Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le CORED invite les journalistes à utiliser les données relatives aux parrainages avec ‘’précaution’’

    Dakar, 28 nov (APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) déplore la publication, sans vérification préalable, de statistiques relatives au nombre de parrainages obtenus par des candidats à l’élection présidentielle et invite les journalistes à les utiliser avec ‘’plus de précaution’’.

    ‘’Le CORED déplore que les organes de presse publient ces chiffres sans que les journalistes aient réellement la possibilité de procéder à la vérification de telles informations’’, écrit le CORED dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.

    L’organe d’autorégulation des médias ‘’invite’’ les journalistes ‘’à utiliser avec plus de précaution de tels chiffres et l’interprétation que les différents acteurs en compétition en font’’. Il dit avoir constaté ‘’la récurrence de la publication de chiffres se rapportant au nombre de parrainages déposés au profit de tel ou tel autre candidat’’.

    ‘’Dans ce contexte préélectoral, le CORED attire l’attention des confrères sur les risques de manipulation de la part d’acteurs politiques et les appelle à plus de discernement devant des sources douteuses, à faire preuve de plus de professionnalisme pour un traitement plus rigoureux de certaines informations’’, est-il écrit dans le communiqué.

    ‘’Aider le citoyen à se forger une opinion et à faire son choix’’

    Le CORED ajoute avoir constaté aussi ‘’la publication de sondages électoraux, alors que c’est formellement interdit par la loi au Sénégal depuis 1986’’.

    ‘’La publication ou la diffusion de tout sondage d’opinion ayant un rapport direct ou indirect avec un référendum ou une élection réglementée par le code électoral est interdite à compter de la date de publication’’, rappelle l’instance d’autorégulation.

    Il rappelle aux journalistes que la loi leur interdit de publier des sondages d’opinion à caractère politique entre la date de publication au journal officiel du décret portant convocation du corps électoral et la publication définitive des résultats du scrutin.

    ‘’Le CORED exhorte les médias à ne pas accepter d’être de simples caisses de résonance des acteurs politiques en cette période sensible’’, poursuit le communiqué. Il rappelle que ‘’le rôle des médias est […] d’aider le citoyen à se forger une opinion et à faire son choix’’.

    Le CORED va se réserver le droit de saisir son tribunal des pairs, ‘’en cas de manquement’’ des règles d’éthique et de déontologie.

    ESF/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique  

    Dakar, 28 nov (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur le neuvième Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, pour leur livraison de ce mardi.

    Cette rencontre internationale est l’occasion pour L’As d’analyser la diplomatie sénégalaise, de l’indépendance du pays à nos jours. ‘’C’est une diplomatie où se mêlent la nuance et l’intransigeance, le courage et la générosité, la fermeté et la souplesse, la vigueur de la conviction et le sens du dialogue’’, écrit-il, considérant le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique comme ‘’une belle prouesse diplomatique’’ du Sénégal.

    Le président sénégalais et ses invités se sont employés à rechercher un ‘’arsenal de solutions’’ aux problèmes sécuritaires, selon Bés Bi Le Jour.

    ‘’Macky Sall […] a proposé l’organisation d’une rencontre entre les chefs d’État et les chefs des armées pour promouvoir la paix et taire les armes en Afrique’’, rapporte-t-il.

    Son homologue mauritanien, Mohamed Cheikh El Ghazouani, s’est intéressé aux causes de l’insécurité et de l’instabilité politique en Afrique en affirmant que ‘’cette violence prend naissance dans la pauvreté, la [mauvaise] gouvernance et l’absence de perspectives’’ pour la jeunesse.

    L’Observateur affirme que ‘’Macky Sall a profité […] du lancement des travaux du neuvième Forum de Dakar sur la paix et la sécurité pour dire ses vérités aux opposants, activistes et militaires du continent’’.

    ‘’L’option du dialogue’’, titre EnQuête en évoquant l’approche mauritanienne de prévention des conflits, basée sur ‘’la déradicalisation des jeunes et la promotion d’une culture d’ouverture et de tolérance’’.

    Le Quotidien note que ‘’le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité va demeurer l’une des tribunes appropriées pour mettre le curseur sur la marche du continent’’.

    ‘’L’opposition peine à trouver sa voie’’

    Le Soleil annonce l’arrivée au Sénégal, le 9 décembre, du cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Saint-Siège. Il effectuera ‘’une visite de travail et d’amitié’’ à Dakar et ‘’présidera la cérémonie de consécration du nouveau sanctuaire national marial de Popenguine’’ (ouest), selon le journal.

    Le retour au Sénégal de l’ancien ministre Karim Wade est ‘’un dossier voilé de secrets politiques’’, selon Kritik’. Signe de ce retour qu’il juge imminent, le journal annonce que le PDS (opposition) s’est acquitté du paiement de la caution du candidat Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Il est en route’’, note Libération en citant Lamine Thiam, l’un des dirigeants du PDS.

    ‘’Le mystère plane toujours sur le retour longtemps annoncé du candidat Karim Wade à trois mois de l’élection présidentielle’’, lit-on dans Sud Quotidien.

    L’Observateur est d’avis que ‘’l’opposition peine à trouver sa voie’’. Il évoque la création de nombreuses organisations créées par ses leaders.

    ‘’Quand l’opposition est immature, chacun des grands partis met en avant sa subjectivité’’, affirme un analyste politique interrogé par le journal.

    ‘’Chacun se bat pour sa propre chapelle’’, observe un autre analyste.

    ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Initiative « Action climatique pour l’emploi » : « un grand pas vers une transition écologique juste’’ (ministre)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Initiative « Action climatique pour l’emploi » : « un grand pas vers une transition écologique juste’’ (ministre)

    Dakar, 27 nov (APS) – La déclaration tripartite de l’initiative « Action climatique pour l’emploi » signée lundi à Dakar, constitue « un grand pas dans la marche vers une transition écologique juste réussie », a déclaré le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy.

    M. Sy intervenait lors de la signature de cette déclaration tripartite à laquelle a pris part Dramane Haïdara, directeur de l’équipe d’appui technique au travail décent de l’OIT pour l’Afrique de l’Ouest, représentant le Bureau international du travail (BIT).

    Des représentants d’organisations patronales et de syndicats des travailleurs ont également participé à la cérémonie de signature.

    Il s’agit précisément du Conseil national du patronat du Sénégal (CNPS), la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal ‘CSA) et la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal-Force du changement (CNTS-FC).

    « La déclaration tripartite pour une transition écologique juste au Sénégal s’appuie sur l’accord de Paris sur le changement climatique de 2015 qui définit des impératifs de transition juste pour la population active et de création d’emplois décents conformément aux besoins de développement national », a expliqué Samba Sy.

    Pour réussir cette transition écologique juste, a souligné le ministre, « les mandants tripartites ont très bien compris que l’engagement de tous et de chacun est un impératif ».

    « C’est donc ensemble et en toute synergie que Gouvernement, patronat et organisations syndicales de travailleurs doivent agir pour faire de cette quête une réalité », a-t-il ajouté.

    « La dimension sociale de la transition écologique vise à matérialiser l’objectif de la déclaration du centenaire qui prône une transition juste vers un avenir du travail qui contribue au développement durable dans ses dimensions économique, sociale et environnementale », a dit Dramane Haïdara, directeur de l’équipe d’appui technique au travail décent de l’OIT pour l’Afrique de l’Ouest.

    M. Haïdara a indiqué que l’Organisation internationale du travail reste très attachée à la « promotion du travail décent et au renforcement du dialogue social ». « C’est ce qui explique qu’elle a très tôt compris la nécessité de prendre intégralement en compte les spécificités des différents mandants tripartites », a-t-il poursuivi.

    « La mise en œuvre des engagements pris par les différentes catégories de mandants permettra au Sénégal d’être en phase avec sa volonté exprimée à travers son adhésion à ‘l’Initiative action climatique pour l’emploi’ et d’accélérer son développement économique, social et environnemental », a-t-il estimé.

    Il a souligné que si la transition écologique est guidée par des principes d’équité, de justice sociale et de solidarité, elle peut aboutir à un développement économique et social harmonieux, plaçant l’humain au centre des priorités.

    Selon lui, pour une exploitation écologiquement rationnelle, économiquement rentable et socialement profitable de ces ressources naturelles, seul un dialogue large et inclusif pourrait garantir le Sénégal d’une transition écologique juste.

    CN/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Vingt et un officiers de police judiciaire formés à la lutte contre la cybercriminalité maritime

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Vingt et un officiers de police judiciaire formés à la lutte contre la cybercriminalité maritime

    Dakar, 27 nov (APS) – Vingt et un officiers de police judiciaire (OPJ) ont entamé un stage de formation au traitement des procédures pénales en matière de cybercriminalité maritime, a constaté l’APS, lundi, à Dakar.

    La formation dont ils bénéficient est une initiative de l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI), basé à Abidjan, et de l’École nationale de cybersécurité à vocation régionale de Dakar.

    Le but du stage est d’‘’offrir à nos auditeurs des bases leur permettant de comprendre les techniques de détection des cyberattaques et de recueil de preuves, de connaître la procédure pénale en la matière et de pouvoir appréhender les techniques d’investigation numérique’’, a expliqué le colonel Aké Lazare Abé, directeur de l’ISMI.

    Les OPJ bénéficiaires de la formation sont de neuf pays : le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Sierra Leone et le Sénégal.

    Le stage d’une durée de cinq jours est soutenu financièrement par le ministère allemand des Affaires étrangères.

    ‘’Il s’agira de prendre connaissance des réponses existantes […] sur les plans politique et juridique, mais surtout sur les plans technique et opérationnel’’, a précisé M. Abé.

    Le stage, qui est de niveau 1, sera suivi d’un stage de niveau 2, l’année prochaine, avec les mêmes participants, selon le directeur de l’ISMI.

    Le capitaine de vaisseau Mamadou Ndiaye, secrétaire général de la Haute Autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR) du Sénégal, a évoqué l’‘’urgence’’ pour les États de mettre en place ‘’un cadre normatif et opérationnel’’ leur permettant de faire face aux ‘’menaces […] liées à la technologie numérique’’.

    ‘’Les technologies numériques, au-delà d’être des vecteurs de progrès pour l’humanité, peuvent être utilisées à mauvais escient et constituer des menaces pour la sécurité et la sûreté maritimes’’, a-t-il relevé en présidant la cérémonie d’ouverture du stage.

    ‘’La cyberattaque en 2017 de la compagnie danoise de transport maritime Maersk, qui a entraîné l’arrêt total de 20 % de la capacité mondiale du transport maritime, en est une parfaite illustration’’, a dit Mamadou Ndiaye.

    Sur le plan juridique, le Sénégal a ratifié plusieurs conventions internationales sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, a rappelé le secrétaire général de la HASSMAR.

    Il signale toutefois que ‘’le cadre juridique est insuffisant sans [des] officiers de police judiciaire outillés en matière de cybercriminalité pour mener à bien la procédure en cas d’infraction notamment, de l’investigation à la condamnation’’.

    ‘’La prise en charge des enjeux et des défis en matière de cybercriminalité […] demande parfois des réponses globales et régionales, au-delà de celles qui sont nationales, car la cybercriminalité ignore les frontières’’, a souligné Mamadou Ndiaye.

    LBD/ESF/OID

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Commande publique : un projet de l’ARCOP parmi les 10 meilleurs du monde (communiqué)

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Commande publique : un projet de l’ARCOP parmi les 10 meilleurs du monde (communiqué)

    Dakar, 27 nov (APS) – Un projet élaboré et mis en œuvre par l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) du Sénégal, pour promouvoir l’accès des femmes à la commande publique, fait partie des 10 meilleurs du même genre, déclare cette structure publique sénégalaise dans un communiqué parvenu à l’APS. Selon l’ARCOP, la sélection internationale a été faite par Open Contracting Partnership (OCP).

    ‘’Le projet dédié à l’‘accès des femmes à la commande publique’ de l’Autorité de régulation de la commande publique a été retenu par le partenaire Open Contracting Partnership pour figurer parmi les 10 propositions mondiales choisies, sur plus de 100 candidatures à travers le monde’’, déclare-t-elle.

    L’ARCOP précise que son projet a été sélectionné pour ‘’bénéficier de l’appui technique et financier du programme d’accélération d’impact Lift’’, mis en œuvre par l’OCP, qui est basé à Washington.

    ‘’L’objectif du projet est de concevoir des réformes et de mettre en œuvre des stratégies innovantes pour établir une meilleure collaboration dans les marchés publics et assurer une inclusion équitable des femmes’’, explique le communiqué.

    Des ‘’visionnaires de première ligne’’

    Ce projet est mis en œuvre par l’Autorité de régulation de la commande publique pour ‘’améliorer l’utilisation des données ouvertes’’, pour ‘’suivre et faire progresser l’accès aux services publics et aux acquisitions’’ en même temps.

    Les 10 projets sélectionnés viennent, outre du Sénégal, du Brésil, du Chili, des États-Unis d’Amérique, de la Lituanie, de l’Ouganda, des Philippines, du Royaume-Uni et de la Thaïlande. Ils ont été choisis pour ‘’créer des communautés justes, inclusives et plus vertes en faisant progresser les réformes de la commande publique, dans le cadre du programme d’accélération d’impact de l’Open Contracting Partnership, le programme Lift’’.

    ‘’Chaque année, les gouvernements mondiaux dépensent 13.000 milliards de dollars US en commande publique’’, signale le communiqué.

    Il rappelle que les marchés publics sont essentiels pour l’éducation, les transports, les soins de santé, pour lutter contre le changement climatique également. ‘’Pourtant, relève l’ARCOP, les systèmes de commande publique défaillants ont exacerbé les inégalités et la corruption’’, ce qui l’a emmené à élaborer et à mettre en œuvre le programme dédié à l’‘’accès des femmes à la commande publique’’.

    ‘’Lift aide les équipes de l’administration publique et de la société civile à apporter un changement transformationnel en bâtissant des communautés plus fortes pour des millions de personnes, en réformant la commande publique, grâce à de meilleures données, des processus ouverts et participatifs, et une assistance technique et financière’’, explique l’organisme public sénégalais chargé de la commande publique.

    Mieux contribuer à l’amélioration de la transparence, à l’accessibilité financière des médicaments…

    ‘’Nous sommes fiers de travailler auprès de visionnaires de première ligne, qui souhaitent utiliser la commande publique comme levier pour atteindre des objectifs d’impact social plus larges’’, rapporte le communiqué en citant Kathrin Frauscher, la directrice exécutive adjointe de l’OCP.

    Le programme dont bénéficie le projet sénégalais sera exécuté à partir de septembre prochain, selon l’Autorité de régulation de la commande publique.

    Elle annonce que ‘’chaque équipe reçoit jusqu’à 35.000 dollars US (20.972.829 francs CFA) de soutien financier et 200 heures d’assistance technique personnalisée sur la gestion du changement, l’inclusion, les stratégies de commande publique ouverte…’’

    ‘’Au cours des dix-huit prochains mois, l’Open Contracting Partnership soutiendra les équipes sélectionnées dans l’ouverture et l’amélioration de leurs systèmes de commande publique, dans le renforcement de leurs capacités à atteindre leurs objectifs’’, poursuit la même source.

    Les bénéficiaires du programme Lift sont censés, à la fin des dix-huit mois indiqués, mieux contribuer à l’amélioration de la transparence, à l’accessibilité financière des médicaments et à la gestion des secours en cas de catastrophe, selon le communiqué. Les projets qui en ont déjà bénéficié ‘’ont obtenu des résultats remarquables dans des pays asiatiques et dans certains États américains’’, affirme l’ARCOP.

    OB/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Politique, économie et santé préoccupent les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Politique, économie et santé préoccupent les quotidiens

    Dakar, 27 nov (APS) – La politique, l’économie et la santé dominent la livraison des quotidiens de ce lundi.

    Le Soleil annonce que le candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février prochain a réuni 3.782.052 parrains, soit 136,65 % de l’objectif qu’il s’était fixé.

    ‘’Il reste maintenant l’heure de vérité pour les candidats, lorsqu’il s’agira de vérifier la conformité de tous les parrainages, dont les dépôts prendront fin le 26 décembre’’, ajoute-t-il.

    L’opposant Bougane Guèye Dany, dans des propos relayés par L’info, est d’avis que ‘’dégager Benno Bokk Yaakaar de la tête du pays n’est plus un choix mais un devoir citoyen’’.

    Le Quotidien parle de la fortune d’Amadou Ba. ‘’Est-il richissime ? La fortune qu’on lui prête peut s’avérer exagérée’’, écrit le journal.

    Il estime que le Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, ancien ministre et fonctionnaire des impôts et domaines (dont il a été directeur général), a bénéficié d’‘’un système dont il n’est pas à l’origine’’.

    Qu’il soit ‘’riche comme Crésus’’ ou pas, Amadou Ba a bénéficié d’un système qu’‘’il trouve déjà en place lorsqu’il entre dans la fonction publique’’, tient à préciser le journal en publiant des extraits d’un livre de son patron, Madiambal Diagne.

    De ‘’petits meurtres entre ex-alliés’’

    Le journal EnQuête est préoccupé par les ‘’petits meurtres entre ex-alliés’’, Benno Bokk Yaakaar d’un côté, El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye de l’autre.

    ‘’La précampagne et la collecte des parrainages sont difficiles pour les candidats dissidents de BBY’’, observe le journal.

    ‘’La machine Benno Bokk Yaakaar se retourne contre ses ex-alliés. Les candidats dissidents de [BBY] sont victimes d’un acharnement de la majorité présidentielle’’, note EnQuête, ajoutant que la majorité présidentielle recourt à ‘’diverses astuces et mesures de sabotage’’ contre MM. Diao, Dionne et Ndiaye, tous candidats à la succession de Macky Sall.

    Des candidats de l’opposition dénoncent le ‘’refus’’ du ministère de l’Intérieur de mettre à leur disposition le fichier comprenant la liste des électeurs, selon WalfQuotidien.

    ‘’Amadou Ba a accès à ce fichier, ce qui lui permet de contrôler ses parrains […] Nous exigeons du gouvernement qu’il mette à notre disposition ce fichier, ce qui nous permettra de faire le contrôle de nos parrains’’, écrit le journal en citant l’opposant Abdourahmane Diouf.

    Les quotidiens se sont intéressés à la suppression de la troisième tranche sur l’électricité prépayée, une mesure censée réduire le coût du courant électrique.

    ‘’Cette haute tension sur les ménages ne pouvait pas continuer’’, commente Bés Bi Le Jour, estimant que le ministre du Pétrole et des Énergies, en annonçant cette mesure, ‘’baisse la tension sociale’’ en même temps.

    ‘’Controverse autour d’un prix’’, titre Sud Quotidien, concernant le tarif de 280 francs CFA fixé par le gouvernement pour le kilogramme d’arachide.

    Des ‘’lueurs d’espoir’’ 

    Sud Quotidien constate que ‘’cette décision divise le monde rural : certains demandent […] 300 francs CFA, d’autres portent le regard sur les opportunités qui pourraient découler de ce prix plancher’’.

    Plusieurs journaux évoquent la première transplantation rénale au Sénégal, une prouesse de l’hôpital militaire de Ouakam et de l’hôpital Aristide-Le-Dantec, à Dakar.

    ‘’Une première et un succès […] Ce premier pas sera suivi de beaucoup d’autres, pour que […] l’hémodialyse ne soit plus la seule solution offerte aux patients atteints de maladie rénale terminale’’, lit-on dans Libération.

    ‘’C’est une grande victoire pour les acteurs du secteur de la santé. Le Sénégal a réussi, hier, sa première transplantation rénale […] Le Sénégal est entré dans l’histoire de la greffe et de la transplantation d’organes’’, annonce L’As.

    Vox Populi parle de ‘’lueurs d’espoir’’ après les prouesses menées de concert par l’hôpital militaire de Ouakam et l’hôpital Aristide-Le-Dantec.

    L’annonce de nouvelles maladies respiratoires en Chine préoccupe les quotidiens, qui se rappellent que la très meurtrière pandémie de coronavirus est partie de ce pays il y a quatre ans.

    ‘’Va-t-on reprendre les masques, les mesures barrières ? Le ministère [sénégalais] de la Santé retient son souffle après l’apparition de maladies respiratoires en Chine. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve encore […] Il faut prier que cela n’étouffe pas le monde à nouveau’’, commente Le Quotidien.

    L’Observateur évoque la disparition depuis plusieurs mois du gendarme Didier Badji.

    ‘’Ses enfants ne peuvent plus aller à l’école’’, note le journal en citant un porte-parole de la famille de l’homme porté disparu depuis plusieurs mois.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Les États africains invités à soutenir la lutte contre la malnutrition

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Les États africains invités à soutenir la lutte contre la malnutrition

    Dakar, 23 nov (APS) – La secrétaire générale de l’Association de nutrition et d’alimentation du Sénégal (ANAS), Adama Diouf, a exprimé le souhait, jeudi, à Dakar, de voir les États africains renforcer les politiques publiques de nutrition, dans le but d’éradiquer toutes les formes de malnutrition.

    ‘’À l’issue de cette conférence, les États doivent renforcer les politiques liées à la nutrition en se basant sur les données qui ont été partagées’’, a-t-elle affirmé à la fin de la cinquième conférence de la Fédération africaine des sociétés de nutrition.

    Quelque 500 personnes, dont des chercheurs et des spécialistes des questions de nutrition, ont pris part à cette rencontre de plusieurs jours.

    Pour éradiquer la malnutrition, il faut ‘’une synergie des actions’’ entreprises par les États et les autres acteurs concernés, selon Mme Diouf.

    Au Sénégal, ‘’le Conseil national de développement de la nutrition englobe 12 secteurs, qui ont chacun leur plan annuel de travail’’, a rappelé la secrétaire générale de l’ANAS, préconisant une ‘’approche multisectorielle’’ contre les carences en vitamines ou en minéraux, le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles liées à l’alimentation.

    La secrétaire exécutive du Conseil national de développement de la nutrition, Aminata Ndoye, souhaite que les États se mettent dès maintenant à ‘’concrétiser’’ les recommandations faites lors de la conférence africaine.

    ‘’Il y a, parmi ces recommandations, celles qui sont relatives au renforcement de la recherche sur les questions nutritionnelles et celles liées à la mobilisation des ressources financières’’, a précisé Mme Ndoye.

    La malnutrition va reculer, ‘’si toutes les recommandations sont prises en compte par les pouvoirs publics’’, a-t-elle assuré.

    OB/LBD/ESF

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-SOCIAL / Macky Sall réclame une évaluation de l’‘’application intégrale’’ de la loi d’orientation sociale

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-SOCIAL / Macky Sall réclame une évaluation de l’‘’application intégrale’’ de la loi d’orientation sociale

    Dakar, 22 nov (APS) – Le président de la République a réclamé au Premier ministre, mercredi, une évaluation de l’‘’application intégrale’’ de la loi d’orientation sociale destinée à la prise en charge des personnes handicapées.

    ‘’Le chef de l’État est revenu sur la prise en charge des personnes handicapées en demandant au Premier ministre d’évaluer […] l’application intégrale de la loi d’orientation sociale’’, est-il écrit dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Des organisations de personnes vivant avec un handicap exigent encore l’application de la loi d’orientation sociale votée en 2010 par l’Assemblée nationale.

    Cette loi est censée ‘’garantir l’égalité des chances des personnes handicapées, ainsi que la promotion et la protection de leurs droits, contre toute forme de discrimination’’.

    Adoptée il y a treize ans par les députés, elle prend en compte leurs doléances liées à la santé, à l’éducation, à la formation, à l’emploi, à l’insertion, à l’environnement et au sport.

    ‘’Depuis 2010, seuls deux décrets d’application concernant cette loi ont été signés et ces deux points ne sont même pas appliqués convenablement’’, a dénoncé, le 26 juillet dernier, un membre du comité d’initiative pour l’application de cette loi, Abdou Sagne.

    ‘’Les décrets les plus importants, qui pouvaient positivement changer notre vie en prenant en compte toutes nos difficultés, n’ont pas été signés’’, a déploré M. Sagne lors d’une visite à l’APS.

    Macky Sall veut, par ailleurs, que ‘’toutes les mesures nécessaires’’ à la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées soient prises.

    Il a demandé au gouvernement de veiller à une ‘’bonne organisation des célébrations, sur [le] territoire national, de la Journée internationale des personnes handicapées, prévues le 3 décembre’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le délégué régional de BBY à Matam dépose 181.867 parrains

    SENEGAL-POLITIQUE / Le délégué régional de BBY à Matam dépose 181.867 parrains

    Dakar, 22 nov (APS) – Le délégué régional des parrainages de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Matam (nord), Mamadou Talla, a remis 181.867 parrains au coordonnateur national des parrainages de ladite coalition, Abdoulaye Diagne, mercredi, à Dakar.

    ‘’On nous avait fixé un objectif de 150.000 parrains. Nous avons réussi à en collecter 181.867’’, a déclaré M. Talla.

    ‘’Les parrainages se sont déroulés normalement, dans les meilleures conditions’’, a-t-il ajouté lors de la remise des parrains à M. Diagne, au siège de l’Alliance pour la République, le parti au pouvoir.

    Des militants des partis politiques membres de BBY à Matam étaient présents à la remise des parrains destinés à la candidature d’Amadou Ba, le Premier ministre, à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le chef du gouvernement y était, lui aussi.

    Amadou Ba a annoncé, par ailleurs, une tournée économique qu’il va effectuer dans la région de Matam. ‘’Nous irons à Matam prochainement, dans le cadre d’une tournée économique, pour revisiter les chantiers et les réalisations du gouvernement dans cette région’’, a-t-il dit.

    Pour qu’elles soient jugées recevables par le Conseil constitutionnel, les candidatures au scrutin présidentiel doivent réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    Pour cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Les candidats peuvent aussi recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    OB/CN/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Gouvernance et droits de l’homme : Macky Sall demande au gouvernement de faire le bilan

    SENEGAL-POLITIQUE / Gouvernance et droits de l’homme : Macky Sall demande au gouvernement de faire le bilan

    Dakar, 22 nov (APS) – Le président de la République a réclamé au Premier ministre, mercredi, le bilan de la politique du gouvernement en matière de bonne gouvernance et de promotion des droits de l’homme, de 2012 à ce jour.

    ‘’Le président de la République a demandé au Premier ministre de faire le bilan […] de la politique du gouvernement depuis 2012 en matière de bonne gouvernance et de promotion des droits de l’homme’’, a écrit le ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall veut que cette évaluation soit présentée ‘’sous forme de mémorandum’’.

    ‘’Le Sénégal est une démocratie véritable, un État de droit exemplaire, attaché à la bonne gouvernance et au respect des libertés publiques, ainsi que des droits de l’homme’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres en citant le chef de l’État.

    ESF/MTN