Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-FRANCE-COOPERATION / Une réunion de travail des gouvernements sénégalais et français, jeudi, à Paris

    SENEGAL-FRANCE-COOPERATION / Une réunion de travail des gouvernements sénégalais et français, jeudi, à Paris

    Dakar, 6 déc (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, et son homologue française Élisabeth Borne, vont tenir « une réunion de suivi de la cinquième édition du séminaire intergouvernemental franco-sénégalais », jeudi, à Paris, a appris l’APS du Bureau d’information gouvernemental (BIG) du Sénégal.

    La dernière édition de ce séminaire a eu lieu en décembre 2022, rappelle le BIG, précisant qu’il ne s’est pas tenu en 2020 et 2021, « pour des raisons liées à la pandémie de Covid-19 ».

    L’an dernier, cette réunion de travail des gouvernements français et sénégalais « a servi de cadre aux deux pays pour réaffirmer le dynamisme et la densité de leurs relations », lesquelles sont « fondées sur l’amitié et la confiance ».

    « C’était également l’occasion pour la France et le Sénégal de se fixer des objectifs ambitieux allant dans le sens de renforcer leur partenariat dans des domaines aussi stratégiques que la jeunesse », ajoute le Bureau d’information gouvernemental.

    « Avec une contribution estimée à 1,5 milliard d’euros (983 milliards 935 millions 500 mille francs CFA) d’aide publique au développement sur la période 2019-2023, la France se positionne comme un partenaire majeur » pour le Sénégal, souligne-t-il.

    Le BIG ajoute que « sur le plan commercial, la France figure parmi les premiers fournisseurs du Sénégal, avec un montant évalué à 632,8 milliards de francs CFA en 2021 ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Clôture d’une session de formation d’acteurs de la commande publique sur les PPP, jeudi

    SENEGAL-ECONOMIE / Clôture d’une session de formation d’acteurs de la commande publique sur les PPP, jeudi

    Dakar, 6 déc (APS) – L’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), la Direction générale des marchés publics (DCMP) et l’Unité nationale d’appui aux partenariats public-privé vont procéder à la clôture d’une session de formation destinée aux acteurs de la commande publique, jeudi, à Dakar, indique un communiqué parvenu à l’APS.

    La formation portait sur les contrats de partenariat public-privé (PPP).

    « Près de deux cents agents venus de 101 structures de l’administration centrale, des collectivités territoriales, des agences régionales de développement, des sociétés nationales, des agences d’exécution et de programmation impliquées dans l’exécution des projets recevront leur attestation de formation », affirme le communiqué reçu de la DCMP.

    La cérémonie sera présidée par le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Kâ.

    « À la fin de cette formation, les récipiendaires ont acquis de nouvelles connaissances sur le cycle de vie d’un projet PPP, les théories de la préparation, la structuration, l’exécution, le contrôle et l’audit des projets de partenariat public-privé », ajoute le communiqué.

    LBD/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Le PNUD et la BID lancent un programme destiné aux PME de la filière riz, jeudi

    SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Le PNUD et la BID lancent un programme destiné aux PME de la filière riz, jeudi

    Dakar, 6 déc (APS) – Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Banque islamique de développement (BID) annoncent vouloir lancer un programme destiné aux petites et moyennes entreprises (PME) travaillant dans la filière riz, jeudi à 10 h 30, au King Fahd Palace, à Dakar.

    Il s’agit du programme ‘’Renforcer les petites et moyennes entreprises d’Afrique de l’Ouest dans les chaînes de valeur du riz (EWASME)’’.

    L’Initiative des femmes entrepreneures de la Banque mondiale y prendra part.

    Le programme va servir à l’‘’autonomisation’’ des femmes dans les filières rizicoles en Afrique de l’Ouest, selon ses promoteurs.

    ‘’Le riz, essentiel pour la sécurité alimentaire et le développement économique, constitue un levier majeur contre la pauvreté. Malheureusement, les entrepreneures du secteur font face à des obstacles liés au genre’’, relèvent les auteurs de l’initiative.

    Selon eux, ces obstacles entravent leur participation et perpétuent les inégalités économiques dans cette filière.

    ‘’Le programme EWASME s’engage à surmonter ces défis en renforçant l’accès au marché pour les [entreprises] dirigées par des femmes’’, ajoute le communiqué.

    Il précise que ‘’cette initiative transformative vise à autonomiser les femmes et à renforcer les filières locales de riz en Guinée, au Niger, au Sénégal et en Sierra Leone’’.

    Le programme va servir à ‘’réduire la pauvreté, à renforcer la sécurité alimentaire et à autonomiser les femmes’’.

    Sa durée d’exécution sera de cinq ans. Il permettra de renforcer les capacités de post-production d’au moins 1000 entreprises dirigées par des femmes.

    ESF/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 6 décembre 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 6 décembre 2023

    Dakar, 6 déc (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a exprimé sa compassion aux sinistrés de l’incendie du marché Saint Maur des Fossés de Ziguinchor, et demandé au Gouvernement d’accompagner les commerçants concernés.

    Le Chef de l’Etat a poursuivi sa communication sur le vote de la loi de finances pour l’année 2024, qui s’établit à 7003 milliards de FCFA, en adressant ses chaleureuses félicitations au Parlement et au Gouvernement, notamment au Ministre des Finances et du Budget, au Ministre en charge des relations avec les Institutions, aux Ministres et à leurs services pour l’excellente préparation et le bon déroulement de la session budgétaire.

    Le Chef de l’Etat a salué les performances budgétaires et financières de l’Etat ces dix (10) dernières années, démontrant la pertinence du Plan Sénégal Emergent (PSE), orienté vers l’investissement productif, l’inclusion, la protection sociale et la bonne gouvernance.

    Le Président de la République a, par ailleurs, rappelé au Gouvernement l’impérieuse nécessité de suivre, avec attention, le développement de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières et son impact direct sur les finances publiques et l’économie nationale dans sa globalité.

    Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement de poursuivre les efforts de dialogue social et de veiller en permanence à la finalisation des chantiers prioritaires de l’Etat ; à la prise en charge des dépenses de souveraineté et sociales urgentes ; au suivi de la campagne de commercialisation agricole et au respect des engagements pris lors des Conseils présidentiels territorialisés.

    Le Président de la République a, enfin, invité le Gouvernement à mettre en œuvre un plan de communication sur le bilan et les perspectives de l’action gouvernementale.

    Abordant la mise en œuvre de la politique d’industrialisation, le Président de la République a insisté sur l’inauguration et la fonctionnement optimal de la deuxième phase du Parc industriel intégré de Diamniadio. A cet égard, il a félicité le Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries pour le travail remarquable accompli, à côté de la DGPU, de l’APROSI, de l’APIX et des entreprises installées dans la zone, pour faire de Diamniadio, un Pôle industriel international de référence.

    Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour remercier la République populaire de Chine pour son accompagnement, ainsi que les industries implantées à Diamniadio, pour leur engagement à contribuer au renouveau industriel du Sénégal, seule dynamique apte, sur le long terme, à accélérer la croissance et à créer massivement des emplois décents sur l’ensemble du territoire national.

    Revenant sur la politique de promotion des droits humains, le Chef de l’Etat a magnifié toutes les avancées significatives constatées, depuis 2012, dans la protection et le respect des droits humains à travers les différentes réformes juridiques, les structures créées et les importantes ressources budgétaires mobilisées.

    Le Président de la République a ainsi indiqué la nécessité du renforcement institutionnel du Comité sénégalais des Droits de l’homme (CSDH) avec un nouveau cadre juridique en adéquation avec les enjeux et défis liés à l’intensification des activités de promotion des droits de l’Homme.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a évoqué les sujets suivants :

    • l’inauguration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine : en rappelant la priorité accordée à la construction et à la modernisation des édifices religieux, dont la réalisation du nouveau sanctuaire marial de Popenguine.

    A cet égard, le Chef de l’Etat félicite la communauté chrétienne, les entreprises sénégalaises et le Bureau d’Architecture et de Conservation des Palais nationaux, qui ont permis l’aboutissement de cet important projet.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Intérieur de veiller au bon déroulement de la cérémonie de consécration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine, prévue le 09 décembre 2023, en présence du Secrétaire d’Etat du SaintSiège, le Cardinal Pietro PAROLIN, représentant du Pape François.

    • l’intensification de la mise en œuvre du programme « Sénégal Zéro bidonvilles » : en saluant la réalisation, sous l’égide du Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et des partenaires de l’Etat, du projet emblématique « BARAKA », qui a permis la restructuration urbaine, la modernisation de l’habitat et le relogement adéquat de plusieurs familles installées antérieurement sur le site.

    Clôturant sa communication, le Président de la République a informé le Conseil des dossiers de coopération et de partenariat, et de son agenda diplomatique, notamment la tenue, le 24 novembre 2023 à Dakar, de la réunion du Comité de Haut niveau du chantier Paix et Sécurité de l’UEMOA.

    Dans sa communication portant sur la coordination de l’action gouvernementale, le Premier Ministre a évoqué :

    • l’inauguration de la maison de la femme et de la Maison des Associations de Guédiawaye ;
    • l’inauguration d’usines dans le domaine industriel de Diamniadio ;
    • la réunion sur le financement de la campagne agricole ;
    • le suivi des projets d’infrastructures de l’enseignement supérieur ;
    • le suivi des subventions des denrées de grande consommation.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur la campagne de commercialisation agricole.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme ;
    • le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchissement de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ;
    • le projet de décret portant création de la Zone économique spéciale de Ndayane entre le Port autonome de Dakar et Dubai Port World ;
    • le projet de décret portant règlement d’établissement de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles.
    • le projet de décret fixant les conditions de prélèvement de la cornée dans les établissements de santé.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique à l’Inspection de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur.

    Monsieur Malick SARR, Spécialiste en Finances publiques et en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM appelé à d’autres fonctions.

    Monsieur Aziz FALL, Expert en Management, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du Secteur privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, poste vacant.

    Monsieur Ousmane NGOM, Spécialiste en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Modou Bara NDIAYE appelé à d’autres fonctions.

    Monsieur Magaye DIOP, Professeur assimilé à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précédemment Coordonnateur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, est nommé Directeur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.

    Monsieur Ibrahima GUEYE, Titulaire d’une maitrise en lettres, est nommé Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, au Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, poste vacant.

    Monsieur Pape Cheikh GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Finances et Gestion Publiques, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

    Madame Aissatou Liwane DOGUE, Administrateur civil, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de l’Etat civil.

    Fait à Dakar, le 06 décembre 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-MALI-COMMERCE / Des acteurs évoquent les difficultés sur le corridor Dakar-Bamako

    SENEGAL-MALI-COMMERCE / Des acteurs évoquent les difficultés sur le corridor Dakar-Bamako

    Dakar, 5 déc (APS) – La circulation des personnes et des marchandises sur le corridor Dakar-Bamako s’effectue dans des conditions satisfaisantes, mais il arrive que les transporteurs soient confrontés à des lenteurs au port de Dakar, a appris l’APS d’acteurs de cette voie commerciale reliant le Mali et le Sénégal, au terme d’un récent atelier à Dakar.

    L’exécution du Projet d’amélioration de la compétitivité du corridor Dakar-Bamako est satisfaisante, a reconnu Boubacar Mballo, un fonctionnaire malien, conseiller technique au ministère de l’Industrie et du Commerce de son pays.

    ‘’Nous retenons que la mise en œuvre des activités du corridor est satisfaisante des deux côtés. Au Mali, nous avons un taux d’exécution de près de 80 %. Au Sénégal, le taux d’exécution est d’environ 50 %’’, a dit M. Mballo dans un entretien avec l’APS, au terme d’un atelier organisé début novembre à Dakar par le comité conjoint chargé du suivi du corridor Dakar-Bamako.

    M. Mballo, qui dirigeait la délégation malienne, exhorte les gouvernements malien et sénégalais à ‘’renforcer’’ la compétitivité de cette voie par laquelle s’effectuent d’importants échanges commerciaux entre les deux pays.

    ‘’Il y a la nécessité de renforcer et de diversifier le transport multimodal pour contribuer à désengorger le port de Dakar et la ville de Dakar’’, a proposé Boubacar Mballo.

    ‘’Il faut aussi réhabiliter le pont entre Kidira et Diboli, qui est vétuste, aménager des aires de repos et des parkings, renforcer les mesures de sécurité sur le corridor et veiller à ce qu’il y ait des secours en cas d’accident’’, a suggéré M. Mballo aux autorités des deux pays.

    ‘’Nous lançons un appel fort aux deux gouvernements’’

    Le comité conjoint chargé du suivi du corridor Dakar-Bamako a décidé d’‘’élaborer un nouveau plan d’action, dont le financement sera assuré par les gouvernements sénégalais et malien, notamment le secteur privé’’, a-t-il annoncé, rappelant qu’un précédent plan avait été financé par la GIZ, l’agence de coopération technique du gouvernement allemand.

    La compétitivité du corridor reliant les capitales du Mali et du Sénégal est d’autant plus importante que les deux pays sont concernés par le projet de zone de libre-échange continentale de l’Union africaine (Zlecaf), a signalé le conseiller technique du ministère malien de l’Industrie et du Commerce.

    ‘’Cette zone de libre-échange va poser des défis de compétitivité pour nos deux États. Dans cette perspective, nous lançons un appel fort aux deux gouvernements en les invitant à financer ce nouveau plan d’action’’, a dit Boubacar Mballo.

    Le représentant de la Coordination des professionnels des transports routiers du Sénégal (CPTRS), Momar Sourang, a invité les deux États à exploiter les conclusions et les recommandations de la rencontre du comité de suivi du corridor.

    Lors de cette rencontre, ‘’nous avons recommandé la mise en place d’un observatoire des transports par les deux pays, avec la contribution du secteur privé’’, a dit M. Sourang à l’APS.

    Pour renforcer la compétitivité du corridor Dakar-Bamako, il faudra aussi remédier aux ‘’lenteurs’’ liées aux procédures administratives ou douanières au port de Dakar.

    ‘’Nous avons demandé à ce qu’il y ait deux membres observateurs du secteur privé du Mali et du Sénégal, des représentants des transporteurs, au conseil d’administration du Port autonome de Dakar, pour que nous puissions parler de nos doléances aux autorités’’, a proposé Momar Sourang.

    Il arrive que des armateurs et concessionnaires travaillent dans des ‘’conditions inhumaines’’ à Dakar, selon le représentant de la CPTRS. ‘’On voit des chauffeurs rester dans leur voiture pendant de longues heures pour charger des marchandises’’, a signalé M. Sourang.

    LBD/ESF/OID/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES / L’UN-CHK scelle un partenariat avec TDS-SA pour valoriser l’expertise de son personnel

    SENEGAL-UNIVERSITES / L’UN-CHK scelle un partenariat avec TDS-SA pour valoriser l’expertise de son personnel

    Dakar, 5 déc (APS) – La Société de télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) et l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane (UN-CHK) ont signé une convention de partenariat destinée à valoriser l’expertise du personnel dudit établissement d’enseignement supérieur au cours des trois prochaines années, a constaté l’APS, lundi, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Avec cette convention, nous allons accompagner l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane dans la valorisation de l’expertise de son personnel’’, a expliqué Nafissatou Diouf, la directrice générale de TDS-SA, lors de la signature de l’accord de partenariat.

    La collaboration des deux entités va ‘’jouer un rôle important dans l’employabilité des jeunes’’, a-t-elle assuré.

    ‘’Il y a quelques années, notre société a lancé un programme de formation de 1.400 jeunes aux métiers de la télévision numérique terrestre, avec un financement de 90 millions de francs CFA fournis par le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique’’, a rappelé Nafissatou Diouf pour mettre en exergue la contribution de TDS-SA à la politique d’emploi de l’État.

    ‘’TDS Académie […] sera bientôt mise en place’’, a-t-elle annoncé, précisant qu’il s’agit d’‘’une plateforme d’expérimentation des process dans le domaine de la transmission’’.

    Le centre émetteur de ladite plateforme a été installée à Thiès (ouest), selon la directrice générale de TDS-SA.

    Le recteur de l’UN-CHK, Moussa Lô, espère que le partenariat scellé par les deux parties va faciliter l’insertion des diplômés de cette université publique.

    La collaboration va, en même temps, leur permettre de renforcer les compétences du personnel de l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane, les agents travaillant dans le multimédia notamment, selon M. Lo.

    ‘’La convention de partenariat donne à nos étudiants la possibilité de faire des stages à TDS-SA’’, a ajouté le recteur de l’UN-CHK.

    ‘’TDS-SA et l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane ont la particularité d’être présentes dans toutes les régions du Sénégal, ce qui facilitera leur collaboration’’, a-t-il souligné.

    LBD/ESF/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Macky Sall cosigne une tribune en faveur de l’accès universel du continent à l’électricité

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Macky Sall cosigne une tribune en faveur de l’accès universel du continent à l’électricité

    Dakar, 3 déc (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, invitent les gouvernements africains et leurs partenaires économiques et financiers à redoubler leurs efforts en vue d’un accès universel du continent à l’électricité.

    Les deux personnalités ont fait ce plaidoyer dans une tribune intitulée ‘’Électrifier l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour un avenir plus lumineux’’.

    ‘’L’accès universel à une énergie abordable est essentiel pour améliorer les conditions de vie des populations africaines et faciliter davantage le fonctionnement des services sociaux. Il est indispensable pour la transformation structurelle des économies’’, ont écrit MM. Sall et Diagana.

    Ils estiment que l’accès de tous les Africains à l’énergie électrique va stimuler la compétitivité de l’économie continentale et la création d’emplois en Afrique.

    Le président sénégalais et le fonctionnaire de la Banque mondiale estiment que l’Afrique a besoin de plus de 200 milliards de dollars US pour réaliser son objectif d’accès universel à l’électricité.

    ‘’Atteindre un accès universel à l’électricité en Afrique subsaharienne nécessitera plus de 200 milliards de dollars de financements, avec un rôle essentiel de l’investissement privé’’, lit-on dans la tribune.

    ‘’Pour y parvenir, suggèrent les auteurs du texte, il est impératif de renforcer les cadres réglementaires et de développer des compagnies d’électricité financièrement solides.’’

    Macky Sall et Ousmane Diagana pensent que le fait de ‘’faciliter le commerce de l’énergie au niveau régional, pour faire baisser les coûts et offrir un accès plus large et plus fiable, est une priorité’’.

    Ils saluent les efforts fournis dans le but de faciliter l’accès de tous les Africains à l’énergie électrique.

    Les deux personnalités donnent l’exemple d’un projet mis en œuvre en République Centrafricaine, la construction d’une centrale de 25 mégawatts, qui a permis à quelque 250.000 personnes d’accéder à l’électricité.

    ‘’Une véritable crise énergétique’’

    D’autres initiatives similaires ont permis à des millions de consommateurs d’accéder à l’énergie électrique au Liberia, en Sierra Leone, au Tchad et au Togo, selon eux.

    Ils donnent aussi l’exemple du lancement réussi, selon eux, de l’interconnexion des réseaux électriques de 14 des 15 pays membres de la CEDEAO.

    ‘’Si le niveau d’électrification du Sénégal est l’un des plus élevés d’Afrique de l’Ouest, avec un taux d’accès de 80 %, de nombreux pays du continent font face à une véritable crise énergétique’’, signalent le dirigeant sénégalais et le fonctionnaire de la Banque mondiale.

    Selon eux, 220 millions de personnes – soit près de la moitié de la population des pays d’Afrique de l’Ouest – n’ont pas accès à l’électricité.

    Le non-accès à cette denrée limite leur capacité d’entreprendre ou d’accéder à des services d’éducation et de santé adéquats, affirment M. Sall et Diagana.

    ‘’Pour atteindre l’accès universel à l’électricité, le rythme d’électrification en Afrique de l’Ouest et du Centre doit tripler d’ici à 2030’’, soulignent-ils.

    Les auteurs de la tribune estiment que ‘’l’accès à une énergie abordable, fiable et durable est une condition essentielle pour améliorer la qualité de vie de chacun et aussi une nécessité pour transformer le continent’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / Un projet de la BAD pour aider à ‘’catalyser’’ les investissements des expatriés de huit pays africains

    SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / Un projet de la BAD pour aider à ‘’catalyser’’ les investissements des expatriés de huit pays africains

    Dakar, 3 déc (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) annonce avoir lancé un projet de 3,9 millions de dollars US (2 milliards 351 millions 757 mille 300 francs CFA) pour aider à ‘’catalyser’’ les investissements des citoyens de huit pays africains vivant à l’étranger.

    La Gambie, le Liberia, Madagascar, le Mali, la Somalie, le Soudan du Sud, le Togo et le Zimbabwe sont les pays bénéficiaires de cette initiative.

    La BAD affirme avoir signé un protocole d’accord avec la Commission de l’Union africaine (UA) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en vue de l’exécution du projet.

    Le financement alloué à cette initiative va provenir de dons de l’institution financière.

    Le but du projet est de ‘’renforcer l’investissement, le capital humain et l’engagement philanthropique de la diaspora dans huit pays africains’’, précise la BAD.

    ‘’Le projet aidera les pays bénéficiaires à identifier les meilleures méthodes pour mobiliser efficacement le capital humain et financier de la diaspora, soit pour soutenir le développement socioéconomique en relançant le secteur privé national, soit pour se relever à la suite d’une crise politique ou humanitaire en tirant parti de l’expertise et des réseaux des groupes de la diaspora’’, explique l’institution financière.

    ‘’Le projet va stimuler les opportunités d’affaires et le soutien technique à la résilience socioéconomique, à travers le continent en promouvant des outils de financement innovants et des initiatives de transfert de compétences’’, assure Abdul Kamara, le directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Est de la BAD.

    Outre les gouvernements des huit pays concernés, le projet devrait compter 10.000 bénéficiaires directs et 40.000 bénéficiaires indirects dans les communautés touchées par des conflits, les changements climatiques et d’autres catastrophes humanitaires et environnementales.

    Selon la Banque africaine de développement, environ 160 millions d’Africains vivent en dehors de leur pays.

    ‘’Les quelque 96 milliards de dollars qu’ils ont envoyés sur le continent en 2021 ont largement dépassé les 35 milliards de dollars d’aide publique au développement qui ont été versés à l’Afrique la même année’’, déclare-t-elle.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE / Baisse des tarifs de l’électricité : la satisfaction pour certains consommateurs, la déception pour d’autres

    SENEGAL-ENERGIE / Baisse des tarifs de l’électricité : la satisfaction pour certains consommateurs, la déception pour d’autres

    Dakar, 3 déc (APS) – La suppression de la troisième tranche du système de facturation de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) est diversement appréciée par des consuméristes interrogés par l’APS : certains s’en réjouissent, d’autres sont déçus et dénoncent un ‘’acte discriminatoire’’ envers certains usagers.

    L’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) se réjouit de la suppression d’une facturation qui ne prenait pas en compte les changements survenus dans les ‘’styles de consommation’’ d’électricité des ménages et des entreprises.

    La journaliste Oumy Ndour, à l’origine d’une pétition contre des ‘’hausses abusives’’ des prix de l’électricité, parle d’un ‘’saupoudrage’’ lorsque l’APS l’interroge sur la nouvelle décision.

    La nouvelle grille rendue publique par la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), avec la suppression de la troisième tranche, procède d’un ‘’acte discriminatoire’’ pour les abonnés du post-paiement, ceux qui consomment avant de payer, a-t-elle dénoncé.

    Oumy Ndour dit se demander pour quelle raison les pouvoirs publics, dont dépend la CRSE, acceptent de baisser les tarifs de l’électricité à trois mois seulement de l’élection présidentielle, alors que les clients réclamaient sa baisse depuis longtemps.

    ‘’Nous sommes très heureux de voir le gouvernement répondre favorablement à notre requête pour la modification des tranches’’, une baisse des prix de l’électricité, s’est réjoui Momar Ndao, le président de l’ASCOSEN.

    Momar Ndao, le président de l’ASCOSEN

    ‘’Les équipements de plus en plus nombreux [des ménages] doivent être pris en compte [par la Senelec], pour le confort des Sénégalais’’, dit le président de l’ASCOSEN.

    Selon lui, les équipements des ménages engendrent ‘’un changement des styles de consommation’’, lequel les fait ‘’basculer facilement dans la troisième tranche’’, qui vient de bénéficier d’une réduction.

    La troisième tranche concerne les clients dont la consommation bimestrielle atteint 250 kilowattheures.

    ‘’En 2009, l’État voulait augmenter le prix de l’électricité […] À cette époque-là, plus on consommait, moins on payait cher. Les plus aisés étaient privilégiés. Nous avions demandé à la Senelec de faire en sorte que la première tranche et la deuxième soient les moyens chères. C’est ce que nous appelions la tranche sociale’’, a rappelé Momar Ndao.

    Cette tranche comprenait ceux dont la consommation bimestrielle variait entre 50 et 150 kilowattheures.

    ‘’Les tranches jouent un rôle extrêmement important dans la facturation, qui doit prendre en compte le confort des consommateurs’’, a expliqué M. Ndao.

    Selon le président de l’ASCOSEN, l’électricité étant un facteur de production, sa cherté entraîne une baisse de compétitivité de l’économie du pays. ‘’C’est la raison pour laquelle nous devons veiller à ce que son prix soit accessible pour le plus grand nombre de clients’’, a-t-il dit.

    Le directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye, tient à préciser que la nouvelle grille tarifaire a été soumise au régulateur du secteur de l’énergie, la CRSE, en vue de sa validation. ‘’Je rappelle toujours que la Senelec ne détermine pas les tarifs’’, a dit M. Bitèye dans une interview accordée à la RTS.

    Les nouveaux tarifs comprennent une baisse de 13 francs CFA sur le coût du kilowattheure pour les ménages, selon le directeur général de la société d’électricité.

    Pape Mademba Bitèye, le directeur général de la Senelec

    Les baisses annoncées par Pape Mademba Bitèye et la CRSE ne satisfont pas Oumy Ndour et les 44.264 signataires de la pétition, selon la journaliste employée par la RTS. ‘’Le problème reste quasiment entier pour les abonnés en mode post-paiement, la nouvelle grille ne favorisant que les clients du Woyofal (le prépaiement de l’électricité)’’, a-t-elle relevé.

    ‘’Les clients en mode post-paiement, qui reçoivent des factures bimestrielles, ne sont pas concernés par la baisse […] Ils vont continuer à subir les affres de la troisième tranche, qui continue à coûter cher, avec une TVA et des taxes municipales. On ne peut pas accepter ça’’, a-t-elle déploré, laissant entendre que les abonnés de la Senelec doivent continuer à réclamer la baisse des tarifs.

    Avec la nouvelle grille tarifaire, les pouvoirs publics posent un ‘’acte discriminatoire’’ pour les abonnés en post-paiement de la société d’électricité, selon Oumy Ndour.

    Les pouvoirs publics sénégalais ont procédé à un ‘’saupoudrage, à quelques semaines d’une élection cruciale’’, en déclarant avoir baissé les prix pour une partie des ménages seulement, selon elle.

    L’APS a tenté de recueillir l’avis de la CRSE. Sans succès.

    SMD/ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Des participants à un panel déplorent le rapport qu’entretiennent les jeunes avec Internet

    SENEGAL-SOCIETE / Des participants à un panel déplorent le rapport qu’entretiennent les jeunes avec Internet

    Dakar, 1er déc (APS) – Des intervenants à un symposium sur le thème ‘’quelle société sénégalaise pour l’émergence ?’’ ont décrié le rapport que les jeunes entretiennent avec Internet et ses dérivés.

    ‘’La technologie a changé nos manières de penser, de faire et d’agir. Les réseaux sociaux poussent les gens à être violents, comme en témoignent les empoignades […] sur les réseaux sociaux’’, a déploré le ministre El Hadji Hamidou Kassé, conseiller à la présidence de la République.

    Le ‘’blasphème’’, l’‘’injure’’ et le ‘’sacrilège’’ sont très courants sur les réseaux sociaux, a-t-il signalé en intervenant au panel sur ‘’la jeunesse, les réseaux sociaux, les valeurs traditionnelles et la religion’’, lors du symposium organisé par le club Sénégal émergent, jeudi, à Dakar.

    Bandié Baldé, titulaire d’un master en agriculture et innovation sociale, pense qu’il faut toujours faire faire quelque chose aux jeunes pour les empêcher de s’exposer aux dérives de l’Internet.

    Ils doivent avoir des repères comme Cheikh Anta Diop (1923-1986), a-t-elle dit en considérant le savant et célèbre historien sénégalais comme un modèle pour les jeunes.

    Philippe Abraham Birane Tine, le président du Conseil national du laïcat, une organisation réunissant des mouvements et associations catholiques du Sénégal, signale que l’Église catholique s’est toujours préoccupée du bien-être de la jeunesse.

    La célébration des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) depuis 1984 sont, selon lui, une preuve de l’importance qu’accorde le clergé catholique aux jeunes.

    Des jeunes de nombreux pays entrent en communion d’idées avec le pape à l’occasion des JMJ, qui se tiennent par intervalles de deux à quatre ans d’un pays à un autre, a rappelé M. Tine.

    Faire de l’enseignement et de l’écriture des langues nationales une priorité

    ‘’La température de la jeunesse détermine la société’’ à laquelle elle appartient, a-t-il analysé, ajoutant que la façon dont les jeunes se comportent renvoie au type de société auquel ils appartiennent.

    Selon l’historien et imam Cheikh Gadio, l’éducation que les jeunes reçoivent de leur famille est très importante.

    L’activiste et metteur en scène Samba Mballo se désole du fait que les jeunes délaissent leurs traditions et s’adonnent, au nom de la modernité, à des pratiques dangereuses pour leur avenir.

    ‘’Avec Internet, certains jeunes passent tout leur temps à insulter sur les réseaux sociaux’’, s’alarme M. Mballo.

    Il propose le renforcement du service civique national en guise de solution à la rupture des liens entre les jeunes et les valeurs traditionnelles.

    El Hadji Momar Sambe, le ministre chargé de la Promotion des droits de l’homme, est d’avis que l’État doit faire de l’enseignement et de l’écriture des langues nationales une priorité, car, à ses yeux, ils sont un puissant moyen d’éducation.

    Souleymane Astou Diagne, le directeur de cabinet du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a invité les jeunes à cultiver l’esprit de discernement, pour identifier le mal du bien.

    PD/ESF/OID