Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, les vedettes de la presse du jour

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, les vedettes de la presse du jour

    Dakar, 14 déc (APS) – Les quotidiens de ce jeudi parlent beaucoup des opposants Ousmane Sonko et Barthélémy Dias en raison des affaires judiciaires les concernant.

    Ce jeudi, le tribunal hors  classe de Dakar rendra une décision qui devrait consister à confirmer la radiation de M. Sonko du fichier électoral ou à l’annuler.

    La Cour suprême a annulé une décision du tribunal d’instance de Ziguinchor en faveur de l’opposant et a demandé au tribunal hors classe de Dakar de juger l’affaire.

    ‘’Quel que soit le verdict, il est probable que la Cour suprême soit de nouveau saisie par la partie perdante. Or, de [la confirmation de] cette radiation ou de son annulation dépendra le dépôt des parrainages’’ de la candidature d’Ousmane Sonko, explique Bés Bi Le Jour.

    Cette ‘’affaire qui tient en haleine tout un peuple et balafre notre démocratie’’

    ‘’Un jeudi crucial pour Ousmane Sonko’’, titre Source A en relayant une réaction de l’opposant Khalifa Sall – candidat à la candidature à l’élection présidentielle et ancien maire de Dakar – à la radiation du maire de Ziguinchor du fichier électoral : ‘’Il mène un combat légitime, subit une situation difficile et se bat. J’ai fait vingt-huit mois de parcours judiciaire pour être candidat. Je crois, donc, que c’est un combat qu’il faut mener et il le mène bien.’’

    ‘’Le tribunal peut ordonner à la Direction générale de lui remettre ses fiches de parrainage. Dans ce cas, ce sera une victoire […] qui peut lui ouvrir les portes du palais de la République’’, écrit WalfQuotidien.

    Il ajoute qu’‘’au cas où le juge confirme la Cour suprême qui avait cassé l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor, le 17 novembre dernier, Ousmane Sonko sera mis out’’.

    Sud Quotidien est d’avis que le verdit de ce jeudi ‘’pourrait sonner le prolongement de la bataille judiciaire, auprès de la Cour suprême, sur cette affaire qui tient en haleine tout un peuple et balafre notre démocratie’’.

    Le 22 décembre prochain, Barthélémy Dias sera jugé par la Cour suprême. Il s’agira, pour cette juridiction, de dire s’il est responsable ou pas de la mort de Ndiaga Diouf. Ce jeune homme aurait été tué par balle lors d’une manifestation survenue le 22 décembre 2011 à Dakar.

    ‘’La chambre pénale de la Cour suprême a fixé cette date pour juger l’affaire Barthélémy Dias contre le ministère public’’, lit-on dans EnQuête.

    Ce journal, comme tant d’autres, affirme que M. Dias pourrait être privé du poste de maire de Dakar et de ses fonctions parlementaires, s’il est condamné. ‘’Les supputations vont bon train à propos de son fauteuil de maire, en cas de condamnation définitive’’, note EnQuête.

    ‘’Je ne bougerai pas, ni de la mairie ni de l’Assemblée nationale’’

    ‘’Barthélémy Dias risque-t-il de connaître le même sort que son prédécesseur Khalifa Sall ? C’est-à-dire perdre la mairie de Dakar et son mandat de député à cause de ses déboires judiciaires’’, affirme Sud Quotidien.

    ‘’Pour éviter cela, explique un avocat à L’As, la première parade est d’initier un pourvoi en cassation. Une autre parade est prévue par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, dont le bureau peut demander […] la suspension de toutes les poursuites, jusqu’à l’expiration de son mandat.’’

    Bés Bi Le Jour note ‘’si la Cour suprême ne casse pas la décision déjà rendue dans cette affaire, il sera révoqué de ses fonctions de maire et de député’’.

    ‘’Je ne bougerai pas, ni de la mairie ni de l’Assemblée nationale’’, rapporte le même journal en citant M. Dias, que L’Observateur présente comme ‘’un député-maire en danger’’.

    En 2022, Barthélémy Dias a été condamné par le tribunal hors classe de Dakar à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour coups mortels, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires, menaces de mort, rappelle Le Soleil.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / État civil : les chefs d’État invités à appliquer les conclusions du premier symposium d’Afrique francophone

    SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / État civil : les chefs d’État invités à appliquer les conclusions du premier symposium d’Afrique francophone

    Dakar, 13 déc (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC), Aliou Ousmane Sall, a invité les dirigeants des pays d’Afrique francophone à appliquer les conclusions du premier symposium sur l’état civil, qui s’est tenu cette semaine à Dakar.

    ‘’Cette rencontre a été une véritable réussite au vu des résolutions très intéressantes retenues et acceptées par toutes les délégations’’, a déclaré M. Sall lors de la cérémonie de clôture du premier symposium des pays d’Afrique francophone sur l’état civil.

    Cette rencontre de trois jours se tenait depuis lundi à Dakar.

    ‘’Ce symposium a été une occasion pour les pays en avance sur certaines questions liées à l’état civil de partager leurs bonnes pratiques avec les autres’’, a-t-il expliqué.

    Les représentants des pays d’Afrique concernés vont porter les recommandations du symposium auprès des pouvoirs publics en vue de leur application, selon Aliou Ousmane Sall.

    Il précise que ‘’chaque État a sa propre spécificité, même s’ils ont tous le même défi à relever, celui de rendre visible chaque citoyen en le dotant d’un état civil’’.

    ‘’Les collectivités territoriales doivent prendre l’état civil comme une priorité, pour permettre aux citoyens d’avoir accès à ce service’’, a plaidé le directeur général de l’ANEC.

    M. Sall annonce qu’‘’une évaluation de l’application des résolutions est prévue l’année prochaine à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la deuxième édition du symposium’’. ‘’Ce sera aussi l’occasion, a-t-il dit, de voir s’il y a des réajustements à faire ou de nouvelles questions sur lesquelles il faudra statuer.’’

    LBD/ESF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le procès de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le procès de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral  

    Dakar, 13 déc (APS) – Les quotidiens commentent le procès d’Ousmane Sonko contre l’Agent judiciaire de l’État, concernant la radiation de l’opposant du fichier électoral.

    Le tribunal hors classe de Dakar a mis en délibéré à jeudi sa décision sur la réintégration ou non de M. Sonko dans le fichier électoral.

    Il est chargé de juger cette affaire judiciaire après que la Cour suprême a cassé la décision du tribunal de Ziguinchor (sud) annulant la radiation de l’opposant et ordonnant sa réintégration sur les listes électorales.

    De ‘’chaudes empoignades entre avocats’’, titre L’info, ajoutant : ‘’On a assisté à des plaidoiries musclées. Les avocats de l’opposant se sont évertués à démonter les arguments de l’État…’’

    ‘’La salle 7 où a eu lieu l’examen de la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation contre Ousmane Sonko était remplie de militants de Pastef (son parti politique, qui a été dissous). Chapelets, exemplaires du saint Coran, ‘La Citadelle du musulman’, etc. Ils n’ont rien oublié en venant assister à l’audience’’, lit-on dans Source A.

    EnQuête note que ‘’les joutes ont été âpres, hier, au tribunal, entre les avocats d’Ousmane Sonko et ceux de l’État’’.

    ‘’Ousmane Sonko n’est plus maître du temps’’, affirme Le Quotidien, ajoutant qu’un éventuel pourvoi pourrait prolonger la procédure.

    Il existe des ‘’risques de forclusion’’ de l’opposant et maire de Ziguinchor, puisque les parrainages des candidats à l’élection présidentielle doivent être déposés au plus tard le 26 décembre, signale Le Quotidien.

    ‘’Oui aux valeurs partagées, non aux valeurs imposées’’

    EnQuête évoque les mêmes risques, concernant la candidature de M. Sonko, en parlant d’‘’une infime chance entre les mains du juge’’.

    Bés Bi Le Jour s’est intéressé au parcours de l’avocat et opposant Moussa Diop, placé en garde vue après avoir cité les noms de plusieurs personnalités, dont Macky Sall, dans un présumé scandale d’exploitation minière au Sénégal.

    Le journal le présente comme un ‘’brillant rebelle’’.

    Il y a eu un ‘’jeu de ping-pong entre Me Moussa Diop et les enquêteurs à propos de l’authenticité des documents’’ sur la base desquels il a mis en cause Macky Sall et d’autres personnalités.

    Ils ont rejeté toute responsabilité dans cette affaire.

    Le Soleil évoque le ‘’discours saisissant’’ de Macky Sall à Genève, à l’occasion du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.

    ‘’Une seule aire civilisationnelle ne peut définir la manière dont tout le monde doit se comporter en droits et devoirs’’, rapporte le journal, citant le président de la République.

    ‘’Oui aux valeurs partagées, non aux valeurs imposées’’, a dit Macky Sall.

    Vox Populi annonce la ‘’mesure sociale exceptionnelle’’ prise par le chef de l’État d’octroyer ‘’2 à 5 millions de francs CFA à 2.238 militaires invalides à la retraite’’.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’opposant Moussa Diop, la vedette des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’opposant Moussa Diop, la vedette des quotidiens

    Dakar, 12 déc (APS) – Les quotidiens évoquent la convocation et l’audition de l’avocat et opposant Moussa Diop par des enquêteurs de la Sûreté urbaine, après qu’il a cité les noms de Macky Sall et d’Aly Ngouille Ndiaye dans un présumé scandale d’exploitation minière.

    Selon Me Diop, candidat à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain et ancien collaborateur du président de la République, le chef de l’Etat Macky Sall et l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye ont signé un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal avec une compagnie minière.

    Des proches de Macky Sall ont rejeté toute responsabilité du chef de l’État dans le contrat évoqué par l’opposant et ont nié l’existence d’une mine de diamant dans le pays.

    Aly Ngouille Ndiaye aussi l’a démenti.

    ‘’Me Moussa Diop est entre les mains de la justice depuis hier’’, annonce Le Soleil.

    Selon Sud Quotidien, les opposants Guy Marius Sagna et Aminata Touré réclament une enquête parlementaire sur le sujet.

    C’est ‘’le temps des déballages’’, titre WalfQuotidien, qui explique : ‘’La présidentielle approche à grands pas […] Chaque jour, ce sont des poubelles qui sont renversées et des égouts éventrés pour mettre le maximum d’odeurs pestilentielles dans la campagne.’’

    EnQuête affirme que ‘’Me Moussa Diop va devoir faire valoir les preuves qu’il dit détenir devant les autorités judiciaires’’.

    Il fait le même constat que WalfQuotidien en notant qu’‘’une campagne de désinformation visant à décrédibiliser des acteurs politiques a manifestement cours au Sénégal depuis quelques mois’’.

    L’Observateur, selon lequel l’avocat a été placé en garde à vue, estime que ‘’les accusations sont gravissimes et ne sortent pas de la bouche de n’importe qui’’.

    ‘’En homme de droit averti, Me Moussa Diop prendrait-il le risque de s’aventurer dans de fausses déclarations ?’’ se demande L’Observateur en rappelant qu’il a été collaborateur de Macky Sall, lequel l’avait nommé directeur général de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk.

    ‘’Un pays, un scandale, un jour. Ce devrait être la devise politique de notre pays. Chaque jour qui vient charrie un scandale, qui vient chasser celui de la veille […] En attendant le scandale de demain’’, commente Le Quotidien.

    Libération croit savoir ce que Me Moussa Diop a dit aux enquêteurs. Concernant ‘’les armes livrées à la présidence’’ de la République, ‘’il confirme ses propos’’ et ‘’assume tout ce qu’il a dit lors de la conférence de presse, sort les documents brandis devant les journalistes et dit protéger ses sources’’, lit-on dans Libération.

    Les quotidiens se sont intéressés aussi au procès concernant l’opposant Ousmane Sonko et l’État du Sénégal.

    Dans ce procès, les avocats de M. Sonko veulent emmener la justice à annuler sa radiation du fichier électoral.

    ‘’Son sacre ne fait pas l’ombre d’un doute’’

    La Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor (sud), lequel avait ordonné l’annulation de la radiation de l’opposant, candidat à l’élection présidentielle.

    ‘’La bataille judiciaire risque de se poursuivre au-delà des délais requis par la loi électorale pour le dépôt des candidatures et la validation de toute la paperasse nécessaire pour être aux normes prescrites par le législateur’’, écrit Kritik’.

    L’As soutient que ‘’quel que soit le verdict, les chances du leader de l’ex-Pastef de participer à la prochaine élection présidentielle sont minimes, voire inexistantes’’.

    L’Observateur parle d’‘’une audience d’espoir d’Ousmane Sonko’’.

    ‘’Si le tribunal infirme la décision du juge [du tribunal de Ziguinchor], nous irons en cassation’’, soutiennent des alliés politiques de M. Sonko.

    Les CAF Awards, la célébration des meilleurs footballeurs de la Confédération africaine de football, ont été évoqués par les quotidiens.

    ‘’Lamine Camara, la consécration’’, titre Le Soleil en parlant du meilleur joueur de moins de 21 ans.

    Il fait remarquer que ‘’le milieu de terrain sénégalais […] devance son compatriote Amara Diouf et le Marocain Abdessamad Ezzalzouli’’.

    ‘’Son sacre ne fait pas l’ombre d’un doute’’, note L’Observateur.

    Le Sénégal, qui avait remporté de nombreux prix aux CAF Awards de l’année dernière, s’est contenté de la distinction remise à Camara et de la présence de Sadio Mané et de Kalidou Koulibaly dans le 11 type de la CAF, fait observer EnQuête.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-IDENTIFICATION / Lancement à Dakar du premier Symposium des pays de l’Afrique francophone sur l’état civil

    SENEGAL-AFRIQUE-IDENTIFICATION / Lancement à Dakar du premier Symposium des pays de l’Afrique francophone sur l’état civil

    Dakar, 11 déc (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, a lancé lundi, à Dakar, les travaux de la première édition du Symposium international des pays de l’Afrique francophone sur l’état civil.

    Ce symposium s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC), dénommé ‘’Nekkal’’, précisent les organisateurs de la rencontre.

    ‘’L’objectif général du symposium est de créer une plateforme de partage d’expériences, de connaissances et de bonnes pratiques dans le domaine de l’état civil en Afrique francophone’’, a souligné Modou Diagne Fada.

    Trois grandes thématiques portant sur le ‘’financement de l’état civil, des collectivités à l’Etat central’’, ‘’la centralisation et la protection des données personnelles’’ et l’‘’universel et l’offre de service aux populations’’ seront abordées durant ce symposium de trois jours.

    Modou Diagne Fada assure que ‘’des actes concrets sont posés par l’Etat du Sénégal pour améliorer le système d’état civil avec l’appui des partenaires pour l’accélération du processus de modernisation de l’état civil’’. ‘’A travers ce programme, dit-il,  plus de 2000 agents d’état civil, 600 officiers d’état civil, 600 archivistes et 800 auxiliaires ont été formés.’’

    Il estime que ‘’malgré ces résultats salutaires, la sensibilisation sur l’importance de l’état civil doit être renforcée’’.

    Selon Harmonie Koutsivitis, représentante de l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, ‘’ un système d’état civil efficace constitue l’un des fondements du développement d’un pays’’.

    Elle ajoute qu’’’un système d’état civil efficace permet à chaque citoyen de jouir pleinement de ses droits civiques, politiques et sociaux’’. ‘’Un autre avantage de l’amélioration du système d’état civil est que cela permettra de réaliser des statistiques fiables et la production des politiques de développement pertinentes’’, a souligné Madame Koutsivitis.

    Citant un rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) de 2022, elle estime que ‘’l’Afrique doit encore faire beaucoup d’efforts, car 91 millions d’enfants ne sont pas enregistrés à l’état civil’’.

    LBD/ASG/MTN/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique domine la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique domine la livraison des quotidiens

    Dakar, 11 déc (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux activités des leaders politiques au cours du week-end, pour leur livraison de ce lundi.

    Ils ont évoqué la conférence de presse de l’avocat et opposant Moussa Diop, ancien collaborateur du président de la République, qui cite des personnalités dans un présumé scandale d’exploitation minière.

    Selon Bés Bi Le Jour, Me Diop a cité les noms de Macky Sall, de l’ancien ministre des Mines Aly Ngouille Ndiaye et de l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en parlant de l’attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au Sénégal.

    ‘’Le candidat à l’élection présidentielle de février 2024 a demandé à être entendu par la justice’’, ajoute le même journal, relayant les démentis d’un proche du président de la République et de l’ancien ministre des Mines.

    ‘’Cette fois-ci, il ne doit pas échapper à des poursuites [judiciaires]’’, note Bés Bi Le Jour en citant un proche du président de la République, selon lequel l’ancien directeur général de la société nationale Dakar Dem Dikk (DDD) a plusieurs fois fait des accusations similaires.

    Les ‘’documents confidentiels’’ brandis par Me Diop comme étant des preuves sont ‘’inexistants’’ et sont une ‘’pure imagination’’ de celui qui prétend les détenir, selon Aly Ngouille Ndiaye.

    ‘’Me Moussa Diop accable Macky Sall, Mimran et Aly Ngouille Ndiaye’’, titre Libération, ajoutant que ‘’face à la presse, samedi, le candidat de la coalition ‘And Gor Yi Jotna’ a suggéré l’existence d’un présumé scandale impliquant Macky Sall, Aly Ngouille et Jean-Claude Mimran’’.

    Le Quotidien parle des ‘’faux diamants de Moussa Diop’’ et relaye le démenti de l’ancien directeur des mines Ousmane Cissé, un proche de Macky Sall, selon lequel ‘’il n’y a aucune exploitation de diamant au Sénégal’’.

    ‘’Il y a les diamants de Bokassa. Il y a les diamants du sang. Il y a aussi les diamants de Moussa Diop. Dans l’histoire du pays, c’est la première fois que l’on entend parler de l’exploitation de ces pierres précieuses. L’ancien directeur général de DDD peut-il éblouir le Sénégal avec une telle histoire ? Ne serait-il pas tombé dans une mauvaise mine ?’’ commente Le Quotidien.

    L’‘’unité retrouvée de BBY’’

    ‘’Une virée à risques’’, titre EnQuête, concernant le séjour du Premier ministre à Paris.

    Amadou Ba y copréside un séminaire des gouvernements français et sénégalais.

    ‘’Ce déplacement politique sur les terres de Marianne n’est pas pour plaire à tout le monde’’, écrit EnQuête en relayant les critiques de leaders de l’opposition, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré.

    ‘’Ils sont nombreux à croire que cela (la tenue du séminaire intergouvernemental) a trait à l’élection présidentielle à venir’’, commente le même journal.

    L’As parle d’une ‘’unité retrouvée de BBY’’, la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle.

    Des militants de formations politiques membres de Benno Bokk Yaakaar ‘’hostiles à la désignation du Premier ministre comme candidat du pouvoir ont fait le déplacement jusqu’à [Paris] pour participer au meeting’’ d’Amadou Ba, rapporte L’As.

    ‘’Devant ses sympathisants venus lui faire fête, le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 a donné des assurances’’, lit-on dans L’Observateur, selon lequel le Premier ministre a promis, une fois élu président de la République, de créer une ‘’banque de la diaspora’’ au profit des Sénégalais vivant à l’étranger.

    WalfQuotidien présente la candidate Anta Babacar Ngom comme une ‘’avocate de l’artisanat’’.

    Elle a promis de faire de l’artisanat ‘’la première entreprise du Sénégal’’ et d’octroyer à ce secteur d’activité un budget annuel de 50 milliards de francs CFA, selon le même journal.

    ‘’De nombreuses personnalités ont fait le déplacement depuis Dakar pour assister à cette grande démonstration de force de la majorité’’, confirme Le Soleil.

    ‘’Il n’est pas dit en aucun moment que quelqu’un issu d’un parti dissous ne peut pas déposer une candidature’’ à l’élection présidentielle, écrit Sud Quotidien en citant un expert du code électoral.

    Ce dernier parle de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, l’un des leaders de Pastef, le parti d’opposition dissous par le président de la République, Macky Sall, en juillet dernier.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-QATAR-ECONOMIE / À Doha, Macky Sall s’entretient avec l’émir et des investisseurs qataris

    SENEGAL-QATAR-ECONOMIE / À Doha, Macky Sall s’entretient avec l’émir et des investisseurs qataris

    Dakar, 10 déc (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, s’est entretenu avec l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, et des investisseurs qataris, dimanche, à Doha, a appris l’APS de la présidence de la République.

    Selon le service chargé de la communication de la présidence sénégalaise, Macky Sall a également pris part à un panel sur le thème ‘’construire des futurs communs’’, à l’occasion de la 21e édition du Forum de Doha, auquel participent des dirigeants de plusieurs pays.

    ‘’Immédiatement après l’ouverture du Forum de Doha, le président Sall et l’émir du Qatar ont eu un tête-à-tête’’, affirme la même source dans un communiqué parvenu à l’APS.

    À Doha, ‘’l’essentiel de la fiche d’audience du président de la République est réservé à des investisseurs qataris, ce qui prouve l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger’’, ajoute la même source.

    Elle renseigne que l’intervention du chef de l’Etat sénégalais portait sur les ‘’les systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable’’.

    Macky Sall, pour parler de ce sujet, ‘’a donné en exemple les politiques publiques au Sénégal’’, le Plan Sénégal émergent notamment, qu’il a déroulé au cours des dix dernières années.

    Ce programme de développement économique et social a généré ‘’des investissements massifs’’, rapporte le communiqué en citant le chef de l’État.

    ‘’Il a aussi insisté sur le capital humain, l’équité territoriale et la justice sociale, le PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire), les bourses de sécurité familiale…’’ ajoute le texte, selon lequel le président sénégalais a évoqué ‘’la nécessité, au plan international, d’une gouvernance juste et équitable’’.

    Il s’agira, selon Macky Sall, de ‘’réformer les règles d’accès au crédit et les critères d’évaluation des agences de notation’’, de ‘’lutter contre les pratiques fiscales abusives’’ et d’‘’instaurer la justice climatique’’.

    Le Forum de Doha se tient chaque année depuis 2003, rappelle le communiqué.

    Il réunit des chefs d’État, des dirigeants d’organisations internationales et du secteur privé, ainsi que des philanthropes et des militants de la société civile, dans le but de ‘’promouvoir le dialogue sur des défis critiques auxquels le monde est confronté’’.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Burkina Faso : la journaliste sénégalaise Fatou Kiné Sène au conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Burkina Faso : la journaliste sénégalaise Fatou Kiné Sène au conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique

    Dakar, 6 déc (APS) – Le président burkinabè, Ibrahim Traoré, a nommé la journaliste Fatou Kiné Sène, cheffe du service Culture & Loisirs de l’Agence de presse sénégalaise, membre du conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique), a annoncé le communiqué du Conseil des ministres du Burkina Faso de ce mercredi.

    La journaliste sénégalaise, spécialiste de la critique cinématographique, va siéger au sein de cette instance pendant trois ans, selon la même source.

    Fatou Kiné Sène va représenter la Fédération africaine de la critique cinématographique – qu’elle a dirigée pendant quatre ans – parmi les administrateurs du Conseil régional pour les arts vivants en Afrique.

    Elle a été présidente de l’Association sénégalaise de la critique cinématographique.

    Parmi les autres personnalités membres du conseil d’administration du CERAV/Afrique figure Aude Gwladys Milebou, la directrice des industries culturelles au ministère gabonais de la Culture et des Arts.

    « Le CERAV/Afrique est un pôle d’expertise qui œuvre à la dynamisation des industries culturelles et créatives en Afrique, à travers le développement des arts vivants, du cinéma et de l’audiovisuel », explique son site Internet.

    Il a également pour mission d’aider les États membres « dans la mise en œuvre de politiques publiques performantes et respectueuses de la convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ».

    Le CERAV/Afrique, dont le siège se trouve à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso, a été créé aussi pour « promouvoir les arts vivants africains dans leur diversité en prenant en compte toutes leurs potentialités créatrices et en encourageant les échanges et la coopération entre pays africains ».

    Plusieurs organisations intergouvernementales, dont la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Organisation internationale de la Francophonie, en sont membres.

    ESF/BK

  • SENEGAL-RELIGIONS / La « consécration » du nouveau sanctuaire marial de Popenguine aura lieu samedi

    SENEGAL-RELIGIONS / La « consécration » du nouveau sanctuaire marial de Popenguine aura lieu samedi

    Dakar, 6 déc (APS) – La « consécration » du nouveau sanctuaire marial de Popenguine (ouest) aura lieu samedi prochain dans ce village du département de Mbour, a-t-on appris du gouvernement.

    « Le président de la République a demandé au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur de veiller au bon déroulement de la cérémonie de consécration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine prévue le 9 décembre 2023 », annonce le communiqué du Conseil des ministres.

    Cet événement aura lieu « en présence du secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, représentant du pape François », ajoute la même source.

    Le sanctuaire marial de Popenguine, qui reçoit chaque année la visite de milliers de pèlerins de la communauté chrétienne, a bénéficié du programme de gouvernemental de modernisation des édifices religieux.

    ESF/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Droits de l’homme : Macky Sall préconise le ‘’renforcement institutionnel’’ du CSDH

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Droits de l’homme : Macky Sall préconise le ‘’renforcement institutionnel’’ du CSDH

    Dakar, 6 déc (APS) – Le président de la République a évoqué la ‘’nécessité’’ de veiller au ‘’renforcement institutionnel’’ du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH) en modifiant son cadre juridique, a annoncé le porte-parole du gouvernement, mercredi.

    Macky Sall a souhaité que le CSDH soit doté d’‘’un nouveau cadre juridique en adéquation avec les enjeux et défis liés à l’intensification des activités de promotion des droits de l’homme’’, a écrit Abdou Karim Fofana dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Des militants des droits de l’homme ont déploré l’inertie du CSDH, que dirige depuis quelques années un avocat membre du parti au pouvoir.

    Le porte-parole du gouvernement et ministre du Commerce annonce également que le gouvernement a adopté ‘’un projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme’’.

    Un projet de loi relatif à la lutte contre le blanchissement de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive a été aussi adopté lors du Conseil des ministres.

    Un projet de décret a été adopté en vue de la ‘’création de la zone économique spéciale de Ndayane (ouest), entre le Port autonome de Dakar et Dubai Ports World’’.

    Le gouvernement a adopté un autre texte juridique de même nature portant règlement d’établissement de l’Institut sénégalais de recherches agricoles.

    ‘’Prise en charge des dépenses de souveraineté’’

    Le projet de décret fixant les conditions de prélèvement de la cornée dans les établissements de santé a également été adopté.

    Le communiqué du Conseil des ministres annonce, par ailleurs, que ‘’le chef de l’État a […] demandé au gouvernement de poursuivre les efforts de dialogue social et de veiller en permanence à la finalisation des chantiers prioritaires de l’État’’.

    Macky Sall a invité le Premier ministre et ses collaborateurs à ‘’la prise en charge des dépenses de souveraineté et sociales urgentes, au suivi de la campagne de commercialisation agricole et au respect des engagements pris lors des conseils présidentiels territorialisés’’.

    ‘’Le président de la République a […] rappelé au gouvernement l’impérieuse nécessité de suivre, avec attention, le développement de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières et son impact direct sur les finances publiques et l’économie nationale dans sa globalité.’’

    De même a-t-il demandé au Premier ministre et aux ministres de ‘’mettre en œuvre un plan de communication sur le bilan et les perspectives de l’action gouvernementale’’.

    ESF/BK