instance hors classe de Dakar, la décision étant immédiatement exécutoire comme le prescrit l’article L47 du code électoral’’, affirment les avocats.

    Ils appellent ‘’l’État du Sénégal [à] respecter et [à] faire respecter scrupuleusement les décisions rendues par les cours et tribunaux, à faire preuve de grandeur et de respect des règles de droit’’.

    ‘’Ces faits ne resteront pas impunis’’

    ‘’Le collectif appelle les autorités administratives à observer une stricte neutralité dans l’exercice de leurs fonctions, à ne s’en tenir qu’à leur serment et à apporter leur concours à l’exécution des décisions de justice, afin que force puisse rester à la loi’’, poursuit le communiqué.

    Me Ciré Clédor Ly et les autres avocats d’Ousmane Sonko tiennent ‘’à prévenir toute personne impliquée dans ces faits, quel que soit son statut ou son rang, qu’ils ne resteront pas impunis’’.

    Jeudi dernier, un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Le même jour, cette haute juridiction a renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    Dans cette affaire, les avocats d’Ousmane Sonko ont plaidé sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    La DGE refuse de délivrer les fiches et les instruments de collecte de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko en raison, dit-elle, de sa radiation des listes électorales. Sans ces outils, l’opposant emprisonné depuis le 28 juillet dernier ne peut pas collecter les parrains nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Rufisque : les travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres lancés

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Rufisque : les travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres lancés

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a procédé au lancement des travaux d’aménagement et de pavage du boulevard des 30 mètres de la ville de Rufisque (ouest), a constaté l’APS, mardi.

    Le chantier s’étend sur 39 kilomètres, selon un document de l’Ageroute, l’Agence des travaux et de gestion des routes.

    ‘’Le coût total de ces travaux est de 17,5 milliards de francs CFA’’, a déclaré M. Ba, ajoutant que la durée des travaux sera de vingt mois.

    ‘’Ces travaux font partie d’un programme spécial de désenclavement, qui est le fruit d’une volonté de corriger les disparités sociales’’, a-t-il ajouté.

    Les travaux lancés vont servir à ‘’désenclaver le département de Rufisque’’, a assuré le chef du gouvernement, promettant qu’ils permettront en même temps de ‘’renforcer l’accès des populations urbaines aux infrastructures routières et de faciliter leur déplacement en toute sécurité’’.

    Le Premier ministre a annoncé, par ailleurs, l’exécution prochaine d’un ‘’programme spécial’’ destiné à la ville de Rufisque, qui va coûter 80 milliards de francs CFA.

    ‘’Un conseil présidentiel se tiendra dans la ville de Rufisque, au cours duquel sera dévoilé le programme triennal, comme cela a été fait dans d’autres villes telles que Kédougou, Kaolack et Fatick’’, a-t-il dit.

    Les communes de Bargny, Sangalkam, Sébikhotane, Diamniadio, Yène et Bambilor, proches de Rufisque, vont bénéficier de ce programme, selon Mamadou Ndao, le secrétaire général de l’Ageroute.

    ‘’L’exécution des travaux va prendre en compte l’assainissement, l’éclairage et les espaces verts’’, a précisé M. Ndao.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Souveraineté alimentaire : un panel relève les obstacles à la contribution des femmes

    SENEGAL-AGRICULTURE / Souveraineté alimentaire : un panel relève les obstacles à la contribution des femmes

    Dakar, 19 déc (APS) – Des panélistes jugent déterminante la contribution des femmes à la politique de souveraineté alimentaire du pays, tout en relevant des obstacles à leur participation active, mardi, à Dakar.

    Yacine Dia Ndiaye, membre de la plateforme ‘’Ma féminité’’, juge nécessaire que les femmes aient accès aux financements et aux intrants agricoles pour contribuer à l’atteinte de cet objectif des pouvoirs publics sénégalais, la souveraineté alimentaire.

    Les femmes doivent constituer des coopératives et apprendre à créer des entreprises et à les diriger, a poursuivi Mme Ndiaye lors du panel organisé par la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG).

    Seynabou Sarr, de l’organe des Nations unies chargée de défendre les droits fondamentaux des femmes, ONU Femmes, a souligné la fonction ‘’nourricière’’ des femmes dans la société.

    Elles représentent 60 à 80 % de la main-d’œuvre agricole, a-t-elle ajouté, laissant entendre que l’objectif de souveraineté alimentaire ne peut être atteint sans elles.

    Mme Sarr a également évoqué la nécessité pour les femmes d’accéder à la terre.

    Une représentante de l’Institut sénégalais de recherches agricoles a relevé le taux important d’illettrisme chez les femmes.

    C’est un obstacle à leur contribution à la politique de souveraineté alimentaire des pouvoirs publics, selon elle.

    Fatoumata Niang Ba, la directrice générale de la SEMIG, s’est réjouie de la qualité des interventions et de la pertinence des panélistes.

    PD/ESF/MTN

  • SENEGAL-JEUNESSE / Les jeunes ne sont pas bien informés des questions budgétaires, selon une militante de LEGS-Africa

    SENEGAL-JEUNESSE / Les jeunes ne sont pas bien informés des questions budgétaires, selon une militante de LEGS-Africa

    Dakar, 19 déc (APS) – La jeunesse sénégalaise n’est pas bien informée des questions budgétaires et de celles relevant des ressources extractives, a relevé l’ingénieure géologue Fatou Fall, une militante de LEGS-Africa, une organisation basée à Dakar et spécialisée dans la promotion du « leadership pour l’éthique et la gouvernance ».

    Mme Fall a déploré aussi le « non-accès » des jeunes aux informations relatives à l’exploitation des ressources extractives.

    « Nous ne sommes pas assez imprégnés de ces questions », a-t-elle dit en intervenant à un panel de l’organisation BudgIT Sénégal, spécialisée dans la sensibilisation des jeunes sur les questions budgétaires.

    « Ressources extractives et accès des jeunes à l’information » est le thème du panel auquel intervenait Mme Fall.

    L’ingénieure géologue membre de LEGS-Africa a dit aussi déplorer l’inexistence d’une rubrique dédiée à la prise en charge des préoccupations des jeunes dans le budget 2024 de l’État du Sénégal. « Quand on regarde l’annexe 12 du budget 2024, il n’y a pas de programme spécifique pour les jeunes », a-t-elle soutenu.

    Le 29 novembre, les députés ont adopté le projet de budget 2024 du ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi.

    Les crédits de paiement prévus pour ce ministère seront destinés à des programmes d’éducation à la citoyenneté, de promotion du volontariat, de protection sociale et de promotion socioéconomique des jeunes.

    Le gouvernement envisage de faire construire au moins 36 maisons de la jeunesse et de la citoyenneté, d’ici à la fin de l’année 2024, a annoncé le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Pape Malick Ndour, devant les députés.

    « La remarque que nous avons faite, c’est que les jeunes n’ont pas une bonne information de l’exploitation des ressources extractives », a soutenu El Hadji Amadou Samb, un membre de l’association BudgIt Sénégal.

    « Le but de la rencontre d’aujourd’hui est de créer un cadre de collaboration » au sein duquel il sera possible d’« évaluer la gestion des ressources extractives au Sénégal », a-t-il précisé.

    BB/ESF/MTN/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la candidature de Déthié Fall a été déposée au Conseil constitutionnel, selon son mandataire

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la candidature de Déthié Fall a été déposée au Conseil constitutionnel, selon son mandataire

    Dakar, 15 déc (APS) – Abdourahmane Sall, le mandataire de Déthié Fall, a déclaré, vendredi, à Dakar, avoir déposé au Conseil constitutionnel le dossier de candidature de cet opposant, avec 58.975 parrains.

    ‘’Nous avons déposé au total 58.975 parrains’’, a dit M. Sall lors d’un point de presse tenu devant le siège du Conseil constitutionnel.

    ‘’La loi exige qu’on ait au moins 2.000 parrains dans sept régions du pays. Nous avons obtenu dans chacune des régions du pays plus de 2.000 parrains’’, a-t-il assuré, rappelant que la coalition DéthiéFall2024 a bouclé la collecte des parrains depuis le 12 novembre.

    ‘’Nous avons même déposé des parrains collectés auprès de Sénégalais vivant à l’étranger, pour montrer que notre candidature est également portée par eux’’, a souligné Abdourahmane Sall.

    Il dit avoir déposé la candidature de Déthié Fall avec ‘’toutes les neuf pièces requises’’.

    ‘’Vu le travail sérieux que nous avons fait, nous sommes convaincus que notre candidature sera validée par le Conseil constitutionnel’’, a assuré Abdourahmane Sall, ajoutant que la coalition DéthiéFall2024 va entamer maintenant les préparatifs de sa campagne électorale.

    Déthié Fall, ingénieur polytechnicien, est un ancien député. Ancien militant de Rewmi, le parti politique d’Idrissa Seck, il dirige le Parti républicain pour le progrès, dont il est le fondateur.

    Pour être jugées recevables par le Conseil constitutionnel, les candidatures au scrutin doivent réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    Pour cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Les candidats peuvent aussi recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    LBD/ESF/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Le FDSUT dote le Centre verbo tonal de Dakar d’une salle ergonumérique

    SENEGAL-EDUCATION / Le FDSUT dote le Centre verbo tonal de Dakar d’une salle ergonumérique

    Dakar, 14 déc (APS) – Le Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) a doté, jeudi, le Centre verbo tonal de Dakar d’une salle ergonumérique destinée à améliorer les conditions d’apprentissage des élèves, a constaté APS.

    ‘’Ces équipements vont améliorer significativement le niveau des enseignements et permettront aux élèves de se familiariser avec les nouvelles technologies’’, a  déclaré Modou Mamoune Ngom, le Coordonnateur du FDSUT.

    S’exprimant à la cérémonie d’inauguration de la salle ergonumérique, il signalé que le FDSUT à travers son programme  »handi connect » avait doté le centre de matériels composés d’écrans LCD, d’ordinateurs et de tablettes.

     »Cette salle aura un impact positif en offrant une alternative plus adaptée aux élèves et au personnel enseignant. La dotation vient à point nommé et permettra aux enseignants de mettre en œuvre le principe de variabilité de situation pour une meilleure qualité’’, a-t-il de son côté réagi le directeur de la structure, Ibrahima Sall.

    Le représentant du ministère de l’Education nationale, Pape Demba Sy, coordonnateur du programme  »Education inclusive », estime que ‘’le FDSUT est un partenaire qui participe significativement dans l’élaboration et le déroulement de la stratégie numérique 2023-2027 ».

    Le Centre verbo tonal de Dakar, établissement scolaire pour enfants en situation de handicap inauguré en 1994, et le FDSUT ont signé un accord de partenariat.

    MYK/AKS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le numérique peut aider à réconcilier les jeunes avec l’agriculture, selon une experte

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le numérique peut aider à réconcilier les jeunes avec l’agriculture, selon une experte

    Dakar, 14 déc (APS) – Le numérique peut être utilisé pour réconcilier les jeunes avec l’agriculture, qui est restée peu rentable en Afrique à cause des pratiques rudimentaires, a soutenu Mariétou Seck, responsable des questions agroalimentaires à la fondation Mastercard.

    ‘’Avec la manière dont les anciens pratiquaient l’agriculture, les jeunes ont tendance à trouver que c’est vieux, que ce n’est pas rentable’’, a signalé Mme Seck lors d’une rencontre avec des journalistes, à Dakar, à l’initiative de ladite fondation.

    ‘’Stimuler la création d’emplois pour les jeunes : quelles stratégies au sein de l’UEMOA ?’’ était le thème de cette rencontre.

    Mariétou Seck estime que ‘’le numérique pourrait bien réconcilier les jeunes avec l’agriculture’’.

    Mme Seck est d’avis que le système d’irrigation solaire et informatisé, ainsi que la maîtrise de l’information climatique permettent maintenant aux producteurs d’identifier la meilleure période pour semer et les variétés les plus propices.

    Son collègue chargé de l’économie numérique, Ahmed Ndoye, précise que ‘’tout part du marché’’ en matière d’agriculture.

    Il faut des ‘’compétences sur le web design et le marketing digital pour maîtriser les comportements du consommateur’’, a souligné M. Ndoye. Mariétou Seck appelle à changer d’attitude en partant de ‘’la fourchette (le consommateur) à la fourche (l’agriculteur)’’.

    ‘’Les compétences du numérique sont également essentielles pour connaître le marché et les variations climatiques en termes de collecte et d’analyse des données, pour créer de la valeur ajoutée’’, a souligné Ahmed Ndoye.

    Le directeur de la fondation Mastercard pour la zone UEMOA, Serge-Auguste Kouakou, signale que ‘’les jeunes sortent pour chercher des opportunités qui existent très souvent dans leur terroir’’.

    Il a insisté sur la nécessité d’‘’insuffler’’ l’esprit entrepreneurial aux jeunes, par le biais des programmes scolaires, pour les préparer davantage au marché du travail. ‘’On ne s’improvise pas entrepreneur’’, a martelé M. Kouakou.

    ‘’Les jeunes ont des atouts. Il suffira juste de créer les conditions devant permettre une éclosion de leur talent’’, a-t-il observé.

    SMD/ESF/ADL/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des droits de tirage spéciaux de 166 milliards de francs CFA du FMI pour le Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE / Des droits de tirage spéciaux de 166 milliards de francs CFA du FMI pour le Sénégal

    Dakar, 14 déc (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI) déclare avoir pris, mercredi, une mesure permettant au Sénégal d’accéder à un financement d’‘’environ 166 milliards de francs CFA’’ au titre de droits de tirages spéciaux, c’est-à-dire des avoirs de réserve internationaux.

    ‘’Le conseil d’administration du FMI a conclu la première revue des accords au titre du Mécanisme élargi de crédit, de la Facilité élargie de crédit et de la Facilité de résilience et de viabilité, pour le Sénégal, permettant au pays d’accéder à 210,36 millions de droits de tirage spéciaux (environ 279,31 millions d’USD)’’, écrit l’institution financière sur son site Internet.

    Au Sénégal, ‘’les autorités mettent en œuvre les réformes structurelles’’, y compris celles ‘’visant à renforcer l’administration fiscale et la gestion des finances publiques, à améliorer la gouvernance et les cadres de lutte contre la corruption’’, affirme le FMI en guise de justification de cette mesure.

    Même s’il ‘’se remet de la pandémie de Covid-19’’ et ‘’est confronté à de multiples chocs’’, dont l’arrêt de l’accord d’exportation de céréales entre la Russie et l’Ukraine et l’imposition récente de restrictions sur les exportations de riz par l’Inde, le Sénégal continue de faire des performances ‘’satisfaisantes’’ dans la gestion de son économie, selon le Fonds monétaire international.

    ‘’Les autorités ont fait également progresser les réformes visant à améliorer la gouvernance des fonds publics, à accroître la transparence et à renforcer leur cadre de lutte contre la corruption’’, souligne le FMI.

    Il dit avoir noté que la loi de finances 2024 du pays s’inscrit dans la logique d’une augmentation constante des recettes fiscales pour atteindre 20 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2025.

    Le Fonds monétaire international note ‘’une élimination progressive des subventions énergétiques non ciblées, avec l’engagement de les limiter à 1 % du PIB en 2024’’.

    ESF/ASG