Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : El Hadji Ibrahima Sall s’engage à se battre contre ‘’la confiscation de la démocratie par les partis politiques’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : El Hadji Ibrahima Sall s’engage à se battre contre ‘’la confiscation de la démocratie par les partis politiques’’

    Dakar, 3 oct (APS) – L’économiste et ancien ministre El Hadji Ibrahima Sall, candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, déclare vouloir, à l’aide de son programme de gouvernance, ‘’mettre fin à la confiscation de la démocratie [sénégalaise] par les partis politiques’’.

    ‘’Aujourd’hui, la grande priorité nationale consiste à engager toutes les réformes nécessaires pour mettre fin à la confiscation de la démocratie par les partis politiques et imposer le ruissellement des richesses nationales sur les populations les plus démunies’’, a dit M. Sall dans une interview publiée ce mardi par le journal Bés Bi Le Jour.

    ‘’Mon programme donne deux solutions institutionnelles à ce problème : la création d’un Haut Conseil du contrôle citoyen et l’initiative de régionalisation intégrale du Sénégal’’, a ajouté l’ancien ministre du Plan. Il est d’avis que ‘’la défense de la démocratie est l’une des questions majeures de notre époque’’.

    Estimant que la démocratie sénégalaise ‘’est menacée par l’élite dirigeante et la vague populiste venue des foules’’, M. Sall souligne qu’il ‘’était dès lors impératif de donner des réponses à ces deux dérives’’.

    ‘’La réponse que je préconise à travers le Haut Conseil du contrôle citoyen […] est une réponse définitive à la confiscation du pouvoir démocratique par les partis politiques. Tous nos compatriotes […] y trouveront une réponse satisfaisante à leurs inquiétudes et à leurs revendications’’, a promis El Hadji Ibrahima Sall.

    Un programme comprenant plus de 600 mesures 

    Son programme est le fruit d’‘’un travail rigoureux de plusieurs années de diagnostic des raisons profondes de l’inefficacité des politiques publiques et de l’effondrement de notre modèle social’’, a-t-il dit.

    M. Sall promet, s’il obtient le nombre de parrainages requis et arrive à convaincre le Conseil constitutionnel de la recevabilité de sa candidature, de présenter aux Sénégalais un programme de gouvernance comprenant ‘’plus de 600 mesures’’.

    Ces mesures concerneront la famille, la société, l’emploi, l’éducation, la santé, l’enseignement supérieur, la sécurité, la défense, la justice, la jeunesse, la culture, les sports, etc. ‘’Ce programme, le moment venu, sera partagé avec les Sénégalais’’, a-t-il dit, ajoutant avoir publié un livre contenant ‘’plus de 100 propositions’’ faites à ses compatriotes.

    CN/ESF/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-AUTOREGULATION / Sept nouveaux membres intègrent le tribunal des pairs du CORED

    SENEGAL-MEDIAS-AUTOREGULATION / Sept nouveaux membres intègrent le tribunal des pairs du CORED

    Dakar, 3 oct (APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) a procédé, mardi, à Dakar, à l’installation de son nouveau tribunal des pairs, que viennent d’intégrer sept membres.

    La cérémonie a été présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

    Cheikh Malick Coly, adjoint du chef du service des sports du quotidien Le Soleil, Courani Diarra, directrice d’une agence de communication et formatrice à E-jicom, une école de journalisme et des métiers de l’Internet basée à Dakar, et Babacar Diop, ancien coordonnateur de Week-end Magazine, une publication du groupe Avenir Communication, font partie des nouveaux membres de cette instance d’autorégulation des médias.

    Maïmouna Guèye, membre du directoire de la rédaction du journal Le Soleil, Cheikh Tidiane Ndiaye, ancien directeur de la rédaction de l’APS, Awa Thiao, journaliste à Sud FM, et Raki Noëlle Wane, cheffe de département à la RTS, ont également rejoint le tribunal des pairs du CORED en remplacement d’autres membres.

    Lors de la cérémonie d’installation des nouveaux membres de cette instance, Mamadou Thior, le président du CORED, s’est réjoui du travail ‘’remarquable’’ des membres sortants.

    ‘’Le premier tribunal des pairs n’a vidé qu’une douzaine d’affaires. Celui qui vient de terminer son mandat a statué sur 41 affaires en trois ans, plus que le triple. En moyenne, plus d’une affaire par mois’’, a souligné Thior. Quarante et un avis ont été rendus par le tribunal sortant, à la suite de 15 plaintes reçues et de 26 ‘’autosaisines’’ du CORED.

    Le tribunal a prononcé 44 avertissements et 15 blâmes au cours des trois dernières années, a recommandé deux droits de réponse et a prononcé 17 relaxes, après le traitement de dossiers concernant 50 entreprises des médias – des secteurs public et privé, selon Mamadou Thior.

    ‘’Retrait temporaire ou définitif de la carte nationale de presse’’ 

    ‘’Depuis 2014, c’est la troisième fois que le CORED procède à l’installation de son tribunal des pairs’’, a rappelé son président. Il a déploré le faible niveau de diffusion des décisions rendues, même s’il constate que ‘’les choses commencent à changer’’, certaines décisions ayant été publiées par des quotidiens et des sites d’information.

    Le CORED invite les radios et les chaînes de télévision à faire de même. ‘’Face à cette catégorie de professionnels des médias qui ne respectent pas les règles’’ d’éthique et de déontologie des médias, le tribunal des pairs pourrait demander ‘’le retrait temporaire ou définitif de la carte nationale de presse’’ des contrevenants, a prévenu Thior.

    Il a annoncé la création d’un prix de l’éthique et de la déontologie, qui sera décerné aux professionnels des médias les plus respectueux des règles qui encadrent le journalisme.

    ‘’Le tribunal des pairs, organe indépendant et autonome, a pour mission de juger les pratiques professionnelles et de sanctionner en cas de manquement aux règles éthiques et déontologiques’’, rappelle le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, dans un communiqué.

    Ousseynou Dieng, le directeur de la communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a promis le soutien de la tutelle ministérielle du CORED à cette instance d’autorégulation.

    ‘’Notre département ministériel publiera, avant la fin du mois d’octobre, la liste de tous les organes de presse reconnus, qui qui respectent les critères obligatoires énoncés dans le code de la presse’’, a-t-il annoncé.

    Voici la composition actuelle du tribunal des pairs du CORED :

    • Cheikh Malick Coly (Le Soleil)
    • Courani Diarra (formatrice)
    • Mamadou Cellou Diallo (photojournaliste, AFP)
    • Amadou Moustapha Diop (technicien audiovisuel, retraité de la RTS)
    • Babacar Diop
    • Tidiane Kassé
    • Maïmouna Guèye (Le Soleil)
    • Seynabou Diop Mbodji
    • Cheikh Tidiane Ndiaye
    • Ibrahima Souleymane Ndiaye
    • Awa Thiao (Sud FM)
    • Raki Noëlle Wane (RTS)

    LBD/ESF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ambitions présidentielles dominent la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ambitions présidentielles dominent la livraison des quotidiens

    Dakar, 3 oct (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour leur livraison de ce mardi.

    Le Soleil parle de l’‘’extraordinaire rush noté à la direction générale des élections […] pour le retrait des fiches devant porter les parrainages des candidats’’.

    Selon le même journal, 190 prétendants au mandat présidentiel ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la Direction générale des élections (DGE).

    ‘’Le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidatures’’, soutient l’un des candidats à la candidature, El Hadji Ibrahima Sall, dans une interview publiée par Bés Bi Le Jour.

    Le Soleil annonce, comme d’autres journaux, que Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, a assigné la DGE en référé devant la Cour suprême, en guise de protestation contre le ‘’refus’’ de l’instance électorale de lui remettre une fiche en vue de la collecte de ses parrainages.

    ‘’La défense du maire de Ziguinchor vient de déposer un recours-contestation contre la décision de la direction générale des élections’’, annonce Sud Quotidien.

    Ousmane Sonko a été radié des listes électorales et son parti politique a été dissous.

    Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a été saisi par ses avocats en vue de l’annulation de sa radiation des listes électorales, annonce Source A.

    ‘’Son […] candidat emprisonné et selon toute vraisemblance disqualifié, le principal parti de l’opposition multiplie les leurres. Son objectif est de faire qualifier au moins un candidat de substitution à Ousmane Sono’’, affirme Le Témoin Quotidien.

    ‘’Il faut que le Parti socialiste quitte Benno’’

    À Yewwi Askan Wi, la coalition de partis politiques dont M. Sonko est l’un des leaders, ‘’c’est chacun pour soi’’, observe WalfQuotidien.

    ‘’Fini la solidarité entre alliés de Yewwi. Les membres de la coalition sont entrés dans une phase de rivalité. Chaque formation politique cherche ses propres parrains, à commencer par Pastef, qui demande à ses militants de ne pas parrainer les alliés’’, lit-on dans WalfQuotidien.

    ‘’Il faut que le Parti socialiste quitte Benno’’, la coalition de la majorité présidentielle, déclare un membre du bureau politique de ladite formation.

    Selon Libération, l’auteur de cet appel à quitter Benno Bokk Yaakaar (BBY), Pape Ndiamé Dieng, proteste contre le fait qu’aucun militant du PS ne fait partie des 14, voire 15 délégués régionaux chargés de coordonner la collecte des parrainages du candidat de la majorité présidentielle.

    ‘’Nous avons 15 délégués régionaux. Aucun d’entre eux n’est du PS’’, rapporte Libération en citant M. Dieng.

    Macky Sall, le leader de BBY, ‘’va désigner des adjoints [des coordonnateurs régionaux] pour taire les frustrations’’, annonce Vox Populi.

    L’Observateur évoque le ‘’pacte d’engagement éthique et politique’’ conclu entre le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, et les leaders des partis membres.

    ‘’Gagner ensemble, gouverner ensemble’’ est la promesse faite à ses alliés par le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle, selon L’Observateur.

    L’info évoque les craintes soulevées par certains mandataires de candidats. ‘’La collecte des parrainages est lancée. Déjà, des mandataires craignent que les doublons invalident certaines candidatures’’, écrit le même journal.

    ESF

  • SENEGAL-MEDIAS-AUTOREGULATION / Le nouveau tribunal des pairs du CORED sera installé, mardi

    SENEGAL-MEDIAS-AUTOREGULATION / Le nouveau tribunal des pairs du CORED sera installé, mardi

    Dakar, 2 oct (APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) va procéder à l’installation officielle de son tribunal des pairs, mardi à 10 heures, à la Maison de la presse, à Dakar, annonce un communiqué de son président.

    La cérémonie sera présidée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    ‘’Le tribunal des pairs, organe indépendant et autonome, a pour mission de juger les pratiques professionnelles et de sanctionner en cas de manquement aux règles éthiques et déontologiques’’, rappelle le communiqué.

    ESF/ASG

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / L’UEMOA adopte une directive et une décision relatives à l’usage du numérique dans ses pays membres

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / L’UEMOA adopte une directive et une décision relatives à l’usage du numérique dans ses pays membres

    Dakar, 2 oct (APS) – Le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a adopté une directive et une décision relatives à l’usage du numérique dans les huit pays membres de cette organisation, annonce un communiqué de son président, le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly.

    ‘’Le Conseil a examiné et adopté, dans le domaine de l’économie numérique, la directive relative à l’usage de masse du numérique, qui énonce les principes et conditions auxquels les États membres sont invités à se conformer dans le cadre de la promotion des usages numériques’’, écrit M. Coulibaly.

    Selon lui, cette directive établit une liste de 20 services publics que les États membres de l’UEMOA doivent digitaliser dans un délai de douze à dix-huit mois.

    Le Conseil des ministres a également adopté la décision portant création du comité des régulateurs nationaux du numérique des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

    ‘’Cette décision vise à créer un cadre plus large de concertation entre les autorités de régulation du numérique des États membres auprès de la Commission [de l’UEMOA], pour améliorer la gouvernance dans le secteur de l’économie numérique’’, explique le communiqué publié à la suite d’une réunion des ministres, en septembre, à Abidjan.

    Il annonce que le Conseil des ministres de l’institution d’intégration régionale s’est également penché sur le règlement relatif au contrôle des concentrations des entreprises.

    Les ministres des Finances des pays membres l’ont fait pour ‘’permettre un contrôle efficace dans ce domaine’’.

    Ils ont décidé de reporter l’adoption à une prochaine réunion du règlement relatif au contrôle des concentrations des entreprises, selon la même source.

    Le Conseil des ministres de l’UEMOA a adopté aussi, selon Adama Coulibaly, la directive portant harmonisation des dispositions relatives au droit à rémunération pour copie privée au sein des États membres.

    L’‘’objectif principal’’ de cette directive ‘’est de contribuer à l’amélioration des revenus des créateurs, les titulaires du droit d’auteur et des droits voisins notamment’’.

    M. Coulibaly dit avoir été informé, comme les autres ministres des Finances de l’organisation, de l’état d’avancement de la mise en place d’un fonds de stabilisation macroéconomique.

    ‘’Ce fonds a pour objectif le renforcement de la surveillance multilatérale et la consolidation de la résilience des États membres face aux chocs exogènes’’, explique-t-il.

    ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les plans des prétendants au mandat présidentiel

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les plans des prétendants au mandat présidentiel

    Dakar, 2 oct (APS) – Les plans élaborés par les prétendants au mandat présidentiel en vue de leur candidature à l’élection du 25 février dominent la livraison des quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’BBY plus que jamais menacée’’, titre L’info, ajoutant que ‘’l’électorat [de la majorité présidentielle] s’effrite d’élection en élection depuis 2012, malgré le bilan de Macky Sall, qui est […] beaucoup plus populaire et politique qu’Amadou Ba’’, le candidat de Benno Bokk Yaakaar.

    En raison de cette situation, ‘’Amadou Ba devra faire preuve de génie politique pour savoir jusqu’où porter l’héritage et le bilan de Macky Sall et […] compter sur ses propres atouts et qualités pour convaincre les Sénégalais qu’il peut les diriger’’, poursuit L’info.

    Source A signale qu’‘’il n’y a aucun responsable du Parti socialiste, encore moins de l’autre allié, l’Alliance des forces de progrès, parmi les 14 délégués régionaux désignés par Macky Sall’’ pour diriger la collecte des parrainages en faveur d’Amadou Ba.

    ‘’Le PS et l’AFP dénoncent le fait qu’aucun de leurs militants ne figure dans l’équipe de délégués régionaux en charge du parrainage du candidat Amadou Ba. Ils l’ont fait savoir’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Vox Populi déduit de cette attitude que le parti au pouvoir ‘’cherche à faire les choses sans son premier allié, le PS, en l’écartant de l’équipe des délégués régionaux chargés des parrainages du candidat de BBY’’.

    ‘’Les crispations […] ont fini par éclater. De fortes dissensions se signalent déjà’’, écrit L’Observateur.

    Un responsable de ladite formation politique, que cite le même journal, déclare que le fait d’‘’Ignorer le PS [au moment du parrainage du candidat de BBY] signifie qu’il sera totalement écarté de la gestion du pouvoir en cas de victoire du candidat’’.

    ‘’Regain de lucidité’’

    ‘’Je m’engage à faire en sorte que nul ne manque à l’appel’’, parmi les responsables du parti au pouvoir, a promis le Premier ministre lors de la réunion tenue ce samedi par l’APR, le parti au pouvoir, rapporte Bés Bi Le Jour.

    EnQuête fait observer le ‘’regain de lucidité’’ de Pastef, le parti dissous d’Ousmane Sonko.

    ‘’Après la radicalisation, l’heure est au regain de lucidité et de la réflexion pour mettre en place une stratégie gagnante à l’élection présidentielle de février 2024, avec ou sans Ousmane Sonko’’, note le journal.

    EnQuête souligne que ‘’la tâche est toutefois titanesque de convaincre les plus radicaux de la nécessité d’avoir un candidat de substitution’’, le leader de cette formation politique de l’opposition étant en prison.

    ‘’Le Pastef dissous a présenté au moins cinq candidats à la candidature pour l’élection présidentielle’’, observe WalfQuotidien.

    Il ajoute que ‘’c’est une stratégie du leader de ce parti actuellement en prison, qui s’est vu refuser le retrait de fiches de parrainage’’.

    Il peut s’agir d’‘’un plan bien mûri pour déjouer le piège du pouvoir qui a éliminé Ousmane Sonko de la course et a dissous son parti’’, note le même journal en citant un analyste politique.

    ‘’Alioune Tine désavoue la DGE’’, titre Sud Quotidien à la suite du refus de la direction générale des élections de remettre des fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko.

    ‘’Il faut laisser le soin au Conseil constitutionnel de régler le contentieux sur la question de l’éligibilité’’ des candidats, a dit le militant des droits de l’homme à Sud Quotidien.

    Le nombre de candidats à la candidature ayant retiré des fiches de parrainage à la DGE impressionne Le Soleil. ‘’126, déjà !’’ s’exclame le journal.

    ‘’En définitive, il n’est pas exagéré de soutenir que l’instauration, par le président Macky Sall, du système de parrainage […] est un énorme service rendu à la crédibilité de notre démocratie’’, commente Le Soleil.

    ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Un déficit de 258 enseignants et de 21.063 tables-bancs noté dans la région de Ziguinchor

    SENEGAL-EDUCATION / Un déficit de 258 enseignants et de 21.063 tables-bancs noté dans la région de Ziguinchor

    Ziguinchor, 29 sept (APS) – La région de Ziguinchor (sud) aura besoin de 258 nouveaux enseignants et de 21.063 tables-bancs supplémentaires à la rentrée scolaire prévue jeudi 5 octobre, a-t-on appris vendredi de son inspecteur d’académie, Cheikh Faye.

    ‘’Dans la région de Ziguinchor, nous avons besoin de 21.063 tables-bancs. Au total, 1.153 tables-bancs ont été détruites en mars et juin 2023’’, a-t-il dit lors d’une réunion préparatoire de la rentrée scolaire, en présence du gouverneur de la région, Guedj Diouf.

    Selon M. Faye, 1.153 tables bancs ont été détruites dans des écoles de la région au cours de violences politiques survenues cette année.

    Un ‘’projet de réhabilitation de 1.000 tables-bancs’’ est en train d’être élaboré pour l’inspection d’académie, a-t-il annoncé.

    Le pourcentage de classes de fortune est de 14 % dans la région de Ziguinchor, a indiqué M. Faye, jugeant ce taux ‘’assez élevé’’.

    ‘’Des efforts restent à faire’’ pour le remplacement de ces classes – souvent faites de paille et de branches d’arbres – par des salles en dur, a-t-il dit.

    ‘’Des efforts énormes ont été fournis pour la résorption des abris provisoires’’, a ajouté l’inspecteur d’académie, selon lequel 230 salles de classe ont récemment été livrées.

    D’autres salles de classe sont en train d’être construites, a laissé entendre Cheikh Faye.

    ‘’C’est une question déjà portée à l’attention des autorités administratives. Les démarches nécessaires sont en train d’être menées’’, a répondu M. Faye lorsqu’il a été interrogé sur le sort des élèves et des enseignants arrêtés lors des violentes manifestations liées à des procès de l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor.

    Le gouverneur de Ziguinchor assure, pour sa part, que ‘’des efforts sont en train d’être fournis pour une bonne rentrée scolaire dans la région’’.

    L’académie de Ziguinchor a besoin de 230 nouveaux enseignants, a-t-il dit aux journalistes en confirmant les besoins exprimés par Cheikh Faye.

    Les nouveaux lycées de Biti-Biti, de Suelle, d’Abéné et de Niamone sont les principales victimes du déficit d’enseignants, selon l’inspecteur d’académie.

    Il signale que les écoles de la région seront privées de 218 enseignants, qui sont affectés ailleurs ou ont pris leur retraite.

    ‘’Les collectivités territoriales (conseils municipaux et départementaux) doivent se mobiliser davantage pour aider l’inspection d’académie dans la recherche de solutions aux problèmes identifiés’’, a dit Guedj Diouf.

    La rentrée scolaire peut connaître ‘’un léger retard’’ dans certaines écoles à cause du manque d’enseignants et de tables-bancs, des saccages dont certaines écoles ont fait l’objet également lors des violences politiques de mars et de juin, selon le gouverneur.

    MNF/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Sonko 2024 dénonce le ‘’refus’’ de la DGE de lui remettre la fiche de collecte des parrainages

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Sonko 2024 dénonce le ‘’refus’’ de la DGE de lui remettre la fiche de collecte des parrainages

    Dakar, 29 sept (APS) – La coalition Sonko 2024 a dénoncé, vendredi, à Dakar, le ‘’refus’’ de la direction générale des élections (DGE) de lui remettre la fiche de collecte des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Son mandataire, le député Mohamed Ayib Daffé, a fustigé une décision ‘’illégale’’.

    La Cour suprême sera saisie par les leaders de Sonko 2024 en vue de l’annulation de la décision de la DGE.

    ‘’Toute la documentation nécessaire pour être en règle a été réunie. Nous nous sommes présentés à la DGE avec un dossier complet, qui comporte les documents dûment signés par le candidat à la candidature de Sonko 2024, Ousmane Sonko, les notifications du mandataire, du coordonnateur national du parrainage du candidat, des 14 délégués régionaux et de leurs suppléants’’, a argué M. Daffé à sa sortie des locaux de la direction générale des élections.

    ‘’La déclaration de la coalition, ainsi que l’attestation des partis politiques qui ont investi’’ Ousmane Sonko figurent dans le dossier, a-t-il fait valoir.

    Mohamed Ayib Daffé a fait part de son ‘’étonnement’’ après le ‘’refus’’ de la DGE de lui remettre la fiche de collecte des parrainages du candidat Ousmane Sonko.

    ‘’Ils (les agents de la DGE) nous opposent un refus […] illégal, car l’autorité n’a cité aucun article du code électoral qui justifie cette décision’’, a soutenu M. Daffé.

    Une ‘’décision très grave’’

    ‘’Dès lundi, nous allons déposer un recours en vue de l’annulation de cette décision’’, a-t-il insisté en fustigeant une ‘’décision […] très grave’’.

    En 2019, a ajouté le député membre du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, ‘’des candidats étaient condamnés définitivement’’ par la justice, mais ils avaient ‘’reçu une fiche de collecte de parrainages’’.

    ‘’Ce n’est pas à la DGE de dire qui sera candidat. Seul le Conseil constitutionnel est chargé de constater la recevabilité et la validité d’une candidature’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’Nous allons nous battre […] pour que Sonko soit candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, a promis le député.

    La direction générale des élections a tenu une réunion à huis clos avec les candidats à la candidature ou leurs mandataires, pour leur remettre la fiche de collecte des parrainages.

    L’APS a tenté, sans succès, de joindre la DGE pour obtenir sa version à la suite de la dénonciation faite par Mohamed Ayib Daffé.

    Ousmane Sonko, le candidat de Sonko 2024, a été arrêté le 28 juillet dernier.

    Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.

    ‘’Des mouvements insurrectionnels’’

    L’opposant est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire lors de ce scrutin.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature actuelle.

    Des sources officielles ont fait état de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral à la suite de son arrestation, ce qui peut l’empêcher d’être candidat et de voter à l’élection présidentielle.

    LBD/ESF/ASG

  • SENEGAL-MAROC-TRANSPORTS-PARTENARIAT / Air Sénégal et la RAM signent un mémorandum d’entente pour ‘’stimuler’’ les échanges entre Marocains et Sénégalais

    SENEGAL-MAROC-TRANSPORTS-PARTENARIAT / Air Sénégal et la RAM signent un mémorandum d’entente pour ‘’stimuler’’ les échanges entre Marocains et Sénégalais

    Dakar, 28 sept (APS) – Air Sénégal et la Royal Air Maroc (RAM) ont signé un mémorandum d’entente pour stimuler les échanges économiques, sociaux et culturels entre le Maroc et le Sénégal, a-t-on appris de la compagnie de transport aérien sénégalaise.

    Hamid Addou, le président-directeur général de la RAM, et Alioune Badara Fall, le directeur général d’Air Sénégal, ont signé l’accord, mercredi, à Casablanca, au Maroc, selon un communiqué de la compagnie sénégalaise.

    La signature du mémorandum d’entente marque le début d’‘’un partenariat stratégique entre les deux transporteurs aériens’’ et ‘’devrait consolider la coopération entre les deux parties, sur le long terme’’.

    L’accord signé ‘’contribuera à stimuler les échanges économiques, sociaux et culturels entre les deux pays frères. Cette collaboration profitera aux deux compagnies, mais surtout à leurs passagers, à travers l’augmentation des possibilités de connexion et la diversification des choix en termes d’horaires et de jours de service’’, explique Air Sénégal.

    Les deux parties prévoient en même temps ‘’un renforcement de la coopération commerciale entre’’ le Maroc et le Sénégal.

    Elles vont permettre aux passagers d’‘’acheter leurs titres de transport auprès du réseau de vente de l’une ou l’autre des deux compagnies et de voyager indifféremment sur la flotte de Royal Air Maroc et d’Air Sénégal’’, annonce la même source.

    Les deux compagnies envisagent de travailler ensemble en matière de maintenance et d’affrètement d’avions, de handling également.

    Elles prévoient aussi d’‘’accroître leurs synergies en matière de capital humain, de formation technique et managériale, ainsi que d’organisation’’.

    Le communiqué ajoute que ‘’les deux parties pourront mutualiser leurs actions dans les domaines de la communication et de la digitalisation des services’’.

    ‘’Ce partenariat s’inscrit parfaitement dans la lignée des excellentes relations entre nos deux pays, et nous avons exprimé […] notre ferme volonté de construire un partenariat stratégique et durable avec Air Sénégal’’, a dit Hamid Addou.

    ‘’Royal Air Maroc et Air Sénégal concrétisent aujourd’hui la volonté des plus hautes autorités de nos pays respectifs de développer ce pont aérien, tant en termes de transport des passagers que de cargo. Cet accord […] nous engage au respect des standards internationaux pour le bien commun de nos futurs passagers’’, rapporte le communiqué en citant Alioune Badara Fall.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Tidiane Wone : ‘’Il faut éviter que le nombre de candidats à la présidentielle noie leur discours’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Tidiane Wone : ‘’Il faut éviter que le nombre de candidats à la présidentielle noie leur discours’’

    Dakar, 24 sept (APS) – Le nombre pléthorique de candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ne doit pas noyer leurs propositions, a averti l’écrivain et ancien ministre Amadou Tidiane Wone en invitant les citoyens à se donner les moyens de critiquer les programmes politiques proposés et de les améliorer.

    ‘’Pour l’élection présidentielle à venir, nous avons une inflation de candidats, une centaine bientôt. Il faut éviter que leur nombre noie leur discours. Il faut que les citoyens se donnent les moyens d’entendre les leaders politiques, de critiquer les programmes qu’ils proposent et d’y apporter des suggestions pour les améliorer’’, a dit M. Wone dans un entretien avec l’APS, en marge d’un forum du centre de recherche Afrikajom, basé à Dakar.

    ‘’C’est à ce prix que la démocratie va se renforcer’’, a ajouté Amadou Tidiane Wone à l’appel lancé aux électeurs.

    Il estime qu’‘’on ne doit pas laisser les hommes politiques se balader et faire leur show pour qu’on élise n’importe qui, pour ensuite le regretter’’.

    ‘’Cette fois-ci, on doit se donner les moyens d’exiger des hommes politiques qu’ils respectent les électeurs en leur communiquant en temps réel les informations relatives à leur programme’’, a insisté l’ancien ministre de la Culture.

    ‘’Il est également important que la déclaration de patrimoine prévue par la loi soit respectée par tous les candidats’’, a plaidé M. Wone.

    La déclaration de patrimoine est d’autant plus nécessaire que ‘’certains d’entre eux (les candidats) ont exercé des fonctions publiques et doivent dire au peuple comment ils ont acquis leurs biens’’, a-t-il souligné.

    Amadou Tidiane Wone exhorte les Sénégalais à se mobiliser pour bien élire le futur président de la République. ‘’Cette fois-ci, il faut que la société civile se mobilise pour parler d’une seule voix. La société civile, ce sont les électeurs, qui ne sont pas des politiciens et n’aspirent à aucun mandat électif, mais ont le devoir d’exiger que les affaires publiques soient conduites avec compétence, rigueur, honnêteté et transparence’’, a-t-il dit.

    ESF/AKS/ADC