Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les projets et programmes de la SND 2025-2029 seront examinés en Conseil des ministres en février prochain

    SENEGAL-ECONOMIE / Les projets et programmes de la SND 2025-2029 seront examinés en Conseil des ministres en février prochain

    Dakar, 22 jan (APS) – Les projets, programmes et réformes de la Stratégie nationale de développement (SND) 2025-2029 seront examinés en Conseil des ministres au plus tard en février prochain, a assuré le Premier ministre, mercredi 22 janvier, annonçant ensuite la création d’un comité interministériel chargé de résoudre les ‘’problématiques conjoncturelles et structurelles’’ du secteur de l’énergie.

    ‘’Le Premier ministre a […] évoqué les travaux en cours relatifs à la mise en œuvre opérationnelle de la [SND] 2025-2029, notamment la finalisation des fiches de projets, programmes et réformes, ainsi que leur priorisation, en vue de la soumission du dossier en Conseil des ministres au plus tard à la mi-février 2025’’, est-il écrit dans le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    La même source affirme que ‘’le Premier ministre a ensuite fait part de l’importance et de l’urgence attachées à la restructuration du secteur de l’énergie’’.

    ‘’À cet égard, il a [annoncé] la mise en place, sous la coordination du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, d’un comité interministériel chargé d’élaborer une feuille de route et un plan d’action en vue de la résolution des problématiques conjoncturelles et structurelles du secteur’’, rapporte le communiqué publié après la réunion du gouvernement.

    Il ajoute que ce comité sera chargé en même temps de ‘’proposer des solutions pérennes, sous réserve des contraintes budgétaires, pour une diminution de la facture énergétique’’.

    Des propositions pour la filière phosphates-fertilisants

    ‘’Les conclusions du comité devront être prises en compte dans les orientations devant guider la finalisation du projet de loi portant restructuration de la Senelec (la Société nationale d’électricité du Sénégal) et du projet de décret fixant les modalités de participation des investisseurs sénégalais, ainsi que les conditions de détermination du plan de contenu local dans le secteur de l’électricité.’’

    Le texte signé du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, annonce que ‘’l’ensemble de ce dossier devra être soumis au Conseil des ministres au cours du mois de février 2025’’.

    ‘’Par ailleurs, ajoute M. Sarré, le Premier ministre a informé le Conseil de la mise en place d’un comité ad hoc chargé de lui soumettre des propositions relatives à la stratégie nationale de développement de la filière phosphates-fertilisants au plus tard à la fin février 2025.’’

    ESF

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Des réunions prévues en février prochain sur les difficultés financières d’Air Sénégal et de l’AIBD

    SENEGAL-ENTREPRISES / Des réunions prévues en février prochain sur les difficultés financières d’Air Sénégal et de l’AIBD

    Dakar, 22 jan (APS) – Le chef du gouvernement a annoncé en Conseil des ministres la tenue, en février prochain, de deux réunions consacrées aux difficultés financières de la compagnie Air Sénégal et de l’AIBD, l’aéroport international Blaise-Diagne.

    En intervenant à la réunion hebdomadaire du gouvernement, ‘’le Premier ministre s’est appesanti sur les difficultés financières d’Air Sénégal SA et de l’AIBD SA, ainsi que l’urgence attachée à la restructuration globale de ces sociétés’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Il présidera deux réunions interministérielles consacrées (…) à la situation de chacune de ces sociétés, au cours de la deuxième décade du mois de février 2025’’, annonce la même source.

    Elle signale que le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du comité de suivi du secteur parapublic a été adopté lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement de ce mercredi.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le président de la République demande au Premier ministre de mener des concertations avec le secteur privé

    SENEGAL-ECONOMIE / Le président de la République demande au Premier ministre de mener des concertations avec le secteur privé

    Dakar, 22 jan (APS) – Bassirou Diomaye Faye a demandé au Premier ministre, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 janvier, de mener des ‘’concertations pragmatiques’’ avec les industriels et les opérateurs économiques.

    ‘’Le président de la République a demandé au Premier ministre d’engager des concertations pragmatiques avec les industriels et les opérateurs économiques afin de déterminer les modalités consensuelles de pilotage du développement du secteur privé national, en tenant compte de toutes les contraintes et opportunités liées au contexte international’’, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Le chef de l’État, à l’occasion de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le futur projet de loi sur la souveraineté économique.

    ‘’Ces consultations sont indispensables pour accélérer la finalisation du projet de loi sur la souveraineté économique, qui sera la traduction politique de notre volonté collective et résolue de bâtir une économie endogène, force motrice de la transformation systémique du Sénégal’’, a écrit M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Dans cette perspective, ajoute la même source, le chef de l’État a demandé au Premier ministre de superviser la restructuration efficace du cadre global de promotion de l’attractivité du Sénégal et de la compétitivité de l’économie nationale, en consolidant et en engageant les réformes prioritaires relevant de chaque secteur et de chaque ministère.’’

    Le Forum Invest in Sénégal prévu les 24 et 25 avril 2025

    Le communiqué du Conseil des ministres parle aussi de ‘’la nécessité de renforcer le positionnement institutionnel de l’Agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) sur le segment des incitations et du suivi opérationnel de l’environnement des affaires, par la définition d’une nouvelle doctrine de promotion des investissements et de l’attractivité du Sénégal’’.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a aussi requis la réactivation de l’Observatoire national des investissements’’, ajoute la même source, annonçant que cette structure est désormais logée à la Primature.

    ‘’Sur cette lancée, il a demandé au Premier ministre, en relation notamment avec les ministres chargés de l’Économie, des Finances, du Commerce, de l’Industrie et du Numérique, de coordonner l’organisation, sous la conduite opérationnelle de l’APIX, du Forum Invest in Sénégal, les 24 et 25 avril 2025.’’

    ‘’Cet évènement économique sera un moment exceptionnel de promotion de la destination Sénégal en termes de partenariats et d’investissements directs étrangers’’, rapporte le porte-parole du gouvernement.

    ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSPECTIVES / Des réformes en matière de déconcentration et de décentralisation prévues pour la gestion des futurs pôles économiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-PERSPECTIVES / Des réformes en matière de déconcentration et de décentralisation prévues pour la gestion des futurs pôles économiques

    Diamniadio, 20 jan (APS) – L’administration des huit pôles économiques à créer dans le territoire national va s’accompagner de réformes publiques en matière de déconcentration et de décentralisation des pouvoirs de l’État, a assuré le président de la République, lundi, à Diamniadio (ouest).

    « Je signale l’importance de la refondation de l’action des pouvoirs publics, qui doit être conforme aux besoins et aspirations des populations, en repensant la déconcentration et en revitalisant la décentralisation », a dit Bassirou Diomaye Faye à l’ouverture de la conférence des administrateurs et managers publics.  

    « Repenser la déconcentration, c’est évaluer la mise en œuvre de la charte de la déconcentration de 2020 », a expliqué M. Faye.  

    « Repenser la déconcentration, a-t-il souligné, c’est évoluer vers une nouvelle doctrine de déconcentration plus avancée, qui impulse un État central cohérent dans son organisation et ses processus de prise de décision et d’action. »

    Plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, les autres membres du gouvernement, ainsi que des directeurs généraux, des administrateurs de sociétés nationales et d’entreprises du secteur parapublic, des fonctionnaires et des agents de l’État prennent part à la conférence.

    Le président de la République estime que « repenser la déconcentration » va consister en même temps à « développer un État territorial performant, mieux coordonné, avec des services restructurés et optimisés dirigés par des autorités administratives (gouverneurs, préfets et sous-préfets) davantage responsabilisées et évaluées annuellement sur la base d’objectifs assignés ».  

    « À ce titre, je demande au Premier ministre de définir un nouveau dispositif d’approfondissement de la déconcentration au sein des ministères et au niveau territorial », a-t-il annoncé.

    Instaurer une gouvernance de proximité

    « Parallèlement, nous devrons revitaliser la décentralisation en réexaminant le découpage administratif, les compétences transférées et la fiscalité locale, tout en prévoyant des mécanismes de financement plus adaptés aux besoins des collectivités », a ajouté le chef de l’État. 

    Il précise que « ce travail de révision se fera en concertation avec les élus locaux et les acteurs territoriaux, de manière à promouvoir une subsidiarité efficace et un développement territorial équilibré ».

    Le gouvernement va « activer » cette année les huit pôles économiques prévus dans son programme national de développement du pays, selon M. Faye.

    Ces pôles seront les « assises stratégiques de la territorialisation des politiques publiques », a-t-il dit, affirmant souhaiter « instaurer une gouvernance de proximité, attentive à chaque collectivité territoriale, apte à déployer des politiques équitables dans l’hydraulique, l’électrification, la santé, l’éducation et la formation ».  

    « La performance de l’État se mesure à la cohérence de ses méthodes et à l’efficacité de ses interventions, en particulier pour accompagner l’industrialisation de nos territoires et le développement de filières stratégiques créatrices d’emplois », a ajouté Bassirou Diomaye Faye. 

    Des hauts fonctionnaires de la présidence de la République, de la Cour des comptes, des ministères et d’autres démembrements de l’Administration publique vont présenter aux participants les changements souhaités par le chef de l’État.

    Le but de la conférence des administrateurs et managers publics est de « renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique », affirme le Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV).

    « Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics », ajoute le BIC-GOUV.

    « Cette rencontre (…) constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques », explique-t-il.

    ESF/BK

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-REFORMES / L’État va assurer ‘’un encadrement réglementaire strict’’ des entreprises du secteur parapublic, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-ADMINISTRATION-REFORMES / L’État va assurer ‘’un encadrement réglementaire strict’’ des entreprises du secteur parapublic, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 20 jan (APS) – Le président de la République a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), des réformes visant à accroître la supervision des entreprises du secteur parapublic par l’État, à les contraindre à s’en tenir strictement à leurs prérogatives et à exercer ‘’un encadrement réglementaire strict’’ sur elles.

    ‘’Un État stratège confère des délégations à des entités publiques, mais veille à l’exemplarité de leur gouvernance et à leurs performances. C’est pourquoi, j’attache une importance primordiale à la supervision du secteur parapublic’’, a dit Bassirou Diomaye Faye.

    Il intervenait à la conférence des administrateurs et managers publics. 

    ‘’Je demande au Premier ministre d’assurer l’application rigoureuse de la loi d’orientation du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic, qui vise à (…) maîtriser la gestion des ressources publiques et à vérifier la pertinence des interventions du secteur parapublic’’, a déclaré M. Faye.

    Plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, les autres membres du gouvernement, ainsi que des directeurs généraux, des administrateurs de sociétés nationales et d’entreprises du secteur parapublic, des fonctionnaires et des agents de l’État prennent part à la conférence.

    ‘’Je rappelle l’exigence pour les organes délibérants et exécutifs des entités du secteur parapublic de s’en tenir strictement à leurs prérogatives’’, a martelé Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’À ce titre, je demande aux conseils d’administration et aux directions générales de soumettre, sans exception, leurs choix stratégiques aux ministères compétents, grâce à la tenue systématique de pré-conseils.’’

    Bassirou Diomaye Faye annonce que ‘’les comptes rendus’’ des instances chargées d’administrer les entreprises du secteur parapublic ‘’seront communiqués en détail au Premier ministre et au président de la République’’.

    ‘’Il en va de même pour les décisions de recrutement et de rémunération’’, a-t-il ajouté.

    En matière de recrutement et de rémunération, les établissements parapublics ‘’feront l’objet d’un encadrement réglementaire strict, afin de préserver à la fois la cohérence des politiques publiques et la soutenabilité des finances de l’État’’.

    La gouvernance du secteur parapublic nécessite ‘’une vigilance de tous les instants’’, a souligné Bassirou Diomaye Faye, estimant qu’il doit faire l’objet d’‘’une gestion rigoureuse’’ et administré ‘’selon les meilleurs standards internationaux’’.

    Les entreprises publiques parapubliques ‘’ne sauraient constituer un fardeau pour la nation’’, a ajouté le chef de l’État après avoir déploré l’existence d’un ‘’secteur parapublic hypertrophié’’ et de services administratifs ‘’complexes et coûteux’’.

    Il dit avoir relevé ‘’des constats alarmants’’ dans le fonctionnement de l’Administration publique, dont ‘’les marges de manœuvre n’existent plus’’.

    M. Faye estime que les secteurs public et parapublic sénégalais sont ‘’figés dans des schémas dépassés’’.

    Le but de la conférence des administrateurs et managers publics est de ‘’renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique’’, affirme le Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV).

    ‘’Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics’’, ajoute le BIC-GOUV.

    ‘’Cette rencontre (…) constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques’’, explique-t-il.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE / Bassirou Diomaye Faye juge urgent d’accélérer la modernisation des transports

    SENEGAL-ECONOMIE / Bassirou Diomaye Faye juge urgent d’accélérer la modernisation des transports

    Dakar, 15 jan (APS) – Le chef de l’État attiré l’attention des membres du gouvernement sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports, sur la base des conclusions des états généraux dudit secteur, a-t-on appris, mercredi, du ministre de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    ‘’Le président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments, à la suite des conclusions des états généraux du secteur’’, a écrit M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au Premier ministre et au ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens de finaliser le plan d’action du gouvernement pour la modernisation des transports terrestres’’.

    Selon le porte-parole du gouvernement, le chef de l’État souhaite que l’agenda d’exécution et les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières soient pris en compte.

    ‘’Il a rappelé au gouvernement (…) la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées’’, rapporte M. Sarré.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’État a invité le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le renouvellement des gros-porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains.

    ‘’Il a demandé au gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes’’, affirme la même source.

    Elle ajoute que ‘’le gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle (des chauffeurs, des mécaniciens, etc.) et une meilleure sécurisation ‘des emplois informels’ du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat’’.

    Bassirou Diomaye Faye préconise ‘’la conclusion progressive de contrats de travail réguliers et assortis d’une couverture sociale systématique’’.

    ‘’Les dispositifs de la convention nationale État-employeurs et de la couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens’’, affirme le communiqué en Conseil des ministres en citant le président de la République.

    ESF

  • SENEGAL-MAURITANIE-DEVELOPPEMENT  / Dakar et Nouakchott préparent un accord de coopération sur la circulation des personnes et des biens

    SENEGAL-MAURITANIE-DEVELOPPEMENT  / Dakar et Nouakchott préparent un accord de coopération sur la circulation des personnes et des biens

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Sénégal et la Mauritanie ont annoncé, mardi, à Nouakchott, travailler à un accord bilatéral sur les conditions d’entrée, de séjour et d’établissement de leurs ressortissants dans les deux pays, et d’aider les opérateurs économiques mauritaniens et sénégalais à investir dans les hydrocarbures.

    Ils ont annoncé ces mesures au terme d’une visite de travail du Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, de dimanche à mardi, dans la capitale de la Mauritanie.

    ‘’Sur la question sécuritaire, les deux parties ont examiné conjointement le projet d’accord visant à permettre la libre circulation des personnes et à faciliter les conditions de séjour et d’établissement des ressortissants des deux pays’’, affirme le communiqué conjoint rendu public à la fin de la visite de M. Sonko.

    La Mauritanie va soumettre au Sénégal ‘’un projet d’accord révisé comportant notamment les nouvelles conditions d’obtention de la carte de séjour pour les ressortissants sénégalais’’, ont annoncé les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Mohamed Salem Ould Merzoug (Mauritanie) et Yassine Fall (Sénégal).

    Un projet d’accord sur la migration

    Des Sénégalais vivant en Mauritanie ont dit à Ousmane Sonko qu’il était difficile pour eux de vivre et de travailler en Mauritanie sans ladite carte. Les critères requis pour l’avoir sont contraignants, ont-ils affirmé.

    La Mauritanie et le Sénégal se sont mis d’accord pour ‘’mettre en place un cadre opérationnel pour faire face aux défis sécuritaires communs qui impactent les deux pays, les deux pays, notamment la lutte contre la migration irrégulière et la criminalité transfrontalière organisée’’. ‘’Dans ce cadre, la partie mauritanienne soumettra à celle sénégalaise, dans les meilleurs délais, un projet d’accord sur la migration.’’

    Au terme de la visite de M. Sonko, ‘’les deux pays ont adopté […] un protocole d’accord’’ destiné à ‘’maximiser l’implication’’ du secteur privé sénégalais et mauritanien dans le développement de l’économie pétrolière et gazière.

    Il s’agira, pour les autorités des deux pays, de faciliter les investissements des opérateurs économiques dans les hydrocarbures, pour les tâches qu’ils sont en mesure d’effectuer dans l’industrie du pétrole et du gaz.

    La Mauritanie et le Sénégal ont décidé, depuis quelques années, d’exploiter ensemble le gisement de gaz naturel découvert sur leur frontière maritime. Le 31 décembre dernier, ils ont déclaré avoir procédé à l’ouverture officielle du premier puits de ce gisement.

    Les Premiers ministres Ousmane Sonko et Moctar Ould Diay, ainsi que plusieurs ministres des deux pays, ‘’ont réaffirmé leur engagement à œuvrer conjointement pour la paix, la sécurité et le développement dans la région du Sahel’’.

    Ils ont décidé aussi de poursuivre leur ‘’collaboration au sein des cadres régionaux, afin de relever les défis liés à la paix [et] à la lutte contre le terrorisme’’.

    Une ‘’collaboration au sein des cadres régionaux’’

    ‘’Les deux Premiers ministres ont passé en revue les divers domaines de coopération et se sont félicités des réalisations accomplies. Ils ont […] insisté sur le renforcement de la coopération dans les domaines de la sécurité, des affaires consulaires, de l’énergie, des transports, de la pêche, de l’élevage…’’ disent les deux gouvernements à la fin de la visite de travail d’Ousmane Sonko.

    Ils ont décidé de continuer à lutter ensemble contre ‘’la criminalité transfrontalière’’, ainsi que ‘’le terrorisme, la migration clandestine, le trafic illicite d’armes et de drogues, les flux financiers illicites et le blanchiment d’argent’’.  

    Dakar et Nouakchott disent avoir ‘’une parfaite convergence de vues sur l’ensemble des sujets abordés’’ lors de leur concertation à Nouakchott.

    Pour sa visite de travail, Ousmane Sonko était accompagné de plusieurs ministres. Outre Yassine Fall, il y avait Jean Baptiste Tine, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Birame Souleye Diop, chargé de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, celle chargée des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires. Plusieurs hauts fonctionnaires y ont pris part.

    ESF

  • MAURITANIE-SENEGAL-INVESTISSEMENTS / Les gouvernements mauritanien et sénégalais s’engagent à aider les opérateurs économiques à investir dans les deux pays

    MAURITANIE-SENEGAL-INVESTISSEMENTS / Les gouvernements mauritanien et sénégalais s’engagent à aider les opérateurs économiques à investir dans les deux pays

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Les Premiers ministres sénégalais et mauritaien, Ousmane Sonko et Moctar Ould Diay, se sont engagés, mardi, à Nouakchott, à lever les obstacles auxquels les secteurs privé de la Mauritanie et du Sénégal sont confrontés en voulant investir de part et d’autre de la frontière des deux pays.

    Ils ont pris cet engagement lors d’une ‘’table ronde secteur public-privé Mauritanie-Sénégal’’, à l’occasion d’une visite de travail du chef du gouvernement sénégalais en Mauritanie.

    ‘’Dans notre relation, il faut qu’il y ait beaucoup de mauritaniens au Sénégal et beaucoup de Sénégalais en Mauritanie […] Il faut que toutes les barrières soient levées’’, a soutenu Ousmane Sonko lors de cette rencontre organisée par l’Agence de promotion des investissements en Mauritanie et l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux au Sénégal.

    ‘’Nous appelons le secteur privé de la Mauritanie et celui du Sénégal à travailler main dans la main en multipliant les partenariats public-privé, les joint-ventures […] Le secteur privé sénégalais sera le bienvenu en Mauritanie. Le gouvernement mauritanien prendra toutes les dispositions nécessaires pour lever toutes les entraves’’, a assuré Mocar Ould Diay, estimant que ‘’les perspectives sont prometteuses’’ pour les relations bilatérales.

    ‘’Lever toutes les entraves’’

    Plusieurs visites ministérielles ont eu lieu en 2024 entre la Mauritanie et le Sénégal, dans les domaines l’agriculture, de l’élevage, du pétrole, de l’énergie, des mines, de la pêche, des infrastructures, des transports terrestres et aériens.

    Un forum économique sénégalo-mauritanien s’est tenu les 30 septembre et 1er octobre derniers à Dakar. La 13e session de la commission mixte de coopération a eu lieu en novembre 2024 à Nouakchott.

    Ousmane Sonko considère toutes ces réunions bilatérales comme ‘’des avancées extrêmement importantes des relations entre les hommes d’affaires sénégalais et mauritaniens’’.

    ‘’Le Sénégal compte surtout sur le secteur privé. Les investisseurs mauritaniens sont les bienvenus au Sénégal’’, a assuré M. Sonko.

    Il souhaite que les deux pays aillent très vite dans la réalisation de leurs ambitions. ‘’Des initiatives salutaires ont été prises mais il reste beaucoup de choses à faire, il faut les accélérer. Il faut que nous travaillions vite et bien en prenant les mesures qu’il faut.’’

    ‘’Nous en demandons plus’’

    ‘’Je remercie la Mauritanie pour son ouverture’’, a dit Ousmane Sonko, poursuivant : ‘’Nous en demandons plus.’’

    Moctar Ould Diay estime, pour sa part, que ‘’c’est urgent et indispensable de jeter les bases d’une coopération entre les secteurs privés mauritanien et sénégalais’’.

    Les deux pays gagneront à accroître le commerce et les investissements de part et d’autre de leur frontière, selon le Premier ministre mauritanien.

    ‘’Les échanges économiques et commerciaux [entre la Mauritanie et le Sénégal] sont très modestes, au regard de l’énorme potentiel de coopération existant de part et d’autre’’, indique un document de la Primature sénégalaise.

    De 43,1 milliards de francs CFA en 2019, les flux commerciaux entre les deux pays sont passés à 67,4 milliards en 2023, ajoute-t-il.

    ESF

  • MAURITANIE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Ousmane Sonko : ‘’Pour le changement, il faut que nous fassions preuve de discipline et d’organisation’’

    MAURITANIE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Ousmane Sonko : ‘’Pour le changement, il faut que nous fassions preuve de discipline et d’organisation’’

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a assuré ses compatriotes réunis lundi au palais des Congrès de Nouakchott de la détermination du gouvernement à mener les réformes nécessaires, en leur demandant en même temps de faire preuve de discipline et d’organisation pour aider les pouvoirs publics à y arriver.

    ‘’Aucune résistance ne nous empêchera de faire ce que nous voulons comme changement pour le pays (…) Pour y arriver, il faut que nous ayons une vision et fassions preuve de discipline et d’organisation’’, a dit M. Sonko aux centaines de Sénégalais rencontrés dans ce palais de la capitale mauritanienne.

    Au Sénégal, ‘’il y a toujours une catégorie qui conteste ce que l’État décide de faire’’, a-t-il affirmé, assurant : ‘’Nous ne remettrons en cause aucun acquis démocratique parce que nous avons opté pour la démocratie.’’

    ‘’Il y a des choix à faire. Voulons-nous faire du saupoudrage ou voulons-nous faire une révolution ?’’, a-t-il demandé aux ressortissants sénégalais venus discuter avec lui des conditions dans lesquelles ils vivent en Mauritanie.

    ‘’Une révolution n’est pas à confondre avec une révolte’’, a précisé le Premier ministre, expliquant que la révolution va consister à faire des ‘’changements structurels’’.

    Il ajoute : ‘’Cela commence par changer de comportements. Le changement, ce n’est pas facile. Nous avons des habitudes vieilles de soixante-quatre ans (depuis l’indépendance du pays). Les Sénégalais veulent le changement mais ne veulent pas changer (…) C’est impossible.’’

    Avec méthode et méthodologie

    ‘’Nous allons nous y prendre avec méthode et méthodologie’’, a poursuivi Ousmane Sonko, estimant que les ‘’préoccupations électorales’’ ont souvent empêché les gouvernements de mener les réformes nécessaires au Sénégal.

    ‘’Nous voulons faire en sorte qu’aucun Sénégalais ne songe, dans dix, vingt ou trente ans, à s’expatrier en empruntant une pirogue’’, a-t-il promis.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/OID

  • MAURITANIE-SENEGAL-DISTINCTIONS / Bassirou Diomaye Faye nomme deux hommes d’affaires mauritaniens aux grades de commandeur et d’officier de l’Ordre national du Lion

    MAURITANIE-SENEGAL-DISTINCTIONS / Bassirou Diomaye Faye nomme deux hommes d’affaires mauritaniens aux grades de commandeur et d’officier de l’Ordre national du Lion

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a nommé les hommes d’affaires mauritaniens Mohamed Hmayenne Bouamoutou et Mohamed Zein El Abidine Cheikh Ahmad aux grades respectifs de commandeur et d’officier de l’Ordre national du Lion, a-t-on appris, lundi, à Nouakchott.

    Les distinctions ont été remises aux récipiendaires par le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui effectue une visite de travail dans la capitale mauritanienne.

    ‘’Cette reconnaissance est d’une signification incommensurable, aussi bien pour moi que pour mes enfants, qui sont présents ici et fiers d’être d’une mère sénégalaise’’, a dit M. Bouamoutou.

    ‘’J’ai toujours été convaincu que le Sénégal et la Mauritanie sont un seul peuple vivant dans deux États (…) Sous la présidence de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ma conviction s’est raffermie. Mon engagement en faveur de la fraternité, de l’amitié et du partenariat entre le Sénégal et la Mauritanie est plus que jamais soutenue’’, a-t-il ajouté.

    Mohamed Hmayenne Bouamoutou dit avoir toujours cru, ‘’en tant qu’homme d’affaires, que le rôle de l’entrepreneur dépasse la recherche du succès individuel’’.

    ESF