Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Des médias lancent SaytuSEN2024, une alliance de vérification des faits consacrée à la présidentielle sénégalaise de 2024  

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Des médias lancent SaytuSEN2024, une alliance de vérification des faits consacrée à la présidentielle sénégalaise de 2024  

    Dakar, 1er déc (APS) – Plusieurs organisations du secteur de la presse ont constitué une alliance de vérification des faits dénommée SaytuSEN2024 pour bien informer le public et le mettre à l’abri de la manipulation et des fausses nouvelles relatives l’élection présidentielle du 25 février prochain, a-t-on appris de l’un des responsables de cette initiative, le journaliste Valdez Onanina, rédacteur en chef à Africa Check.

    ‘’Nous voulons améliorer la qualité du débat public et faire en sorte qu’il soit basé davantage sur des faits que sur des opinions ou la manipulation’’, a expliqué Onanina à l’APS.

    Africa Check se présente comme la première organisation indépendante à but non lucratif de vérification des faits en Afrique francophone.

    Créée en 2012, avec des bureaux à Dakar, Lagos et Nairobi, elle est à l’origine de l’initiative SaytuSEN2024, qu’elle a lancée avec plusieurs partenaires, dont La Maison des reporters, Sétanal Média, Ouestaf News, le quotidien EnQuête et l’École supérieure de journalisme, des métiers de l’Internet et de la communication.

    ‘’Il va s’agir de travailler avec les standards éditoriaux pour assurer une parfaite coordination de notre action commune’’, a expliqué Valdez Onanina.

    ‘’Les autres membres de l’alliance, qui ne sont pas des médias, ont un rôle bien précis à jouer, qui ne consiste pas à produire des articles de fact-checking, mais un rôle tout de même primordial’’, a-t-il dit.

    L’initiative d’Africa Check est calquée sur une précédente, que l’organisation de vérification des faits a déroulée au Nigeria, lors des dernières élections législatives et présidentielle de ce pays.

    Le but est de bien informer le public et de le mettre à l’abri des fausses nouvelles et de la manipulation en distinguant les faits des informations et déclarations de nature à tromper l’opinion, selon Valdez Onanina.

    ‘’Au Sénégal, c’est une première. Cette initiative est aussi la preuve du dynamisme de la presse sénégalaise. Nous pensons […] faire un travail utile pour le public et les électeurs’’, a-t-il dit.

    ‘’Les articles produits dans le cadre de SaytuSEN2024 seront disponibles sur les plateformes des entités qui composent l’alliance’’, ont écrit Africa Check et ses partenaires dans un communiqué.

    Ils affirment qu’‘’un rapport d’activités incluant les tendances en matière de désinformation, qui auront marqué la période électorale, sera publié à la fin du processus’’.

    LBD/ESF/SMD/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse commente le bilan de la session budgétaire et le rejet de la caution d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La presse commente le bilan de la session budgétaire et le rejet de la caution d’Ousmane Sonko

    Dakar, 1er déc (APS) – Les quotidiens dressent le bilan de la session budgétaire de l’Assemblée nationale et évoquent le rejet de la caution de l’opposant Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

    ‘’Les représentants du peuple se sont […] montrés à la hauteur de leur mission. Au nom du gouvernement, je les remercie bien sincèrement. Le débat a été vif, parfois virulent. Il a été sincère et constructif’’, rapporte Kritik’ en citant le ministre des Finances et du Budget.

    M. Ba a tenu ces propos à la clôture de la session budgétaire.

    Tribune retient de cette session de trente-deux jours que 1.248,2 milliards du budget général de 7.003,6 milliards de francs CFA de l’État seront destinés au paiement de la dette publique.

    ‘’Quelques lueurs d’espoir au Parlement’’, observe Le Quotidien.

    ‘’Il est heureux de constater que le moule avec lequel se bâtissent des serviteurs publics de haute qualité intellectuelle et éthique ne s’est pas brisé’’, commente le même journal après avoir regardé les députés débattre du budget général de l’État pour 2024.

    Moussa Diakhaté, un élu de Bokk Gis-Gis, le parti politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale Pape Diop, ‘’s’est montré totalement conscient de sa mission’’, ajoute Le Quotidien, estimant que ‘’des députés comme lui, il nous en faut des légions’’.

    ‘’Certains députés de l’opposition ont réaffirmé leurs doutes et désaccords pour le budget général de l’État estimé à plus de 7.000 milliards de francs CFA’’, constate EnQuête, L’As retenant que ‘’Mamadou Moustapha Ba met tout le monde d’accord’’.

    Le ministre des Finances et du Budget a été acclamé par les députés, qui ‘’ont salué son ouverture au dialogue, sa maîtrise [des finances publiques] et sa courtoisie’’, note L’As.

    Concernant le budget, ‘’quel que soit le nombre de zéros qui s’alignent sur les budgets [des ministères et des institutions], personne ne devrait avoir le toupet de bomber le torse, car on connaît la réalité […] Des responsables qui n’ont pas le sens des priorités, qui préfèrent les mauvaises dépenses aux bons investissements’’, s’indigne Bés Bi Le Jour.

    ‘’Lors de l’examen des projets de budget des ministères à l’Assemblée nationale, les députés font de nombreuses observations et suggestions qui sont rarement prises en compte. De quoi se demander quel est l’intérêt de ces séances plénières’’, commente L’Observateur.

    Une ‘’volte-face […] inexplicable’’

    ‘’Encore un mauvais départ’’, titre Sud Quotidien, concernant la campagne de vente des récoltes d’arachide.

    ‘’Le début de la campagne de commercialisation de l’arachide n’augure rien de bon […] Le prix plancher fixé à 280 francs CFA le kilogramme n’est pas approuvé par certains producteurs, qui [pourraient] vendre leurs graines aux exportateurs ou dans le marché noir, ce qui ne va pas arranger les huiliers, notamment la SONACOS’’, affirme Sud Quotidien.

    Libération annonce que 540 millions de francs CFA ont été volés au Crédit mutuel du Sénégal (CMS).

    Deux personnes mises en cause, dont un ancien chef de l’agence du CMS à La Médina, à Dakar, ont été arrêtées et devraient être mises à la disposition du parquet de Dakar, ce vendredi, selon le journal.

    La Caisse des dépôts et consignations a refusé d’encaisser la caution du mandataire d’Ousmane Sonko en vue de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février.

    ‘’On a une liste venant du ministère de l’Intérieur, qui nous indique tous les candidats ayant retiré des fiches de parrainage. Puisque [son nom] ne figure pas sur cette liste-là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque’’, écrit Source A en citant le directeur général de la CDC.

    La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les fiches et les autres outils de collecte de parrains au motif que l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), en prison depuis plusieurs mois, a été radié du fichier électoral.

    Son mandataire, le député Mohamed Ayib Daffé, a dénoncé, selon Vox Populi, ‘’une volte-face […] inexplicable’’ de la CDC.

    ‘’La tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’

    ‘’C’est par voie de presse que nous avons appris que la CDC avait décidé de nous retourner notre chèque’’, a expliqué M. Daffé au même journal, jugeant inacceptable cette façon de la Caisse des dépôts et consignations de lui notifier le rejet de la caution d’Ousmane Sonko.

    L’info constate qu’‘’après le rush à la DGE, c’est le désert à la CDC’’.

    Il rappelle que plus de 200 candidats à la candidature avaient pris d’assaut les locaux de la Direction générale des élections pour retirer leurs outils de collecte de parrains.

    ‘’Moins de 10 dépôts de caution’’ ont été dénombrés à la CDC ‘’en trois jours’’, signale L’info.

    ‘’Gros nuages sur la présidentielle’’, titre WalfQuotidien.

    Malgré les assurances données par le président de la République sortant, Macky Sall, ‘’des inquiétudes planent sur la sincérité du scrutin, avec la nouvelle composition de la CENA (Commission électorale nationale autonome), le logiciel de décompte des parrainages et la volonté du régime d’écarter le candidat Ousmane Sonko’’, s’inquiète-t-il.

    Papa Moussa Saliou Guèye, enseignant-chercheur en droit public, partage l’inquiétude de WalfQuotidien, dans les colonnes duquel il affirme que ‘’la tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’.

    Le Soleil publie en exclusivité l’intégralité d’un document du Conseil constitutionnel. Il s’agit d’une ‘’décision […] fixant les modalités de réception des dossiers de déclaration de candidature et les règles de fonctionnement de la commission de contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    ESF

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le LNR-BTP va ‘’révolutionner’’ le secteur du bâtiment et des travaux publics, selon le président de son collège

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le LNR-BTP va ‘’révolutionner’’ le secteur du bâtiment et des travaux publics, selon le président de son collège

    Dakar, 30 nov (APS) – Le Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (LNR-BTP) va ‘’révolutionner’’ le secteur du BTP au Sénégal, a assuré le président de son collège, Dame Diop, jeudi, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Le LNR-BTP est un dispositif qui […] va révolutionner la régulation et la gouvernance du secteur du BPT’’, a dit M. Diop en intervenant à une cérémonie au cours de laquelle les huit membres du collège du laboratoire ont pris fonction.

    Le conseil que dirige Dame Diop, le comité de règlement des différends et la direction générale sont les organes chargés d’administrer le LNR-BTP.

    Le ministère des Finances et du Budget, celui de la Justice et le département des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, la Primature, la présidence de la République, les associations de consommateurs, l’Association sénégalaise de normalisation et les organisations patronales sont représentés dans le collège du laboratoire.

    ‘’Face aux défis du secteur du bâtiment et des travaux publics, a souligné Dame Diop, une régulation bien structurée est plus que nécessaire pour rendre le secteur efficace.’’

    ’À partir de janvier 2024, aucun bureau d’étude ou laboratoire ne pourra travailler sans disposer d’une habilitation du LNR-BTP’’

    Le LNR-BTP va ‘’assurer la normalisation en fixant des règles de construction d’infrastructures et de génie civil, au moment où la réalisation d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires devient un enjeu stratégique de développement national’’, a ajouté M. Diop, un ancien ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat.

    La ‘’transparence’’ et la ‘’redevabilité’’ feront partie des priorités du collège, qui va instaurer ‘’un dialogue permanent avec les professionnels du BTP et les usagers’’, a-t-il promis.

    L’‘’équité territoriale’’ du LNR-BTP sera garantie par l’installation de ses démembrements dans les 14 régions du pays, selon Dame Diop.

    ‘’À partir de janvier 2024, aucun bureau d’étude ou laboratoire ne pourra travailler dans le domaine du BTP sans disposer d’une habilitation du LNR-BTP’’, a déclaré Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

    Le laboratoire ‘’sera au BTP ce que l’Autorité de régulation de la commande publique est aux marchés publics’’, a dit M. Faye lors de la prise de fonctions des membres du collège.

    Créé en juin 2023, le LNR-BTP remplace le Centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement, a-t-il rappelé.

    LBD/ESF/AKS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les stratégies de conquête ou de conservation du pouvoir des leaders politiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les stratégies de conquête ou de conservation du pouvoir des leaders politiques

    Dakar, 30 nov (APS) – Les quotidiens de ce jeudi évoquent les stratégies auxquelles recourent l’opposition et la majorité présidentielle en vue de la conquête ou de la conservation du pouvoir.

    Par souci de transparence de l’élection présidentielle du 25 février prochain, le F24 a pris les ‘’dispositions’’ pour ‘’une maîtrise de la carte électorale, afin de garantir une représentation fiable, dans tous les bureaux de vote’’, des candidats en faisant partie, rapporte Kritik’.

    Les leaders de ce rassemblement de partis politiques, de syndicats de travailleurs et d’organisations de la société civile ont mis ‘’à la disposition des candidats [qui en sont membres] un logiciel permettant de vérifier et de procéder au déboulonnage externe, de sorte qu’il n’y ait point de doublons’’ dans les parrains qu’ils sont en train de collecter pour le dépôt des candidatures, ajoute le journal.

    ‘’Les doublons externes pour le parrainage sont une psychose pour les candidats. Le F24 a mis à la disposition des candidats issus de ses rangs un logiciel pour limiter les dégâts’’, confirme Bés Bi Le Jour.

    Il ne s’agit pas seulement de trouver un logiciel, selon Sud Quotidien. ‘’Le F24 demande au gouvernement de garantir une élection présidentielle transparente et apaisée’’, note-t-il.

    Les leaders du F24 ‘’ont listé leurs inquiétudes, exigences et attentes pour un processus électoral transparent’’, rapporte Le Soleil.

    ‘’Le Sénégal n’est pas un pays démocratique’’

    La CEDEAO a envoyé au Sénégal une mission d’évaluation des préparatifs de l’élection présidentielle, annonce Vox Populi.

    Selon le journal, les membres de la mission vont rencontrer les candidats, dans le but de trouver le ‘’consensus nécessaire à un environnement propice [à des] élections pacifiques et crédibles’’.

    ‘’Souvent donné en exemple en Afrique en matière de gestion des affaires publiques et de sa stabilité, le Sénégal n’est pourtant pas ce qu’il prétend être’’, écrit Le Quotidien en rendant compte d’un débat consacré à la pratique sénégalaise de la démocratie.

    ‘’Le Sénégal n’est pas un pays démocratique’’, rapporte le journal en citant un enseignant-chercheur du Centre des hautes études de défense et de sécurité de Dakar.

    L’As évoque le programme que tentent d’élaborer six candidats à l’élection présidentielle se réclamant de la gauche sénégalaise, dont le maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, et les anciens ministres Mamadou Diop, dit Decroix, et Cheikh Tidiane Gadio.

    ‘’De la lutte des classes, la gauche n’a-t-elle pas bifurqué vers la lutte des places ? Les privilèges ont-ils concassé les convictions de la gauche ?’’ se demande L’As.

    Les ‘’arguments de campagne du candidat Amadou Ba’’

    Les six candidats désireux d’avoir un programme commun et d’aller éventuellement à l’élection présidentielle avec une candidature unique ‘’sont manifestement conscients de tous les soubresauts et mutations de la gauche sénégalaise’’, commente-t-il.

    ‘’Ces arguments de campagne du candidat Amadou Ba’’, titre WalfQuotidien, ajoutant que ‘’le candidat de la majorité présidentielle a démarré sa campagne électorale’’.

    ‘’Pour espérer convaincre les électeurs, Amadou Ba compte sur les travaux routiers qu’il vient de lancer, les milliards promis par le chef de l’État, le BRT…’’ lit-on dans le même journal.

    EnQuête évoque l’‘’affaire de la cocaïne saisie en haute mer’’ par un patrouilleur de la Marine nationale.

    ‘’Plus de vingt-quatre heures après leur arrestation en pleine mer, l’identité des mis en cause est connue. Ils seront transférés [à la] DOCTRIS’’, la division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants de la Police nationale, ‘’pour la poursuite de l’enquête’’, explique le journal.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle du 25 février prochain : un projet de décret portant convocation des électeurs adopté en Conseil des ministres

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle du 25 février prochain : un projet de décret portant convocation des électeurs adopté en Conseil des ministres

    Dakar, 29 nov (APS) – Le gouvernement a adopté, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, plusieurs textes législatifs et réglementaires, dont un ‘’projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président de l’histoire du pays, après Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall.

    Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, le chef de l’État sortant n’est pas candidat à sa propre succession.

    Le gouvernement a également adopté un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière.

    Cette convention a vu le jour le 27 juin 2014, à Malabo, la capitale de la Guinée Équatoriale.

    Les membres du gouvernement ont adopté aussi un projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’École nationale supérieure d’agriculture de Thiès (ouest).

    ESF

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT-REACTION / Gaza est le théâtre d’un ‘’génocide’’ et de ‘’crimes contre l’humanité’’ (diplomatie iranienne)

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT-REACTION / Gaza est le théâtre d’un ‘’génocide’’ et de ‘’crimes contre l’humanité’’ (diplomatie iranienne)

    Dakar, 29 nov (APS) – Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri, a de nouveau condamné l’intervention de l’armée israélienne à Gaza, estimant qu’il était en train de se passer un ‘’génocide’’ et des ‘’crimes contre l’humanité’’ dans cette enclave palestinienne.

    ‘’En réalité ce qui est en train de se passer à Gaza n’est pas une guerre. C’est un génocide et des crimes évidents contre l’humanité’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Cinquante-quatre jours après le début de l’intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, un bilan humain lourd de plus 15 000 décès et d’innombrables dégâts a été enregistré, selon les autorités sanitaires palestiniennes dans l’enclave.

    L’armée israélienne a lancé son intervention en réaction à une attaque meurtrière sur le sol israélien perpétrée par le mouvement Hamas qui contrôle la bande de Gaza.

    Cette incursion sanglante a coûté le 7 octobre dernier la vie à quelque 1200 citoyens israéliens, d’après des données officielles du gouvernement.

    ‘’La réponse militaire d’Israël est dirigée contre les hôpitaux, les immeubles, et les lieux d’hébergement du peuple innocent de Gaza, des femmes et des enfants innocents qui constituent 70 % des victimes de cette intervention’’, a soutenu le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

    Bagheri, qui était à Dakar dans le cadre d’un forum sur la paix et la sécurité en Afrique, s’est élevé contre le ‘’silence’’ et ‘’l’indifférence’’ du monde occidental face à la ‘’tragédie’’ du peuple palestinien, en estimant que les occidentaux avaient révélé leur vrai nature lorsqu’il s’agit d’évoquer la question des droits de l’homme.

    ‘’Les occidentaux propagent l’idée selon laquelle l’homme est au centre du monde, mais la situation qui prévaut à Gaza étale au grand jour leurs contradictions face à ce concept’’, a souligné le diplomate.

    Il a ajouté qu’à Gaza, on est en train de tuer l’homme et sa volonté. ‘’Le peuple innocent de la Palestine ne veut qu’exister en tant que des humains’’, a dit Ali Bagheri.

    AKS/MTN/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : six candidats veulent proposer un programme commun

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : six candidats veulent proposer un programme commun

    Dakar, 29 nov (APS) – Six candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain, dont le maire de Thiès (ouest), Babacar Diop (FDS/Les Guelwaars), et l’ancien ministre Cheikh Tidiane Gadio (MPCL/Luy Jot Jotna), ont annoncé, mercredi à Dakar, vouloir aller à ce scrutin avec un programme commun, en plus d’envisager une candidature unique.

    Les anciens ministres Mamadou Diop, dit Decroix (And Jëf/PADS), Bouna Alboury Ndiaye (Rassemblement national démocratique), El Hadji Ndiaye Diodio (Taaru Senegaal) et El Hadji Ibrahima Sall (‘’Demain, la République’’) sont les autres membres de cette initiative, la Plateforme progressiste panafricaine.

    ‘’Ils ont signé un protocole pour tenter d’aller vers un programme conjoint et, peut-être, une candidature unique ou, autrement, la poursuite de la conquête du pouvoir avec leurs programmes respectifs’’, ont-ils écrit dans un document parvenu à l’APS.

    ‘’Sortir du sous-développement et de la domination’’

    Le ‘’projet de société’’ qu’ils veulent proposer aux Sénégalais ‘’doit avoir comme base fondamentale la souveraineté’’, a dit Babacar Diop aux journalistes, lors d’une conférence de presse, précisant que les six candidats à la candidature appartiennent tous à la gauche sénégalaise.

    Ils proposeront au peuple un programme de ‘’reconstruction’’ auquel seront associés les mouvements sociaux, les partis politiques de gauche et les militants de la société civile, ‘’une véritable force’’ politique, selon le maire de Thiès.

    ‘’C’est pour cela que nous avons choisi une option […] qui prend en compte les préoccupations des personnes opprimées et des personnes vulnérables’’, a-t-il ajouté.

    ‘’L’enjeu, c’est aussi la transformation du pays, qu’il faut sortir du sous-développement et de la domination’’, a précisé Babacar Diop.

    El Hadji Ibrahima Sall affirme que les six candidats à la candidature cherchent à ‘’refonder la République démocratique du Sénégal’’.

    ‘’Cette refondation reposera essentiellement sur quatre piliers’’, a-t-il dit lors de la conférence de presse, ajoutant que le premier va consister à une ‘’suppression du système néocolonial, impérialiste et capitaliste, pour instaurer un système socialiste autogestionnaire’’.

    ‘’L’éradication du régime présidentiel, qui promeut un monarque à la place d’un président, et son remplacement par un régime parlementaire’’ constituent le deuxième pilier, selon M. Sall.

    ‘’Le troisième pilier, c’est la mise en place d’un observatoire des institutions, qui sera composé de leaders de la société civile et de hauts cadres élus par leurs pairs’’, a poursuivi le leader de ‘’Demain, la République’’.

    Pour le dernier, il va s’agir de mettre en place un projet de construction d’‘’une Afrique des peuples’’.

    LBD/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les sujets politiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les sujets politiques

    Dakar, 29 nov (APS) – Les sujets politiques, dont les travaux du neuvième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dominent la livraison des quotidiens de ce mercredi.

    Plusieurs journaux annoncent le dépôt d’un rabat d’arrêt des avocats d’Ousmane Sonko auprès de la Cour suprême en vue de l’annulation de la radiation de l’opposant du fichier électoral.

    ‘’La décision rendue le 17 novembre souffre de […] graves irrégularités’’, note Vox Populi en citant Me Saïd Larifou, l’un des avocats de M. Sonko.

    Le journal parle de la décision de la Cour suprême qui, saisie par les conseils de l’opposant, a renvoyé les deux parties, l’État du Sénégal et Ousmane Sonko, devant le tribunal hors classe de Dakar, le chargeant de les juger.

    La haute juridiction a cassé et annulé le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), lequel avait annulé la radiation de l’opposant et ordonné sa réintégration dans le fichier électoral.

    ‘’Le dossier va atterrir devant les chambres réunies de la Cour suprême’’ en raison du dépôt du rabat d’arrêt, explique Libération.

    Le même journal signale que les chambres de la haute juridiction se réunissent ‘’très rarement’’, alors que les avocats de l’opposant exigent qu’une ‘’décision’’ soit prise ‘’le plus vite possible’’.

    ‘’Ousmane Sonko a emprunté le même chemin que Khalifa Sall’’

    Kritik’ évoque la collecte des parrainages en vue de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, désigné candidat de Pastef – le parti politique de M. Sonko dissous par le président de la République – par quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko.

    ‘’Les opportunistes, qui lorgnaient l’électorat de Pastef, peuvent déchanter’’, puisque les militants de cette formation politique dissoute ne voteront que pour le leader désigné, au cas où M. Sonko ne participe pas au scrutin.

    ‘’Ousmane Sonko a emprunté le même chemin que Khalifa Sall’’, lequel ‘’avait déposé un rabat d’arrêt que la Cour suprême a rejeté’’, commente Bés Bi Le Jour, laissant entendre que cette voie ne serait pas salutaire.

    Il y a quelques années, les opposants Khalifa Sall et Karim Wade avaient recouru au rabat d’arrêt, dans des procès les opposant à l’État, sans obtenir gain de cause, rappelle-t-il.

    ‘’L’absence de l’un des membres de la composition de l’audience de la chambre administrative de la Cour suprême […] a motivé […] les avocats d’Ousmane Sonko a déposer un rabat d’arrêt’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Comme l’affirme Me Larifou, il existe, selon Le Quotidien, d’autres raisons pour lesquelles les avocats d’Ousmane Sonko ont recouru à ce moyen.

    Sud Quotidien considère le rabat d’arrêt déposé à la Cour suprême comme ‘’la dernière carte’’ d’Ousmane Sonko.

    ‘’Nous avons […] 300 milliardaires qui sont des fonctionnaires’’

    L’opposant Cheikh Bamba Dièye dénonce l’engagement politique des gestionnaires des régies financières de l’État. ‘’Comment est-ce que vous pouvez gérer une régie financière, avoir un devoir de redevabilité […] et être partisan ?’’ se demande-t-il, ajoutant : ‘’Nous avons […] 300 milliardaires qui sont des fonctionnaires.’’

    Le Témoin Quotidien évoque le programme du candidat et ancien ministre Alioune Sarr. Il a fait la promesse de ne pas diriger le Conseil supérieur de la magistrature, s’il est élu président de la République.

    M. Sarr s’engage à faire en sorte que le chef de l’État ne soit plus autorisé à diriger un parti politique.

    ‘’La recherche de la paix s’accompagne d’une redistribution des ressources en commun. C’est l’un des engagements que l’on peut tirer d’un panel sur la gouvernance des ressources naturelles en Afrique, lors du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité’’, rapporte EnQuête.

    Des officiers généraux ont pris part à cette rencontre internationale au cours de laquelle ils se sont prononcés en faveur de la limitation des mandats présidentiels en Afrique, selon L’As. ‘’Le mandat unique peut être une bonne solution’’, a dit l’un d’eux.

    La Force africaine en attente, créée par l’Union africaine en vue du maintien de la paix dans les pays instables du continent, va ‘’bientôt’’ déployer une unité dédiée à la sécurité des frontières, selon Le Soleil.

    ‘’Lancée en 2002 pour servir de bras armé à l’Union africaine, cette force militaire peine à décoller et à être opérationnelle’’, observe-t-il.

    ESF

     

     

  • SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE / La CJRS et RSF préparent les jeunes reporters à la couverture de la présidentielle sénégalaise

    SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE / La CJRS et RSF préparent les jeunes reporters à la couverture de la présidentielle sénégalaise

    Dakar, 28 nov (APS) – La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et Reporters sans frontières (RSF) ont entamé une formation de trois jours destinée à 25 journalistes, pour les aider à assurer une bonne couverture médiatique de l’élection présidentielle du 25 février prochain, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    ‘’Le but de cet atelier est de renforcer les compétences de nos confrères en matière de couverture médiatique en période électorale’’, a expliqué le président de la CJRS, Migui Marame Ndiaye.

    ‘’Il est important d’outiller nos confrères, pour les aider à assurer une bonne couverture durant cette période électorale’’, a ajouté Ndiaye lors de l’ouverture de l’atelier.

    Le directeur du bureau de RSF à Dakar pour l’Afrique subsaharienne, Sadibou Marong, précise que le but de la formation est d’aider les journalistes à bien faire leur travail, surtout ceux d’entre eux qui n’ont jamais pris part à la couverture d’une élection.

    ‘’La campagne électorale est une période très propice à la désinformation, à la manipulation et à la propagande’’, a-t-il souligné, laissant entendre que les travaux de l’atelier vont leur permettre d’éviter ces trois ennemis de l’information.

    Il sera également question de sécurité lors de la formation, selon le président de la CJRS.

    ‘’Il est rare d’assister à un événement politique sans qu’un professionnel des médias ne soit victime d’actes de violence de la part des acteurs politiques ou bien des forces de l’ordre’’, a-t-il dit.

    Le président de la CJRS invite par ailleurs les dirigeants des entreprises de presse à mettre les journalistes dans de bonnes conditions de travail pendant la campagne électorale et lors du scrutin présidentiel.

    S’ils ne le font pas, ‘’nous risquons de ne pas faire convenablement notre travail. Le mieux, pour les journalistes, c’est d’être indépendants durant tout le processus électoral’’, a-t-il prévenu.

    ‘’Nous devons prendre le temps nécessaire pour vérifier nos informations avant de les publier. Ce qui va nous différencier de ceux qui utilisent les réseaux sociaux [pour prétendre être journalistes], c’est la vérification des faits’’, a conseillé Migui Marame Ndiaye aux membres de la CJRS.

    Il invite les journalistes ne l’ayant pas encore fait à prendre les mesures nécessaires pour se faire délivrer une carte nationale de presse.

    CN/MYK/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les flux financiers illicites sont un obstacle au développement des pays africains, rappelle un officiel sénégalais

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les flux financiers illicites sont un obstacle au développement des pays africains, rappelle un officiel sénégalais

    Dakar, 28 nov (APS) – Les flux financiers illicites (FFI) sont un obstacle au développement des pays africains, auxquels ils font perdre d’importantes ressources financières, dont 530 milliards de francs CFA en 2021, a souligné, mardi, à Dakar, le président de la chambre des entreprises publiques de la Cour des comptes du Sénégal, Abdoul Madjib Guèye.

    ‘’Le développement des pays africains passe nécessairement par l’éradication des flux financiers illicites’’, a dit M. Guèye à l’ouverture d’un atelier de présentation des résultats d’un audit mené dans plusieurs pays africains, dans le cadre de la lutte contre les FFI.

    ‘’Cet audit régional sur les FFI est une initiative de la commission de renforcement des capacités institutionnelles et techniques de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques, avec l’appui technique et financier de la GIZ’’, l’agence allemande de coopération, a-t-il précisé.

    M. Guèye définit les flux financiers illicites comme des mouvements transfrontaliers de fonds gagnés, transférés (fraude fiscale) et/ou utilisés de manière illégale.

    Selon lui, la question du financement de l’économie est une problématique majeure des États africains.

    En 2021, ‘’l’Afrique a perdu environ 88,6 milliards de dollars US (environ 530 milliards de francs CFA) à cause des FFI’’, a-t-il signalé en se basant sur un rapport par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement.

    Des recommandations ‘’pertinentes’’ seront faites au cours de ces travaux, et les États pourront ‘’les utiliser dans la lutte contre ce fléau’’, selon Abdoul Madjib Guèye.

    Près de 40 experts représentant 15 pays prennent part à l’atelier.

    ‘’Nos dirigeants ne doivent pas toujours recourir aux capitaux extérieurs pour financer les projets de développement, alors qu’il y a une évasion fiscale qu’on aurait dû arrêter par le biais de certains services étatiques’’, a souligné M. Guèye en présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier.

    À la fin des travaux, ‘’les pays représentés vont élaborer leur rapport national et, plus tard, il y aura un rapport régional consacré à la situation globale des FFI en Afrique’’, a-t-il annoncé.

    LBD/ESF/OID