Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Macky Sall lance les travaux d’aménagement de la zone économique spéciale de Diass, cet après-midi

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Macky Sall lance les travaux d’aménagement de la zone économique spéciale de Diass, cet après-midi

    Dakar, 31 oct (APS) – Le président de la République, Macky Sall, va lancer les ‘’travaux d’aménagement et de connectivité’’ de la zone économique spéciale intégrée (ZES) de Diass (ouest), cet après-midi, a appris l’APS de l’APIX, l’agence gouvernementale chargée des investissements et des grands travaux de l’État.

    L’APIX affirme dans un communiqué avoir entamé l’élaboration d’‘’un plan stratégique’’ et d’‘’un agenda de développement de la ZES pilote de Diass, à travers des partenariats stratégiques’’.

    Selon elle, cinq secteurs, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, les matériaux, le textile et l’automobile, ‘’vont constituer les filières prioritaires de création de valeur et d’emplois productifs’’ des zones économiques spéciales.

    L’APIX ajoute avoir ‘’initié un processus d’orientation stratégique de développement, de promotion et de gestion’’ de ces espaces économiques.

    Les entreprises opérant dans les ZES vont bénéficier d’‘’avantages fiscaux et règlementaires’’, ce qui va ‘’encourager l’investissement et la production, tout en permettant la réduction du déséquilibre de la balance commerciale et la création massive d’emplois’’, ajoute l’agence gouvernementale.

    Plusieurs partenaires financiers de l’État, dont la Banque ouest-africaine de développement, vont contribuer au financement de cette initiative du gouvernement sénégalais, selon l’APIX.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POPULATION / La population sénégalaise s’élève à 18.032.473, avec une hausse d’un peu plus de 4,5 millions en dix ans

    SENEGAL-POPULATION / La population sénégalaise s’élève à 18.032.473, avec une hausse d’un peu plus de 4,5 millions en dix ans

    Dakar, 31 oct (APS) – La population vivant au Sénégal est passée de 13.508.715 personnes en 2013 à 18.032.473 en 2023, soit une hausse de 4.523.758 en dix ans, a déclaré, mardi, à Dakar, le directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), Ababacar Sédikh Bèye.

    Les femmes représentent 50,6 % du nouvel effectif, a signalé M. Bèye en présentant les résultats préliminaires du cinquième recensement général de la population et de l’habitat.

    ‘’En définitive, 18.032.473 personnes résidentes ont été recensées. Cette population est majoritairement jeune’’, souligne l’ANSD dans un document dont l’APS a obtenu une copie.

    ‘’Ce sont des personnes vivant et résidant sur le sol sénégalais, qu’elles soient de nationalité sénégalaise ou étrangère’’, a précisé le directeur général de l’ANSD.

    Selon lui, l’effectif prend en compte les étrangers qui vivaient au Sénégal depuis six mois au moins, lors du recensement.

    L’ANSD va procéder, dans un rapport à venir, à une répartition par nationalité de la population vivant au Sénégal, a dit Ababacar Sédikh Bèye.

    Le recensement ne prend pas en compte les Sénégalais vivant à l’étranger, a-t-il précisé.

    Les citoyens sénégalais vivant en dehors du pays ‘’sont recensés dans les pays où ils résident. Mais nous sommes en train de travailler, avec le ministère des Sénégalais de l’Extérieur, à un recensement spécifique de ces Sénégalais’’, a assuré M. Bèye.

    La moitié de la population du pays est âgée de moins de 19 ans, ajoute le document de l’ANSD.

    Selon les statisticiens et démographes de l’agence, le dernier recensement révèle ‘’un léger basculement du rapport de masculinité en faveur des hommes’’.

    L’ANSD a dénombré 908.628 ménages ayant une activité agricole, soit 45,6 % de l’effectif total, qui est de 1.991.012.

    CS/ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les dossiers d’Ousmane Sonko à la Cour de justice de la CEDEAO

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les dossiers d’Ousmane Sonko à la Cour de justice de la CEDEAO

    Dakar, 31 oct (APS) – Les recours introduits par les avocats d’Ousmane Sonko auprès de la Cour de justice de la CEDEAO sont le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus mardi à l’APS.

    Les recours portent sur la dissolution de Pastef, le parti politique de l’opposant, sa radiation du fichier électoral et d’autres litiges.

    Selon plusieurs journaux, l’Agent judiciaire de l’État (AJE) a demandé le renvoi de l’audience de ce mardi censée se tenir par vidéoconférence.

    ‘’Il invoque des soucis techniques et des problèmes d’Internet’’, rapporte Vox Populi en ajoutant que Yoro Moussa Diallo demande à la juridiction régionale de tenir l’audience en présentiel, 8 novembre.

    Selon Tribune, l’AJE a invoqué ‘’une connexion Internet instable’’.

    ‘’Ousmane Sonko, dont l’avenir présidentiel est toujours suspendu à la question de sa réintégration sur le fichier, refuse de capituler face au pouvoir’’, fait remarquer Bés Bi Le Jour.

    ‘’Ousmane Sonko face à un mur’’, titre WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Le leader de Pastef […] risque de connaître le sort de Khalifa Sall et de Karim Wade. Ces derniers avaient remporté leur procès devant cette juridiction, mais l’exécution des décisions a toujours fait défaut.’’

    Selon Sud Quotidien, la Cour de justice de la CEDEAO a été saisie de 11 affaires de violation présumée des droits de l’opposant sénégalais.

    Le même journal, comme WalfQuotidien, pose la question de l’utilité de la décision de la juridiction internationale. ‘’Jamais le Sénégal n’a respecté les décisions de la Cour de justice [de la CEDEAO] sous la présidence de Macky Sall’’, soutient-il.

    ‘’Les cancers du sein et du col de l’utérus [seront] bientôt pris en charge’’ par le programme de couverture maladie universelle, annonce WalfQuotidien.

    Le Quotidien continue de crier sa colère, après que le corps d’un présumé homosexuel a été exhumé et brûlé à Kaolack (centre). ‘’Dans mon pays, le Sénégal, l’humanité a disparu’’, s’indigne un chroniqueur du journal.

    C’est ‘’probablement la dernière’’ fois pour Messi 

    ‘’Péril sur le patrimoine classé’’, note EnQuête, signalant qu’‘’il n’y a presque plus de bâtiments historiques au Plateau’’, le centre-ville de Dakar où ils sont censés exister en grand nombre.

    ‘’Pendant qu’il mobilise toute la République et beaucoup de ressources pour sauver le patrimoine de particuliers jusqu’à l’étranger, en l’occurrence celui de Léopold Sédar Senghor et de son épouse, l’État se déleste de biens importants et significatifs’’, écrit-il.

    L’État est resté ‘’passif devant des transactions qui portent préjudice au Sénégal et aux populations’’ en matière de patrimoine classé, soutient EnQuête.

    Les quotidiens ont également commenté le sacre de l’Argentin Lionel Messi, qui remporte le Ballon d’or pour la huitième fois.

    ‘’Messi cimente sa place dans l’histoire’’, titre Stades, Record estimant que c’est ‘’probablement la dernière’’ fois que le footballeur argentin, vainqueur de la Coupe du monde 2022, remporte cette prestigieuse distinction.

    L’équipe nationale de football des sourds du Sénégal a été fêtée au palais de la République, rapporte Le Soleil en évoquant les récompenses remises aux joueurs, médaillés de bronze lors de la dernière Coupe du monde des sourds, par le chef de l’État et le président de la Fédération sénégalaise de football.

    ESF

  • SENEGAL-COMMERCE-TIC / Un agent de l’ADEPME rappelle l’importance de la digitalisation pour les entreprises

    SENEGAL-COMMERCE-TIC / Un agent de l’ADEPME rappelle l’importance de la digitalisation pour les entreprises

    Dakar, 30 oct (APS) – Le secrétaire général de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), Mbaye Jean-Marie Diouf, a rappelé, lundi, à Dakar, l’importance de la digitalisation pour les entreprises en estimant qu’elle est un ‘’levier’’ avec lequel elles peuvent améliorer leur compétitivité.

    ‘’Il semble important de discuter de la problématique de la digitalisation, de la manière dont le digital peut être utilisé comme un levier de compétitivité et de développement des PME’’, a dit M. Diouf lors d’un panel sur le thème : ‘’La digitalisation comme levier de soutien de la compétitivité’’.

    Des bénéficiaires du programme de l’ADEPME consacré à la digitalisation ont pris part au panel organisé à l’occasion du ‘’Mois du consommer local’’, une initiative du ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises.

    ‘’Nous déroulons ce programme depuis plus d’une année. Pour les deux prochaines années, nous avons pour objectif d’accompagner plus de 5.000 PME’’, a promis le secrétaire général de l’ADEPME.

    Avec les technologies, il est possible de ‘’booster nos PME’’ et de ‘’les aider à se formaliser et à accéder au marché’’, a ajouté Mbaye Jean-Marie Diouf.

    Pathé Guèye, le président de la Fédération nationale des travailleurs professionnels de l’habillement, un des panelistes, a souligné le caractère ‘’fondamental’’ de la digitalisation pour les artisans, par exemple.

    ‘’L’ADEPME nous aide à approfondir notre métier. Quand on sait fabriquer un bon produit et fixer un bon prix, il faut en même temps savoir vendre. Pour vendre, il faut maîtriser les outils modernes. Cela nécessite beaucoup d’efforts’’, a dit M. Guèye.

    Les artisans pensent souvent que la maîtrise de l’art est suffisante pour bien vendre, a-t-il relevé, laissant entendre que d’autres paramètres, dont la maîtrise de la technologie, sont fondamentaux.

    ‘’La digitalisation a engendré de nouveaux métiers. Si vous maîtrisez les outils de l’informatique, vous pouvez vendre facilement’’, a poursuivi Pathé Guèye.

    CN/NAN/ESF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les actes de profanation d’une tombe à Kaolack préoccupent les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les actes de profanation d’une tombe à Kaolack préoccupent les quotidiens

    Dakar, 30 oct (APS) – Les quotidiens se sont préoccupés de l’attitude des personnes ayant exhumé et brûlé le corps d’un présumé homosexuel enterré dans un cimetière de la ville de Kaolack (centre).

    Le procureur du tribunal de grande instance de Kaolack a annoncé l’ouverture d’une enquête, dans le but d’identifier et de poursuivre en justice les auteurs de ces faits survenus au quartier Léona Niassène.

    ‘’La tolérance brûlée’’, titre Bés Bi Le Jour, qui demande à un imam ce qu’en dit l’islam.

    ‘’Même s’il est considéré par le public comme un homosexuel’’, a dit le guide religieux, ‘’le musulman a toujours le droit d’être enterré dignement dans un cimetière, bien qu’il soit déconseillé à l’imam officiel de diriger la prière mortuaire’’.

    L’info est abasourdi par le fait divers. ‘’Du jamais vu au Sénégal !’’ s’exclame-t-il.

    ‘’Comble de barbarie !’’ s’indigne EnQuête, ajoutant qu’‘’il est clair que les choses ne vont pas en rester là’’, dans la mesure où le procureur de la République a annoncé l’ouverture d’une enquête.

    Selon Libération, le lieu de résidence du défunt a été incendié par les membres d’un ‘’dahira’’ (association de fidèles) qui ont empêché son inhumation à Touba (centre), où ses proches ont cherché à l’enterrer avant de ramener le corps à Kaolack.

    ‘’Les individus qui ont exhumé et brûlé le corps d’une personne qu’ils considèrent comme un homosexuel seront identifiés et punis pour cet acte barbare’’, jure Le Quotidien sur la foi de la décision annoncée par le procureur de Kaolack.

    Le même journal s’inquiète de l’attitude des autorités du pays devant des faits pareils. ‘’Qu’est-ce qui arrive à ce pays ?’’ se demande-t-il, ajoutant que ‘’les autorités de l’État ont fini de faire montre de leur frilosité sur des questions de ce genre’’.

    Il déplore ‘’l’ouverture de boîtes de Pandore dont les déflagrations risquent d’être fatales à notre communauté’’.

    ‘’Nous assistons de plus en plus à une sorte de justice privée qui tranche avec la justice de la République’’, s’inquiète Sud Quotidien.

    ‘’Coût de la vie en Afrique : le Sénégal en tête’’

    Le Soleil s’est surtout intéressé à l’inauguration de l’avenue Macky-Sall, dimanche, à Dakar.

    L’ex-avenue Faidherbe, du nom d’un célèbre administrateur colonial français, porte désormais le nom du chef de l’État, lequel a présidé la cérémonie au cours de laquelle son nom a été donné à cette artère de la capitale sénégalaise.

    C’était l’‘’occasion pour le chef de l’État de saluer cette marque d’estime du conseil municipal de Dakar-Plateau’’, note Le Soleil.

    Le taux d’abstention risque d’être très élevé à l’élection présidentielle du 25 février, ‘’beaucoup de Sénégalais se désintéress[ant] aujourd’hui de la politique à cause du dysfonctionnement du système de gouvernance actuelle’’, prévient Sud Quotidien en citant un enseignant-chercheur.

    ‘’L’Université perd ses facultés’’, titre WalfQuotidien, concernant la fermeture des campus universitaires.

    En guise de protestation contre la fermeture des universités, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur appelle ses militants à observer ‘’un arrêt immédiat des cours en ligne dans toutes les universités publiques construites sur le modèle de l’enseignement présentiel et fermées pour des motifs politiques’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Coût de la vie en Afrique : le Sénégal en tête’’, titre L’Observateur sur la base de données publiées par le Business Insider, un média américain.

    Au même moment, la pêche, l’une des mamelles de l’économie sénégalaise, est confrontée à un ‘’effondrement’’, selon le même journal.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Les pouvoirs publics invités à accorder ‘’une place centrale’’ aux autorités religieuses

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGIONS / Les pouvoirs publics invités à accorder ‘’une place centrale’’ aux autorités religieuses

    Dakar, 27 oct (APS) – Le Sénégal étant un pays connu pour sa diversité en matière de religion, ses pouvoirs publics doivent, dans l’exercice de leurs fonctions, accorder ‘’une place centrale’’ aux autorités religieuses, a déclaré, vendredi, à Dakar, le ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue.

    ‘’Le Sénégal est un pays de diversité ethnique et religieuse. C’est pour cette raison que nous devons accorder une place centrale à nos autorités religieuses, afin de bien réussir nos missions respectives’’, a dit M. Mbengue lors d’une visite de courtoisie qu’il a effectuée au domicile de l’archevêque de Dakar, Benjamin Ndiaye.

    Le Sénégal est un État laïc, mais il assume sa diversité religieuse, a-t-il souligné.

    ‘’Cette visite est une opportunité pour moi de remercier l’Église chrétienne pour la formation reçue d’elle, car j’ai été au petit séminaire de Ngazobil, ensuite au collège saint Gabriel de Thiès, avant de poursuivre mes études à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar’’, a rappelé Antoine Mbengue, avocat au barreau de Dakar, nommé ministre le 11 octobre dernier.

    Il dit considérer son entrée dans le gouvernement comme ‘’une invitation faite à l’Église catholique de travailler au service du Sénégal’’.

    ‘’J’ai accepté de faire de la politique en m’adossant aux valeurs chrétiennes’’, a ajouté M. Mbengue, militant de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall.

    Il a promis de rendre visite aussi aux guides musulmans pour ‘’recueillir leurs prières et leurs conseils’’.

    Éviter de ‘’mettre entre parenthèses son identité chrétienne’’

    ‘’Dès demain, je serai à Mont-Rolland et à Thiès pour rencontrer l’évêque. Ensuite, dimanche, j’irai voir le khalife général des tidjanes, à Tivaouane, ou toute autre autorité qu’il m’indiquera’’, a annoncé le nouveau ministre.

    Il dit souhaiter que les jeunes continuent de faire preuve de ‘’respect envers les autorités religieuses’’.

    Monseigneur Benjamin Ndiaye l’a encouragé à ‘’ne pas mettre entre parenthèses son identité chrétienne, qui doit lui servir de guide’’.

    ‘’Ce pays a été dirigé par Léopold Sédar Senghor. Je suis persuadé que son identité chrétienne a beaucoup contribué à la réussite de ses projets’’, a souligné M. Ndiaye en parlant du premier président sénégalais.

    Il invite par ailleurs les chrétiens à ‘’oser s’engager dans les affaires de l’État’’, dans la mesure où ils ont quelque chose à lui donner.

    ‘’Il faut prendre cette question à bras-le-corps pour sauver les jeunes. Aujourd’hui, tous les acteurs de la communauté, notamment les autorités religieuses et politiques, doivent s’employer à lui trouver des solutions, pour redonner à la jeunesse l’espoir de réussir au Sénégal’’, a ajouté le guide religieux en parlant de l’émigration irrégulière.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-PALESTINE-POLITIQUE / Le préfet interdit la tenue à Dakar d’un rassemblement de soutien au peuple palestinien

    SENEGAL-PALESTINE-POLITIQUE / Le préfet interdit la tenue à Dakar d’un rassemblement de soutien au peuple palestinien

    Dakar, 27 oct (APS) – Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, a interdit le rassemblement prévu samedi à Dakar en guise de soutien à la ‘’cause palestinienne’’, en raison du ‘’non-respect’’ de la procédure en vigueur pour l’autorisation d’une telle manifestation.

    La demande d’autorisation de cette manifestation a été déposée à la préfecture, mercredi 25 octobre, par des membres de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne, selon M. Tine.

    Ils voulaient tenir ‘’un rassemblement de soutien au peuple palestinien’’, à l’Institut islamique de Dakar.

    Israël et la Palestine se livrent, depuis le 7 octobre dernier, à l’une des plus sanglantes guerres du Moyen-Orient au cours des cinquante dernières années.

    Après avoir reçu des organisateurs la déclaration de la manifestation, le préfet affirme qu’‘’il ressort de son examen le non-respect du délai de trois jours francs au moins’’ prévu par la loi pour les rassemblements à tenir ‘’sur la voie publique’’.

    ‘’Par conséquent, je constate son irrégularité’’, a déclaré l’autorité administrative dans sa réponse aux membres de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne.

    Un ‘’attachement aux frères et sœurs persécutés de la Palestine’’

    Le président de l’Alliance nationale pour la cause palestinienne, Moustapha Ségnane, a annoncé le report au 4 novembre du ‘’grand rassemblement de soutien au peuple palestinien’’ qu’il prévoyait d’organiser ce samedi.

    La manifestation a été interdite en raison du motif invoqué par le préfet, a confirmé M. Ségnane dans un communiqué, exprimant son ‘’attachement aux frères et sœurs persécutés de la Palestine’’.

    La guerre entre Israël et la Palestine a repris après une attaque surprise menée par le Hamas, une organisation palestinienne, le 7 octobre.

    Le Sénégal dirige, depuis près de cinquante ans, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, au sein des Nations unies.

    À ce titre, par la voix du président de la République, Macky Sall, le Sénégal a réitéré, le 17 octobre dernier, son ‘’appel à la désescalade et au respect du droit international humanitaire’’ par les protagonistes de ce conflit. ‘’Il ne peut pas y avoir de solution militaire à ce conflit meurtrier’’, a soutenu M. Sall.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE /  ‘’Ousmane Sonko n’est pas demandeur d’une protection de ses données personnelles par l’État du Sénégal’’, déclarent ses avocats

    SENEGAL-JUSTICE /  ‘’Ousmane Sonko n’est pas demandeur d’une protection de ses données personnelles par l’État du Sénégal’’, déclarent ses avocats

    Dakar, 27 oct (APS) – L’opposant Ousmane Sonko, placé en détention depuis le 28 juillet dernier, ‘’n’est pas demandeur d’une protection de ses données personnelles par l’État du Sénégal, dans le cadre d’une politique pénale à géométrie variable’’, soutiennent ses avocats dans un communiqué parvenu vendredi à l’APS.

    Le collectif d’avocats assurant sa défense ‘’rappelle, à l’attention du procureur de la République, que le détenu Ousmane Sonko n’est pas demandeur d’une protection de ses données personnelles par l’État du Sénégal, dans le cadre d’une politique pénale à géométrie variable’’.

    ‘’Le pool d’avocats de monsieur Ousmane Sonko constate […] que le procureur de la République s’est illustré par son indifférence lorsque les données personnelles du même Ousmane Sonko, les photos et vidéos de son enlèvement, et les images de ses effets personnels avaient été largement publiées et partagées dans des sites Internet qui lui sont manifestement hostiles, le 29 mai 2023’’, ajoute la même source.

    Ce jour-là, ‘’on l’a vu […] photographié et filmé, alors qu’il était entre les mains des gendarmes’’, arguent ses avocats.

    ‘’Le pool d’avocats constate également qu’au moment où le communiqué du parquet était rendu public ce 26 octobre 2023, l’administration refusait et continue de refuser d’exécuter une décision de justice en portant atteinte aux droits civiques’’ de l’opposant, ‘’sans information judiciaire à ce jour ouverte par le parquet’’.

    Ses avocats ‘’demande[nt] plutôt à l’État de tirer les conséquences de la situation sanitaire extrêmement grave et préoccupante de monsieur Ousmane Sonko’’.

    ‘’Une panoplie d’infractions relatives à la diffusion de données à caractère personnel’’

    ‘’Le collectif de défense demande à l’État son obligation de protéger la vie et la santé des personnes privées de liberté et, en particulier de monsieur Ousmane Sonko, dont la situation sanitaire se dégrade de jour en jour, ce qui est connu des autorités exécutives et judiciaires’’, lit-on dans le communiqué.

    Il a été publié par les avocats de l’opposant après que le parquet de Dakar a annoncé l’ouverture d’une enquête dans le but d’identifier les auteurs de la publication d’une correspondance administrative sur son état de santé.

    ‘’Outre la violation des droits du détenu, ces faits d’une particulière gravité constituent toute une panoplie d’infractions relatives à la diffusion de données à caractère personnel’’, a écrit le chef du parquet dans un communiqué.

    Ce dernier a été publié au moment où circulait, dans divers médias, une lettre du colonel Abdoulaye Diagne, le directeur général de l’administration pénitentiaire, adressée à Aïssata Tall Sall, la ministre de la Justice.

    La lettre rendue publique décrit la ‘’situation médicale’’ d’Ousmane Sonko.

    Selon ses avocats, le maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024 a repris la grève de la faim.

    Arrêté depuis le 28 juillet dernier, il est accusé de nombreuses infractions et son parti politique a été dissous par le président de la République.

    Ousmane Sonko, ancien député, est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE / Une enquête judiciaire ouverte après la publication d’une correspondance administrative sur l’état de santé d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-JUSTICE / Une enquête judiciaire ouverte après la publication d’une correspondance administrative sur l’état de santé d’Ousmane Sonko

    Dakar, 27 oct (APS) – Le parquet de Dakar déclare avoir ouvert une enquête pour identifier les auteurs de la publication d’une correspondance administrative du directeur général de l’administration pénitentiaire adressée à la ministre de la Justice, concernant l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko, placé en détention.

    ‘’Le procureur de la République a ordonné immédiatement l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs de cette publication et toutes personnes impliquées, aux fins d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre’’, lit-on dans un communiqué du parquet.

    ‘’Outre la violation des droits du détenu, ces faits d’une particulière gravité constituent toute une panoplie d’infractions relatives à la diffusion de données à caractère personnel’’, soutient-il.

    Le procureur de la République déplore ‘’la diffusion, sur des supports de communication, d’une correspondance administrative et interne émanant de la direction de l’administration pénitentiaire et adressée à madame le garde des Sceaux, ministre de la Justice’’.

    Le communiqué du parquet a été publié au moment où circulait, par divers médias, une lettre adressée par le colonel Abdoulaye Diagne, directeur général de l’administration pénitentiaire, à Aïssata Tall Sall.

    La lettre rendue publique décrit la ‘’situation médicale’’ d’Ousmane Sonko, dont l’état de santé est déplorable, selon ses avocats.

    Ces derniers déclarent que M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a repris la grève de la faim. Arrêté depuis le 28 juillet dernier, il est accusé de nombreuses infractions.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile dénoncent ‘’des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile dénoncent ‘’des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’

    Dakar, 25 oct (APS) – Vingt et une organisations de la société civile sénégalaise ont dénoncé, mercredi, les ‘’restrictions’’ faites aux leaders de l’opposition et les ‘’violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’.

    Dans une déclaration parvenue à l’APS, la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) et d’autres organisations fustigent ‘’des restrictions de tous ordres à l’endroit des acteurs politiques ou partis d’opposition, et des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur chargé […] de la gestion du fichier général des électeurs’’.

    ‘’En dépit d’une décision de justice ordonnant la réintégration de M. Ousmane Sonko sur les listes électorales, le ministère de l’Intérieur refuse d’appliquer ladite décision, défiant l’autorité judiciaire’’, soutiennent-elles.

    ‘’Le pourvoi en matière de contentieux sur l’inscription sur les listes électorales n’est pas suspensif’’, arguent Démocratie, droits humains et développement (3D), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), le Forum social sénégalais, Afrikajom Center, Présence chrétienne et les autres signataires de la déclaration.

    Ces organisations font allusion à la décision de l’Agent judiciaire de l’État et des avocats de l’État de faire appel de la décision du tribunal de Ziguinchor annulant la radiation de l’opposant Ousmane Sonko du fichier électoral et ordonnant sa réintégration.

    Malgré cette décision, la direction générale des élections, placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, a déclaré vouloir attendre la décision du procès en appel pour savoir s’il faut ou pas remettre les fiches de parrainage au mandataire de M. Sonko.

    ‘’Les visites de proximité et autres manifestations des leaders de l’opposition dans le cadre de la collecte des parrainages sont systématiquement interrompues, voire interdites, au moment où le candidat de la majorité sillonne librement le pays en organisant meetings et caravanes’’, soutiennent les organisations de la société civile.

    Elles estiment que ‘’cette situation, qui engendre une discrimination en faveur de certains acteurs politiques, n’est pas de nature à permettre l’organisation d’une élection libre, inclusive, transparente et apaisée’’.

    ‘’Veiller à l’intégrité et à la transparence du processus électoral’’

    ‘’Nous […] exigeons du ministère de l’Intérieur, et particulièrement de l’administration, le respect de la loi, une neutralité sans équivoque dans la gestion du processus électoral [et] une impartialité sans faille à l’endroit des candidats’’, ajoutent les auteurs de la déclaration.

    La LSDH, 3D et leurs cosignataires appellent le ministère chargé des élections à ‘’assurer le bon déroulement du processus électoral, conformément à sa mission de contrôle et de supervision’’ du scrutin présidentiel à venir.

    Ces organisations recommandent en même temps ‘’à l’administration de s’abstenir de tous [les] actes et attitudes remettant en cause sa neutralité et portant un sérieux coup à la confiance des acteurs politiques’’.

    La direction générale des élections, elle, est invitée ‘’à rendre publiques les informations sur chaque étape du processus électoral’’.

    La déclaration recommande ‘’à l’administration et aux institutions de régulation de veiller à l’intégrité et à la transparence du processus électoral’’.

    L’APS a tenté vainement de joindre par téléphone le responsable du service de communication du ministère de l’Intérieur, dans le but de recueillir sa version des faits dénoncés par les organisations de la société civile.

    ESF/MTN